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mercredi 26 mars 2014

Front National et Nazisme

Front National et Nazisme…

Dans pas mal de communes, le Front National, sous son appellation plus soft "Bleu-Marine", s'est présenté au second tour des élections municipales. Plusieurs communes ont désormais un maire issu de ce parti. C'est respectable, puisque d'un point de vue démocratique, ils sont légitimement élus.

Je comprends que les gens en aient ras le bol du socialisme ou de l'UMP. "Tous pourris", je ne suis pas loin de partager cet avis. En tous cas, je dirais : "tous compromis".
Je dirais qu'en matière de politique, le mieux serait de voter… pour celui qui n'est pas candidat.

Je comprends que l'on puisse être "séduit" par les idées frontistes : on a besoin de sécurité, d'ordre. Tout le monde est d'accord… Mais ce n'est pas si simple. Les thèses du Front National, je les ai lues et bien étudiées. Elles se développent sur une rhétorique classique qui consiste principalement à critiquer, désigner des responsables, si possible trouver un "bouc émissaire", émettre des idées générales assez vagues pour rassembler un maximum d'opinions sur des banalités et toutes sortes d'accusations, pour ensuite proposer des idées radicales à l'emporte-pièce, des mesures "drastiques" (un mot qu'affectionne le F.N.) autour d'une sorte de "révolution" anti-européenne. Et surtout, désigner un "bouc-émissaire" étranger, hors communauté nationale : en ce moment, Marine Le Pen en a après les "Roms".

Il se trouve que le discours du F.N. se construit sur une architecture qui ressemble assez étrangement à celle qui fondait le délire hitlérien. Je suis sérieux : je viens de relire la biographie de Ian Kershaw consacrée au chef Nazi. Et quand on étudie de près les discours d'Adolf, on s'aperçoit qu'ils sont édifiés sur les mêmes lignes directrices que celles des théoriciens du F.N.
Certes, le choix des mots est plus prudent, édulcoré, mais il s'agit toujours et encore de stigmatiser tel ou tel groupe ethnique… Le F.N. en a après les Roms… Un vrai délire. Il y a 20 000 Roms en France et c'est devenu un pseudo-problème national, des gens contre qui il faudrait prendre des "mesures drastiques".
Comme disait Goebels, il faut "écluser" les populations, leur administrer un "traitement spécial", les envoyer en "camp de loisir vers l'Est"… Ce qui est grave, c'est que les autres partis politiques se soient laissés contaminer par ces idées sordides.

Croyez-vous sérieusement que de telles idées ("c'est la faute aux étrangers") aient quelque valeur ?
La France "profonde", dont on connaît l'attachement aux valeurs œcuméniques, a désapprouvé ces extrémismes, et Nicolas Sarkozy a été puni à cause de son penchant malheureux pour ces idées que lui a instillées M. Buisson. Et ce n'était certes pas le Buisson Ardent de Moïse, Exode 3,14 !

L'identité ne se façonne pas "contre" les autres mais sur les valeurs que l'on développe en soi-même.
























jeudi 20 mars 2014

Michaëlle Jean, francophonie, OIF, esclavage, abolition, Israël et libération

Michaëlle Jean, la francophonie, OIF, esclavage, Israël, libération des opprimés

Le 13 mars dernier, j'ai eu le privilège d'être invité à l'occasion de la remise des insignes de Grand Croix de la Légion d'Honneur à l'ancienne Gouverneure Générale du Canada, Michaëlle Jean. Comme nous sommes de vieux amis, elle m'y avait conviée dans un esprit de fidèle camaraderie.

J'y ai bien reconnu l'amie de toujours, avec son franc parler et sa sincérité : Michaëlle a évoqué, dans son discours, sa descendance haïtienne. Descendante d'anciens esclaves déportés, elle a évoqué l'horreur que fut cette sordide pratique, avouant préférer la France des Lumières à celle, moins lumineuse, qui parfois enténèbre l'esprit.
Elle a donc parlé — et avec pas mal de courage puisque la cérémonie se déroulait dans le somptueux Palais de la Légion d'honneur, rue de Lille, édifié par Napoléon en 1802 — de la très lamentable attitude napoléonienne qui restaura l'esclavage après que l'abolition avait été décrétée par la République de 1789. Pied de nez à l'Histoire que voir une descendante d'esclaves recevoir la plus haute distinction française dans le palais construit par celui-là même qui avait rétabli l'esclavage dans les Antilles…

— A noter toutefois que l'esclavage n'était pas une invention occidentale, et que cette pratique a été largement exercée en Afrique, par l'Islam (où il perdure pour certains pays, comme le Soudan) et souvent par les populations africaines entre elles. L'empire romain, dans l'antiquité, s'est largement construit sur l'esclavage des peuples conquis…

En tous cas, l'occasion était belle pour dire à Michaëlle qu'il y a 4000 ans, le peuple juif était lui aussi en esclavage, et qu'il s'est affranchi, par Moïse, sous la guidance de l'Eternel. Je tenais à lui préciser cela, s'agissant d'un acte libératoire qui a sorti l'humanité des ténèbres.
La découverte de la liberté, son apprentissage, c'est toute l'épopée de la Sortie d'Egypte.
Mais il faut se rappeler que Pharaon toujours veille et peut, à tout instant, replonger l'humanité dans le système totalitaire. Peut-être est-ce pour cela que l'OIF a besoin de toi ?

L'abolition de l'esclavage est entrée dans l'Histoire humaine par l'interdiction biblique imposée au judaïsme de n'avoir pas d'esclaves. L'affranchissement est donc une obligation biblique. Il en découle une extraordinaire conséquence, c'est que l'homme a pour vocation d'être libre, non par positionnement philosophique mais suite à une ordonnance divine promulguée. S'il s'agissait d'une option philosophique, elle pourrait faire l'objet de contestation, de débat, de remise en cause… C'est ce qui a motivé Napoléon, pour qui la philosophie des Droits de l'Homme n'était qu'une vague utopie face aux impératifs économiques des Antilles. Mais avec Moïse, s'agissant d'un décret divin imposé à l'homme par le Créateur, l'abolition devient définitivement irréversible. C'est toute la faiblesse des Droits de l'Homme de n'être pas consolidée par une métaphysique et de ne s'appuyer que sur la bonne volonté ou perception morale des dirigeants. Cette morale ne résiste pas à la dictature économique.
La leçon mosaïque est toute différente : elle est fondée sur une révélation. Elle impose l'ordre du "Shabbat", l'ordre d'arrêter toute production matérialiste et de se retourner vers le Créateur. De se souvenir de l'Alliance unissant l'Homme au Créateur. Dès lors, le "Shabbat" est un jour d'abolition et de libération : les chaînes du productivisme sont brisées par le concept sabbatique.
Avec le Shabat, L'Eternel impose à l'homme la liberté. Le progrès civilisateur qui en découle est colossal. La liberté de l'homme s'impose donc en tant que concept définitif et vital. Ce concept, d'essence métaphysique, Israël l'enseigne depuis 4000 ans. La Francophonie peut-elle le recevoir ?

Poursuivant ma discussion avec Michaëlle, je lui ai encore dit que, de son côté, l'Espagne et plus généralement l'hispanité, toujours bien inspirée par Don Quichotte, qui agit en grand libérateur puisqu'il brise les chaînes des galériens, a fait beaucoup avancer les choses dans ses relations avec Israël. Une attitude qui pourrait inspirer la francophonie. Car le 7 février dernier, Madrid a lancé un projet de loi qui permet aux Juifs séfarades expulsés depuis 1492 de (re)devenir Espagnols sans renoncer à leur nationalité.
Plusieurs personnalités du corps diplomatiques présents lors de la cérémonie rue de Lille ont paru en être surpris et ne semblaient pas au courant.
Le gouvernement espagnol a annoncé clairement son projet : permettre la double nationalité et faciliter la naturalisation de toute personne, quel que soit son pays d'origine, dès lors qu'elle peut prouver qu'elle est issue de la communauté séfarade — une identité considérée comme “circonstance exceptionnelle de lien avec l'Espagne”.

Rappelons qu'un livre est à l'origine de cette décision : "Don Quichotte prophète d'Israël".
C'est son auteur, Mme Dominique Aubier aujourd'hui âgée de 92 ans, qui, en 1967, en pleine époque franquiste, a découvert que le décret d'Alhambra, daté de 1492, portant sur l'expulsion des Juifs d'Espagne, était toujours en vigueur. Elle est allée voir son ami le ministre espagnol du tourisme M. Fraga Iribarne qu'elle connaissait de longue date et suite à leur intervention, l'annulation du décret a été prononcée et les relations diplomatiques avec Israël ont été renouées. Cela méritait d'être rappelé.
A l'occasion de sa nouvelle édition en 2014, ce livre énergétise de nouvelles décisions en faveur des safarades.
Tel est le pouvoir du Verbe !

L'élection de Michaëlle à l'OIF devrait électriser la francophonie quelque peu assoupie sur ses acquits alors qu'un vaste chantier reste à construire ! Et entre autres, l'admission d'Israël au sein de l'OIF !

LE RÔLE DE LA FRANCE ET DE LA FRANCOPHONIE DANS LE MONDE

vendredi 14 mars 2014

Michaëlle Jean, sécrétaire générale de l'OIF et Israël

"Candidate déclarée au poste de secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean est devenue jeudi la première Canadienne à recevoir les insignes de Grand-Croix de la Légion d'honneur.
Il s'agit là de la plus haute distinction française, accordée à quelques dizaines de personnalités seulement, dont quelques rares femmes.
L'ex-gouverneure générale du Canada a été officiellement reçue dans l'Ordre nationale de la Légion d'honneur lors d'une cérémonie à l'hôtel de Salm, qui abrite l'institution créée par Napoléon en 1802.
Le grand chancelier de l'ordre, le général Jean-Louis Georgelin, lui a remis la prestigieuse décoration en reconnaissance de sa «défense des libertés et des opprimés», de son «lien si fort avec la France» et de sa «contribution éminente à l'amitié franco-canadienne»."

J'ai eu la chance d'être invité à cette cérémonie. Il y avait là l'ancien Premier Ministre Lionel Jospin, Irina Bekova, la secrétaire générale de l'Unesco, l'ambassadeur du Canada et un impressionnant corps diplomatique. Mais trève d'officialités, me dis-je, reconnaissant à côté de moi le sympathique musicien canadien Luc Plamandon (Notre-Dame de Paris) qui me commentait en direct la cérémonie. Pour le rassurer, je lui ai dit : "la diplomatie la plus efficace, c'est celle des artistes".
À l'issue des discours, petite réception autour d'un verre. Étant un ami de Michaëlle depuis près de 30 ans, j'ai eu la joie de retrouver la belle personnalité que j'ai toujours appréciée. Nous nous étions rencontrés la première fois à Montréal en 1986 où je venais, à l'époque, en tant que jeune poète à qui le Président Léopold Sédar Senghor (il dirigeait alors le Conseil de la Francophonie) avait confié une mission. Je devais "rencontrer les poètes du Québec, créer une synergie poétique…" — Noble mission et Michaëlle m'avait accordé l'hospitalité, ce qui avait grandement facilité ma tâche.

Je la revois donc aujourd'hui 13 mars : et je lui dis d'emblée que "franchement, Michaëlle, je souhaite vivement que tu deviennes la Secrétaire générale de l'OIF qui a besoin d'une femme comme toi."
"Mais que si tu es élue à ce poste, un dossier très ardu et difficile t'attend. C'est de faire en sorte qu'Israël soit admis à l'OIF."

J'ai pensé à la phrase de Mardochée à sa nièce, la reine Esther.
"Qui sait, et si c’était pour une occasion comme celle-ci que tu es arrivée à la royauté ?"
 (Esther 4-14).



Je crois que Michaëlle a là une réelle mission à accomplir, et aucun autre candidat à la direction de l'OIF n'y parviendra. Mais pour réussir, il faut qu'elle se dote de certains instruments… Car il faudra convaincre un à un tous les pays membres de l'OIF.

Voici le problème à résoudre :

Pour être membre de l'OIF, (organisation internationale de la francophonie qui regroupe les nations francophones du monde) il faut être admis à l'unanimité de ses membres. Or Israël subit, depuis des années, le véto libanais… Dès lors, "exit" les 700 000 francophones israéliens formant la plus forte communauté francophone du Proche-Orient !
La francophonie peut-elle se permettre cette exclusion ?
Israël, toujours et encore en "exil" ?
Non, il est temps que cet ostracisme prenne fin. Et que la langue française devienne réellement universelle — sans exclusion de qui que ce soit.

Car la francophonie a BESOIN d'Israël.

Israël, ce n'est pas seulement l'Etat d'Israël, c'est surtout le concept spirituel et métaphysique codé dans son nom. Israël signifie "celui qui lutte pour Dieu". Est-ce cela que l'on voudrait interdire dans la Francophonie ? La présence de l'Esprit ? Israël, c'est le nom que reçoit Jacob, après qu'il ait vaincu l'Ange au puits de Yabok. Il a résisté contre les forces matérialistes et a forcé le passage. Il reçoit, ce jour-là, la distinction, la vraie "grande croix" de la légion d'honneur : il est nommé au grade d'Israël, "le lutteur de Dieu". Quelle plus haute distinction peut-on obtenir ?
Qui pourrait empêcher ce lutteur d'entrer dans la francophonie ?

Les options qui pourraient se sentir stigmatisées — voire offusquées — par la présence d'Israël dans l'OIF commettraient une grave erreur si elles devaient s'y opposer, car Israël est le fils d'Isaac, (et Isaac est le demi-frère d'Ismaël par Abraham. Tous les prophètes d'Israël, y compris Jésus, descendent de la lignée d'Isaac et de Jacob (devenu Israël par nomination).
Qui pourrait prétendre la rejeter ?
Ismaël a, lui aussi, besoin d'Isaac car l'Islam ne peut vivre sans Israël.
L'Islam et Israël ont besoin l'un de l'autre, dans le cadre de la relation structurelle que forment ces deux entités systémiques. Exclure Israël entraîne toujours le désastre.
Ceci vaut également pour la France. Car la République, tellement vertueuse et donneuse de leçons de morale et d'éthique, est-elle réellement favorable à l'entrée d'Israël dans l'OIF ? François Hollande s'est certes déclaré "ami d'Israël pour toujours". Mais que vaudra cette amitié dite éternelle face au haussement de sourcils de quelques financeurs pétroliers orientaux comme le très démocratique Qatar?
Quoiqu'il en soit, les émirs devront eux aussi aimer leur meilleur adversaire…

Qui pourrait imaginer une francophonie sans Israël ? Ce serait une véritable ablation de l'aire du langage dans le cerveau planétaire. La francophonie n'a aucune chance de réussir sans le soutien d'Israël dont les lettres désignent la vocation profonde du pays.

La francophonie doit recevoir et accueillir Israël, car c'est pour elle une question non seulement de crédibilité mais de survie.
L'argument n'est pas seulement politique mais métaphysique : la parole d'Israël, peuple du Verbe, doit nourrir la francophonie et redresser les idéologies négationnistes qui jusqu'alors prétendaient imposer l'exclusion.

Je pense que Michaëlle JEAN parviendra à concilier, au sein de la francophonie, Israël et Ismaël, et que l'OIF pourra devenir, grâce à elle, un terrain de rencontre fraternel menant à la grande réconciliation. La francophonie devenant alors le lieu du DIALOGUE, de l'ECHANGE, donc du PROGRÈS. Une avancée civilisatrice, conforme à la vision métaphysique devant inspirer la politique francophone.

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Je souhaite que Michaëlle Jean puisse réaliser une opération initiatique de premier ordre : faire entrer Israël dans la francophonie. Et je lui suggère de regarder du côté de Don Quichotte, (le libérateur de galériens) dont le nom signifie "vérité" en araméen.

Don Quichotte Prophète d'Israël de Dominique Aubier, aux éditions Ivréa (Gallimard).


mardi 4 mars 2014

Jean Racine était-il Juif ? Kabbaliste ? Sur radio Chalom Nitsan Radio juive de Nice

Sur Radio Chalom Nitsan (Nice)
l'émission de Jean-Jacques Bitton est consacrée à Jean Racine ! 


L’interview de Dominique Blumenstihl sera diffusé dans la chronique “Pause Littéraire” sur RCN (après les informations régionales). 

Jean-Jacques Bitton pose des questions à l'auteur de ce livre, pour essayer d'en savoir plus sur le célèbre dramaturge Jean Racine.




Jean Racine était-il un kabbaliste ?
Jean Racine était-il Juif ?
Quel est le rôle du théâtre au regard de la Civilisation ?
Voici un livre qui met les choses au point.

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Un livre de
Dominique Blumenstihl-Roth
publié aux Editions Peleman


Dans le sillage de Molière et Corneille, ses contemporains, Jean Racine écrit une œuvre théâtrale éblouissante. Orphelin d'une famille modeste, jeune auteur adulé par des femmes influentes, le voici rapidement promu parmi les intimes du roi Louis XIV dont il devient l'ami et le confident. Quel est le secret de cette fulgurante réussite littéraire et sociale ? Comment ce « provincial sans naissance » parvient-il à conquérir le Public et à s'insinuer au cœur de l'appareil politique du Grand Siècle, au plus près du Pouvoir central ? 
Qui était Jean Racine ? Quel est notre intérêt de percer ce mystère ?
Les documents historiques abondent mais ne percent pas le secret de cet homme qui semble avoir gardé pour lui l'essentiel de sa méthode et de son projet. Cependant, c'est en décryptant son théâtre, d'Iphigénie à Bérénice, de Britannicus à Phèdre, que transparaissent ses ambitions et les sources de son inspiration. Elles émergent au grand jour dans ses pièces Esther et Athalie : Racine est un kabbaliste hors pair.
Maîtrisant l'hébreu, sa connaissance des Textes est remarquable. Se référant au Pirké de Rabbi Eliezer, dont il cite des passages, au Zohar araméen, au Sefer Yetsirah, il conçoit une nouvelle forme de représentation scénique : il invente un théâtre organique édifié sur le modèle des Séphiroth, expression de la passion divine ! Sous couvert de l'érudition gréco-latine — citant Euripide, Homère et Aristote —, il n'en sert pas moins au Public — à la Cour — un théâtre infusé aux critères de la kabbale hébraïque où l'on reconnaît l'influence d'Isaac Louriah, le grand maître de Safed.
Quel jeu joue-t-il ? Qui se profile sous le masque ?
Formé à Port-Royal, école persécutée puis interdite, fut-il aux côtés de l'épouse du roi, Madame de Maintenon, l'agent secret d'une cause spirituelle infiltrée au cœur du Pouvoir ? Que préparait-il ? Un coup d'Etat culturel dont le Théâtre serait le vecteur symbolique ? Tout le laisse à penser, tant ses pièces Esther et Athalie, directement inspirées des épisodes bibliques correspondants mettent en scène non seulement la salvation du peuple d'Israël, mais également un subtil commentaire imagé du rôle civilisateur du théâtre en tant qu'agent de la Révélation.

Cet ouvrage présente un surprenant décryptage des pièces de Jean Racine, relevant les hébraïsmes, les concepts kabbalistiques mis en œuvres dans l'architecture dramatique ainsi que la structure interne des piècee édifiées selon la célèbre formule du "Pardès", chère aux kabbalistes. Saluant les remarquables travaux des chercheurs Charles Mopsik, Gershom Scholem, Raphaël Draï, l'auteur de ce livre rend un chaleureux hommage à Dominique Aubier, auteure de Don Quichotte, Prophète d'Israël, dont il a été l'assistant pendant 28 ans.

Jean Racine, kabbaliste au service du Roy

par Dominique Blumenstihl-Roth
Editions Peleman,
ISBN : 2-9522261-4-8
354 pages. 47 euros.
(Expédition incluse pour toute destination)

Disponible :
DBR-diffusion
BP 16
27240 DAMVILLE