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dimanche 19 mars 2023

Israël, l'Espagne et la France au service de l'Esprit, (1/2) par D. Blumenstihl-Roth

Israël, l'Espagne et la France au service de l'Esprit 1/2

par Dominique Blumenstihl 

 

יִשְׂרָאֵל אֲשֶׁר-כְּנַעֲנִים, עַד-צָרְפַת, וְגָלֻת יְרוּשָׁלִַם, אֲשֶׁר בִּסְפָרַד

Dans ce verset biblique "Obadia 20", on s'aperçoit que les noms d'Israël, de France (Tzarfat) et d'Espagne (Sefarad)  figurent dans la même ligne. C'est que ces 3 nations sont impliquées ensemble dans un grand projet civilisationnel…

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Nous le savons, depuis 1948, le peuple juif a fait retour et avec lui, accompagnant sa formule unitaire — le langage. Ce retour, prévu par les textes, fait que les conditions sont remplies pour l'avènement du messianisme. Avec la fin du quatrième exil, qui a pris officiellement fin en 1948 par la création de l'Etat d'Israël, le « Messie » attendu par le judaïsme est donc en puissance de venir, le peuple ayant opéré le « retour à l'archigène » sur le territoire d'origine où les patriarches ont écrit les premières lignes de l'épopée.

Ce retour est un événement dont les répercussions ne cessent d'agir : le monde a du mal à l'accepter. Il faut pourtant regarder les choses en face, comme elles sont et non pas les lire dans l'amertume et la rancœur. L'adversité que suscite Israël naît d'une ulcération due à une incompréhension du judaïsme, d'un rejet de son ontologie. Rien cependant ne peut empêcher que désormais les 4 lettres du mot « Messie » (Machiah) Mem, Schin, Yod, Het soient écrites dans le réel dès lors que la condition « retour » est assumée par le peuple récepteur de la Chékinah. Parlerons-nous en ce sens d'élection, quand le mot biblique « ségoulah » évoque bien davantage la responsabilité contractée et endossée en vertu de « l'Alliance » (Bérith) ?
Le mot « Machiah » demande expressément à être activé depuis la création officielle de l'Etat d'Israël. Si le peuple est revenu sur les terres ancestrales, la Chékinah est-elle pour autant également revenue ? Il se pourrait en effet qu'il reste à écrire la dernière lettre du mot, qui marquerait cette fois le retour de l'absolu, c'est-à-dire l'Alef au bout de Machiah.


Messie s'écrit en araméen avec un Aleph.

L'Aleph signe l'aboutissement messianique, par son retour de la première lettre d'investiture dans le mot qui le désigne. Le Messie (ou la messie, car rien n'empêche que ce soit une femme et je dirais même que c'est probable puisque le messianisme consiste à aller jusqu'au bout du sens, afin de mettre au monde un nouveau cycle : donc affaire de parturition) doit connaître le système Aleph. Sans Aleph, dans son orthographe hébraïque normale, le mot signale le stade de l'attente de celui « qui viendra ».
מ ש י ח
Sa mission est désignée par le Het de terminaison, consistant à unir gauche et droite comme le montre le graphisme de la lettre. Lorsque l'union des contraires s'accomplit entre les deux partenaires de la compréhension du réel — connaissance et science — il en résulte une ère nouvelle, appelée « les temps messianiques ». Cette opération est donc affaire de partenariat entre deux entités, comme l'indique le Het, œuvrant au projet de dévoilement.
Où et quand cela doit-il se réaliser ?
Cela est notifié dans l'Ecriture. En effet, le « roi messie » est nommé « Machikha » avec un Aleph, en araméen, langue proche et jumelée avec l'hébreu dont il est une extériorisation. Araméen en « Qui Fait », hébreu en mode « Qui Sait », les deux langues forment une structure en dualité. Que peut-on en déduire ?

Si l'hébreu n'insère pas l'Aleph dans le mot qui signifie le messianisme, cela signifie que le messianisme annoncé en hébreu ne sera pas réalisé dans son secteur du « Qui Sait ». Il le sera en face, dans une région évolutive en partenariat analogue à l'araméen, en « Qui Fait ». Le Het l'affirme et décrit le processus : affaire de partenariat « Gauche » et « Droite ».

Le territoire du « Qui Fait » est largement impliqué par la présence du Het dans « Messiah ». Or analogiquement, c'est l'Occident qui occupe structuralement ce lieu. Le Messie devrait donc surgir dans la sphère de l'Occident, au travers d'une œuvre écrite, car la divulgation de la Connaissance se fait nécessaire par l'utilisation des Lettres, donc de l'écriture, conformément au phénomène de leur apparition au Sinaï. La mise au clair du sens des Lettres est au cœur de la démarche messianique, devant reconduire par ce dévoilement à l'information d'origine.


Machia sans Alef

Le mot hébreu Machia lance l'appel par le Het (sa dernière lettre) à l'union des contraires représenté par les deux colonnes de cette lettre pleinement reliées par le pont supérieur qui les unit. C'est de l'union entre gauche et droite que doit surgir, après transfert de « Qui Sait » en « Qui Fait » le « messie » opératif, auquel il faudra alors adjoindre la lettre terminale Aleph signalant le retour à l'information première. C'est le sens même de l'union biblique de Ruth, descendante de Moab, avec Booz dont sortira la lignée davidique.
מ ש י ח א
Le mot « Messie » ainsi doté de sa 5è lettre Aleph, lettre du système de vérité, se retrouve dans la formule « Hilkta le Machikha » où le mot « Hilkta » s'écrit avec un Tav d'où sort en effet l'Aleph terminal. Il émerge à la fin d'un parcours historique, nommé la « Halaka », c'est-à-dire la démarche, la marche, l'avancée d'un pas après l'autre finissant par former le chemin, comme le dit le poète Antonio Machado. Un chemin qui cependant s'écrit à l'avant de nous, et non à mesure que les pas écrasent les cailloux que nous regarderions derrière nous. Dans cette expression « Hilkta le Machikha » les deux mots se suivent et se terminent tous deux par un Aleph. Le premier marque la démarche menant à la sortie messianique, le second porte sur le résultat de cette « démarche » qui réalise la sortie effective de l'Aleph, du projet divin. « Le messianisme s'inscrit dans un cycle à vocation constructive » écrit Dominique Aubier, précisant : « on en peut déduire — au risque d'offusquer (ou rassurer) certaines opinions — que si l'alphabet hébreu ne met pas d'Aleph au mot qui désigne le messie, cela signifie… que le messie opératif n'est pas juif et que l'entité qui cependant note et annonce le message, l'hébreu, n'est pas celle qui le met en œuvre. » Il faut en effet distinguer entre l'expéditeur et le destinataire chargé d'action. Le destinataire, c'est « l'Autre », en « Qui Fait », chargé de réaliser ce que l'informateur lui délègue. Israël pour autant ne perd en rien son statut de récipiendaire initial, chargé de mission, étant directement placé sous l'impact de l'information issu du « Qui Sait » cosmique.
Le messianisme relève de la mise en pratique : c'est le don à tous des valeurs doctrinales et leur expansion dans le monde…

Nous y travaillons, avec vous, sans nous séparer de la source informante.

La suite de cette étude se trouve ici.


— Les passages entre « » sont extraits des livres Don Quichotte, la Révélation messianique du Code de la Bible et de la Vie, et La 23è Lettre de l'Alphabet hébreu.

— Une étude sur le sujet est réalisée dans le film Le messianisme

— Le messianisme de la France : Le secret de Tzarfat et de la France

Exégèse de Don Quichotte, série de 5 ouvrages de Dominique Aubier.

Pour les personnes qui reprendraient des éléments de cette étude, merci de citer la source.

3 commentaires:

R ose a dit…

J'ai fait un commentaire qui est apparu environ 24h et qui a été retiré .
J'ai besoin que Dominique précise son intervention /intention
Merci

R ose a dit…

Soit , mais avec réserve concernant la mauvaise manip ...
donc Bop :
Je disais que D.Aubier nous mettait sur la piste qui mène à :
" si l'alphabet hébreu ne met pas d'Aleph au mot qui désigne le messie, cela signifie… que le messie opératif n'est pas juif et que l'entité qui cependant note et annonce le message, l'hébreu, n'est pas celle qui le met en œuvre. » ,
piste qui mène à nommer Dominique Aubier La messie en Tzarfat avec dans sa mancha son Sancho Pansa DBR .

Anonyme a dit…

Un très grand merci à toi cher Dominique
Amitiés
Em.