vendredi 6 mars 2020

Coronavirus : le postillon contaminateur.

Coronavirus : le postillon contaminateur.
Par Dominique Blumenstihl-Roth


D'opinion sur le virus, je n'en avais aucune, ne sachant pas très bien ce que c'est. Alors je me suis rendu sur le site de l'université de Jussieu, une recherche très brillante… qui m'a donné le vertige, car elle ne fournit aucune réponse au sens. Je me suis rendu compte que les chercheurs ne savaient pas grand chose sur les virus. Leurs descriptions sont fastueuses, mais ils ne savent pas pourquoi, soudain, un virus jusque là inerte se met à vivre…
J'ai compris que c'est une poche d'ADN ou d'ARN (donc d'information) dépourvue de protéine. Qui se met à rechercher la structure pour compléter son processus vital. Le virus cherche la protéine…

Le sens du Corona (alias Covid19) ?
Le sens pourrait apparaître dans son comportement, dans son mode de propagation, et surtout, dans les réactions qu'il suscite socialement et culturellement. J'ai appris qu'il se transmettait surtout par les contacts interpersonnels et les postillons, quand on parle. Que cela touche les voies respiratoires (et non digestives car il ne résiste pas à l'acide gastrique ni aux enzymes du tube digestif. Donc il faut arrêter de croire que cela viendrait de l'ingestion de tel ou tel animal…). On peut continuer de manger tranquillement, sans risque d'infection. La nourriture matérielle n'est pas en cause. La transmission virale compromet essentiellement le mode relationnel interhumain, et les échanges verbaux (postillons).
Les responsables chargés de « gérer la crise » recommandent d'adopter des évitements afin de « ralentir » la propagation. Le Corona condamne donc les gestes sociaux, poignées de mains, accolades, etc. Fini les bises dont les Français(es) sont friands — trois au quatre bises ? — en tout cas, grand Stop sur ces échanges interpersonnels. Que chacun garde ses microbes et virus. Que chacun se cache la bouche et évite de parler.
En effet, l'un des modes de propagation, ce sont les gouttelettes des postillons. Le virus exploite donc ce qui fait de nous des humains, notre caractère social, notre faculté locutoire. La Parole est visée. Voudrait-il qu'on se taise ? Chacun reste dans son coin, n'adresse plus la parole à personne, se renfrognant dans sa solitude sous Cellophane antivirale ?

Ce virus nous signale que ce qui est en cause… c'est la Parole. Le Verbe.
Ne s'exprime plus que la parole des « experts » qui occupent les ondes. Ils savent tout. Et démontrent surtout… qu'ils ne savent rien de l'ennemi qu'ils espèrent terrasser.
Ce virus me fait réfléchir au sens de la parole. Non seulement à l'acte de parler, mais à son contenu. Si c'est pour ne rien dire, apprenons à nous taire. Ce seront autant de postillons-contagions en moins. Si c'est pour exprimer la Connaissance, alors allons-y, parlons, lisons, le plus possible. Mais cette parole d'initié est si rare qu'elle ne risque pas de contaminer grand monde.

« Tu ne postillonneras pas sur ton prochain » est le 11è Commandement divin. Autrement dit : tu ne parleras pas en vain, et ton verbe sera réservé à l'expression du DIRE, en hébreu, DaBaR.
Ce qui contamine (l'esprit du siècle) c'est le parler matérialiste, la jactance dont on se gausse et se flatte, dans nos vantardises et vénérations. Le virus stigmatise les dysfonctionnements et les abus, les impostures qui ont relégué la Parole vraie. Quelque chose, au travers du virus, veut être entendu et vu. La Couronne, comme son nom l'indique, la Parole, par son mode de propagation.

L'insistance du virus est lourde, au niveau mondial. Or nous vivons dans un univers qui est un « Qui Fait » par rapport à un « Qui Sait » invisible. Le « Qui Sait », hémisphère doté du Verbe, envoie ses informations. Tous les kabbalistes (sérieux) savent — Cordovero, Louriah, Volozhyn, Cervantès — que cette information subit une inversion dès lors qu'elle franchit la séparation entre les deux hémisphères. Le virus serait-il l'expression de cette troublante inversion ? (Archétype de l'Inversion, voir la Face cachée du Cerveau).

Freud avait remarqué que les amnésiques, dans leurs crises hallucinatoires, inversaient les traits fondamentaux de leur caractère, si bien que les doux devenaient violents. La raison en est que l'Hémisphère « Qui Fait » commence toujours par inverser l'information qu'il reçoit. C'est une phase transitoire, d'une durée de temps plus ou moins longue selon les individus, selon les cycles. J'ose présager que bientôt la Connaissance sera rétablie dans ses droits à la Parole, après que le virus (expression de l'inversion) aura perdu de sa puissance. Il est le résultat de l'inversion d'une information qui, à l'origine, veut la Connaissance. En lieu et place, notre monde à l'envers génère le postillon contaminateur. Le virus, entretemps, aura coupé le sifflet aux bavardages qui polluent la planète, aux mensonges, aux impostures.

Nous avons été avertis, très tôt, de la contamination.
A l'instant même où le virus se manifestait dans le village des « Contamines », en Haute Savoie (en haut de sa voie) tout était dit. Dès cet instant, il fallait organiser immédiatement une surveillance à tous les niveaux. Au lieu de cela, on gère « au jour le jour »… confiant aux laboratoires et aux scientifiques le soin et la responsabilité de « trouver » le vaccin. Ils font de leur mieux, et les personnels soignants ne sont pas en cause. Au contraire ! Ils sont les premiers exposés. Dès l'affaire des Contamines, les dotations en masques pour les soignants auraient dû être organisées. Et les grands rassemblements interdits. Mais nous naviguons à vue, sans carte ni boussole, dans l'inconnaissance totale du Code de la Vie. Et dans une volonté farouche de ne pas écouter les signes que la vie nous envoie.

Il serait bon que l'Elysée, qui reçoit en grandes pompes les directeurs des laboratoires pharmaceutiques en quête de subventions, écoute également la parole initiée : ce virus a quelque chose à nous dire.
Le virus va faire éclater les liens de solidarité. L'isolement, le confinement peuvent être ordonnés par décrets. Ce sera la grande victoire du Covid.
Ou au contraire il va susciter une fantastique réaction humaine d'amour. La réaction d'amour ne se décrétera pas. Elle est de la responsabilité de chacun(e).

Le mot d'ordre est d' « éviter de contagier les personnes âgées et fragiles… » Autrement dit, ne plus les approcher et les laisser mourir… et bientôt nous accepterons leur mort par le virus comme une fatalité. On nous précise l'âge des victimes, insistant sur le caractère fragile, avec une sorte de sous-entendu pénible qui laisserait croire qu'au fond, ce n'est pas bien grave, si ce ne sont que les « vieux » qui disparaissent. Il est vrai que les « anciens » (à partir de quel âge ?) sont mis au rebut dans le système « Qui Fait ». Système impitoyable qui finira par nous engloutir. Un cycle civilisateur nouveau se prépare-t-il, sans les Séniors, gouverné par une jeunesse aseptisée, comptable, gestionnaire, brillamment scientifique et technique ? Qui est « vieux » ? Qui est « jeune » ? Certains jeunes, de moins de trente ans, ont une pensée totalement « protéinisée » sur les critères obsolètes du XIXè siècle industriel, plus vieux que les dinosaures…

Ou alors le virus, doté de son ARN, en quête de protéine, s'attaque prioritairement aux personnes ayant déjà protéinisé fortement leur existence, c'est à dire les plus âgés ? Cela expliquerait, analogiquement, que les plus jeunes qui en sont encore aux couches I et II de leur existence soient épargnés. Ils vivent en « Bip », au stade où l'information s'inocule mais ne se réalise pas. Le virus n'y a pas de prise… (Lire à ce sujet le Redoublement, archétype du réel).

Le virus pourrait déclencher un immense élan de fraternité, de prise de conscience.
Dans l'Evolution, le but, c'est la cause agissante dans ce qui se produit. Tout événement est lié à un but dont nous ignorons la finalité. Le virus n'est-il peut-être qu'une invention de la vie, un coup d'éclat pour signaler une règle agissant au service d'une finalité de nous encore inconnue ? Mais que l'Initié peut soupçonner ?

L'initié observe la réalité comme l'expression de la pensée « venue de plus loin ». Le réel, le monde, la nature sont le terrain où cette pensée s'écrit. Elle est donc lisible par qui possède la grille de lecture applicable sur ce terrain où les choses ne se dévoilent pas directement, mais au travers de l'expressivité symbolique.
Je crois donc que le virus, tout en étant très réel, est un symbole et non la déclaration directe de ce qu'il désigne. Son symbole est lisible dans son nom. Corona. En cause, la Couronne, le principe du Modèle Absolu, la Tête. Son symbole est décelable dans son comportement et ce qu'il nous oblige à faire. Il nous oblige au confinement silencieux. Par inversion, il nous dit de renouer avec le Verbe, le vrai Verbe et non le postillonnage bavard. Je crois que le virus ne lâchera pas tant que le sens de son symbole n'ait été saisi et accepté.

Le Virus, nous obligeant à fermer nos portes, à nous isoler, nous couper des autres, nous indique par inversion, que les cœurs doivent s'ouvrir au maximum, pour une solidarité immédiate et totale. Que l'amour brille dans les regards, au lieu de la suspicion, voilà une arme à laquelle le virus inverseur n'est pas préparé. Vivre désormais la main ouverte pour recevoir et donner… est-ce tellement difficile ?
C'est l'épreuve à laquelle l'humanité est soumise pour se survivre.


PS : — Israël a fermé ses frontières à tous les non-résidents. Fermeture totale de la Terre Sainte. Car tout ce qui se passe à Jérusalem concerne le monde. Cela signifie, par inversion, que la Connaissance fera bientôt son grand retour et que Jérusalem ouvrira largement ses portes aux temps nouveaux. Les Temps messianiques ?

— La veille, le TGV Colmar-Paris a déraillé. Là où quelques semaines plus tôt, en novembre, la terre a tremblé, avec une magnitude de 2,6. Voilà un chiffre qui retient l'attention, c'est Yod Hé Vav Hé. Le Haut-Rhin est particulièrement touché par le Covid19… Tout serait donc lié ? 

Suite sur Covid 19 : pour aller jusqu'au bout du sens.

Pour ou contre le prof. Raoult (chloroquine…)

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10 commentaires:

  1. Je vous suis infiniment reconnaissante de vos articles, pour moi tellement libérateurs de Vérité et d'enseignements, (des mots qui résonnent en moi et me confirment dans mon ressenti profond).

    Je suis bien de votre avis sur le fait de donner plus d'Amour et de Paroles Vraies, là où beaucoup trop de monde postillonnent et répètent sottement les inepsies que nous rabâchent les médias à longueur de temps.Quel bourrage de crâne. Quelle propagande du mensonge.

    Je voudrais si j'étais sur les réseaux sociaux,(je n'y suis pas car je ne suis pas douée pour toutes ces manipulations) lancer un cri du coeur à tous mes contemporains, ETEIGNEZ tous ces gadgets par lesquels vous recevez des paroles qui vous empoissonnent et vous font peur, nous n'en avons pas besoin. (c'est assez) Pensez,ressentez et agissez pour plus de solidarité, plus de sérénité. Alors agissons, le peuple est souverain ne l'oublions pas.
    Cl.

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  2. Coronavirus : le postillon contaminateur.
    Bien beau titre en vérité.
    Pas inutile de faire marcher ses neurones pour aller au delà du sens unique de chaque mot.
    Postillon, c'était le surnom qu'on donnait au conducteur des malles poste qui transportaient, comme des diligences de western, des passagers et le courrier sur de longues distances. Surnom des gouttelettes de salive que devaient produire dans leur trompe ceux qui annonçaient de loin leur arrivée aux relais pour prévenir les aubergistes pour changer les attelages.
    Ce courrier qui nous rend malades, je rejoins l'analyse de CL avec son ETEIGNEZ. Ce que les autorités italiennes tentent, sans le savoir, de faire en confinant les deux provinces les plus industrieuses et commerciales de leur pays. On boucle les endroits où on se cause, façon de baillonner les parleurs à vide (CoVid oblige) non ?
    Qu'il est bavard ce virus. Tout petit mais costaud.

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  3. à CL
    Vous ne savez pas manipuler "Les réseaux sociaux"dites vous, il n’empêche, vous avez pris parole sur un blog potentiellement ouvert au monde humain dans sa globalité. C'est le côté magique de la toile tissée par internet.
    L'éteindre entièrement ?
    Pour moi, non, il faut juste filtrer la lumière à l'aune de son cœur.
    Pour preuve, votre commentaire lu sur mon écran grâce au réseau social ici créé par Domino ne m'a pas "empoissoner".
    Ranimer la flamme de l'amour avec patience...
    Merci aussi à FMM pour sa recherche Franche.
    Bien cordialement
    Paul

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  4. Ann dit d'Algo10 mars 2020 à 05:55

    1. [Cri de guerre proféré parfois par les Français dans les batailles au Moyen Âge] Les hommes d'armes avaient un cri servant à les rallier dans les combats ou à les animer dans les tournois. Ce cri était généralement le nom de leur souche originaire, le plus souvent on criait son propre nom (...). Souvent c'était une invocation à Dieu, à Notre-Dame, aux saints: «Montjoye, montjoie saint Denis» (L'Hist. et ses méth., 1961, p.742).
    Rem. Le cri usité en France était Montjoie-Saint-Denis; en Bourgogne on disait: Montjoie-Saint-André.
    Puisque DBR nous renvoie en (h)ôte sa voie(x) , rappel du nom de la station : Contamines Montjoie , lieu d'insertion (médiatique?)en Tzarfat de l'épouvantail qui, a un petit nom de science fiction :
    emploi comme nom commun de Mons Gaudii, proprement «montagne de joie; paradis»; nom donné par les pèlerins à la montagne de Rama située au nord-ouest de Jérusalem (v. K. Löffel, Beiträge zur Geschichte von montjoie, 1934, pp.5-10 et 25-28). Mons Gaudii .
    C'est épatant non ?
    Infos de :: Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales .

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  5. « le postillon systémique » fait mordre la poussière à notre Veau d’Or noir et voler en éclat le mythe Qui-Fait de notre « expansion » économique.

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  6. Merci pour vos articles qui sont toujours très riches d'enseignement.
    Cela fait longtemps que je pense que la terre sait très bien ce qu'elle fait.
    Elle nous envoie des séismes , des inondations , des incendies.Et comme l'humain ne veut rien comprendre , le voilà touché également.
    Dans la parole oui, dans l'isolement oui, mais également là où ça fait le plus mal à certains, dans l'économie et les finances.Peut on y voir un signe
    de stop. Stop aux surproductions matérielles , aux avidités monétaires, au toujours plus ? Stop aux écrans etc...
    Je sais que beaucoup de personnes pâtissent de ce Corona virus, mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est l'occasion pour l'humanité de faire un bon en avant.Saura-t-elle le voir ?Saura-t-elle saisir cette occasion ? Je reste optimiste.
    Je vous implore de bien vouloir continuer l'envoie de vos articles.Cordialement.
    E. G.

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  7. Mais parlons en , il en restera toujours qque chose . Même ceux qui pensent avoir qquechose à dire postillonnent aussi . Le coronacovidixneuf crache sa vérité, lui le postillon en Chef , le postillon en Tête d'attelage . Il annonce , c'est l'estafette ,
    le héraut qui crie : Montjoie St-Denis ou même Montjoie Notre-dame ! Il porte la couronne qui attend la Tête qui va être couronnée . Mais quoi sera couronné ?

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  8. Il va... sans dire ...et pourtant il permet toutes les tribunes médiatiques ce corona et le brouhaha des réseaux de la distribution de la parole sont à plein régime . La parole passera par là puique les humains veulent se fermer la bouche .Corona prophète inattendu ; imprèvu ; qui trouve dans l'humanité le terreau fertile d'un silence lui aussi inattendu . y a t-il en vous qquechose de si insupportable à dire que vous vous imposiez le silence ? que n'arrivez vous pas à vous dire ? dites le.......même silencieusement et vous serez entendu .

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  9. Vous utilisez beaucoup dans vos articles le mot de révélation.
    J'ai lu hier soir (dans Dan Brown souvent très bien informé) que c'est exactement ce que dit le grec APOCALYPSE .
    Corona fait-il en ce moment de "mise sous cloche" de populations cette action d'enlever un voile sur quelque chose que nous ne sommes pas capables de voir ?

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  10. Mais cela devrait pétiller de commentaires ici !
    Une crise systémique bloquant partout le Qui-Fait.
    Nous vivons un sabbat imposé, ce n'est pas rien.
    X.23

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