Par Dominique Bumenstihl-Roth ©
Suite de la première partie 1/4
Fuir, disions-nous. C'est le protocole de la survie…
Fuir, disions-nous. C'est le protocole de la survie…
Aller de l'avant, et se rappeler qu'il reste un chemin à parcourir pour échapper au long bras du tyran. Tout attardement en route donne au poursuivant une opportunité de nous rattraper. Il s'agit en effet de gagner ce que la Tradition appelle « le second lieu ». Un lieu qui, de loin, nous appelle et nous tire vers lui à mesure que nous nous éloignons de l'oppression. A chacun(e) sa terre promise, de longtemps prévue, dans l'attente de notre arrivée. Mais le chemin d'accès est étroit et s'effectue selon la guidance des signes. C'est là qu'il est bon d'être quelque peu initié à la lecture des signes et symboles. C'est à cela que sert la Connaissance : nous aider à passer le cap et parvenir en lieu sûr.
Comment échapper aux « tentacules » du tyran qui pourraient à nouveau nous enlacer ? Tout d'abord ne pas se croire tiré(e) d'affaire parce qu'on a décidé de partir… Encore faut-il prendre le large, et vite. La vitesse de l'action est un élément déterminant. Ni se fier aux promesses ou invocations sentimentales que pourraient parfois nous donner nos meilleurs amis bien intentionnés qui s'imaginent qu'avec une attitude « bisounours » on viendrait à bout de l'adversité. Ces conseillers là, parfois des proches épris de sentimentalisme, n'entendent rien à la nécessité de survivre : ils vous disent « mais tout de même, après tout ce que vous avez vécu ensemble… Toutes les belles choses en commun… Tu dois lui donner une chance… Ce n'est pas ce qu'il a voulu… » A ceci près que les bleus sur le corps et les entailles, c'est vous seule qui les portez.
Ne croyez en rien les beaux serments et engagements que pourrait donner le tortionnaire. La main sur le cœur et même à genoux devant vous, cela est bien flatteur quand ce n'est que comédie qui ne lui coûte rien. C'est de manière résolue que le départ s'ordonne et s'organise, avec le moins de paroles possible, sans débat ni interminable discussion qui ne font qu'affaiblir la résolution et user les forces. On ne négocie pas la valeur d'une télé, d'un fauteuil ou d'un réfrigérateur avec qui vous tient un couteau sous la gorge. On part, on reste fidèle à son être. On agit vite.
Ne croyez en rien les beaux serments et engagements que pourrait donner le tortionnaire. La main sur le cœur et même à genoux devant vous, cela est bien flatteur quand ce n'est que comédie qui ne lui coûte rien. C'est de manière résolue que le départ s'ordonne et s'organise, avec le moins de paroles possible, sans débat ni interminable discussion qui ne font qu'affaiblir la résolution et user les forces. On ne négocie pas la valeur d'une télé, d'un fauteuil ou d'un réfrigérateur avec qui vous tient un couteau sous la gorge. On part, on reste fidèle à son être. On agit vite.
Dans le labyrinthe…
On entend les murmures… La vie, enfin retrouvée hors les murs de l'oppression peut enfin parler. Tout renaît peu à peu, bien que tout ne soit pas encore gagné. Le réel, le monde, la nature… tout se met à parler, à indiquer la route à suivre. Et plus on se fie à ces indices, plus ils s'expriment en partenaires de dialogue. Le chemin s'écrit, les pas se posent dans la piste tracée. D'infimes indices se suivent, apparaissent sous formes de symboles, de plus en plus explicites… Une lumière, encore lointaine, frémit, elle est visible, on s'avance, elle nous tire. C'est l'appel du futur, déjà sensible dans le présent, qui lance de loin son invitation à rejoindre la nouvelle demeure. Des amis nouveaux se présentent… garder en tête l'idée de ne pas régresser, pour rien au monde. Toujours de l'avant, on se débarrasse des vieilles carcasses — la vieille voiture symbole du poids de l'antériorité et l'on ose se doter d'une nouvelle « monture ». De nouvelles lunettes, nouvelles chaussures… Autant d'actes symboliques porteurs de sens, que l'on enrichit de sens et de signifiants qui évoquent la renaissance.
On entend les murmures… La vie, enfin retrouvée hors les murs de l'oppression peut enfin parler. Tout renaît peu à peu, bien que tout ne soit pas encore gagné. Le réel, le monde, la nature… tout se met à parler, à indiquer la route à suivre. Et plus on se fie à ces indices, plus ils s'expriment en partenaires de dialogue. Le chemin s'écrit, les pas se posent dans la piste tracée. D'infimes indices se suivent, apparaissent sous formes de symboles, de plus en plus explicites… Une lumière, encore lointaine, frémit, elle est visible, on s'avance, elle nous tire. C'est l'appel du futur, déjà sensible dans le présent, qui lance de loin son invitation à rejoindre la nouvelle demeure. Des amis nouveaux se présentent… garder en tête l'idée de ne pas régresser, pour rien au monde. Toujours de l'avant, on se débarrasse des vieilles carcasses — la vieille voiture symbole du poids de l'antériorité et l'on ose se doter d'une nouvelle « monture ». De nouvelles lunettes, nouvelles chaussures… Autant d'actes symboliques porteurs de sens, que l'on enrichit de sens et de signifiants qui évoquent la renaissance.
La pleine connaissance du Code des archétypes est d'une extrême utilité pemettant de comprendre et de votre propre situation dans le cycle.
On serait tenté de… renouer.
Redonner une seconde chance… Allons donc ! Cessez de rêver, et ne devenez pas la future victime qui pourvoie le bourreau de l'arme dont il usera. Ne le reprenez pas avec vous, ne retournez pas chez lui… Devenez autre, devenez nouvelle, vous arrachant du statut qu'il vous a imposé. Facile, très facile d'écrire ces lignes… Mais l'avertissement pourrait servir : en aucun cas la « conciliation » après les coups ne fonctionne. Ce sont de fausses légendes, que ces histoires de couples heureux qui se retrouvent après tabassage… Légendes racontées par les victimes elles-mêmes qui augmentent leur malheur par le récit fantasmagorique d'une prétendue « réussite ». C'est le syndrome des « marmites d'Egypte ».
La délivrance ne fonctionne que sur la clause définitive du non-retour. La liberté humaine, féminine, est un fait. Elle n'a nul besoin d'être sans cesse rappelée, justifiée comme une revendication. Elle est, par essence, inaliénable. Et m'appuyant sur la Torah, je dirais qu'elle est très clairement de droit divin.
Aucune discussion amiable — qui ne restera amiable que le temps calculé du retour de l'emprise — ne peut s'engager dès lors que le stade du Tzadé final est atteint. En ce lieu, les échanges latéraux cessent. Il n'existe qu'un seul recours, c'est l'abandon de ce site et le transfert de l'énergie projetée sur l'avenir, sans la présence adverse qui n'est pas autorisée à accompagner l'énergie. Quitter l'épave sombrante car elle est irréparable et accepter de monter dans la modeste chaloupe qui se présente. Et ne pas prendre à bord celui qui a percé la coque. Galère ? Malgré les tumultes, le radeau reste à flots et l'on voit apparaître des alliés efficaces qui confirment et aident à tenir bon. On entend encore les cris, les vociférations — qui deviennent tantôt supplications — du tyran qui voudrait se racheter… qui même demande « pardon », s'engage, promet… On lui répondra : « J'ai déjà donné. Je ne donnerai plus. »
Aucune discussion amiable — qui ne restera amiable que le temps calculé du retour de l'emprise — ne peut s'engager dès lors que le stade du Tzadé final est atteint. En ce lieu, les échanges latéraux cessent. Il n'existe qu'un seul recours, c'est l'abandon de ce site et le transfert de l'énergie projetée sur l'avenir, sans la présence adverse qui n'est pas autorisée à accompagner l'énergie. Quitter l'épave sombrante car elle est irréparable et accepter de monter dans la modeste chaloupe qui se présente. Et ne pas prendre à bord celui qui a percé la coque. Galère ? Malgré les tumultes, le radeau reste à flots et l'on voit apparaître des alliés efficaces qui confirment et aident à tenir bon. On entend encore les cris, les vociférations — qui deviennent tantôt supplications — du tyran qui voudrait se racheter… qui même demande « pardon », s'engage, promet… On lui répondra : « J'ai déjà donné. Je ne donnerai plus. »
— Les marmites d'Egypte
Une réitération momentanée se propose, à l'instant où l'on pense avoir franchi la Mer Rouge. Une tentation de régression… bien connue dans la Torah, c'est l'affaire des « marmites d'Egypte ». Les hébreux ont quitté le territoire de l'oppression, le passage du désert est difficile, et les récriminations prennent corps : le peuple se lamente, s'impatiente et invective Moïse lui reprochant de l'avoir arraché du pays dont ils se rappellent l'opulence. Le peuple regrette les bons repas, les marmites pleines de nourriture que lui prodiguait Pharaon… Fantasmagorie totale, hallucination collective, car jamais il n'y eut ces bons fumets de viandes qui viennent ennuager l'imaginaire des anciens esclaves. Ils étaient enchaînés, mais au moins avaient-ils assez à manger… tel est le grief que l'on porte à Moïse. « Retournons en Egypte, demandons pardon et nous aurons droit, à nouveau, à la bonne nourriture… » Ce phénomène de délirium chez un peuple traversant le désert peut survenir chez la femme s'arrachant de son Pharaon personnel (ou —pardon— de l'homme s'arrachant à sa Pharaonne !) Elle a pris la bonne décision, elle a tout mis en œuvre pour partir, elle est en route, ce n'est pas facile car le labyrinthe est un chemin caillouteux ; elle est courageuse et avance mais soudain, une sorte d'hallucination s'empare de son esprit qui lui fait oublier la réalité de ce qu'elle a quitté. Elle ne se souvient plus des coups, des insultes, des humiliations, elle oublie les mauvais traitements et transforme le vécu réel en une fausse légende constituée d'un faux bonheur auquel elle aurait, par sa propre faute, renoncé. Le monstre est idéalisé, la torture fantasmée en douceur, une terrible inversion se réalise dans l'esprit de la victime qui ne rêve plus que de revenir vers ce paradis perdu. « C'était l'homme idéal, c'était une vie merveilleuse, nous étions tellement heureux », tel est le chant qu'entonne la victime quand son esprit vacille dans cette construction délirante. Qui rapidement se complète par l'autoculpabilité : « si tout a échoué c'est à cause de moi, et si j'ai essuyé des coups, c'est parce que je le méritais… »
L'épisode des « marmites d'Egypte » est jugulé dans l'histoire de la Sortie d'Egypte par une prompte reprise en main. Le délire cesse dès que la parole réaliste ramène le peuple à l'objectivation de la situation. Là encore, le soutien d'esprits lucides s'avère utile, indispensable, pour accompagner une femme qui veut se dégager de cette phase systémique du processus libératoire où elle risque la rechute. Cela est valable dans toutes les situations sociales où s'exerce l'emprise d'un être sur un autre, quelque soit le genre. Un homme peut tout aussi bien être réduit à la soumission par une femme ou par un autre homme…
— Amaleq
Le chapitre de la Sortie d'Egypte, dans Exode, apparaît comme un précieux guide. Ce n'est pas seulement la relation d'un événement historique ayant marqué la libération d'un peuple par son Dieu, mais un guide qui indique les étapes obligatoires et les obstacles que tout prétendant à la délivrance rencontre sur son chemin. On y repère l'emprise réitérée, le refus du « lâcher-prise » par le tyran, sa détermination d'aller jusqu'au bout, son propre vertige de pouvoir qui l'amène à commettre le crime. On y voit aussi la solution heureuse, la technique et l'exemplarité d'un sauvetage réussi sous la bonne guidance.
Tout semble aller pour le mieux, après la « sortie ». Les écueils ont été évités. On respire, une fois de « l'autre côté », ayant mis la distance avec le poursuivant. Le tyran lui-même semble se calmer. On peut se croire à l'abri… Or là, « vint Amaleq ». Non pas brusquement, par une attaque subreptice, mais par une subtile infiltration, il s'était déjà introduit. On se croit sauvé que l'on se retrouve face à une personne qui réitère la volonté pharaonique dont on se croyait à l'abri. Pharaon est derrière nous, mais Amaleq apparaît, qui nous suivait sans que l'on s'en aperçoive, qui savait notre histoire, qui attendait notre relâchement, qui attendait de nous frapper. Et c'est, à nouveau, une lutte, cette fois rapide et décisive, qui doit être menée de manière résolue. Amaleq doit être vaincu. Ne pas fuir devant lui mais rassemblant toute notre énergie, lui dire, lui montrer, lui imposer ces mots : « pas avec moi ».
Amaleq est le prince de l'obscur qui attend, à l'entrée de l'autre côté, que nous arrivions. Il nous voit venir, nous suit quelques temps, s'insinue puis passe à l'acte. Dans la Torah, il s'attaque aux Hébreux après qu'ils aient passé la Mer Rouge. Il détruit les retardataires et s'avance peu à peu jusqu'au cœur du peuple dont il ronge la conviction de se sauver avant de lui porter la mort. Amaleq est l'entité du mal absolu. Et il en existe, dans nos vies, des suppôts d'Amaleq ! Non pas ces « petits tyrans » qui nous harcèlent, mais ces monstres insidieux qui calculent notre perte et l'organisent.
Dans la vie sociale, Amaleq serait cette emprise politique du faux renouveau que l'on nous promet (« rien ne sera comme avant, il faut sauver la planète, nous allons vers la civilisation du bien-être… ») quand tout au contraire les mêmes imposteurs font en sorte que tout ce qui a conditionné le désastre soit nié… pour mieux le réitérer. La science même, avec ses indéniables réussites, semble être tombée dans l'escarcelle d'Amaleq, elle crée autant de monstruosités qu'elle prétend en résoudre… pour notre bien et au nom de grands principes.
Amaleq — dont le nom se termine par un Qof — connaît le projet de libération et d'élévation. Il connaît le Qof, le donne à voir, comme une montagne qui se dresse en bout de course. Amaleq tire à lui le chercheur de vérité, il lui propose un récit d'universalité par le Mem : un faux humanisme et il n'a que ce mot à la bouche comme élément de langage calculé. Il songe à l'enseigner (Lamed), mais à condition de n'atteindre jamais le Qof, rejeté indéfiniment en arrière de son nom. Du Qof il ne donne que l'ombre, la promesse, mais ne permet ni qu'on l'atteigne, ni que l'on en franchisse les pentes vers les trois lettres résolutoires Resch, Schin et Tav de l'Alphabet. Amaleq est l'obstacle. Il est capteur de l'énergie qu'il empêche de monter tout en laissant entrevoir cyniquement le Qof auquel il interdit l'accès. Il est l'anti-Moïse, exterminateur de la conscience dont il interdit l'éveil tout en promettant d'en être le guide. Nous pouvons, hélas, rencontrer de tels individus. Leur intelligence est remarquable, tout au service de la perversité amusée de nous voir tomber sous leur domination : leur processus intellectuel destructeur dépasse l'ordinaire de la méchanceté classique. Pour l'initié, Amaleq est identifiable à des caractéristiques précises qui ne sauraient se résumer à ce que les experts appellent des « pervers narcissiques ». Ils sont au-delà du narcissisme, leur but n'étant pas de se mirer dans une glace mais de détruire la montée en Qof par les moyens même qui permettraient d'y monter.
Amaleq s'instruit de la Connaissance, se forme à son école, connaît les stratégies de libération… pour mieux les anéantir et s'avancer en pseudo-libérateur. Il a même l'audace de parader, d'afficher la Connaissance comme étant le but de sa recherche… Il prône la « Connaissance de la Connaissance » s'empare de tout ce qu'il en a appris, se gausse d'un langage savant qui fait illusion : on l'admire, idole intellectuelle de notre temps. Son stratagème cependant perce : il rejette tout ce qui vient du secteur du Sacré mais s'en accapare le prestige en exploitant la connaissance qu'il en a, sans jamais reconnaître que c'est la source qu'il détourne. De là, l'éblouissement des esprits déroutés qui voient en lui un génie : bien que sanctifié par une élite bernée, ce n'est qu'imposture. Elle prendra fin.
La Délivrance, obligation envers soi-même
Il existe heureusement de précieuses gemmes œuvrant à la conscience de la Liberté, des auteurs dont l'œuvre restera. Parmi ces perles rares, les ouvrages de mon Maître, que j'ai déjà cités, où l'on trouve un enseignement éclairé, stable et sûr. Je n'hésite pas non plus à mentionner le livre de Raphaël Draï, La Traversée du Désert qui rappelle qu' « accéder à la liberté, c'est aussi assumer sa responsabilité ». En effet, la liberté fut inventée, non par les humains mais par Anokhi, — c'est le nom de Dieu se présentant comme Je suis celui qui. Cette liberté repose, selon la Torah, sur l'interlocution entre ce Dieu et l'homme donnant lieu à un « contrat », appelé « Alliance » (Berit) construit sur la libre acceptation. Ce premier « contrat » passé avec le Locuteur sinaïtique ne se réalise qu'après que le peuple soit « sorti ». La liberté est la condition sine qua non de la révélation. Dieu ne se dévoile que face à un peuple libre et non à un peuple soumis. La Délivrance fut ordonnée, et prise ; c'est un acte essentiel de l'émancipation de l'être dans son rapport à l'Autre. La Délivrance comme obligation que l'être a envers lui-même. La Révélation, vécue au Sinaï, n'a jamais écarté les femmes de son projet. C'est à égalité qu'elles furent libérées.
Le féminicide est synonyme de liberticide. Il est réitération pharaonique cherchant à entraver l'émancipation humaine. Une émancipation qui a besoin d'être constamment arrachée de l'oppression. La liberté engage également la responsabilité et l'autonomie. Insupportable élargissement de la moitié de l'humanité ? La liberté au féminin doit se prendre, comme révélation à elle-même au travers d'une parole que la femme doit se dire : l'esclavage est aboli depuis des millénaires, et interdiction est faite, par la Loi même qui a ordonné la liberté, de perpétuer la soumission d'un être à un autre. La coercition ne peut prospérer dans une société où chaque femme, pour elle-même et pour toutes ses semblables, marque le territoire de sa liberté reçue… de droit divin et conquise de lutte humaine.
La suite dans un prochain Blog
Dans la partie 1/4 ,le commentaire/rappel de FMM concernant D.Aubier et Don Quichotte
RépondreSupprimerpeut nous éclairer sur les marmites d'Egypte toujours débordantes des flux de Léthé ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9th%C3%A9
modestie de notre grande dame , ou non ?
La démonstration de DBR ramène en mémoire ce que Don Juan dit dans le feu du dedans concernant l'adversité utile au développement de la faculté de "voir".
Ouvrage de Castaneda indispensable .
Remarquable aussi cette relation entre MLL /DA et Véronique Skawinska dans "Rendez vous sorcier avec Carlos Castaneda ". Les femmes en pleines libertés sont là .
Bon sang, Pharaon à fuir sous peine de mort, et dans sa roue Amaleq encore plus redoutable à démasquer sans faute.
RépondreSupprimerCombien d'entre nous, sans les "genrer" pour autant, ont eu à vivre cette épreuve de la vie ? Je peux en témoigner.
Impossible de les aider pour qui n'a pas compris de quoi il s'agit. Le grand qui-fait pharaonique se trouvant devant un être pas imperméable à la dimension qui-Sait ne peut plus que souhaiter sa mort ou violente ou... plus dissimulée. Un Amaleq est toujours dans la coulisse quand on sait chercher.
Donc bien plus du du seul "féminicide" présenté par la presse et ses scandales. Et heureusement détaillé dans l'article fouillé de DBR.
FMM
Faut fuir et ne jamais revenir, dites-vous.
RépondreSupprimerNos cousins les animaux ( les végétaux marchent pas vite) ont trois réactions pour assurer leur survie:
-Fuite avant tout comme nos gibiers
- Attaque quand on peut pas se barrer
-Soumission quand l'autre est plus fort.
Le féminicide, comme tout pervers narcissique ( pardon pour la dénomination psychiatrique) ne peut pas admettre autre chose de "sa proie" que cette soumission. Si impossible, il passe à l'acte jusqu'à la mise à mort mentale ou physique de ce qu'il considère comme ne pouvoir être qu'à lui.
La prise de conscience qu'on n'est que la chose de l'autre, il est là le labyrinthe. Et sans fil d'Ariane, les chances de ne pas se faire bouffer par le Minotaure sont bien minces. Alors la justice et ses stratégies superficielles ( interdiction; gadgets électroniques, peines de prison, obligation de soins de l'insoignable), comme les activités compationnelles associatives, campagnes de presse de masse) ne peuvent rien changer. Comprendre, comprendre, comprendre, pas pour juger, pas pour trouver des trucs spectaculaires, mais pour s'obliger soi-même à regarder la réalité en face. Car cette réalité reste muette donc intouchable pour nos cerveaux.
La femme enfermée par sa fonction irremplaçable de fabrication des bébés par son seul organisme, les hommes ne pouvant revendiquer qu'un rapide semis ?
RépondreSupprimerUn qui-fait insurpassable et intolérable pour ceux qui ne savent comprendre que le qui-fait dans leur fonctionnement mental.
Enseigner sans se lasser que le cerveau est double dans sa structure comme dans son fonctionnement. Que derrière tout qui-fait agit une autre énergie négligée qui nous dépasse le qui-sait.
Oui, les amputés du qui-Sait nous conduisent là où nous en sommes pour mener nos vies en plein désordre.