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vendredi 8 avril 2016

Conférence sur Don Quichotte. Hommage à Cervantès et Dominique Aubier.

Hommage à Don Quichotte
À l'occasion du 400è anniversaire de la mort de Cervantès


Rencontre et conférence de 
Dominique Blumenstihl-Roth
Au Lapin Agile, Paris
Samedi le 7 mai, à partir de 15 h. 

Autour des livres de Dominique Aubier :

Don Quichotte prophète d'Israël 
et
Victoire pour Don Quichotte

Don Quichotte est le roman le plus célèbre et admiré au monde. Il y a 400 ans disparaissait Cervantès, son auteur, emportant avec lui son secret. Certes nous connaissons le Chevalier et son inséparable compagnon Sancho. Nous connaissons les Moulins à vent et Dulcinée du Toboso… Mais que savons-nous d'eux réellement, au-delà des apparences littéraires ? Qui est Don Quichotte ? Quel impact ce livre phénoménal a-t-il imprimé sur le cours de notre civilisation ? Quel est son message ? Que nous a-t-il transmis ? Qu'en avons-nous retenu ? Avons-nous intégré la grandeur universelle de sa leçon ?
Savez-vous par exemple qu'en recourant au texte original de Cervantès, on voit surgir tout autre chose que ce que l'écume de surface donne à voir ? Qui pourrait croire qu'à la barbe de l'Inquisition (et de l'érudition conventionnelle) Cervantès ait rédigé là un ouvrage crypté… en araméen et en hébreu ? La surprise est de taille et ne laisse de déranger… Pourtant, c'est sans doute là, le véritable secret de Don Quichotte, un livre prophétique codé.

 L'écrivain Dominique Aubier, auteur d'une remarquable série d'exégèses a mis au jour le Code de Don Quichotte. Dominique Blumenstihl-Roth qui a été son élève pendant 28 ans, (en fidèle Sancho) présente le Secret de Don Quichotte dans une conférence dédiée à la mémoire de son Maître dont c'est l'anniversaire de sa naissance le 7 mai…


La Victoria de Don Quijote
DON QUIJOTE se edita en 1605 y conoce enseguida una gloria que jamás se va a extinguir. El Quijote, con la Biblia, es la obra más leída del mundo. ¿Cuál es el secreto de Don Quijote? Dominique Aubier dedicava su vida en resolver este misterio. A lo largo de su investigación, esa escritora —una vida de búsqueda y investigaciones para llegar a comprenderlo— llega a ser una experta en Kaballah hebraica. Gracias a esa herramienta, ella será la primera en abrir el simbolismo de Don Quijote, decodificándolo y liberando su sentido oculto. El ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha…más que simplemente una novela !
La Victoria de Don Quijote. Conferencia de Dominique Blumenstihl - Roth para dar homenaje a Cervantes, Don Quijote y Dominique Aubier.
Les amis de Don Quichotte sont les bienvenus au Lapin Agile

VICTOIRE POUR 
DON QUICHOTTE

SAMEDI le 7 mai 2016 à partir de 15h 

au Cabaret AU LAPIN AGILE
22 rue des Saules Paris 18è M° Lamarck

Réservations et renseignements : 

01. 46. 06. 85. 87
ou Frédéric au 06 47 80 21 07


Nous remercions le Lapin Agile 
qui nous prête gracieusement la salle.
M.L.L - La Bouche du Pel -
BP 16 - 27 240 DAMVILLE

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Cette conférence a été enregistrée.
On peut l'écouter ici



vendredi 18 mars 2016

Quand le Sacré fait du Cinéma. Le décryptage kabbalistique des grands films.

Quand le Sacré fait du cinéma.

De nombreux lecteurs ont demandé à la kabbaliste Dominique Aubier d'expliquer comment on pouvait appliquer au quotidien, dans nos propres vies, les critères et les lois initiatiques.
Aussi a-t-elle sélectionné neuf films très célèbres, des classiques du cinéma, où elle montre comment ces histoires, qui sont en quelque sorte des condensés de situations réelles, peuvent nous éclairer. Les cinéastes et scénaristes de ces films, fort inspirés, ont en effet utilisé les clés archétypales et un subtil langage symbolique pour « donner à voir » les secrets de la vie.
Le décodage de ces films est une performance unique, que Dominique Aubier a réalisée en direct, lors d'un séminaire international. Le texte en a été retranscrit, donnant naissance à cet ouvrage.
Ce livre répond pleinement à notre préoccupation : comment nous servir de la Connaissance afin mieux gérer nos existences et nos projets.

Disponible à partir du 21 mars 2016.

par internet
— par courrier postal
MLL-La Bouche du Pel
BP 16
27 240 DAMVILLE
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Quand le Sacré fait du cinéma
Films étudiés :
— Le Facteur sonne toujours deux fois, de Tay Garnet, 1946
— Pluie de Lumière sur la Montagne vide, de King Hu, 1978
— Elle et Lui, de Leo Mac Carey, 1957
— Fallen Angel, d'Otto Preminger, 1946
— Gilda, de Charles Vidor, 1946
— Bus Stop, de Joshua Logan, 1956
— Pi, de Darren Aronofsky, 1998
— Dark Passage, de Delmer Daves, 1947
— Monsieur Klein, Joseph Losey, 1976

À quoi s'ajoutent huit suppléments où Dominique Aubier explique le Labyrinthe, l'Allié, le Temps, les Niveaux d'organisation et le cours de notre civilisation.
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Quand le sacré fait du cinéma
Dominique Aubier
176 pages. 37 euros. Expédition incluse pour toute destination. Paypal accepté.
Nom / prénom :

Adresse complète :

Nombre d'exemplaires :

Retourner le bon de commande accompagné du chèque correspondant à l'ordre de :
M.L.L./La Bouche du Pel
BP 16 - 27240 DAMVILLE (France)
MLL@DBMAIL.COM                 Tél : 06 13 16 67 45

vendredi 26 février 2016

La kabbale hébraïque et le Cinéma… Nouveau livre de Dominique Aubier.

 Quand le Sacré fait du Cinéma…


C'est le titre du nouveau livre de la kabbaliste Dominique Aubier.
Disponible à partir du 21 mars 2016. Les réservations sont reçues dès maintenant.

— Par courrier en remplissant le bon ci-dessous.

Nous continuons de publier les livres et films de Dominique Aubier, et nous poursuivons la diffusion de son enseignement.

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Ce livre permet d'avoir une vue précise sur les critères initiatiques tels que les réalisateurs de films les ont mis en œuvre dans leurs créations. Le cinéma, qui raconte des histoires condensées, apparaît alors comme un support pédagogique efficace pour nous montrer comment nous servir de la Connaissance dans nos vies personnelles. Car la Connaissance n'est pas juste une technique de lecture des textes, c'est un art de vivre.


Dominique Aubier

Quand le Sacré fait… du Cinéma.

Quand le Sacré fait du Cinéma… est le titre d'un séminaire international qui s'est tenu à Damville, en Normandie, à la demande du psychothérapeute M. Peter Gester, de l'Institut des recherches systémiques de Heidelberg. Il pria Dominique Aubier de montrer comment certains cinéastes avaient réussi à mettre en scène les Constantes Universelles.
Sélectionnant neuf chefs-d'œuvre du Septième Art, Dominique Aubier réalisa une lecture inédite de leurs scénarii fondée sur l'identification de la Structure d'Absolu et des archétypes actifs dans les œuvres projetées.

Le décryptage des situations symboliques, appuyé sur la modélisation corticale, permet d'établir un diagnostic remarquable établissant la présence du Verbe soutenant ces productions visuelles de premier plan : « le Cinéma serait-il un vecteur que la Vie utilise pour faire connaître ses Lois ? 
Alors ajustons nos bésicles ! Et regardons ces films en nous munissant du Code des archétypes, lanterne éclairant le plateau de nos propres existences ! » L'extraordinaire enseignement de Dominique Aubier, pris sur le vif, a fait l'objet d'un enregistrement, retranscrit, que nous publions ici.

Films étudiés :
— Le Facteur sonne toujours deux fois, de Tay Garnet, 1946
— Pluie de Lumière sur la Montagne vide, de King Hu, 1978
— Elle et Lui, de Leo Mac Carey, 1957
— Fallen Angel, d'Otto Preminger, 1946
— Gilda, de Charles Vidor, 1946
— Bus Stop, de Joshua Logan, 1956
— Pi, de Darren Aronofsky, 1998
— Dark Passage, de Delmer Daves, 1947
— Monsieur Klein, Joseph Losey, 1976
À quoi s'ajoutent huit suppléments où Dominique Aubier explique le Labyrinthe, l'Allié, le Temps, les Niveaux d'organisation et le cours de notre civilisation.
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Quand le sacré fait du cinéma
Dominique Aubier
176 pages. 37 euros. Expédition incluse pour toute destination. Paypal accepté.

Nom / prénom :

Adresse complète :

Nombre d'exemplaires :

Retourner le bon de commande accompagné du chèque correspondant à l'ordre de :
M.L.L./La Bouche du Pel
BP 16
27240 DAMVILLE (France)
dominique-aubier.com                        MLL@DBMAIL.COM                 Tél : 06 13 16 67 45

samedi 23 janvier 2016

Réponse à Hitler. Réponse à "Mein Kampf".

Réponse à Hitler, réponse à "Mein Kampf"


Un phénomène éditorial.
En effet, le lamentable ouvrage d'Adolf Hitler, "Mein Kampf" est dans le domaine public. Bien entendu, certains éditeurs, toujours à l'affût d'une bonne affaire mercantile, ont préparé les rééditions, sous prétexte de "documentation historique". Editions Fayard…

Pour ce qui me concerne, je présente ce livre :

Réponse à Hitler 

 Ce livre, c'est l'anti "Mein Kampf".

 




Il présente une lecture initiatique du nazisme dont il démonte la métaphysique négationiste. Il fait comprendre les motivations profondes ayant activé la Shoa.
Car il ne sert à rien, comme le font certaines chaines télévisées, de passer en boucle les images insupportables des camps de concentration et de la guerre si elles ne s'accompagnent pas d'une explication, dépassant le caractère descriptif.

C'est là que ce livre intervient avec une grande pertinence, car il va au fond des choses. Il propose un décryptage précis de la pensée nazie face au projet Abrahamique.

Ce livre est une vraie "réponse à Hitler", en ce sens qu'il montre en quoi le nazisme a échoué et ne saurait jamais réussir, aussi longtemps que l'affirmation sinaïtique assumera le Buisson Ardent.
En effet, tout à l'opposé de la tentative d'extermination se dresse l'Alliance, le contrat intime et privilégié que le Créateur a établi entre Lui et l'Humanité tout entière, contrat confirmé par Moïse au Sinaï et par Esther, dans des circonstances annonciatrices de la Shoa.

Le peuple hébreu — peuple "élu" dont l'élection est bien plus une lourde responsabilité qu'un privilège — porte en lui, sa culture, et sur lui, la marque symbolique de cet attachement à l'Alliance : la circoncision à huit jours.

Chose curieuse, aucune étude à ce jour n'a levé le voile sur le sens de ce rituel.
Il est pourtant l'antidote symbolique au nazisme.
Quel est le sens de ce rite ? Une gestuelle archaïque dénuée de fondement ? Bien au contraire ! En effet, jusqu’à ce jour, son mystère n’avait pas été élucidé. Cependant, tout homme qui en est porteur qu’il soit Juif ou musulman, est également appelé à être acteur du sens de l’acte abrahamique : voici, à leur intention, mais également à celle de toute personne intéressée par le judaïsme, la kabbale, ou tout simplement l’ethnologie d’une tradition vivante, un ouvrage consacré à ce rituel dont le sens, précise l'auteur, est un antidote aux idées nauséabondes du nazisme.

Oublier le sens de la circoncision, ou l'ignorer, c'est devenir implicitement l'allié de ceux qui ont tenté d'exterminer les porteurs du symbole… C'est pourquoi ce livre est essentiel car il rappelle l'identité du symbole, sa signification, et le référentiel auquel il fait allusion. La connaissance du sens devient l'arme la plus efficace contre l'adversité antisémite.
La performance de ce livre est remarquable car il présente la portée exacte de cet acte symbolique par lequel l’individu se voit accorder sa première noblesse au sein d’une tradition. L'éveil à l'esprit, inscrit dans son corps, comme acte mémoriel ineffaçable. Comme un engagement pour lui, pour l'humanité.

Réponse à Hitler
par Dominique Aubier
éditions Qorban, 322 pages.

Sur la couverture du livre, le nom de Hitler est écrit volontairement à l'envers.
En effet, le nazisme, inversion et négation, ne pouvait être présenté à l'endroit comme s'il occupait la place légitime. Le titre est donc donné en image au miroir, car il faut redresser les choses.

Le sous-titre " la mission juive ", liée au Verbe, à l'Alliance, mission qui implique l'humanité tout entière, est écrite à l'endroit, de main de l'auteure. 

dimanche 27 décembre 2015

Islam et Occident. Commentaire de Mahalath et Basemath, Genèse 28,9 et Genèse 36, 3

Mahalat et Basemat, commentaire de Genèse 28,9 et Genèse 36, 3. 
Ou l'union des contraires pour une grande exégèse des symboles.

Résumé :

Dans une émission télévisée diffusée sur Internet, le rabbi Dynovicz tente de montrer comment Ismael et Edom, donc à travers eux Islam et Occident seraient ensemble complices des attentats du 13 novembre à Paris. Pour le Rabbi, la culpabilité d'Edom (l'Occident) est totale.
Pour emporter la conviction, le rabbin convoque la Torah en deux versets où l'on voit en effet Esau (Edom) prendre pour épouse la fille d'Ismaël.

Genèse 28, 9 : Alors Ésaü alla vers Ismaël et prit pour femme Mahalath, fille d'Ismaël, fils d'Abraham, sœur de Nebaïoth, en outre de ses premières femmes.



Genèse 36, 3 : … puis Basemath, fille d'Ismaël, sœur de Nebaïoth.


וְאֶת-בָּשְׂמַת בַּת-יִשְׁמָעֵאל, אֲחוֹת נְבָיוֹת.



Dynovicz relève que le nom de la fille a changé d'un verset à l'autre : en Genèse 28, 9 elle s'appelle Mahalath. En Genèse 36, 3, elle s'appelle Basemath.
 Le rabbi, citant Rachi, estime que la jeune femme serait devenue malade sous l'influence d'Esau, et en déduit qu'Esau-Occident serait un manipulateur qui induirait Malatah - Ismael en erreur, le rendant malade. Par un étrange raccourci, il en vient à affirmer que c'est l'Occident qui conduirait l'Islam à perpétrer des attentats terroristes.

  J''avoue que la lecture de l'amical Dynovicz m'a interloqué. Aussi je lui ai écrit cette lettre pour lui exprimer ma surprise… et mon désaccord.
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Lettre au rabbi Dynovicz
Cher Rabbi,

Vous dites qu' Esaü serait responsable de la maladie (mentale peut - être) de Mahalath, fille d'Ismael qu'il a épousée.
Vous pensez que c'est Esaü qui l'a appelée ainsi, et que c'est cela qui l'a rendue malade.
Je ne comprends pas d'où vous sortez cela, car dans le premier verset, Genèse 28, 9, la jeune femme est appelée Mahalath, et elle devient Basemath en 36, 3. C'est-à-dire que le processus va de la maladie à sa guérison, suite à son mariage.
Autrement dit : elle était malade avant de se marier. Ce que confirme Rachi qui écrit : "elle a été appelée Ma‘halath parce que, lorsqu’elle s’est mariée [avec ‘Essaw], ses péchés lui ont été pardonnés (nim‘halou)."

La maladie est antérieure au mariage et c'est le mariage avec Esaü qui la guérit.

Votre raisonnement est tout à l'envers, vous inversez le processus.
Il me paraît donc absurde d'accuser Esaü d'être responsable de la souffrance de Mahalath, et par extension, d'accuser, comme vous le faites, l'Occident d'être l'auteur-manipulateur des actes commis par les terroristes islamistes.

Deux versets de Genèse parlent de ce mariage, et c'est normatif, car tout acte conclu dans la Torah fait l'objet d'une répétition (davar schanoui). C'est bien la même jeune femme qui est concernée, mais sous deux noms différents. Ce qui invalide l'idée émise par certains commentateurs selon laquelle il pourrait s'agir de deux sœurs, toutes deux filles d'Ismael. L'idée qu'il s'agirait de deux femmes différentes est à mes yeux contraire à la sémantique biblique. C'est la même femme, sous deux noms différents. Rachi explique que "nous n'avons pas de nom fixe. Nos noms changent suivant les missions qui nous sont commandées" (Rachi, commentaire de Genèse du verset 32-30).
"Je vous donne un nom différent et votre destinée sera différente" écrit Rachi.

Le nom évolue vers un état de guérison.
Cela signifie à mon sens que l'union entre Ismaël et Esaü, par l'intermédiaire de la fille d'Ismaël amène la guérison. Donc l'Occident (par Esaü) amènerait la descendance de l'Islam à une guérison.
Cela impliquerait à considérer que la descendance d'Ismaël (sa fille) serait souffrante tant qu'elle n'a pas de partenaire pour former une unité. Est-ce un diagnostic concernant l'Islam ?

Mahalat désigne à mon sens une souffrance métaphysique éprouvée par la descendance d'Ismaël de n'être pas unie à un partenaire. Esaü qui n'est pas tout à fait de la dernière pluie, l'a compris. Il accepte d'épouser Mahalat dont il a dû remarquer la souffrance ou le handicap.

C'est donc par un acte d'Union (de Qorban) avec Esaü, donc union avec l'Occident, que Mahalat (fille d'Ismaël) parvient à la guérison. En tant que femme, elle est un "Qui Fait" par  rapport à Esaü qui est, dans cette structure, un "Qui Sait". Leur mariage forme unité et suscite l'Echange latéral. Le "Qui Fait" de Mahalat reçoit des informations de son partenaire Esaü et se trouve guérie.

Symboliquement, Esaü est le porteur symbolique de l'Occident. Mahalat, fille d'Ismaël, désigne la descendance, donc l'Islam. Le mariage des deux personnages en devient extrêmement emblématique, j'allais dire prophétique : l'Islam doit rencontrer en Occident le partenaire lui permettant de réaliser sa guérison, au moyen d'une union des contraires.

Qui est Esaü ? C'est l'Occident, dont on connaît tous les défauts, mais qui a aussi certaines qualités.
La science est le propre de l'Occident, la démarche rationnelle, linéaire, produisant la profusion des sciences. Et la science participe pleinement du processus messianique dont elle est un partenaire, par la force objectivante de sa pensée, accompagnant la Connaissance pour l'explication des phénomènes.

Le mariage Esaü-Mahalat pourrait signifier que l'Occident (Esaü) en tant que zone intellectuelle procédant par la logique rationnelle doit réaliser la grande explication de la pensée musulmane, qui est, quant à elle, parfaitement incapable par ses propres moyens de produire l'exégèse de ses propres textes. Je pense que l'union Esaü-Mahalat signale analogiquement l'union Occident-Islam et annonce que ce mariage produira la guérison de l'Islam qui, grâce à une exégèse explicative coranique totale, produite en Occident, et par l'Occident, se libérera de sa souffrance.

Esav a été fort inspiré de prendre pour épouse la fille malade d'Ismaël. Il envoie un signe à travers les siècles de la nécessaire synthèse unificatrice : non pas contre Israël comme certains seraient tentés de le croire, mais pour la guérison de la descendance d'Ismael. Cette guérison permettrait à l'Islam de ne plus vivre dans la frustration mais dans l'acceptation de son rôle qui n'est pas de dominer mais d'écouter.

Quant à la maladie de Mahalath, quelle est-elle ?
Osera-t-on risquer un diagnostic ?
À mon sens, sa maladie est celle de l'isolement du "Qui Fait" sur lui-même. Une sorte de skyzophrénie venant de ce qu'elle ne recevait pas d'informations depuis l'En-Face. Si elle désigne la descendance d'Ismaël, alors on pourrait y voir également la difficulté frappant l'Islam qui réside très précisément dans son incapacité d'ouvrir son propre symbolisme et d'en rester bloqué sur l'interprétation littérale du Texte. Isolé sur lui-même, n'acceptant rien des partenaires normaux que devraient être pour lui Israël et Esav, il se renfrogne sur un "Qui-Fait" qui se donne à lui-même les instructions. Ismaël, de loin, l'avait-il pressenti ? Raison pour laquelle il donne sa fille malade à Esaü, dans l'espoir d'une guérison de sa descendance ?

Le mariage semble réussir, puisque de Mahalath elle devaient Bessamath, (évoquant le bon parfum).
Dès lors la médication du "matrimonium" paraît efficace, s'il s'agit d'unir deux partenaires non pas sur un contrat de "tolérance" mais d'union des contraires.

Le soufisme témoigne de cette réussite, lui qui a tenté de proposer une avancée vers ce qu'il appelle le "Tawil" (l'équivalent du "Drash" en hébreu). Mais l'opération est restée inaboutie et incomplète, bloquée depuis le XIIième siècle et la grande exégèse de libération des symboles n'a pas été faite. La "reconduction au principe d'origine" comme disait Henry Corbin n'a pas été faite. Du "Drash" on n'est pas passé au "Sod". Les kabbalistes comprendront de quoi je parle, car ils savent que cette étape est également restée en suspens dans le judaïsme qui n'a pas, à ce jour, performé l'exégèse totale de la Torah.

En ce sens nous vivons, au XXI ième siècle, en retard sur notre temps qui exige une guérison. Le remède existe, il est signalé par Genèse en ces deux versets (Genèse 28,9 et Genèse 36, 3). Union des Contraires, Synthèse, et Montée. L'Occident doit réaliser la grande synthèse unificatrice dépassant la religiosité, ouvrant sur une identification du principe d'unité et ses lois. Ce travail, me semble-t-il, a été pleinement réalisé dans certains ouvrages qui malheureusement n'ont pas été intégrés par notre culture.

 


samedi 19 décembre 2015

Réponse au Rabbi Dynovicz à propos des attentats du 13 novembre

Par Dominique Blumenstihl-Roth

Dans une émission télévisée diffusée sur Internet, le rabbi Dynovisz présente une interprétation de deux versets bibliques qui m'a paru très intéressante. Avec un art consommé de l'érudition passionnée, il tente de montrer comment Ismael et Edom, donc à travers eux Islam et Occident seraient ensemble compromis dans les attentats du 13 novembre à Paris. Pour lui, la complicité serait non seulement évidente, mais la culpabilité d'Edom (l'Occident) totale.
L'accusation m'a consterné.
J'ai tenté de démêler l'embrouillage intellectuel développé dont il faut cependant reconnaître qu'il repose sur certaines observations pertinentes et des flashs de lucidité inspirés. Ainsi, avec justesse, le Rabbi a noté que le groupe de rock Eagles of Death Metal qui se produisait au Bataclan portait un nom pour le moins curieux, et sans être grand kabbaliste, on comprend que les Aigles du Métal Mort se sont donnés un nom véhiculant un message directement intelligible, mortifère au possible.
Ces artistes ont-ils réfléchi à la puissance qu'a un mot quand il est prononcé ? Quand on sait que la réalité, notre monde est construit sur la puissance du Verbe, n'est-on pas tenu de faire attention aux appellations, aux messages que l'on transmet ? Il ne fait pas de doute que le groupe EODM a été le transmetteur d'une information subliminale qui s'est métabolisée en acte. Non qu'ils soient eux-même des assassins, mais leur nom a confirmé l'information venue se concrétiser dans la salle de spectacle, dont on sait qu'elle avait déjà été désignée précédemment comme cible.

L'attentat réalisé présente très clairement la caractéristique d'un redoublement. Il y a eu, quelques années plus tôt, une information émise par des tueurs ayant désigné l'endroit. L'information a été reprise et mise en œuvre, en seconde instance, le 13 novembre. La phénoménologie de la « double détente » est bien connue par la Tradition. Elle a fait l'objet d'une vaste étude dans le livre de Dominique Aubier La Face cachée du Cerveau que les experts de la Police seraient bien inspirés de lire et s'en instruire pour apprendre comment une information passe à sa protéinisation. Entre les deux instances, l'information a circulé, puis elle s'est coagulée autour du code EODM donné par le nom du groupe dont les musiciens sont de pauvres inconscients.

Le rabbi Dynovisz est en général assez inspiré. Sa lecture de l'acronyme EODM est exacte. Il faut préciser que c'est par un tout petit exercice de kéri-kétib (transloquation des lettres) bien connu de la tradition kabbalistique qu'il a obtenu le résultat en changeant les lettres de place, et qu'un enfant de 6 ans pratique très normalement dans une Yeshiva.

Nous sommes d'accord : EODM c'est bien l'anagramme de EDOM, l'autre nom du héros biblique ESAÜ. Eagles of Death Metal serait donc en liaison directe avec EDOM, l'ennemi mortel de Jacob, porté sur les désirs matérialistes.
On reconnaît traditionnellement en EDOM, appelé également « le Rouge », les dispositions occidentales dont il serait le fondateur. EDOM dont le projet, en effet, a consisté à écarter Jacob par tous les moyens. C'est sous la menace de meurtre que Jacob part en exil et rejoint Laban. C'est dans la crainte d'être tué par lui qu'il revient, des années plus tard, sur les terres de leur père.

Selon le rabbin, EDOM - Occident serait faussement victime des attentats… et serait tout au contraire l'instigateur du crime : l'Occident aurait « manipulé » l'Islam de sorte qu'il paraisse sa victime, afin de mieux imposer la loi d'EDOM.
Et tout cela serait confirmé en Genèse 28, 9 et Genèse 36, 3.

L'affirmation m'a semblé tellement énorme qu'il m'a paru nécessaire de vérifier tout cela de près.

Je voudrais préciser que j'ai pour le rabbin et sa noble fonction beaucoup de respect. Mais au moment d'expliquer ce que son intuition lui dicte, il lui arrive de s'embrouiller et de commettre des erreurs. Aussi présente-t-il ses perceptions avec une puissante conviction dont il croit qu'elle couvre le caractère parcellaire et souvent conditionné de son intuition.
Quel enthousiasme. Je l'adore quand il s'enflamme sur ses propres paroles dont il est le tout premier à la boire comme si c'était le vin du calice ! Dyno, comme nous l'appelons familièrement, se trouve épatant, et moi, j'aime sa sincérité naïve quand il enseigne ce qu'il croit être d'incommensurables découvertes — et il arrive en effet qu'elles le soient. C'est tout le paradoxe de son talent : il subit d'une part des illuminations extraordinaires, en expose les données avec une chaleur communicative, puis en bon orateur hausse le ton pour doper l'impact théâtral de ses cours. Et finalement se mêle sérieusement les pinceaux dès il s'agit de passer à la phase explicative. C'est Dyno ! Il est comme ça.

Voici qu'il accuse EDOM - l'Occident d'être l'instigateur des attentats… J'ai trouvé d'emblée que le rabbi jetait avec un peu trop de véhémence sa réprobation sur Esaü, oubliant que le frère de Jacob, s'il menace Israël, il lui accorde néanmoins un délai (le temps du deuil d'Isaac) et accepte donc de le laisser partir.
Esaü, tout en étant féroce, laisse tout de même un espace d'ouverture à son frère. Avec Esaü, nous sommes toujours face à l'intransigeance la plus obtuse et violente, mais en même temps, il préserve toujours un passage étroit par où Jacob peut se sauver. Avec Esaü, il existe toujours un « cependant », un « et pourtant ».
De même au retour de Jacob, devenu entretemps Israël, Esaü l'attend de pied ferme avec son armée, prêt à l'exterminer. Mais Jacob a compris comment s'adresser à son frère. Il sait qu'Esaü souffre de la « maladie de l'importance », aussi fait-il grande attention à ne jamais passer devant lui, à ne pas heurter son orgueil, il le comble de cadeaux — pour flatter sa vanité — cadeaux qu'Esaü d'ailleurs refuse avec magnanimité.
Explication : Esaü est une « Gauche » structurelle par rapport à Jacob. Une entité qui croit en la puissance des choses, richesse, argent, possession, pouvoir personnel. Il convient donc de ne pas le contrarier, moins encore sur son terrain, et bien au contraire, de se soumettre avec intelligence et lui laisser la priorité.
Dès lors Esaü accueille son frère chaleureusement quand ce dernier revient sur les terres de leur père.

Esaü, tout en étant tyrannique, est capable de réaliser le tikoun, la réparation. Il le prouvera à maintes reprises et finalement ne tuera pas son frère alors qu'il en a eu l'occasion plusieurs fois.
Il m'a donc semblé que l'opprobre que jetait le rabbi sur Esaü, accusé de perpétrer contre lui-même un crime pour mieux infliger au monde sa loi, reposait sur un oubli et une lecture très orientée des Textes.
Esaü n'est pas aussi subtil que le rabbi le suppose. Il prête en effet à Esaü l'intelligence d'organiser un complot à plusieurs niveaux de détente. Esaü est au contraire quelqu'un d'assez brut de coffrage, dont le recours à la violence est immédiat, irréfléchi. Esaü est féroce, mais il n'est pas un comploteur capable de manigancer un système de réactions en cascade dont il serait le savant organisateur. Il n'en est pas doté intellectuellement, préférant se goinfrer de lentilles…

En ce sens, le rabbi commet une erreur, car il confond Esaü avec Amaleq. C'est une confusion que j'ai rencontrée chez plusieurs auteurs modernes et non des moindres.

Le grand comploteur, le savant conspirateur des attentats, ce n'est pas Esaü-Occident. C'est l'entité Amaleq. Esaü-Occident est ici le territoire sur lequel Amaleq agit. Le jeu d'Amaleq consiste à brouiller les cartes pour mieux se dissimuler tout en accusant les autres. Le rabbi est tombé dans le piège d'Amaleq quand il accuse l'Occident d'être lui-même responsable du terrorisme dont il ferait croire qu'il serait la victime. On croit démasquer Amaleq ? Il est toujours en avance d'un mauvais tour ! Sa spécialité, c'est d'induire le judaïsme en erreur, pour faire en sorte qu'il accuse l'Occident.  Et l'Occident, se voyant accusé, toujours prêt à s'enflammer contre le judaïsme, trouverait là une justification pour s'en prendre au judaïsme.
Pendant ce temps, Amaleq se régale.

Ma lecture est la suivante : Amaleq a laissé trainer son chiffon rouge sur les lieux du crime, pour que les soupçons portent sur Esaü dont le rouge est le signal. Mais ce serait faire preuve d'une grande ingénuité que foncer sur cet indice et en déduire la culpabilité d'EDOM.
EODM signe le lieu du crime et nom l'auteur. Il ne faut pas confondre.
Or c'est exactement ce que désire Amaleq : que quelqu'un accuse l'Occident !

Que cette accusation contre l'Occident vienne d'un Juif, un rabbin si possible — vous, cher Dynovicz ! — de sorte que l'Occident indigné par les propos accusateurs éprouve un ressentiment contre ce rabbin — et puisse accuser le judaïsme.
Naïf et sympathique rabbi Dynovicz qui prend son élan et saute à pieds joints dans le plat tendu par Amaleq !

Amaleq a frappé et tué, en Occident, sur le territoire d'Esaü. Esaü a été, en l'ocurrence, victime de l'attaque et non pas l'instigateur. 
Esaü, donc l'Occident, était dans la salle, en train de s'amuser, chez lui ! Esaü, l'Occident, c'était la salle elle-même, le Bataclan… Bataclan, comme on dit pour désigner le grand désordre.

Nous savons qu'Esaü certes rejette l'Alliance, il ne veut rien d'autre que jouïr, mais il n'est pas l'Exterminateur. Une entité extérieure à lui-même l'a attaqué, sur son terrain. Cette entité, c'est Amaleq. Ce même Amaleq, en grand Tartuffe, a trouvé dans le judaïsme, à travers le rabbi, un candide Orgon qui confond victime et bourreau. Un comble qui fait la joie d'Amaleq.

Je voudrais avertir mon ami le rabbi Dynovicz, qu'en accusant l'Occident dans cette affaire il se trompe d'ennemi, et qu'il commet une maladresse très sérieuse, car Esav ne demande pas mieux qu'un bon prétexte pour s'en prendre à Jacob. L'accuser à tort, c'est lui servir une occasion d'enflammer une crise d'antisémitisme tandis qu'Amaleq se frotte les mains.

Tout cela mérite quelques éclaircissements sur Amaleq qui viendront en temps voulu. Mais dores et déjà, je précise une nouvelle fois qu'il ne faut en aucun cas le confondre Amaleq avec Esav.


suite dans quelques jours sur ce blog.

Autre erreur relevée dans la pensée du rabbi :
Il suggère que pour éviter la présence de terroristes en Occident, il faudrait stopper le flux d'immigration. C'est une idée fondée sur les lois de séparation qui ont (eu) leur validité dans la tradition hébraïque. Mais cela ne peut pas se transposer sur le territoire occidental qui a une vocation toute différente. Il oublie la notion de spécificité territoriale.

Je conseille à l'ami Dyno de ne pas laisser ses ressentiments contre l'Occident emporter ses lectures vers des erreurs.



mardi 8 décembre 2015

L'Alphabet hébraïque. Outil de la Liberté et de la Civilisation

Voici le plus puissant outil de la liberté et de la réussite :

l’Alphabet hébraïque ou  : le Principe du Langage
par la kabbaliste Dominique Aubier 


Dans ce livre, Dominique Aubier réalise l’étude des lettres hébraïques, de la structure de l’Alphabet, du système et du sens des lettres en référence au modèle fondateur.
L’Alphabet hébraïque a en effet la puissance de retracer les lois du Réel. De raconter l’origine de la Création. De faire de nous les partenaires d’un dialogue vivant avec la réalité, la vie, telle qu’elle s’écrit dans sa droiture.
Cette étude de l’Alphabet hébraïque est unique en son genre : elle définit l’Alphabet par rapport à la vérité fondamentale du réel. Elle insère les lettres hébraïques dans la systémique du fonctionnement cérébral.
L’exploration, lettre après lettre, de l’édifice conceptuel de l’Alphabet permet de découvrir l’essence de la parole, d’accéder au Principe du Langage, fondateur d’humanité et de civilisation.

Ce livre met l'Alphabet hébreu face aux découvertes scientifiques. De cette rencontre jaillit une éblouissante lumière permettant de voir les seuils marquant le fonctionnement du réel, donc de mieux anticiper et prendre les décisions en accord avec les cycles porteurs.

Cet ouvrage fait autorité et sert de livre d'étude dans de nombreuses écoles rabbiniques.
Cette nouvelle édition est un fac-similé de l’originale, portant les lettres hébraïques calligraphiées et des graphiques reproduisant l’édifice systémique de l’alphabet hébreu.
Un livre indispensable pour ceux qui veulent en savoir plus sur la puissance de l'Alphabet biblique et ses rapports avec le Réel.

Le Principe du Langage ou l’Alphabet hébraïque
310 pages, 14 x 20 cm.
Planches et reproduction des lettres hébraïques calligraphiées.


samedi 28 novembre 2015

Notre Amour sera impitoyable. Réponse à l'islam intégriste.

Nous voici partis en guerre, contre le fameux "Etat islamique".
Qui peut croire que le bombardement de leurs structures affectera leur résolution ? Il faudrait pratiquement les attraper un à un, leur faire un lavage du cerveau, car chacun d'eux est, à titre individuel, porteur du projet d'anéantissement. Que pourrions-nous bien leur inculquer en lieu et place de leur idéologie ? Quelle doctrine — meilleure que la leur — pourrions-nous leur enseigner, qui captive leur vie, les passionne avec la même ardeur ? Comment remplacer leur pulsion de mort par celle de la vie ?
Suffit-il de les inviter à boire un coup avec nous, au bistrot, pour les réconcilier ?

Cela nous met en demeure de nous interroger sur nous - mêmes : que faisons-nous, en face, de manière évidemment pacifique, qui serait à même de corriger leur état d'esprit ?
Je ne crois pas que nous puissions les changer. Mais nous pouvons nous changer nous-mêmes. Comment ? En cessant d'être ignorants. En nous connaissant mieux nous-mêmes. En acceptant de nous regarder nous-mêmes de manière sérieuse et impitoyable. Voir quelles sont nos qualités, mais aussi tous nos défauts et les affronter. Sortir de notre état de béatitude navrante et chercher à comprendre qui ils sont… et qui nous sommes.

Les intégristes, comme le nom l'indique, ont l'esprit attaché aux ritualisations désuètes.
Alors regardons les religions : elles sont toutes immobilisées dans des symbolismes de décoration, d'architecture, de peinture, de langage, de vêtements mais les données essentielles ne communiquent plus. L'intégrisme le sait. Pour tenter de revivifier une dernière fois sa vague, il replonge dans son glorieux passé pour y puiser l'énergie des premières heures conquérantes. Ce phénomène s'appelle "le retour à l'archigène". Ils n'ont, pour survivre, d'autre recours que s'enfoncer dans la croyance fanatique, à des formes d'expression dont le sens leur échappe. Les religions n'ont pas franchi le pas qui sépare l'appréhension symbolique de la maîtrise consciente. Et c'est dans ce contexte que l'on doit regarder l'Islam, ses réactions, ses blocages, et l'intégrisme qui émane de lui.
L'intégrisme correspond à ce que Dominique Aubier a fort bien identifié dans son livre "La Face cachée du Cerveau", au retour en force des strates anciennes, activées par des liaisons correspondant à des axones remontant aux couches premières. L'intégrisme est une émanation régressive, mais parfaitement prévisible dans le cadre d'une évolution cyclique à l'intérieur de laquelle le retour à l'archigène est structurellement inscrit.
Dominique Aubier n'a pas manqué, pendant des années, d'en parler personnellement à plus d'un chef politique. Qui l'a écoutée ?

Si nos experts de la politique avaient un peu plus de culture — ou s'ils acceptaient de s'instruire ou du moins d'écouter —, ils auraient pu anticiper la vague intégriste. Celle-ci est puissante, parce que le "retour à l'archigène"  en tout cycle se myélinise sur un axone qui replonge dans les strates premières du cycle en suivant itinéraire fortement innervé. L'Islam cherche à se ressourcer à son origine, faute d'apercevoir l'issue exégétique de ses textes fondateurs. L'intégrisme salafiste est une tentative de renouer aux formes "intégristes" des premières années de l'Hégire… mais il est bien incapable de produire la moindre lecture initiatique de son Texte. C'est d'ailleurs le cas de tous les Imams, quelque soit leur école, qui ne sont que des dévots en charge du culte, mais aucunement des initiés.

Face à la forme régressive qu'emprunte la religion musulmane, il faut constater qu'il n'existe, à l'intérieur de la même religion, aucune poussée verticale exégétique qui sortirait le texte de référence coranique de son ornière symboliste. Le soufisme est resté bloqué dans les allégories, et les penseurs qui auraient pu susciter l'avancée intellectuelle de l'Islam ont été assassinés dans des conditions horribles. Le supplice du grand poète Mansûr Al Hallaj, tué en raison de ses remarquables perceptions, est emblématique.
La pointe intellectuelle de l'Islam demeure, encore aujourd'hui, Ibn' Arabî, l'initié andalou… mais son langage métaphorique du XII° siècle reste quasi inaccessible à l'entendement du XXI° siècle. L'Islam n'a produit aucune actualisation de sa propre théologie. (Selon la tradition musulmane, ce serait le rôle de "l'Imam cachée" que la produire. Le chercheur Henry Corbin l'a mentionné dans plusieurs de ses ouvrages.)

Dans sa forme symboliste et littérale, l'Islam se heurte au mur du Temps qui construit une barrière infranchissable aux acceptions archaïques. L'intégrisme est donc sans avenir, car dans un cycle, la liaison vers les couches ancestrales ne dure qu'un temps délimité. Combien de temps va durer cette régression ? Il est démontré que, dans un cycle, quel qu'il soit, des lignes de persistance maintiennent en vie des états de conscience surannés. Tout dépend si, à son opposé, se propose la sortie exégétique drainant l'énergie vers le futur et si cette sortie est soutenue par suffisamment de personnes.
Où est-elle, cette sortie exégétique ? Et qui la réalisera ?

Face aux religions, le rationalisme — notre mode de pensée privilégié — est bien incapable de libérer ces compréhensions anciennes de leur carapace symboliste. L'anthropologie a échoué et l'ethnologie n'a pas réussi à réaliser la synthèse des croyances. Echec sur toute la ligne.
Dès lors se pose la question : nous, en face, dans nos pays occidentaux dits "raisonnables", avons-nous réellement fait le nécessaire pour que notre civilisation produise une grande avancée culturelle aidant la pensée symboliste à se libérer de la gangue des images et textes allégoriques ?

Nous sommes face à un terrorisme de "post-modernité" disait récemment une intellectuelle à la télé. Elle avait raison. Dès lors il faut trouver une réponse du même type. "Notre réponse sera impitoyable", ajoutait un interlocuteur… "notre amour sera impitoyable."
Réponse sublime. Dont les conséquences doivent être assumées.
Lors de la cérémonie d'hommage aux victimes des attentats, le 27 novembre 2015, aux Invalides, la chanson de Jacques Brel "Quand on n'a que l'amour" a été chantée. Ce choix a été judicieux.
Car si l'amour — et quand on n'a que lui — doit répondre à l'intégrisme terroriste, dans ce cas, qu'est-ce que cet "amour impitoyable" ? L'arme absolue ? Serait-ce lui, l'arme de la sortie exégétique ?
L'amour est, lui encore, un acte symbolique qu'il faut alors décrypter.
S'agit-il de se serrer dans les bras ? Oui. L'embrassade est l'acte symbolique à produire. Il doit être chanté. Mais il ne sera efficace que si on lui accorde son sens, car l'amour n'est-il pas la doctrine de l'Union, de la Synthèse ? Cet amour, nous l'avons chanté. L'avons-nous réalisé ? Avons-nous créé l'Union des Contraires, ce que la Tradition hébraïque appelle le grand Qorban ?

En France, nous avons les bistrots, la chanson, la philosophie… "Tous au bistrots", disait un responsable culturel, espérant produire par là un acte de "résistance". Il avait raison, mais il aurait dû préciser quel devrait être la boisson universellement servie à table. Le vin de Don Quichotte ? Le vin d'une mise au clair universalisante donnant une vue globale sur les religions et la diversité des cultures ?
 "L'Amour nous sauvera" a été l'une des phrases circulant d'embrassade en embrassade autour de la Place de la République, devant la grande statue de Marianne. L'Amour… certes. Le mot ne remplace pas la chose et la chose ne donne pas son explication. Avons-nous produit l'acte d'amour civilisateur :  la grande synthèse des cultures ? Nous parlons de "diversité culturelle", au point que c'est devenu un poncif ! A la limite, c'est une farce de mauvais plaisantin, car tout en cherchant la synthèse dans la diversité, on fait tout le nécessaire pour qu'elle n'émerge jamais. Et à ce jour, l'Unesco dont ce serait pourtant la mission de soutenir un tel projet, est parfaitement restée inopérante.
Diversité, oui. Mais entre claironner une thématique sous des termes sentimentaux et en produire la charte, il en va d'une sacrée différence. Alors, qu'en est-il de produire la synthèse universalisante (acte d'amour !) qui dégagerait le cœur conceptuel de toutes les croyances et religions et les unifierait sous la bannière d'une compréhension unitaire ?


Le meilleur moyen de lutter contre l'intégrisme, du point de vue culturel, c'est de promouvoir l'émergence de la grande synthèse. Je ne dis pas : dialogue inter-religieux. Car le dialogue interreligieux est une illusion, chaque religion restant sur sa posture, persuadée qu'elle est la meilleure. Ce qu'il importe, c'est l'identification du motif à la base de toutes les traditions du monde. Fini le temps de la religiosité. Le temps de l'universalité est là, post-religieuse, unificatrice.

Ce projet est le plus puissant qui se puisse proposer à la "génération Bataclan". Cette génération est appelée à prendre connaissance de ces travaux de synthèse, résolument post-moderne.
Ce travail de synthèse, justement, il a été fait.
Sous la forme d'une énorme mise au point qui jette les bases de la civilisation de l'Universel, rendant justice à toutes les formes de tradition, y compris la Science.
Et cela se trouve dans ce livre :

En français

vendredi 27 novembre 2015

L'intégrisme islamique et l'Occident (Notre Amour sera impitoyable…)


Nous sommes face à un terrorisme de "post-modernité" disait récemment une intellectuelle à la télé. Elle avait raison. Dès lors il faut trouver une réponse du même type. "Notre réponse sera impitoyable", ajoutait un interlocuteur… Réponse sublime. Dont les conséquences doivent être assumées. Lors de la cérémonie d'hommage aux victimes des attentats, le 27 novembre 2015, aux Invalides, la chanson de Jacques Brel "quand on n'a que l'amour" a été chantée. Ce choix a été judicieux.
Car si l'amour — et quand on n'a que lui — doit répondre à l'intégrisme terroriste, dans ce cas, qu'est-ce que cet "amour impitoyable" ? L'arme absolue ? S'agit-il de se serrer dans les bras ? Oui. L'embrassade est l'acte symbolique à produire. Il doit être chanté. Mais il ne sera efficace que si on lui accorde son sens, car l'amour n'est-il pas la doctrine de l'Union, de la Synthèse ? Cet amour, nous l'avons chanté. L'avons-nous réalisé ? Avons-nous créé l'Union des Contraires, ce que la Tradition hébraïque appelle le grand Qorban ?
En France, nous avons les bistrots, la chanson, la philosophie… Mais avons-nous produit l'acte d'amour civilisateur :  la grande synthèse des cultures ? Nous parlons de "diversité culturelle", au point que c'est devenu un poncif ! Mais entre claironner une thématique sous des termes sentimentaux et en produire la charte, il en va d'une sacrée différence. Alors, qu'en est-il de produire la synthèse universalisante (acte d'amour !) qui dégagerait le cœur conceptuel de toutes les croyances et religions ?
Et si je vous disais qu'elle existe, cette synthèse, accepteriez-vous d'en prendre connaissance ?
Le meilleur moyen de lutter contre l'intégrisme, du point de vue culturel, c'est de promouvoir l'émergence de la grande synthèse unifiante. Je ne dis pas : dialogue inter-religieux. Car le dialogue interreligieux a échoué, chaque religion restant sur sa posture, persuadée qu'elle est la meilleure. Ce qu'il importe, c'est l'identification du motif à la base de toutes les traditions du monde.
Un projet révolutionnaire ? Il est le plus puissant qui se puisse proposer à la "génération Bataclan". Cette génération est appelée à prendre connaissance de ces travaux de synthèse, résolument post-moderne.
Ce travail de synthèse, justement, il a été fait.
Sous la forme d'un livre, d'une énorme mise au point de synthèse qui jette les bases de la civilisation de l'Universel, rendant justice à toutes les formes de tradition, y compris la Science.
Et cela se trouve dans ce livre :

LA FACE CACHÉE DU CERVEAU.
En français
En anglais

Suite de l'article sur le Blog…

mardi 24 novembre 2015

LA MISSION DE LA FRANCE et de la FRANCOPHONIE

LA MISSION DE LA FRANCE


Et les exilés de cette légion d'enfants d'Israël, répandus depuis Canaan jusqu'à Çarefat, et les exilés de Jérusalem, répandus dans Sefarad, possèderont les villes du Mid
Et les exilés de cette légion d'enfants d'Israël, répandus depuis Canaan jusqu'à Çarefat, et les exilés de Jérusalem, répandus dans Sefarad, possèderont les villes du Mid
Et les exilés de cette légion d'enfants d'Israël, répandus depuis Canaan jusqu'à Çarefat, et les exilés de Jérusalem, répandus dans Sefarad, possèderont les villes du Midi.Et les exilés de cette légion d'enfants d'Israël, répandus depuis Canaan jusqu'à Çarefat, et les exilés de Jérusalem, répandus dans Sefarad, possèderont les villes du MidAprès les attentats du 13 novembre 2015, le Président de la République a dit, avec justesse, qu'il fallait lutter contre le terrorisme islamiste par "tous les moyens". Cela implique que ce n'est pas seulement une affaire de législation, de police ou d'armée. C'est affaire de prise de conscience. Notre prise de conscience est l'arme la plus efficace pour mettre l'idéologie animant les terroristes en échec. Nous devons donc savoir qui nous sommes, qui est notre pays.

Je ne m'occupe pas de stigmatiser l'Islam ( il y aurait beaucoup à dire sur ses faiblesses théologiques, sur l'absence d'exégèse coranique, l'ignorance de la communauté musulmane à l'égard de ses propres textes…) mais je cherche avant tout à explorer notre propre territoire, notre propre vocation. En d'autres termes : notre identité. Et dans ce domaine, nous sommes hélas, bien ignorants.
Il s'agit tout d'abord de bien comprendre la vocation française.
Savoir QUI EST LA FRANCE. La vocation de Paris. La vocation de la Francophonie.

Il existe, en France, une capacité d'intelligence phénoménale, générant un haut degré de compréhension d'analyse et de synthèse. C'est la vocation naturelle de notre pays qu'avoir cette disposition intellectuelle. Son nom, "Tzarfat", donné dans la Torah longtemps avant que la Nation n'existe politiquement, avant de s’appliquer à son territoire géographique, a eu la capacité de désigner la forme de pensée et de raisonnement qui serait typiquement celle de son service au tout début du cycle civilisateur.

"La France, Tzarfat, second lieu du messianisme, est le berceau naturel de ce que la tradition appelle le  "messie Fils de David". Pourquoi ? Parce qu’elle est en équilibre sur les deux pôles de la montée cyclique balisée à l’extrême par la lettre Tzadé. Tzarfat, nom de la France en hébreu, est avant tout l’équation d’une position mentale."

צרפת

"Le mot (Tzarfat - France) considéré lettre à lettre veut dire : ici, la dualité des pôles contraires est à son maximum d’intensité (Tzadé) dans un cerveau (Reisch) qui a la vertu de parler (Pé la bouche) la fin cyclique (Tav). Cette équation a été conçue par l’esprit du prophète Obadia quand il a écrit son verset I, 20, prévoyant la sortie messianique en Espagne et en France.
D'où la vocation universalisante de la France." (3)

(1) (2) (3) : Je tiens à préciser que je tire ces enseignements de mon Maître, Dominique Aubier, que je cite, et dont j'ai eu le privilège d'être l'élève pendant 28 ans. En ce sens, je ne dois strictement rien aux grands et sérieux fidèles que sont les actuels commentateurs du Talmud, et je n'ai aucune dette envers quelque philosophe que ce soit, bien incapables qu'ils sont de tirer au clair la question civilisationnelle qui se pose.

Cependant, en toute honnêteté, je signale que le penseur qui a approché le mieux— sans la résoudre —  la problématique de la France est le Rabbi Loubavitch. Il est allé bien plus loin que les poncifs philosophiques que l'on nous ressasse car il a cherché la fonction métaphysique.
Le célèbre Rabbi avait noté que le mot Tzarfat, désignant notre pays, avait la même valeur numérique 770 que le mot "Oufaratza",  dans Genèse 28 verset 14. "Tu t'étendras à l'occident et à l'orient…" C'était sa devise.
Mais en tout respect de sa vénérable fonction, il faut noter qu'il n'est pas allé jusqu'au bout de son raisonnement, n'ayant pas fait le rapprochement entre le verset de Genèse et celui d'Obadia. Aussi je crois qu'il est nécessaire de compléter la leçon du Rabbi. De mettre à jour sa remarquable perception intuitive, au moyen de la leçon techniquement supérieure de mon Maître, dont la compétence n'est plus à prouver.
En effet, si  "Tu t'étendras" est égal à "Tzarfat" en correspondances numériques de l'hébreu, il est alors évident que l'extension en cause (Oufaratza - 770) concerne la vocation française (Tzarfat 770) qui consiste à répandre la leçon messianique de l'explication, de l'exégèse, de la mise au clair des symbolismes, conformément à la prophétie Obadia.
Et cela, c'est Dominique Aubier qui l'a élucidé — et personne d'autre.

Qui en France, assume la mission  de notre pays ?
Quel est l'ouvrage ou l'œuvre qui en aurait la dimension et la portée ? le Rabbi Loubavitch l'a pressentie. Mais qui l'a accomplie ?
Les islamistes nous avertissent : car si le terrorisme islamique génère des illuminés semant la mort, il est obligatoire qu'en face, en France, il existe l'exact opposé. Face à la haine destructrice, il existe forcément en contrepoint une œuvre de création, de partage, qui accomplisse une forme de synthèse pacifiant les religions avec notre société laïque, républicaine et rationnelle.
Il est donc évident que quelqu'un, quelque part, ait réalisé une œuvre exégétique qui remplace le narcissisme des intégristes par les arguments de la raison. Quelle est cette œuvre ?

Le terrorisme a provoqué l'état de vigilance. L'état d'urgence.
Notre culture tout entière doit être en "état d'urgence" et rechercher l'œuvre dont la fièvre qui s'empare des terroristes islamistes est la preuve inversée. Ils sentent que l'émergence d'une grande synthèse universalisante est proche, et qu'il faut l'empêcher.
Mais peut-être est-elle déjà faite, cette synthèse, et l'on ne s'est pas aperçu de la performance ? Dans ce cas, il faut s'interroger sur l'état délabré de notre culture, qui se complaît dans les prestiges de son glorieux passé, dans la légèreté de son art de vivre, son insouciance… Une forme de vacuité prétentieuse sous des marques grandiloquentes.
Notre pays est-il à la hauteur de sa vocation ? Avons-nous considéré suffisamment l'éducation, la littérature, la connaissance ? Avons-nous été assez "français" — universalistes — pour nous prétendre à la hauteur de notre sublime vocation ? Peut-être vivons nous en-deça de notre vocation, de notre destinée ?

La vocation de la France serait-elle "messianique" ?
Le messianisme est un mot qui fait rire ou trembler. En réalité, ce n'est rien d'autre qu'une position de l'esprit, devant s'instaurer selon certaines règles et étapes. C'est une étape de la Révélation dont sans aucun doute Jésus est l'un des marqueurs, au sens où il ouvre un cycle vers l'Occident avec une visée sur l'universalité. Il serait absurde de minimiser son action symbolique donnant à voir, à travers sa mort, combien l'humanité est clouée sur la Croix. Il est temps de le décrocher, de passer à une étape suivante, post-religieuse, et désormais explicative, les religions n'étant que des systèmes de codification symbolistes, dont le sens échappe à ceux-là même qui voudraient le maintenir.
Les temps post-religieux sont là, donc… messianiques.
Le retour virulent de l'intégrisme en est la preuve ; cela s'appelle le "retour achigénique". En fin de cycle, il y a toujours retour à l'archigène fondateur. Une loi bien connue des sciences.
A l'opposé de ce "retour" au type ancestral (que Nietzsche appelait "l'Eternel Retour") s'opère une montée vers un cycle nouveau, une sortie culturelle de synthèse (voir explication dans le livre La Face cachée du Cerveau).

« La prophétie Obadia dans la Torah prévoit que cette émergence s'effectue dans l'aire géographique de l'Occident, territoire structurel d'élection pour le manifeste. La fonction du messianisme consistant justement à faire sortir — expliquer — le Code de la Vie. C'est là, le rôle de la France, après l'avoir reçu d'Israël passant par l'Espagne de Don Quichotte (Séfarad), faire connaître, faire sortir et donner à voir l'identité du motif d'universalité. C'est dans son nom, Tzarfat, dans la lettre "Resch" de son nom et dans la lettre "Pé" qui désigne la fonction de dire, de parler. Parler l'identité du motif d'universalité. C'est le rôle de la France. À chacun sa mission et sa responsabilité.  La sublime vocation d'Israël est tout autre : Israël reçoit le message de l'Invisible et en construit la codification. Cette codification se répand dans le monde, instruit le monde. Et le monde, profitant de cette leçon, génère des étapes d'application concrète de cet enseignement. Tzarfat produit l'union entre Connaissance et Science, c'est l'esprit même de son territoire. C'est la mission de la France, suivie d'une reconduction vers Israël. »

A mon sens, la Mission "Tu t'étendras" est déjà en cours. Et ce n'est pas le terrorisme qui s'étendra, ni la doctrine islamique, qu'elle soit intégriste ou dite "modérée". Car le temps des religions est désormais terminé.
Ce qui s'étendra, c'est bien la Connaissance, par delà les religions, en tant que phénomène culturel universel en union avec les sciences.

Notre Nation soutient-elle ce projet civilisateur ? Et nous, à titre individuel, soutenons-nous ce projet ? Avons-nous reconnu et appuyé l'œuvre explicative qui réalise cette lumineuse synthèse ouvrant sur ce que le poète Léopold Senghor appelait la civilisation de l'Universel?

Je considère l'œuvre de Dominique Aubier grâce à qui j'ai pu écrire ce texte comme la pierre de touche de la vocation et de la culture française à son plus haut niveau d'universalisation. S'en approche qui voudra, mais je vous assure, c'est là que ça se passe.

— La Face cachée du Cerveau
— Le Secret des Secrets

Pour bien comprendre la mission française, lire ou relire son livre :
Don Quichotte, le Prodigieux secours :
— Qu'est ce que le messianisme : pages 161-222
— Le secret de Tzarfat : pages 432-447

— Sur l'Islam : L'intégrisme musulman et l'Occident.

Un sujet qui devrait être au cœur de toutes les conversations dans les bistrots de Paris.
Et les exilés de cette légion d'enfants d'Israël, répandus depuis Canaan jusqu'à Çarefat, et les exilés de Jérusalem, répandus dans Sefarad, possèderont les villes du Midi
- וְגָלֻת הַחֵל-הַזֶּה לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל אֲשֶׁר-כְּנַעֲנִים, עַד-צָרְפַת, וְגָלֻת יְרוּשָׁלִַם, אֲשֶׁר בִּסְפָרַד--יִרְשׁוּ, אֵת עָרֵי הַנֶּגֶב.