Le Secret de Cham, troisième fils de Noé (3/3)
(par Dominique Blumenstihl)
— partie 1
— partie 2
Mon étude sur Cham, le troisième fils de Noé, a soulevé pas mal de réactions et questions. Voici en conclusion de cette série un échange questions/réponses…
Je remercie les Lectrices et Lecteurs de leur passionnante attention qui m'oblige à approfondir les choses.
Plusieurs personnes ont demandé : comment sait-on qu'il s'agit d'une affaire de viol / castration que Cham aurait commise ?
Réponse : j'en ai parlé dans la partie 1 de cette série. En effet, la malédiction que prononce Noé à l'encontre de son fils porte sur les générations à venir. Une telle malédiction, d'une extrême gravité dans le contexte biblique, n'a pas été dite à la légère ; et ce n'est pas pour avoir « vu » la nudité de son père que Cham est condamné. « La simple vue ou même la parole dont il fit état méritait-elle une punition aussi excessive que la malédiction ? » s'interroge le Maharal de Prague (voir Elie Munk, Genèse, p. 103, s'appuyant sur le commentaire Sanh. 70 a ).
Le verbe « voir » est ici pudiquement écrit. Cham a vu d'un peu trop près et s'y est rendu dans ce but. Cela se passe dans la Tente. Le mot est écrit avec le suffixe évoquant la féminité. Certains commentateurs en ont déduit qu'il s'agissait de la tente de son épouse où Noah se rendit. On se demande alors ce que Cham est venu chercher dans la tente de sa mère… A mon sens, la marque du féminin concerne la Schékinah : il s'agit de la tente où il avait dressé un autel et c'est là que Noé s'est étalé, pris d'ivresse. Cham s'y est rendu dans l'idée précise de profaner le Lieu de la Schékinah, et cela au moyen d'un acte ignoble. L'idée en est reprise par le verbe « connaître », au verset 24 (Noah, IX). Il est écrit que « Noé… connut ce que lui avait fait son plus jeune fils… » Le mot « connaître » laisse entendre qu'un acte s'est produit, ce qui est confirmé sans équivoque par « avait fait ». La Torah ne donne pas le détail de l'horreur et laisse au Lecteur le soin de comprendre.
Dans la partie 2 je mentionnais Genèse X : « Voici la descendance des fils de Noé, Sem, Cham, Japhet… » et j'ai signalé que les généalogies détaillées qui suivent immédiatement ce verset se présentent à revers, c'est-à-dire que le texte commence par celle de Japhet, puis celle de Canaan/Cham, puis en troisième celle de Sem qui donc apparaît en dernier en raccord direct avec le chapitre suivant qui traitera de l'aventure d'Abraham, descendant de Sem. Pour comprendre cette logique, voici quelques précisions allant au cœur du Texte. C'est-à-dire sur le fond systémique et lettrique. Voici les noms des personnages en hébreu.
Sem :
On notera que Sem s'écrit avec un Schin, sans point, au verset 6-10,
ש ם
mais que dans le verset 9-18, il s'écrit avec un Schin pointé à droite:
שׁ ם
Que s'est-il passé entre les deux versets ? Rien moins que tout le déluge. A la sortie de l'arche, Sem (avec son Schin encore neutre) devient clairement Schem. Il a gagné le point de l'énergie sur sa branche de droite.
שׁ
Et se prononce donc Schem. Ce point d'énergie à droite signifie qu'il reste un énorme programme évolutif à accomplir qui permettra étape par étape à ce point de glisser sur le curseur des 3 trois Vavims composant le Schin. Schem ouvre un cycle, celui de la branche sémitique et abrahamique qui aboutira à Jacob, donc Israël qui s'écrit avec un Schin pointé à gauche et qui se prononce « s ». C'est-à-dire que le Schin de Schem vise de loin le Schin d'Israël. La quatrième branche du Schin définitif et complet en quatrième position, celle du messianisme émergera à ce moment-là, quand Israël aura retrouvé le territoire où s'écrit le Schin définitif. Chose réalisée depuis 1948. Nous sommes sans aucun doute possible en phase messianique.
Questions / Réponses
Question :
Noah plante une vigne, en boit le vin, symbole de la Connaissance. Certains lui reprochent de s'être enivré. Est-ce justifié ?
Réponse :
Ceux qui l'accusent d'éthylisme n'ont pas pensé à la symbolique du vin. Seul survivant du cataclysme avec sept autres personnes, son cerveau d'homme quasi seul sur terre devait subir la pressurisation d'une décharge cosmique exceptionnelle. Il n'est pas certain que l'éthylisme dont on l'affuble soit exactement de type alcoolique : il est trop facile de faire de lui un poivrot, comme si le renouveau de l'humanité par lui était soumis à l'influence du gros rouge. Son addiction à la boisson est une métaphore concernant l'assujettissement de sa personne à la Connaissance. Le Vin est symbole de la Loi. Et c'est à la Loi qu'il s'abreuvait, une Loi non encore écrite, non encore révélée mais dont les effluves se faisaient puissamment sentir sur le rescapé et ancêtre d'Abraham. Allait-il dans la Tente, celle de la Shékina, recevoir la sustentation de l'Invisible, appelée « vin » ? Peut-être eut-il droit à une révélation exceptionnelle, dont nous n'avons aucune idée ? Peut-être reçut-il tout le message divin concentré dans cette unique vigne dont il buvait le jus ?
(par Dominique Blumenstihl)
— partie 1
— partie 2
Mon étude sur Cham, le troisième fils de Noé, a soulevé pas mal de réactions et questions. Voici en conclusion de cette série un échange questions/réponses…
Je remercie les Lectrices et Lecteurs de leur passionnante attention qui m'oblige à approfondir les choses.
Plusieurs personnes ont demandé : comment sait-on qu'il s'agit d'une affaire de viol / castration que Cham aurait commise ?
Réponse : j'en ai parlé dans la partie 1 de cette série. En effet, la malédiction que prononce Noé à l'encontre de son fils porte sur les générations à venir. Une telle malédiction, d'une extrême gravité dans le contexte biblique, n'a pas été dite à la légère ; et ce n'est pas pour avoir « vu » la nudité de son père que Cham est condamné. « La simple vue ou même la parole dont il fit état méritait-elle une punition aussi excessive que la malédiction ? » s'interroge le Maharal de Prague (voir Elie Munk, Genèse, p. 103, s'appuyant sur le commentaire Sanh. 70 a ).
Le verbe « voir » est ici pudiquement écrit. Cham a vu d'un peu trop près et s'y est rendu dans ce but. Cela se passe dans la Tente. Le mot est écrit avec le suffixe évoquant la féminité. Certains commentateurs en ont déduit qu'il s'agissait de la tente de son épouse où Noah se rendit. On se demande alors ce que Cham est venu chercher dans la tente de sa mère… A mon sens, la marque du féminin concerne la Schékinah : il s'agit de la tente où il avait dressé un autel et c'est là que Noé s'est étalé, pris d'ivresse. Cham s'y est rendu dans l'idée précise de profaner le Lieu de la Schékinah, et cela au moyen d'un acte ignoble. L'idée en est reprise par le verbe « connaître », au verset 24 (Noah, IX). Il est écrit que « Noé… connut ce que lui avait fait son plus jeune fils… » Le mot « connaître » laisse entendre qu'un acte s'est produit, ce qui est confirmé sans équivoque par « avait fait ». La Torah ne donne pas le détail de l'horreur et laisse au Lecteur le soin de comprendre.
Dans la partie 2 je mentionnais Genèse X : « Voici la descendance des fils de Noé, Sem, Cham, Japhet… » et j'ai signalé que les généalogies détaillées qui suivent immédiatement ce verset se présentent à revers, c'est-à-dire que le texte commence par celle de Japhet, puis celle de Canaan/Cham, puis en troisième celle de Sem qui donc apparaît en dernier en raccord direct avec le chapitre suivant qui traitera de l'aventure d'Abraham, descendant de Sem. Pour comprendre cette logique, voici quelques précisions allant au cœur du Texte. C'est-à-dire sur le fond systémique et lettrique. Voici les noms des personnages en hébreu.
Sem :
ש ם
Cham :
ח ם
Japhet :
י פ ת
Noah :
נ ח
« Noah engendra 3 fils, Sem, Cham, Japhet » (Genèse 6-10). Les quatre noms figurent dans ce verset. On peut dès lors aligner les noms des trois fils dans l'ordre indiqué :
ש ם / ח ם / י פ ת « Noah engendra 3 fils, Sem, Cham, Japhet » (Genèse 6-10). Les quatre noms figurent dans ce verset. On peut dès lors aligner les noms des trois fils dans l'ordre indiqué :
On notera que Sem s'écrit avec un Schin, sans point, au verset 6-10,
ש ם
mais que dans le verset 9-18, il s'écrit avec un Schin pointé à droite:
שׁ ם
Que s'est-il passé entre les deux versets ? Rien moins que tout le déluge. A la sortie de l'arche, Sem (avec son Schin encore neutre) devient clairement Schem. Il a gagné le point de l'énergie sur sa branche de droite.
שׁ
Et se prononce donc Schem. Ce point d'énergie à droite signifie qu'il reste un énorme programme évolutif à accomplir qui permettra étape par étape à ce point de glisser sur le curseur des 3 trois Vavims composant le Schin. Schem ouvre un cycle, celui de la branche sémitique et abrahamique qui aboutira à Jacob, donc Israël qui s'écrit avec un Schin pointé à gauche et qui se prononce « s ». C'est-à-dire que le Schin de Schem vise de loin le Schin d'Israël. La quatrième branche du Schin définitif et complet en quatrième position, celle du messianisme émergera à ce moment-là, quand Israël aura retrouvé le territoire où s'écrit le Schin définitif. Chose réalisée depuis 1948. Nous sommes sans aucun doute possible en phase messianique.
Questions / Réponses
Question :
Noah plante une vigne, en boit le vin, symbole de la Connaissance. Certains lui reprochent de s'être enivré. Est-ce justifié ?
Réponse :
Ceux qui l'accusent d'éthylisme n'ont pas pensé à la symbolique du vin. Seul survivant du cataclysme avec sept autres personnes, son cerveau d'homme quasi seul sur terre devait subir la pressurisation d'une décharge cosmique exceptionnelle. Il n'est pas certain que l'éthylisme dont on l'affuble soit exactement de type alcoolique : il est trop facile de faire de lui un poivrot, comme si le renouveau de l'humanité par lui était soumis à l'influence du gros rouge. Son addiction à la boisson est une métaphore concernant l'assujettissement de sa personne à la Connaissance. Le Vin est symbole de la Loi. Et c'est à la Loi qu'il s'abreuvait, une Loi non encore écrite, non encore révélée mais dont les effluves se faisaient puissamment sentir sur le rescapé et ancêtre d'Abraham. Allait-il dans la Tente, celle de la Shékina, recevoir la sustentation de l'Invisible, appelée « vin » ? Peut-être eut-il droit à une révélation exceptionnelle, dont nous n'avons aucune idée ? Peut-être reçut-il tout le message divin concentré dans cette unique vigne dont il buvait le jus ?
Question :
Il était nu dans la tente où il subit l'outrage de Cham… Quelle est cette tente ?
Il était nu dans la tente où il subit l'outrage de Cham… Quelle est cette tente ?
Réponse :
Nu comme le sera Don Quichotte dans la Sierra Morena. Le corps dénudé afin de mieux sentir s'écouler sur lui les ruissellements des Séfiroth et mieux entendre la Voix (Bat Qol). Griserie de l'esprit envoûté par le flux divin dont il est le seul humain récipiendaire sur terre ? Dans sa solitude, comme Noah, Don Quichotte se dévêt, s'adonne à la folie — ce que l'on a aisément qualifié d'éthylisme pour Noah. Don Quichotte en appelle à la Shékina, il présente ses prouesses, tête en bas : montre son corps à l'envers, bifurcation des jambes dressées vers le ciel, tel la représentation schématique de l'alphabet hébreu en forme de Y. Mise en évidence de sa tête (en bas) par le moyen des « calabaçadas », tête en lieu de l'Alef, jambes en dualité, en pleine exposition de leur nudité. Est-ce de cette même folie que fut touché Noah, lorsque ivre (du vin de la Connaissance) il s'isola dans la Tente ?
Nu comme le sera Don Quichotte dans la Sierra Morena. Le corps dénudé afin de mieux sentir s'écouler sur lui les ruissellements des Séfiroth et mieux entendre la Voix (Bat Qol). Griserie de l'esprit envoûté par le flux divin dont il est le seul humain récipiendaire sur terre ? Dans sa solitude, comme Noah, Don Quichotte se dévêt, s'adonne à la folie — ce que l'on a aisément qualifié d'éthylisme pour Noah. Don Quichotte en appelle à la Shékina, il présente ses prouesses, tête en bas : montre son corps à l'envers, bifurcation des jambes dressées vers le ciel, tel la représentation schématique de l'alphabet hébreu en forme de Y. Mise en évidence de sa tête (en bas) par le moyen des « calabaçadas », tête en lieu de l'Alef, jambes en dualité, en pleine exposition de leur nudité. Est-ce de cette même folie que fut touché Noah, lorsque ivre (du vin de la Connaissance) il s'isola dans la Tente ?
Quelle est cette Tente ? La Tente, le Lieu désigné où il avait fixé
l'autel ? N'est-ce pas le Lieu du Temple que son fils Cham voulait souiller ?
Le Lieu où son père pouvait recevoir l'énergie ?
Question :
Quelle est l'ivresse de Noah ? Pourrait-on en faire un décodage ?
Réponse :
Cham trouva Noah, nu dans la Tente. Endormi dans l'ivresse. L'ivresse et l'épuisement d'un trop perçu d'émanations, d'énergie qui, en hébreu, est représentée par le lettre Yod. Le vin, justement, s'écrit Yod, Yod, Noun. Double décharge d'énergie Yod sur l'Homme. Il n'est donc pas nécessaire que Noah fut l'ivrogne que l'on se plaît à moquer : il était l'homme subissant l'extraordinaire décharge de la foudre divine, le seul homme survivant sur terre en qui l'éclair du Verbe déchargeait sa fulgurance. De quoi tomber inanimé, hagard et halluciné : restait-il ainsi des nuits entières, dans l'attente de l'illumination ? La recevait-il spontanément, quotidiennement ? Je le crois en raison du fait qu'il était dramatiquement seul. La décharge restait concentrée sur un seul point d'impact, l'esprit de Noah, sans se disperser et se répandre sur d'autres survivants — d'autres groupes humains réduits ayant échappé à l'apocalypse auraient-ils survécu, dirigés par quelques initiés qui reçurent à l'instar de Noah, une parcelle de l'influx ? Le survoltage de la décharge devait être tel sur ce câble unique qu'il est aisément compréhensible qu'un fusible ait pu lâcher, ou que tentant de tenir le coup face à la… passion divine qui venait de sauver l'humanité à travers lui, Noah ait été désemparé. Car enfin, imagine-t-on la situation de la terre, lessivée par le déluge, et celle du petit groupe humain isolé de survivants, de cet homme qui se rend compte qu'ayant écouté la voix céleste il a eu la vie sauve en construisant son arche ? Et que Dieu, après le courroux diluvien, sauvant son projet, le recommençant après l'échec du Paradis Terrestre, après le meurtre d'Abel par Qaïn, toujours à l'œuvre, le remette encore une fois au tamis par le troisième fils d'Adam, Seth dont Noah est le descendant. Troisième commencement, désastre sur désastre, tout recommence et tout doit à nouveau être enseigné ( en sommes-nous là, à nouveau, à notre époque ? ). Noah devait subir une fantastique pression — au sens écrasement, peut-être même de broyage — étant à la tête du clan par qui tout devait reprendre. De là, son espérance du quatrième enfant qui naîtrait après le Déluge, fils ou fille que la logique systémique lui permettait d'espérer en Sod. Par ce quatrième enfant — et je suis persuadé qu'une fille était prévue — rien des désastres du passé ne serait transmis à l'avenir. Une nouvelle génération humaine entièrement post-diluvienne, lavée, remise à neuf devait émerger, instruite qu'elle aurait été par Dieu sans qu'il n'existe aucune pollution liée à l'antériorité condamnée.
Question :
Quelle est l'ivresse de Noah ? Pourrait-on en faire un décodage ?
Réponse :
Cham trouva Noah, nu dans la Tente. Endormi dans l'ivresse. L'ivresse et l'épuisement d'un trop perçu d'émanations, d'énergie qui, en hébreu, est représentée par le lettre Yod. Le vin, justement, s'écrit Yod, Yod, Noun. Double décharge d'énergie Yod sur l'Homme. Il n'est donc pas nécessaire que Noah fut l'ivrogne que l'on se plaît à moquer : il était l'homme subissant l'extraordinaire décharge de la foudre divine, le seul homme survivant sur terre en qui l'éclair du Verbe déchargeait sa fulgurance. De quoi tomber inanimé, hagard et halluciné : restait-il ainsi des nuits entières, dans l'attente de l'illumination ? La recevait-il spontanément, quotidiennement ? Je le crois en raison du fait qu'il était dramatiquement seul. La décharge restait concentrée sur un seul point d'impact, l'esprit de Noah, sans se disperser et se répandre sur d'autres survivants — d'autres groupes humains réduits ayant échappé à l'apocalypse auraient-ils survécu, dirigés par quelques initiés qui reçurent à l'instar de Noah, une parcelle de l'influx ? Le survoltage de la décharge devait être tel sur ce câble unique qu'il est aisément compréhensible qu'un fusible ait pu lâcher, ou que tentant de tenir le coup face à la… passion divine qui venait de sauver l'humanité à travers lui, Noah ait été désemparé. Car enfin, imagine-t-on la situation de la terre, lessivée par le déluge, et celle du petit groupe humain isolé de survivants, de cet homme qui se rend compte qu'ayant écouté la voix céleste il a eu la vie sauve en construisant son arche ? Et que Dieu, après le courroux diluvien, sauvant son projet, le recommençant après l'échec du Paradis Terrestre, après le meurtre d'Abel par Qaïn, toujours à l'œuvre, le remette encore une fois au tamis par le troisième fils d'Adam, Seth dont Noah est le descendant. Troisième commencement, désastre sur désastre, tout recommence et tout doit à nouveau être enseigné ( en sommes-nous là, à nouveau, à notre époque ? ). Noah devait subir une fantastique pression — au sens écrasement, peut-être même de broyage — étant à la tête du clan par qui tout devait reprendre. De là, son espérance du quatrième enfant qui naîtrait après le Déluge, fils ou fille que la logique systémique lui permettait d'espérer en Sod. Par ce quatrième enfant — et je suis persuadé qu'une fille était prévue — rien des désastres du passé ne serait transmis à l'avenir. Une nouvelle génération humaine entièrement post-diluvienne, lavée, remise à neuf devait émerger, instruite qu'elle aurait été par Dieu sans qu'il n'existe aucune pollution liée à l'antériorité condamnée.
Question :
Le problème qui se pose est visiblement celui du renouvellement cyclique. Comment commencer un cycle nouveau sans se laisser engloutir par le poids du passé ?
Réponse :
L'attitude de Cham impose une effroyable violence en début de cycle là où il aurait fallu la beauté d'une naissance d'un être nouveau. Il empêche le renouveau et entend imposer son ordre criminel. Cham s'estime, en tant que dernier des trois fils de Noah, le plus apte à prendre le relais : il interdit toute naissance ultérieure à la sienne qui serait issue du fonds chromosomique noachide. D'où le viol et la castration — physiologique et spirituelle du père initié. Le geste de Cham exprime une pensée. Un projet. Une volonté d'anéantissement de la quatrième issue qui devait être rénovatrice du projet humain.
Le problème qui se pose est visiblement celui du renouvellement cyclique. Comment commencer un cycle nouveau sans se laisser engloutir par le poids du passé ?
Réponse :
L'attitude de Cham impose une effroyable violence en début de cycle là où il aurait fallu la beauté d'une naissance d'un être nouveau. Il empêche le renouveau et entend imposer son ordre criminel. Cham s'estime, en tant que dernier des trois fils de Noah, le plus apte à prendre le relais : il interdit toute naissance ultérieure à la sienne qui serait issue du fonds chromosomique noachide. D'où le viol et la castration — physiologique et spirituelle du père initié. Le geste de Cham exprime une pensée. Un projet. Une volonté d'anéantissement de la quatrième issue qui devait être rénovatrice du projet humain.
Question : A-t-il réussi ?
Réponse :
La branche sémitique issue de Sem, supplée au quatrième enfant jamais né, cette branche a pleinement œuvré afin que la Révélation soit tout de même reçue, comprise. C'est pourquoi Sem (Schem) s'écrit avec un Schin pointé à droite qui préfigure l'action de sa généalogie conduisant jusqu'au Schin d'Israël. Sem veut dire aussi « là-bas, en ce lieu, dès lors… », comme dans la phrase « il dressa en cet endroit un autel… » ( cf dictionnaire El Maleh p. 4216-4217). Ce mot signifie également « le renom, la réputation ». Les descendants de Sem sont appelés « Ben'i Schem » autrement dit, les « fils du nom ». Le deuxième livre du Pentateuque (Exode) s'appelle en réalité « Chémot » (Schem-ot) parce qu'il commence par le verset « Voici les noms d'Israël »…
Réponse :
La branche sémitique issue de Sem, supplée au quatrième enfant jamais né, cette branche a pleinement œuvré afin que la Révélation soit tout de même reçue, comprise. C'est pourquoi Sem (Schem) s'écrit avec un Schin pointé à droite qui préfigure l'action de sa généalogie conduisant jusqu'au Schin d'Israël. Sem veut dire aussi « là-bas, en ce lieu, dès lors… », comme dans la phrase « il dressa en cet endroit un autel… » ( cf dictionnaire El Maleh p. 4216-4217). Ce mot signifie également « le renom, la réputation ». Les descendants de Sem sont appelés « Ben'i Schem » autrement dit, les « fils du nom ». Le deuxième livre du Pentateuque (Exode) s'appelle en réalité « Chémot » (Schem-ot) parce qu'il commence par le verset « Voici les noms d'Israël »…
Plusieurs millénaires de fidélité, depuis Abraham par
la voie d'Isaac, en ont garanti la conduction, malgré les violences
chamiques sans cesse renouvelées. Message transmis de génération en
génération d'une part, à l'intérieur du clan abrahamique spécifié par
Isaac, puis à l'humanité entière, à
laquelle se voit associée la branche-partenaire issue de Jephté.
Celle-ci implique le partenariat de l'Occident au processus de
dévoilement et d'élucidation dans la perspective messianique. La France y tient un rôle essentiel, comme
nous l'avons signalé. Peut-être le grand Tiquoun réparateur
du crime chamique dépend-il de la capacité de Tzarfat à faire prévaloir
la branche droitière du Tzadé ?
C'est à quoi nous travaillons.
— Tous les livres de mon Maître
— Tous les films : les secrets de l'Alphabet hébreu.
Rappel : Les textes publiés sur ce blog sont protégés par le droit d'auteur et le copyright. Je remercie ceux qui s'en inspirent pour concevoir leur cours de ne pas oublier de mentionner loyalement les sources de leur enseignement.
C'est à quoi nous travaillons.
— Tous les livres de mon Maître
— Tous les films : les secrets de l'Alphabet hébreu.
Rappel : Les textes publiés sur ce blog sont protégés par le droit d'auteur et le copyright. Je remercie ceux qui s'en inspirent pour concevoir leur cours de ne pas oublier de mentionner loyalement les sources de leur enseignement.
DBR , vous évoquez très brièvement la présence de l'épouse de Noah , elle est presque invisible . Dans ce noyau de rescapés post diluvien , vous faites de Noah le seul réceptacle/cable de l'influx divin , mais toute cette famille n'est elle pas concernée aussi ? La tente ressemble à un lieu de concentration des énergies dont vous évoquez la possibilité qu'elles aient pu être ressenties par d'autres groupes humains qui ont su se maintenir hors des flots de "rinçage" et hors le l'arche ? D'autres groupes humains ? L'arche fut alors un lieu de capitalisation des données génétiques terrestres concernant toutes les espèces dont l'ADN a été conservé ET rétabli dans son fonctionnement post diluvien .Et Noah avait "pensé" aussi à la fabrication d'un autel
RépondreSupprimerafin d'être en contact avec son Elohim après le déluge ?. C'est sous la tente que Cham
"braque" les infos ou tente de le faire au nez et à la barbe de son père ivre de la connaissance dont il semble être le seul détenteur . La jalousie du fils qui revendique pour lui la connaissance du père dont Japhet et Sem n'ont a priori aucune idée , Sauf que ces trois descendants auront à faire valoir des informations à leur départ dans le monde . Avec quels bagages s'en vont ils ? Que vont ils apporter au monde que le monde ne connait pas ? Et qui les attend ? Si la terre entière a été lavée de toute trace du passé catastrophique de l'histoire humaine , le Gan Eden , Adam et Eve virés comme des intrus de l'expérience , Abel et son gentil frérot qui n'a rien pigé à Dieu mais qui reste protégé par un signe : qui attend donc cette bande d'"allumés" dont la tête , le Rosch ? se nomme "Nouveau" ? Cham a voulu supplanter la tête sans voir que ce n'était pas sa place de recevoir le divin en direct , il n'y était pas convié . Pas d'ivresse pour Cham dont la descendance se perd dans l'oubli du nom de dieu , ce qui n'arrive pas à Schem : le Nom pour lui seul .
Etant un "vieux" lecteur de la Bible, il me semble savoir que voir la nudité est un euphémisme pour dire "ne pas avoir de relation sexuelle"...
RépondreSupprimerN'oublions pas que Hashem avait envoyé le déluge à cause de la perversion qui régnait sur la terre, Genèse 6.12... Cham allait-il continuer dans cette voie ?
D'ailleurs quand je regarde autour de moi aujourd'hui, je ne me demande même pas ce que Hashem peut penser.... Et tout lecteur avertit de la Bible comprend que l'humanité a atteint un point de non retour...