Bagarre au village… Comment en sortir ?
Une bagarre a éclaté dans mon village. Deux irréductibles — pour ou contre le vaccin — en sont venus aux mains. Quelques jours plus tôt, ils se parlaient encore normalement, tout en ayant des points de vue différents. Il a suffi du discours présidentiel pour exacerber les oppositions et sombrer dans la violence. Quel désastre, au cœur d'une petite communauté villageoise qui se trouve désormais scindée par des options stigmatisées au niveau du pouvoir central émanant de la lointaine capitale. Au lieu de rassembler, nous unir, voici que la parole d'Etat organise l'éclatement en factions.
Je n'entrerai pas ici dans le débat « pour ou contre le vaccin anti-Covid ». Chacun a son idée sur le sujet, et chacun s'est auto-conféré le doctorat d'expertise médicale. La médecine elle-même s'accorde l'autorité de l'éthique et de la morale, et la technoscience, idole à la mode, accepte notre dévotion. Cela dit, il se pourrait que j'ai eu raison de me faire vacciner. Et si je meurs du vaccin, je tiens à ce que cela soit gravé sur ma pierre tombale. Victime de la science pour le bienfait de l'humanité.
En tout cas, il n'est pas interdit de s'instruire de la science, de consulter non pas les opinions mais les faits clairement établis par les sciences. Si tant est que les données soient loyalement présentées et non biaisées par des interprétations intéressées. Il n'est pas interdit non plus d'observer les signes que la vie nous envoie — et la pandémie est en soi un signe majeur. Un symptôme qui en dit long sur la marche de notre civilisation où la science exerce une extraordinaire emprise sur les modalités réflexives : est-il possible de penser autrement que de manière scientifique ? Est-il permis de développer un raisonnement autrement que celui qui procède de la linéarité ? La vérité du monde s'écrit-elle dans les laboratoires ? Le mode de pensée qui nous gouverne est tout imprégné de scientisme, une façon de voir le monde qui n'est certainement pas la seule valable. Ai-je le droit de relativiser l'apport des sciences, sans être immédiatement accusé d'être contre le progrès ? Grand progrès technique que l'invention de la bicyclette. Immense progrès que la découverte de l'aspirine. Magnifiques apports, également, de l'informatique et de tant de domaines de recherches qui nous facilitent (pas toujours) la vie. L'évolution culturelle entérine, coopte, valide ce qui semble favorable… délaisse des options qui tombent en désuétude, ou au contraire, s'accroche désespérément à des concepts qui feront rire ou désespérer nos descendants.
Nous voulons le progrès, le changement, à condition que rien ne bouge et que très vite, après un bouleversement, « tout redevienne comment avant ». Comme si de rien n'était. Donc, pour le politique, l'essentiel est d'accéder à ce désir de continuité : complaire à une majorité dont dépend la réélection.
Cette manière de diriger un pays est-elle sérieuse ? Elle est gestionnaire mais non visionnaire. Elle est comptable à court terme mais n'engage pas le peuple au service de la vocation profonde qui dessine le destin d'une nation.
Quant aux Français ? « Un petit peuple pusillanime » écrivait Paul Valéry. Mais rien ne l'empêche de s'élever, d'atteindre à quelque grandeur et de rencontrer sa raison d'être.
Pour cela, il est nécessaire, en tout chose, d'œuvrer à l'unité.
La France, comme son nom l'indique, c'est « Tzarfat », en hébreu. Un mot qui apparaît dans la Torah, au chapitre de la prophétie Obadia, des milliers d'années avant que la nation qui en porte le nom n'apparaisse. Ce mot commence par un Tzadé. Une lettre ouverte en deux branches, gauche et droite, et qui montrent combien il existe deux pôles opposés qui polarisent l'énergie, face à face. Pays éternellement divisé, nous le savons bien, même au niveau du climat, le cours de la Loire formant la ligne de démarcation. « Le nom de Tzarfat, France, déclare que la structure à deux hémisphères qui est celle d'une unité corticale parle l'intégralité de son évolution. » écrit Dominique Aubier dans son livre Rebâtir le monde. Il est bien dit : intégralité, et non pas vision partielle assise sur une seule branche.
צרפת
Tzarfat, valeur 770, est un mot que la Tradition a largement considéré, et notamment le célèbre rabbi Loubavitch Schneerson qui avait noté que le mot Tzarfat (la France) s'écrit avec les mêmes lettres que celles écrivant paratsta, tu t'étendras — oufaratza qui se trouve dans le verset de Genèse 28, 14 : « Ta postérité sera comme la poussière de la terre, tu t'étendras à l'occident et à l'orient… »
Tu t'étendras : il y voyait une mission « messianique », vaste mission universalisante de la France, unissant ses Gauche et Droite structurelles en une seule branche unitaire réconciliée produisant la synthèse où l'emporte la branche donneuse de l'information.
Tzarfat en appelle à l'unité.
Et voici que le chef de l'Etat, ignorant de sa propre mission, — n'y a-t-il donc personne autour de lui pour le lui dire ? — stigmatique la séparation des branches du Tzadé, par un discours d'une violence inouïe.
Le voici piégé par le Tzadé :
צ
Il appuie sur le côté gauche de la lettre, au lieu de viser la branche qui fait face. Erreur de visée, erreur de positionnement qui voit pas que la lettre Tzadé est suivie d'un Resch et d'un Pé. Il isole le Tzadé et ne conçoit pas que l'énergie est vouée à « passer le pont » d'une branche vers l'autre. Et sur le Tzadé, il ne conçoit que l'existence de la branche sénestre.
On aura remarqué que tout son corps semblait marqué de l'inversion qu'il s'infligeait : son œil gauche, augmenté en volume, soudain directeur alors qu'il est droitier, témoignait d'une charge d'énergie considérable portée sur l'hémisphère inversant. Cela s'est répercuté sur la projection nerveuse qui se déverse sur les mains. Sa main gauche s'est mise à gesticuler excessivement, mimant des gestes tranchants, tout au revers de sa droiterie habituelle. Une puissante inversion émanait de son corps, incurvant la descente séphirotique uniquement sur la Gebourah, sans contrepartie de Hesed, projetant à l'écran l'image de sa polarité intellectuelle dominante.
Il est vrai que « tous les gens qui vous écoutent n'ont pas assez de sens et d'esprit pour mettre les choses à leur vrai point » dit Don Quichotte (vol. 2, p. 229 éditions Garnier), mais il existe une sensibilité de l'être qui ne se trompe pas et qui voit clair au travers du regard et de l'âme. Il a manqué, au chef d'Etat, le ferment de l'unité. Unir un peuple n'est pas une mince affaire, un minimum de tact y est nécessaire, surtout quand la division marque de son poinçon le tempérament du territoire. Le Tzadé porté à l'initiale de Tzarfat désigne la propension à la séparation, qu'il convient d'avoir toujours en mémoire afin de la prévenir. Afin que l'énergie puisse s'écouler sur les lettres suivantes, le Resch et le Pé : le modèle d'absolu (Resch) et la parole (Pé) pour en dire les secrets. Le Tzadé se doit d'être maîtrisé, conditionné par le Resch, sous les rênes du Verbe, accomplissant ainsi la vocation.
J'aurais aimé inviter le Président de la République à repenser non seulement sa sémantique mais tout l'édifice intellectuel qui conditionne les choix civilisationnels dans lesquels nous nous enfonçons. Des choix fautifs, comme cela appert au travers des désastres qui frappent le monde : que penser des inondations qui ont englouti le village de « La Faute-sur-mer » il y a peu d'années ? Y aurait-il un message caché — si peu caché — dans le nom ? Message réitéré en juillet 2021, en Allemagne, dévastant le village de « Schuld » dont le nom n'a pu laisser indifférent aucun Allemand, ce nom signifiant littéralement « la Faute ». Mais quelle faute la vie cherche-t-elle à nous signaler, si ce n'est celle qui nous conduit dans l'impasse évolutive ? L'impasse hyponeurienne...
Dire au Président qu'il gagnerait à s'instruire de ces différences fonctionnelles et structurelles sur l'arbre évolutif… Lui dire… tant de choses… qui feraient de lui un Voyant lucide pensant et réfléchissant avec les critères de la Connaissance.
Il comprendrait alors combien il est nécessaire de concevoir l'unité du peuple à l'image du « candélabre » sacré qui doit être coulé/martelé d'une pièce, de sorte qu'il n'y ait pas de rupture dans la structure unitaire (cf. Chapitre des Nombres, VIII-4). Lui dire que si la France se désigne comme le « pays des lumières », c'est parce que le porteur des Lumières doit être constitué d'un seul tenant et le peuple doit s'y reconnaître. Que chacun a droit à sa singularité et son opinion, mais la nation forme une entité organique vivante à laquelle chacun œuvre, sous la direction du Verbe révélé.
Mais qu'irais-je lui envoyer pareil message ?
Je préfère compter sur vous, amis lecteurs et lectrices de ce Blog pour œuvrer, avec vous, chacun à notre niveau, à l'unité. Directement, autour de nous… Dans le respect de nos diversités, car comme le candélabre, nous formons « une seule pièce, jusqu'à sa base, jusqu'à ses fleurs… »
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« Et voici la confection du candélabre : tout d'une pièce, en or, jusqu'à sa base, jusqu'à ses fleurs, c'était une seule pièce. D'après la forme que l'Eternel avait indiquée à Moïse, il (Aaron) avait fabriqué le candélabre… » (Nombres, VIII, 4)
— La Faute sur Mer, Schuld… On ne pourrait être plus explicite pour dire qu'il y a erreur… Je signale ce livre de mon Maître : « ces désastres qu'on nous fabrique ». Il indique la bonne manière d'en sortir…
— Le concept hyponeurien / épineurien est pleinement développé dans le livre La Synthèse des sciences.
Et pour l'heure ,il est prévu de sanctionner la résistance à la volonté seringuale
RépondreSupprimerpar des moyens ...sidérant la volonté individuelle !!!
Où sont donc passés les droits du droit ?
Catalina dit fort à propos :" quand le portefeuille prend la place de l'esprit".....
la suite page 191 .
On nous parle le "siboleth" à longueur de média , alors qu'il devient vital de nous parler le "chiboleth ".
Retirer un virus de son biotope avec des seringuées au moment des vacances tout en maintenant une alerte maximale sur une tribu de variants ?
Tout çà pour maintenir l'espoir du "comme avant" ?
C'est un non sens , une aberration évolutive .
La catastrophe est dans la réponse à la nouveauté virale ?
Mais , chers concitoyens êtes vous sûrs d'avoir choisi le bon pasteur ?
Il y a peu, en suivant les articles de ce blog, je rêvais du temps proche où Dominique Aubier nous régalait de ses vidéos Petites chroniques du temps sur des sujets d'actualité passées au tamis de ses travaux personnels.
RépondreSupprimerAlors, j'apprécie beaucoup ce papier de DBR sur notre façon de nous coincer au STOP du qui-fait en tzadé 900.
Retrouvé avec grand plaisir le dessin explicatif de l'alphabet en Y de DA en page finale (225) de La lecture des symboles dont j'attends des avis de lecteurs. Car il y a beaucoup à commenter, y compris sur la composition en deux parties par DBR de cet ouvrage.
Impressionnant le « hasard « entre le tsunami de la Faute sur mer
RépondreSupprimeret les inondations à Schuld ( faute effectivement) en Allemagne ..
De quelles fautes en effet devrions-nous nous repentir ?…..
Et nous souvenir que les déluges sont dans les mythes fondateurs de
beaucoup de civilisations…
Merci pour cette « remarque « .
Jacqueline T.
Réponse à Mme Jacqueline T.
RépondreSupprimerLe "hasard" est une croyance…
Ici, il s'agit d'un "plan de cohérence" : tout ce qui se présente dans unemême coupe d'espace-temps participe au même degré d'évolution et parle donc des mêmes choses.
La "Faute" en question, c'est l'abandon à un type de pensée qui nous
visse dans la matière. Le déluge ne reviendra pas, c'est une promesse divine, mais le retour de la thématique de l'eau incite à penser que les problèmes (en Bop, second temps) viendront par l'air.
Explication dans le livre "Rebâtir le monde".
DBR
L'esprit de dieu planait au dessus des eaux ?
RépondreSupprimerDoit on s'attendre à une palanquée de nouveaux prophètes encore plus enclin à "visser" (DBR ci dessus) les raisons hors de la conscience de dieu ?
Il semble que la "bagarre" dont parle Dominique nous parle d'un "bagarre/barrage "
qui vient de céder .
C'est un désir de conflit qui vient d'investir l'air , les humains sont en manque de
guerre ?
Notre président n'a t-il pas annoncé lui même qu' une ère de la guerre était ouverte depuis mars 2020 ?
Qui est l'ennemi ? un petit nouveau dans le biotope ? ou les humains qui ne se supportent plus ? ressentent -ils la poussée de l'esprit éjectant le modèle de civilisation qu'ils veulent défendre "quoi qu'il en coûte" ? La peur règne sur les esprits qui se trompent de moulins à vent .
Conseils scientifique , de défense (ouille là çà fait mal aux virus),d'état , constitutionnel ,un labyrinthe très opacifiant qui "égare" le pèlerin sur la route
d'Aleph .
Tzarphat ne sait plus faire sa politique , elle en a perdu le sens .
Tzarphat ne s'éclaire plus elle même , et risque de sombrer dans un mimétisme réactionnel qui vient lui même de l'absence de tête .
Tzarphat a perdu la tête et court en tous sens .
Le mot hasard est un apport de l'arabe au français. Il veut dire juste jeu de dé : croyance évidente surutilisée par la science en panne de compréhension de la cause des événements. Toutes les statistiques sont fondées là dessus, en découlent tous les modèles mathématiques, autres algoritmes et autres intelligences artificielles sur lesquels sont prises les décisions politiques.
RépondreSupprimerOui, rien que du qui-fait dans les têtes de l'élite : pas un gramme de qui-Sait. Là est la grande faute il me semble.
Quant aux emballements de l'atmosphère aux conséquences dramatiques, ils sembleraient liés directement aux perturbations des masses d'air favorisées par nos activités ( le fameux CO2) disent les savants.
Cher Dominique
RépondreSupprimerExcellente analyse et
Non il n'y a personne à part toi pour lui dire il a un facebook....
AU pire tu seras censuré.....
J'ai déjà exprimé des ressentis sur son Facebook.. Sûre que cela n'y figurerai pas .... je me suis trompée
tu n'as rien à perdre puisqu'il y shuld à le faire
amitiés d' Alsace
Gabrielle
Ah, s'il suffisait de parler pour être entendu, c'est à dire compris le monde serait tout autre.
RépondreSupprimerAlors ou on se tait définitivement de désespoir ou on persévère sans attendre de retour.
Lire le dernier Dominique Aubier sur la lecture des signes et comment elle a compris au bout de 60 ans pourquoi elle a consacré sa vie au cerveau !
PS : à la Faute sur mer, c'est le maire qui a été condamné par la justice. Elle a mis la faute sur (le) maire...