jeudi 7 mars 2019

Le Secret du Sinaï (suite 3) : étude kabbalistique en numérologie / guématrie du Sinaï

Le Secret du Sinaï (suite 3)
étude kabbalistique en numérologie (guématrie) du Sinaï.

Une histoire d'échelle où la bonté est de retour.
(par Dominique Blumenstihl-Roth. DBR)

J'en étais là, dans ma série sur le Sinaï (voir article précédent) et je suis sorti pour prendre l'air. Voilà qu'un énorme camion se gare juste à la sortie de mon chemin — sans l'obstruer toutefois. Mais le calicot bleu de la remorque se plante droit devant moi et je ne puis éviter d'en lire l'inscription, en grandes lettres : « Rent me ».
Je sais juste assez d'Anglais pour savoir que cela signifie « loue-moi ».
Conseil de l'Invisible ?
On me rétorquera que Dieu ne parle pas l'anglais… Eh bien si : il connaît toutes les langues et toutes les langues se réuniront un jour pour se retrouver en celle qui fut à leur origine — et ce n'est certes pas ce mystérieux indoeuropéen inventé de toutes pièces par les linguistes du XIXè siècle… supercherie tenace, dénoncée par les meilleurs chercheurs comme Claude Hagège.

1. Lecture de signe en direct.
Le « locuteur universel » s'adresse à l'humanité sous toutes les formes intelligibles que l'humanité a su développer sur les territoires — à moins que ce soient les territoires qui développent les langues qui s'inscrivent dans les cerveaux humains et que nous soyons « formatés » par nos territoires, irréductiblement liés à nos terres ?
« Loue-moi » disait donc cette remorque fabriquée par le carrossier « Krone ». Quelques connaissances d'Allemand me firent comprendre ce mot signifiant « couronne ». Quoi ? La couronne demande à être louée ? La couronne ? N'est-ce pas de ce mot que les kabbalistes désignent la première séphira Kéter ?
Le camion — la partie motrice — immatriculé en Belgique portait une plaque minéralogique commençant par le chiffre 1, en rouge. 1, c'est la lettre Aleph. Etait-ce un conseil donné par Aleph m'invitant à me souvenir de la Couronne, tête des Séphiroth ? De louer cette Couronne dans mon étude sur le Sinaï et peut-être de faire une lecture séphirotique du Sinaï

2. L'écriture média de la pensée
Je me vois mal commencer un tel travail. D'autant qu'il a été certainement déjà fait par plus compétent que moi. Mais sait-on jamais. La révélation est aussi renouvellement de la pensée : il se pourrait que la lumière illumine l'esprit du chercheur de certains quantas qui jusque là demeuraient en réserve. Mon principe de recherche est le suivant : « le monde réalise l'Ecriture et l'Ecriture annonce le monde. » (En cela je me situe à l'opposé — tout fraternel — de mon ami Marc Alain Ouaknin qui écrit  exactement le contraire dans son livre Lire aux Eclats, p. 75.) A ce propos,  je crois que son assertion niant à cet endroit de son livre la force de l'Ecriture qui serait, selon lui, déconnectée du monde, relève de la provocation pédagogique à l'intention du Lecteur, le rabbin étant assez espiègle dans son style quand il avance une énormité allant tout à l'encontre de ce qu'il défend, histoire (peut-être ?) de vérifier… si les cancres au fond de la salle remarquent quelque chose. J'imagine que l'un d'eux bondisse de sa chaise et s'exclame : « Oh ! Cher Maître, comment pouvez-vous écrire que "le monde ne réalise pas l'Ecriture et que l'Ecriture n'annonce pas le monde" ? A quoi sert l'Ecriture, alors ?  Expliquez-nous, montrez-nous ! » Joie du Maître que d'être ainsi interpelé par l'étudiant révolté ! — A moins qu'il ne s'agisse vraiment de la pensée de l'auteur ? Dans ce cas, il faudra qu'il s'en explique… devant l'Eternel qui a, lui aussi, beaucoup d'humour.

J'en étais donc là, (deuxième fois) avec mon gros camion belge. Le message que la Vie m'a envoyé est direct, et assez directement intelligible et fort espiègle lui aussi, en s'écrivant sur un poids lourd. L'Invisible qui s'exprime ainsi, exploitant tout support. Ici, il a choisi le mode direct. C'est du langage écrit, l'écriture étant elle-même média de la pensée. Nulle inversion, étant en début de cycle… L' Ecriture annonce bien le monde. Elle veut être vue, parce que c'est un message poids lourd.

3. Je précise ici le phénomène de l'Inversion.
Car un message perçu peut s'écrire à l'envers, selon l'endroit du cycle où l'on se situe, dans la mesure où nous vivons dans un hémisphère « Qui Fait », fonctionnant en miroir par rapport au « Qui Sait ». Ce monde-ci, c'est du « cela » que les kabbalistes appellent le « Ma ». Il est à l'envers de l'autre qu'ils appellent le « Mi ». Un « Mi » invisible d'où proviennent les pluies d'informations se déversant dans le « Ma ». Les instructions peuvent alors être perçues à l'envers, s'inverser en raison de la disposition en miroir des hémisphères. Et cela arrive fréquemment… On lira à ce sujet le chapitre sur l'Inversion dans La Face cachée du Cerveau.
C'est une règle qu'il faut connaître et que vous pouvez observer dans la vie sociale, cette force avec laquelle le « non » s'impose souvent, en inversion de la moindre proposition positive.
C'est là que l'on assiste à ces inversions phénoménales où l'amour se transforme en haine, où un message perçu est interprété à l'envers : je range ainsi l'antisémitisme parmi les inversions les plus énormes et ne crains pas d'affirmer que l'anti / sémite subit l'inversion du sentiment d'amour total qu'il éprouve à l'encontre de l'aimé qu'il transforme en sa victime de haine.
Cette haine, nous cherchons à la combattre. C'est une naïveté de croire que l'on en viendra à bout, car en l'affrontant, on l'augmente. Le conseil biblique est clair : « ne lutte pas contre Caïn, tu l'augmentes dix fois ». La haine — l'antisémitisme — se nourrit de tous les efforts que l'on prodigue pour l'effacer. Il n'est d'autre remède que présenter au haineux l'inversion de son inversion, c'est-à-dire : augmenter la charge… d'amour qui lui paraîtra insupportable. Lui montrer le mécanisme inverseur qu'il subit, le lui dire, sans chercher à le convaincre car la haine ne se laisse pas convaincre. Elle peut cependant s'inverser. Et se transformer en son contraire… En dépit de celui qui l'éprouve.

4. Entendre - Voir des Voix
Les institutions psychiatriques sont pleines de gens qui entendent des voix. Des gens qui commettent les actes les plus insensés — dont on juge qu'ils sont fous au regard de la convention édictant le jugement de la folie à l'encontre de toute altérité qui trouble « l'ordre public ». Cet ordre, se protégeant de la folie, est-il capable de rechercher le sens de ces actes commis par des désespérés ? Que penser de cette personne qui a mis récemment le feu à un immeuble d'habitations dans le 16° arrondissement de Paris ? 10 morts… Il faudrait relever les indices pour dégager le sens de cette folie meurtrière car cet événement est certainement chargé de sens, comme le sont toutes les catastrophes. Le feu, la destruction, Paris, le contexte politique, social, culturel… cette crise de civilisation que nous traversons et qui génère des pathologies mettant les esprits sens dessus-dessous.
Le feu en tant qu'élément historique : le feu du Sinaï, le feu de la Shoa… intimement liés car qui dit Sinaï dit « buisson » :
סנה
et ce mot est apparenté au mot désignant… la haine.
שנאה
Ce buisson ardent au cœur de la Révélation des Lettres, serait-il également par inversion au cœur de la haine que l'on porte au peuple qui en reçut l'Ecriture ? Le buisson de feu dévoilant l'Ecriture et son secret fut donné à Moïse, qui le transmit à Aaron… Est-ce d'avoir été — ou se sentir-croire — exclu de la confidence qui excite les Nations à s'insurger contre Israël ? Mais qui a prononcé l'exclusion ? Alors même que nul n'a été relégué ? L'antisémitisme sort de ce feu et l'allume en tout lieu, étant issu d'une méconnaissance du don qui fut réalisé du / au Sinaï. L'hostilité aux hébreux n'a donc d'autre raison que la non-possession de ce code : que les antisémites s'en instruisent car nul ne les empêche d'endosser à leur tour la responsabilité d'illuminer leur esprit de cette vérité, donnée à tous.

5. L'inversion est partout présente.
Inverser les valeurs en toute bonne conscience, et accorder priorité au « Qui Fait ». C'est la spécialité de notre société. Elle exacerbe les schizophrénies, étant elle-même atteinte de ce mal ; un « faire » incessant et maniaque. Un Français sur 5 aurait des troubles psychiques disent les spécialistes, et donc en toute logique, parmi eux, un sur cinq souffrirait de troubles tout en prétendant soigner les autres… Etrange société suscitant des vocations de pyromanes comme si du feu devait surgir quelque révélation ?
J'ignore ce que les spécialistes de la santé mentale pensent de Moïse, énergumène se croyant missionné pour libérer son peuple et entendant des voix dans les montagnes…
En tout cas, que cela plaise ou non à la convention rationaliste de la pensée dominante, j'ai bien lu ce message figurant sur ce camion, et je rejoins pleinement Joseph Ratzinger, l'ancien Pape Benoît XVI, théologien subtil, qui affirme dans son livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui que Dieu nous parle. Par signes. Hélas, le souverain pontife ne nous dit pas comment percevoir cette parole. Comment la percevoir à titre personnel, ici et maintenant, en non au travers de l'appareil ecclésial qui s'en voudrait l'interprète unique, patenté et garanti.
De nombreux officiants de cultes divers nous disent qu'il faut écouter la parole de Dieu. Imams, curés et rabbins s'entendent sur ce point. Ils veulent dire par là qu'il faut lire les Textes de leur religion. Oui, certes dans les Textes, mais le dialogue avec l'Invisible se réalise  aussi et surtout dans le livre de la Vie, telle que la Vie s'écrit dans nos existences, sur les pages ouvertes à tout instant de la réalité en train de surgir. C'est cela, « lire les signes ». Lire nos signes à nous.

6. Comment lire les signes ? Comment décoder ce langage ?
L'Invisible (j'évite de dire « Dieu » car cela fait pompeux…) utilise la Création pour s'exprimer, et pour lui, nul besoin d'inventer un langage : il parle toutes les langues, toutes étant issue de la même. Il parle toutes les langues que je puis connaître quand il s'adresse à moi… Ah oui, je sais, il y a là quelque chose d'insupportable d'affirmer que l'Invisible puisse s'intéresser à ce moi  et lui adresser la parole… Est-ce prétentieux qu'y croire ?
Je pars du principe que chacun de nous est important à Ses yeux. 
Il me semble que s'adressant à chacune et chacun de nous, nous sommes tous à égalité devant cette parole qui fait de nous les interlocuteurs privilégiés du Penseur de la Vie. Il me parle, comme il vous parle à vous. Pour l'entendre, pour voir son Verbe, il n'est que d'ouvrir les yeux afin de tout voir. Voir avec les yeux de voir… Ce voir dont parle fort bien l'Amérindien Don Juan dans les livres de Carlos Castaneda, ce Voir, (titre de l'un de ses ouvrages) auquel l'ethnologue n'est jamais parvenu, tant son regard ne voyait « les choses  que d'un seul côté »… et pas le meilleur.

Et justement. A l'instant où j'écris ces mots…
J'entends le vrombissement d'un moteur électrique. J'arrête d'écrire. Je cherche d'où cela vient. Ah, j'y suis. C'est le moteur actionnant les volets électriques. Il est resté bloqué. Je l'arrête. Mais voilà : les volets sont bloqués en position fermée. Rien à faire pour qu'ils s'enroulent. Bon, me dis-je, il fait nuit de toute manière, je verrai cela demain matin.
Que signifie ce blocage ?
C'est une technique de lecture des signes que d'observer ce qui surgit à l'impromptu, sur le plan de la cohérence temporelle de ce qui nous préoccupe. Je m'interroge sur cette affaire de Sinaï. Nous étions tous au Sinaï, disais-je, à recevoir la révélation. Et voilà que…
Est-ce ainsi que l'Invisible parle ? Par les événements ? Tous les événements seraient-ils lisibles, seraient-ils l'expression de l'écriture divine cherchant à se faire comprendre ? Tout serait-il dit ? Tout serait symbole et comme ici, allégorie ? 
J'en ai déduit que demain, de bon matin, il me fallait réparer ces volets et les ouvrir afin que la lumière du jour m'éclaire. Pour voir clair dans cette affaire de Sinaï.
Réparer, et pour cela, il me faudra accéder aux volets par l'extérieur, démonter et vérifier les contacteurs électriques. Et donc utiliser une échelle.
Ah, l'échelle ! La dernière fois, j'avais empruntée celle de mon voisin. Or il se trouve qu'elle lui a été volée, il y a deux semaines. Va falloir que je m'en achète une. Une échelle ? Serait un mot m'indiquant quelque chose ? Une échelle pour monter, descendre… Pour ouvrir entièrement un symbole, au delà du descriptif, il est de bonne méthode de rechercher le mot secret actif en lui. Ici, c'est simple, c'est l'échelle elle-même qui renvoie au mot « échelle » . Et ce mot, il faut ensuite l'entendre non seulement dans la langue vernaculaire d'usage que l'on connaît… mais augmenter la quête du sens en s'appuyant sur la langue et les lettres données du Sinaï — à la portée de tous. Se pourrait-il qu'interrogeant mon échelle en hébreu, elle m'en dise plus ?
Et voilà le mot :  le mot caché-montré : Soulam.
Quel rapport avec les volets et le Sinaï ?
Ouvrons (volets) les lettres du mot et l'on s'aperçoit que Soulam a la même valeur numérique… que Sinaï. 130.
Bigre, va falloir monter.
L'échelle… celle de Jacob ?
Moïse est monté au Sinaï et moi, je monte à l'échelle — que je dois acheter et non plus emprunter. Donc investir sur cette échelle, comprendre ce qu'est l'échelle de Jacob… qui voyait monter et descendre des anges.
Monter à l'échelle, monter au 130 ?
Bien regarder et que vois-je ? Que 130 c'est aussi la valeur du mot hébreu désignant l'œil :
Ayin, qui s'écrit : Ayin, Yod, Noun.
Donc : ouvrir les volets des paupières, voir des deux yeux (Connaissance et sciences). Aller vers ce Verbe et le comprendre… ne pas craindre de monter quelques échelons dans notre perception, notre compréhension du monde, Voir aussi comment les « anges » (les informations) descendent depuis le « Mi » vers le « Ma » afin de nous instruire.
C'est ainsi que le Sinaï continue de nous révéler son message, par notre propre effort en dialogue avec lui. Pour évoluer-monter vers une délivrance : un mot qui lui aussi a la valeur 130 (Hé, Tzadé, Lamed, Hé).

7. Le lendemain matin, j'ai refait un essai. 
J'appuie sur l'interrupteur et les volets s'enroulent aussitôt. Le moteur fonctionne sans que je fasse rien. A croire qu'écrire ce texte aurait débloqué le contact électrique ? Cependant, j'ai tout de même démonté le mécanisme, par l'intérieur de la maison et je l'ai aspergé d'un spray d'huile « trois en un ». Nouveau symbole que cette intervention où interagissent le Sinaï, l'Echelle, les Yeux. Ce qui nous donne… 390.
Ah ! Faut-il tout dire et faire la lecture de ce chiffre ? En guématrie ?
En tous cas, on retiendra que pour réparer la bonne conductibilité (en nous), une certaine huile serait nécessaire. Un peu d'huile de Connaissance pour dérouiller et donc déverrouiller. Une certaine adresse aussi est requise, car il a tout de même fallu jouer les équilibristes sur le rebord de la fenêtre…
Cela ne m'empêchera pas d'acheter l'échelle, ne serait-ce que pour valider le message de l'Invisible m'invitant à la posséder, à y monter. Depuis que je sais qu'elle vaut 130 comme le Sinaï, je vois bien qu'il me faut encore progresser si je veux Voir vraiment… 
Afin que se réalise un beau 3 x 130 = 390 : chiffre du mot qui s'écrit Yod / Schin / Pé ;  
ישפ
qui signifie « polir », « faire briller ».
Lettre par lettre, le mot signifie : l'énergie Yod (10) entre dans la structure  300 — (et ses trois niveaux) pour en libérer le Verbe (Pé - 80).
390 est également la somme des valeurs lettriques composant l'expression
יןשב  חסד
Yod vav schin bet /  het samekh dalet écrivent en effet cette phrase :

« la bonté est de retour »

Je poursuivrai donc mes travaux sur le sens du Sinaï, s'il s'agit de faire briller-sortir cette parole : car la bonté est de retour.

 
 
 
 
 
 
 
 

21 commentaires:

  1. Intéressé par la suite ? Of course . Dom parle de feu et d'échelle ? c'est pompier ? Les anges d'informations qui sans cessent tissent depuis le qui sait ce que nous avons à savoir (traduire) en qui fait .
    Langue de feu du buisson qui se voit en miroir brûlant dans nos
    langages de terriens déboussolés . Les lignées de Caïn sont dans cette violence , dans le signe inversé . la suite en couronne .
    qu'est terre ?

    RépondreSupprimer
  2. Ce blog devient de plus en plus riche en contenu.
    Deux questions aux lecteurs utilisant, de + en +, la rubrique "Enregistrer un commentaire"que je lis toujours
    1°- Cet enseignement fait-il progresser dans la connaissance ?
    2)- Prendre la peine de commenter est-il une façon de progresser ?

    RépondreSupprimer
  3. c'est passionnant de vous lire.... qu'une hâte, d'entendre la suite ! Merci

    RépondreSupprimer
  4. Ah les deux belles questions
    1° Pas sûr qu'un exam vous soit proposé afin de mesurer votre passage
    dans l'enseignement de la connaissance, personne pour vous dire que vous avez déjà progressé ou que ..vous pouvez encore faire qques efforts afin d'être ....bien en place dans votre Rosch
    2° on peut toujours peiner à faire un commentaire ...sans être sûr qu'il passera le guichet du blog gardé par un DaBaR très au fait du travail accompli par Dominique Aubier , on peut ainsi dire qu'il y a toujours des progrès à faire , et le premier pas est de prendre le risque de se montrer .

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour Dominique
    Vendredi 8 mars au matin, j’avais lu votre texte N° 3 sur le Sinaï.
    Ouvrir l’œil y disiez vous.
    Lors de mon circuit habituel du vendredi en voiture par des petites routes de campagne je l’ai donc ouvert.
    J’ai l’habitude de scruter la campagne même en conduisant.
    La semaine précédente, j’avais pu constater que les animaux visibles se faisaient très rares.
    Un blaireau mort sur le bord de la route, et rapidement, un second blaireau mort, ce fut à peu prêt tout.
    Donc ce vendredi, je fus heureux de voir à ma droite, un couple de pies qui s’envolèrent beaucoup plus tard qu’à leur habitude à l’approche de ma voiture. Puis deux corbeaux sur une clôture, idem, ils s’envolent au dernier moment ce qui me permet d’observer que l’un des deux porte une plume blanche dans son bec.
    Tiens, maintenant, à gauche, deux lièvres dans un champ, ils restent immobiles. J’arrête mon véhicule pour les observer. Ils m’observent aussi. Le soleil arasant fait apparaitre leurs paires d oreilles dressées en V comme quatre plumes soulignées de noir en leurs pointes.
    Je redémarre en pensant « ces lièvres viennent juste d’être lâchés sinon ils seraient partis en courant comme des lièvres… »
    Toujours à gauche, un peu plus éloigné, une biche nous observe depuis une prairie. Je cherche son faon de l’année précédente, mais non, elle est seule.
    Décidément c’est l’abondance ce matin, mon cœur est joyeux.
    Un peu plus loin, un rapace est posté sur le bas côté gauche. A mon approche, il s’envole, plane un peu, et se repose à proximité.
    Je poursuis ma route, la nature est vraiment généreuse ce matin.
    J e traverse un petit village déserté à cette heure l’exception d’un ancien qui profite du soleil appuyé sur ses béquilles, nous nous saluons de la tête.
    Quelques centaines de mètres après le village il y a un carrefour avec priorité à droite. J’observe donc plutôt de ce côté. Là, je vois un camion bleu sortir d’une cour de ferme. Il suit un chemin parallèle à ma route et je peux apercevoir le nom de la société de transport sur son côté gauche, il s’agit d’un double nom, manifestement Allemand. Je n’ai pas vraiment le temps de le lire pour m’en souvenir car le camion bifurque sur sa droite et me montre son « cul », je ne devrais donc pas lui laisser la priorité car il prend la direction opposée au carrefour prioritaire auquel j’arrive moi-même.
    Par contre je peux observer à loisir le dessin qui orne son arrière.
    Sur le fond de peinture bleu clair du haillon, un cercle blanc est tracé plein axe.
    Pas entièrement blanc, le bas du cercle comporte un arc bleu foncé terminé par deux flèches en pointe. Je vois aussi un segment de droite appuyée sur ce cercle, il suit l’axe vertical et se termine par un cercle plus petit orné deux traits en croix l’ensemble bleu foncé se détache du fond.
    Je réalise que cet ensemble représente une ancre inscrite dans un cercle mais aussi un éventuel empilement de lettres pour Domino.
    En tout cas voici un cycle bien ancré.

    Paul

    RépondreSupprimer
  6. Je rebondis avec plaisir sur le commentaire sans nom : "Ah les belles questions " !
    Ma vie a voulu que je subisse la torture des examens jusqu'à ma trentième année, sans jamais m'y habituer. Épreuve comme on dit, sans se poser la question : qui est le bourreau ? Pourquoi on joue à ça si ce n'est pour nous enfermer de force dans des systèmes idéologiques soigneusement tus? DBR parle ici souvent de la Rationalité.
    Alors on examine un peu avec des outils piqués à D.A. votre truc d'"exam" ?
    - On coupe en deux : ex am. Un petit e à la fin, et on a un truc qui vous fait perdre (ex) votre âme. Bigre. Le passage par l'anglais ( I am )n'est pas mieux.
    Pirouette pour le fun, on gomme le diminutif pour retomber - sur l'examen. Un coup de sécateur et c'est : ex amen . Le seul mot hébreux connu de toute la chrétienté. Ainsi soit-il . Que survienne le fait de ne plus être soi-même (ex) "plombé" par le savoir imposé par notre culture orientée sur le Qui Fait.
    Impatient, DBR, de savoir comment, avec vos outils tranchants, dans notre monde de haine " la bonté est de retour " . Quel paradoxe !

    RépondreSupprimer
  7. Formidable votre travail sur le sinaï. Je retrouve completement la façon d’avancée dans la pensée de Dominique Aubier dans la lecture de ce que la vie nous dit.
    Je vous remercie. Michelle M.

    RépondreSupprimer
  8. Question : est-ce que la représentation de l'alphabet hébreu sous la forme d'un arbre en Y est issu de la tradition ou est-ce une présentation personnelle de Dominique Aubier ?

    RépondreSupprimer
  9. Réponse à Maria au sujet de l'Alphabet hébreu et sa représentation en Y.
    C'est une bonne question qui permet de mettre les choses au point.
    L'Arbre des lettres en forme de Y, avec à Gauche les valeurs quantitatives des lettres finales, est une mise au point conçue par Dominique Aubier.
    Auparavant, les kabbalsites montraient les lettres alignées les unes après les autres de manière linéaire ou bien sous la forme d'un carré,
    mais cela ne permettait pas de discerner les mouvements de l'énergie et les potentiels quantitatifs des lettres finales qui sont distincts.
    La mission de Dominique Aubier étant d'expliquer et de partager, elle a conçu l'image des Lettres sous la forme de l'Arbre.
    Cette nouvelle présentation de l'Alphabet permet de mieux comprendre les cycles, le système, la structure et le mouvement de l'énergie d'une lettre à l'autre ainsi que les espaces blancs entre les lettres.
    C'est une obligation, pour un kabbaliste, non seulement de transmettre ce qu'il reçoit, mais d'augmenter la Connaissance par des éclaircissement et d'apporter une nouveauté, de révivifier la Tradition, cela s'appelle faire un "hiddouch".
    Ainsi, sa découverte sur Don Quichotte, livre codé en hébreu et araméen, est une éblouissante mise au clair du plus haut niveau dans la Connaissance.
    C'est toute la puissance du travail de Dominique Aubier que d'avoir mis la Connaissance de la Tradition face à la Science (par ex. dans son livre "La Face cachée du Cerveau") qui est un monument de la pensée, ouvrant sur l'ensemble de traditions du monde.

    L'édifice des lettres hébraïque est clairement expliqué dans les films de Dominique Aubier, dont l'apport est considérable en ce qu'elle a
    actualisé la compréhension de l'Alphabet et elle l'a mis en relation avec le motif d'absolu d'essence cérébrale dont notre propre cerveau restitue l'image.
    En cela son œuvre est unique.
    L'explication qu'elle donne des blancs entre les lettres se trouve dans le film "Le Logiciel kabbalistique". Et la tradition dit que lorsque cette explication sera donnée, nous serons dans les temps messianiques…

    RépondreSupprimer
  10. THOMAS Frédéric12 mars 2019 à 19:37

    Selon moi, une présentation personnelle de Dominique Aubier qui permet, entre autres avantages, de distinguer le rang des lettres et leur valeur pondérale. Cette forme m'évoque aussi le buisson ardent... Mais je ne sais pas si cette présentation a existé dans la tradition ou bien si c'est une "Hidouch" de Dominique Aubier.

    RépondreSupprimer
  11. http://dominique-aubier.com/crbst_69.html
    Très utile article , si çà peut vous servir .

    RépondreSupprimer
  12. La question posée ici par Maria m'a titillé les neurones.
    Je suis allé fouiller dans le site de Dominique Aubier pour y dénicher une interview à un journaliste sur le pourquoi et le comment de son travail.
    Cela vaut la peine de (re)lire la page http://dominique-aubier.com/crbst_62.html . Oui, oui, on y trouve bien l'alphabet en Y avec ses deux branches, Maria

    RépondreSupprimer
  13. "La vraie couronne est dans la tête", , slogan que l'on peut voir en ce moment sur des grandes affiches , ventant les mérites ou les saveurs d'un café (qu'a fait)

    RépondreSupprimer
  14. La représentation de l'alphabet sous forme d'arbre ( et non de liste ou de carré comme se fut le cas avant DA très inspirée par les systématiciens de la biologie, Guénot en tête) a un avantage considérable non mentionné par Domino756.
    Celui d'orienter les lettres dans l'espace par rapport à celui que les regarde.
    Le tzadé final 900 est l'extrémité de la branche droite que nous voyons à gauche. Le tav au plus haut niveau à droite est le somment ultime de la gaucheJe vois dans mon miroir mon oeil gauche à droite et mon oeil droit à gauche. Le jonglage entre la gauche et la droite est, à mes yeux, une difficulté de la lecture de D.A. Il est donc important de déterminer où est l'observateur devant ou derrière. Vue frontale ou vue postérieure comme le précisent les livres d'anatomie. Les amérindiens de la tradition soulignent l'importance de l'orientation spatiale dans tout ce qu'on fait.

    RépondreSupprimer
  15. A Charles
    Vous voyez votre œil gauche à droite dans un miroir ?
    Pour moi c’est bien l’œil droit que je vois à droite.
    Par contre, l’image qui m’est renvoyée a pour œil gauche mon œil droit.
    Mais elle n’a pas ma barbe comme cheveux ! Pourquoi ?
    L’inversion ne fonctionne donc que latéralement, pas horizontalement.
    Dois en je conclure que mon miroir me joue un tour ?
    Si je considère l’arbre de Dominique inscrit corporellement en moi, le 4° niveau se situe dans mon hémisphère cérébral droit , et le tsadé final est dans l’hémisphère gauche.
    Par contre, si je considère que l’arbre me regarde en me faisant face, il y a en effet inversion.
    L’aleph restant à la base.
    Mais les arbres, c’est comme les miroirs, ça ne regarde pas.

    RépondreSupprimer
  16. Droite et gauche sont encore à se chercher le côté où les trouver ?
    Mais qui nous regarde ? .Eyeh Acher Eyeh?
    Quand l'autre nous regarde , c'est d'un regard que nous n'avons pas sur nous même ?
    Une photo est peut-être la seule façon de mettre fin à l'enquête , prise par autrui .
    Et de pouvoir enfin savoir comment nous sommes vu , du dehors .
    De l'intérieur ,c'est hémisphèrique même si il peut y avoir des "originalités" de latéralité .Avec Dominique Aubier , nous pensons depuis le siège et c'est un Rosch
    sur lequel nous pouvons nous appuyer .

    RépondreSupprimer
  17. Charles répond à Paul G. et Manishal
    Bien vu. Mon oeil droit ( le plus faible ...) est bien à droite de mon miroir. Mais le type qui me regarde, c'est son oeil gauche à lui me dit l'image dont je suis le voyeur. L'outil réflechissant ( le 3ème personnage de la comédie) inverse l'image disent les lois de l'optique. Pas persuadé ? Mettez donc l'alphabet hébreu ou latin devant votre miroir : on est paumé.
    La photo en effet - y compris en selfie - remet à leur place les latéralités telles qu'observées de l'extérieur. En Afrique noire, beaucoup de gens ont refusé de se laisser photographier par moi, craignant qu'ainsi je leur vole leur Esprit. Merci à vous de vos réponses stimulantes.

    RépondreSupprimer
  18. Gauche ou droite, c'est pourtant simple. Dans votre cerveau à vous, l'aire du langage est sur votre gauche du côté de votre main gauche. Donc le Qui-Sait est sur votre gauche. L'informateur est là. Sur l'arbre des lettres tel que l'a représenté Dominique Aubier : après le Yod il y a séparation fonctionnelle des hémisphères en gauche et droite. La ligne qualitative est à droite. La quantitative est à gauche. Parce que le dessin montre les phénomènes vus de l'extérieur. Sur le schéma des lettres, le Qui Sait est à droite…
    En raison des confusions possibles en raison du langage, Dominique Aubier a opté pour les expressions "Qui-Sait" et "Qui-Fait"pour désigner les hémisphères selon leurs fonctions. C'est la dénomination la plus sérieuse, proposée par le neurologue russe M. Deglin.

    RépondreSupprimer
  19. Je suis surprise par les propos de Marc Alain Ouaknin que vous citez. Comme je n'en croyais pas mes yeux, j'ai vérifié.
    Et c'est vrai que dans son livre il dit à la page 75 de Lire aux Eclats
    que " le monde ne réalise pas l'Ecriture et l'Ecriture n'annonce pas le monde". Je n'arrive pas à comprendre comment un rabbin peut dire une chose pareille tout à fait à l'opposé de la religion.

    RépondreSupprimer
  20. A Charles et Manishal
    J’ai envie de continuer à jouer.
    Ayant constaté que le personnage qui me faisait face dans un miroir plat inversait gauche et droite, je suis allé manger ma soupe.
    Et là, contemplant ma cuillère, du côté concave, je vois un personnage qui a bien ma droite à sa droite et ma gauche à sa gauche.
    Par contre il a ma barbe comme cheveux, et inversement.
    Il a tourné la boule, il marche sur la tête où quoi !!!
    Merde, me dis-je en bon Français, j’ai tourné la boule du côté de la naissance déjà une fois avant de naître comme le commun des fœtus humains, et cette barbe qui voudrait monter au ciel m’agace au plus haut point.
    Un peu décontenancé, je m’accroche aux branches de l’arbre de vie.
    Mais lui aussi fait une rotation de 200 grades.
    Je chausse son Tav en terre qui se dit alors VAT mais big problem, je n’ai plus de jambe gauche pour aller!
    Cette fois, le miroir m’a vraiment joué un tour.
    Bises, Paul

    RépondreSupprimer
  21. THOMAS Frédéric17 mars 2019 à 19:28

    ...Aleph et Kéter/Couronne au Sinaï : pour appuyer le signal insistant perçu par Domino, voici un extrait tiré de la série ciné code à un mois du déclenchement du cycle final (de destruction ou de révélation ?) prévu par les Mayas, à partir du 8 mars 2011.
    Dominique Aubier a misé sur la révélation : "... Si l’univers en est à la première Sephira Kéter, le champ magnétique d’influence qui se propagera à partir de là concernera l’Alphabet et le don de l’Alphabet. À ce moment là, dans le cycle de la révélation, l’influence du Cosmos sera primordiale et nous aurons l’obligation de révéler l’Alphabet et ce sera le cycle de la Révélation qui a commencé avec Noé au minimum, peut-être avec Adam et Eve, avec Noé à coup sûr, Abraham, et qui est aujourd'hui en train de se clôturer..." Extrait situé entre la 34e et la 37e minute dans Le DVD « La table des Séphirot », n°11 de la série Ciné-code de Dominique Aubier, le 27 janvier 2011.
    Huit années plus tard, au pied du Sinaï, nous en sommes toujours à confirmer la réception de l'Alphabet hébraïque dans sa forme actualisée en Y par les travaux et les soins pédagogiques de Dominique Aubier.

    RépondreSupprimer

Vous pouvez laisser votre commentaire.