dimanche 22 mars 2020

Covid19 : Connaissance ET sciences

Je ne suis pas un scientifique spécialiste des virus. Et…
comme disait le Président de la République, il faut écouter ceux qui savent. A ceci près que les scientifiques avouent… qu'ils ne savent pas et se chamaillent entre eux.
Alors, qui faut-il écouter ?
Les Soignants (majuscule !) font tout ce qu'ils peuvent, avec dévouement et abnégation. Les politiques, quant à eux, pataugent dans l'improvisation. Leur navigation à vue — donc sans carte et sans boussole — dans la gestion de l'épidémie est surprenante. J'imagine qu'ils font de leur mieux, avec ce qu'ils ont. Comment faire de son mieux quand on n'est pas équipé ?
Je me suis tourné vers une autre forme de connaissance. Celle que m'a enseignée mon Maître. « Il faut regarder le monde avec les deux yeux. Connaissance et science. » Telle était sa méthode.

J'ai écrit 5 articles sur le Corona, pour essayer d'en cerner l'identité.
— Ouverture : qui est le virus ?
Lecture initiatique du virus
La solution systémique
—Le postillon contaminateur
—Covid19, pour aller au bout du sens

La science est trop lente. J'ignore si la science va trouver. En tout cas, cela prendra des mois. Comme disait le poète Arthur Rimbaud : Oh ! La science… La science est trop lente. Science et patience, le supplice est sûr. Poursuivant : Nous allons à l'Esprit, c'est certain, c'est oracle, ce que je dis… Je ne suis pas prisonnier de ma raison. Il convient donc de dessiller nos regards, nos intelligences, et ne pas nous limiter à l'objectivité immédiate devant ce qui est vu. C'est ce regard étroit, fixé sur l'évidence, qui a jusque là déterminé la politique de santé face au Coronavirus. Les dépistages par exemple : ils ne sont effectués que sur les personnes développant des symptômes. Aussi ne sont-ils que de confirmations des cas déjà fortement suspects. Une stratégie qui a mené dans le mur. Elle reposait sur : l'observation des cas cliniques déjà manifestes. Donc sur la deuxième instance de la maladie, déjà avérée. Or un vrai dépistage consiste à traquer l'information avant qu'elle ne passe à sa manifestation. Donc en amont des premiers symptômes.

La Connaissance initiatique
a pour technique de toujours rechercher l'information à l'origine de toute réalité. L'information initiale se trahit, selon les initiés, toujours par un mot, un nom qui en dévoile la teneur. Un événement à portée symbolique exprime ensuite la tournure que peut prendre l'événement. J'ai traité cela dans l'article 1. A ce titre, le mot Corona est explicite. Et la contagion générale était annoncée — n'en déplaise au Président de la République — dans le nom du village où les premiers cas ont été observés : contamination aux Contamines. Peut-on être plus explicite ? Tout le monde a ressenti l'effroyable message, mais qui a tenu compte de ce signe ? Les politiques auraient dû sursauter à cette annonce. Immédiatement prévoir l'état des hôpitaux, tout de suite équiper les services. Achat immédiat de masques, de protections… Au lieu de cela, le regard obturé empêche de voir et le supplice est sûr. Ce même rationalisme linéaire d'une sottise totale refuse de voir ; non seulement il échoue face à la contamination mais continue de pérorer pour nous dire… qu'il ne sait pas mais qu'il convient de croire en lui. Je ne critique pas la raison : mais l'idéologie de l'obturation des idées linéaires d'un type de pensée. Elle est dominante dans notre civilisation fondée. 

C'est pourquoi je récuse les propos de la directrice générale de l'Unesco, qui écrivait en mars 2020 : « Only science », à propos de la confiance que l'on devait accorder à l'entité qui sauverait l'humanité de l'épidémie de Coronavirus. Selon elle, il n'est que la science, voie unique et souveraine. Une option univoque, tout au revers de la vocation de l'Unesco. Il n'y a pas que la science. Il y a la culture. Les cultures du monde qui en savent long sur le réel et la vie. «  Only science » n'est pas acceptable. Il y a aussi et d'abord la conscience.
Cela vaut également pour nos Président et gouvernement.

La science est incertaine. Fluctuante selon le consensus plus ou moins général des chercheurs. Inquiétante quand elle se lance dans des expérimentations et recherches axées sur la rentabilité financière. Dangereuse quand elle estime que toute chose se justifie par le fait qu'elle serait faisable. Autoritaire quand elle exclut tout autre modalité intellectuelle que la sienne. Inquiétante quand on apprend que le sort de l'humanité dépendrait des souris de laboratoire (en pénuries et donc recherchées à prix d'or), auxquelles on injecte une enzyme humaine pour les rendre sensibles aux essais… Ah, la science ! Utile, fantastique, car elle sait tant de choses !

Je pense qu'il faut écouter les sciences. Mais… ne point décider en fonction de leur seul point de vue prétendûment « objectif ». La Connaissance aussi a son mot à dire. Elle en sait long sur l'expérience humaine et sur la lecture du réel.
Ainsi, depuis 3000 ans, le Chabbat préconise l'arrêt, l'isolement en fin de cycle. Avec lavage des mains obligatoire avant tout repas… Tous les 7 jours, survient le Chabbat qui marque l'arrêt en phase de toute activité. Stop général. L'humain se retourne sur lui-même, se tourne vers le Sacré. Il cesse de « faire » et s'oriente vers le « Qui Sait » universel qui justement lui enseigne la notion de cycle et d'arrêt. Que faire pendant l'arrêt ? Se tourner vers l'étude des lois archétypales du réel. Evénement important pendant le Chabbat : l'union des couples, femmes et hommes se retrouvent pour l'union sexuelle — obligatoire — pour célébrer l'archétype de l'Union des Contraires. Union science et Connaissance. Précisément ce que notre société refuse, qui ne croit qu'en la science (« only ») de l'observé immédiat. Or l'esprit exige le double regard sur le monde. Voir des deux yeux. Le sorcier Amérindien, Don Juan Matus, (cf Carlos Castaneda) souligne cet aspect de la Connaissance : il reproche à l'ethnologue venu enquêter sur sa connaissance de ne disposer que d'un seul œil : « tu ne regardes le monde que d'un côté — et pas le meilleur… » Et c'est précisément pour réaliser l'Union Connaissance et science qu'il accepte de livrer les secrets de sa tradition au scientifique venu l'interroger. Il s'agit de voir le réel, non seulement comme immédiateté perceptible mais comme support de messages devant être décryptés.

Procédures de fin cyclique. Le Chabbat, rituel de fin de cycle raconte diverses procédures à appliquer quand est venu le moment de clôturer le temps imparti : on peut suivre la symbolique du rituel, très expressive, qui en raconte les étapes (voir L'Urgence du Sabbat). Une étape saisissante, c'est la circulation du pain pendant les deux jours (du vendredi soir au samedi). L'un des deux pains est placé sur l'autre… ce qui signifie que Connaissance et science ne sont pas à égalité, que l'un, selon le rituel, doit l'emporter. Et le plus beau pain, c'est celui de la Connaissance… qui intervient au second jour.
Le recours au sacré interviendra quand nous aurons épuisé toutes les miettes de la pensée dite objective, quand elle aura rabattu sur nous la chape de plomb de son échec, quand en dernier ressort, nous tournant vers le sacré, on se souviendra de ses leçons millénaires et que nous an accepterons l'actualisation.
Les religions connaissent les protocoles de fin cyclique. Le dimanche des chrétiens — calqué sur le Chabbat hébraïque — est lui aussi une démonstration publique des opérativités terminales : arrêt du « faire », retournement vers l'autel, célébration et réflexion sur le sens de la vie. La journée du vendredi, pour l'Islam, procède de la même logique, tournée vers le sacré. La science, quant à elle, se tourne obstinément… vers elle-même, en auto-adoration de ses propres modalités. Elle a ses prêtres, ses autels, ses sacrifiés, et même son sacerdoce… Elle s'accorde — nous lui confions — la noble mission de nous sauver… et se pardonne elle-même les échecs, n'ayant de compte à rendre qu'à elle-même. Et surtout, elle possède une puissante autorité sur le politique qui n'ose prendre la moindre décision sans s'agenouiller devant le veau d'or.

Qu'on ne s'y trompe pas, je ne suis pas l'ennemi des sciences — moins encore des médecins, que je considère comme des Soignants, souvent héroïques. Je réfute simplement la suprématie du regard scientifique linéaire et son autoritarisme sur tout autre forme de conception systémique du réel ou catégorie intellectuelle.

Les chauves-souris. On a incriminé les pauvres chauve-souris d'être responsables de l'épidémie en ce qu'elles seraient porteuses de nombreux virus. Je ne sais si c'est vrai, mais pour rien au monde je ne leur ferai du mal. Il est certain que dans la Torah, il est strictement interdit de les manger : non dans le cadre général d'une diététique, mais en tant qu'animal particulièrement désigné comme non comestible dans le Lévitique (11-19). Dans un livre à paraître, mon Maître explique la raison de cet interdit.

Je n'ai pas de leçon à donner aux chercheurs Mais le regard initié sur l'épidémie m'a inspiré une inquiétude. Je pars du principe que toute forme de vie a son intelligence, en tant que système vivant (cf les champs morphogénétiques de Rupert Sheldrake). Les milliards de particules formant la contamination répartie sur la planète constituent une sorte « d'être » dont le poids écrase l'humanité et l'esprit de l'Homme. Le virus possède lui aussi, son « intelligence » et son objectif. Sa seule obsession, c'est vivre, se développer, en mode entropique. Il a besoin de nous pour cela. A cette fin, il tente de nous asservir. Il utilisera donc les stratégies usuelles de la Nature… qu'il connaît mieux que la science.

La Connaissance permet de voir plus loin. Jusqu'à présent, le virus exploite visiblement l'archétype du Redoublement, sur deux phases : contamination-incubation en phase 1. Suivie en phase 2 : symptômes légers - attaque lourde. Il semblerait qu'il batte en retraite dans de nombreux cas, et on le considère vaincu. C'est là que mon inquiétude se place. Dans ce retrait…
Oserais-je — j'en appelle aux spécialistes initiés qui savent mieux que moi — avancer mon appréhension ?
Je crains qu'ayant pénétré une cellule, le virus soit capable, de quelque manière, de rétrograder à son stade de développement antérieur, de subir une sorte de « retour archigénique » (cf le prof. Henri Gaussen, université de Toulouse, Traité de Zoologie) et redevienne un ARN, donc une information indétectable n'étant pas protéinisée. Sous la forme d'ARN, il peut à nouveau patienter un temps indéfini avant de se réactiver et repartir en quête d'une protéine.
Le virus pratiquerait ainsi un « retour », une sorte de « rétractation » avant déploiement nouveau. Ce que la Tradition, depuis les travaux d'Isaac Louriah, appelle un TzimTzoum.
Le virus, grand imposteur de la Connaissance dont il ravit la Couronne, serait-il capable de singer cette procédure à l'origine de la Création ?
Qu'on ne me dise pas que c'est impossible. Le mal est plein de ressources inventives. Les virus exploitent le terrain du vivant en utilisant les procédures mêmes du vivant, à savoir les archétypes. Ce qui est en cause, c'est notre méconnaissance de ces lois archétypales et la cécité des sciences à leur égard, car l'archétype en tant que tel n'est pas un objet saisissable : c'est un mécanisme du réel dont on n'observe que les effets. (Cf La Face cachée du Cerveau).

Je dis au virus : je sais de quoi tu es capable. Nous n'aurons aucune confiance, même si tu nous fais croire que tu renonces. Car nous savons que tu reviens toujours. Tu ne peux faire autrement que vouloir revenir, le Redoublement t'y oblige. Nous connaissons cet archétype. Mais nous avons le Code. Et avec cette loi initiatique, nous t'abattrons.

Livres des références : 
— Le Code des archétypes : La Face cachée du Cerveau.
Voir, Carlos Castaneda.
Traité de Zoologie.
— Encyclopédie Bordas, volume les virus.
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P.S. Autre cataclysme qui nous pend au bout du nez — le chikungunya. Il se répand selon la même stratégie que le virus, en deux temps. Le moustique tigre est un expert du Redoublement. Inoculation par un moustique n°1. La personne infectée ne ressent rien. Un autre moustique (non infecté) n°2 pique la personne et s'infecte auprès de cette personne. Ce moustique tigre n°2, infecté, pique une personne 2. Qui non plus ne développe aucune maladie. Et ainsi de suite. Au bout d'un temps X, beaucoup de gens sont contaminés, sans qu'ils le sachent. Et soudain, deuxième vague, à partir du moment où les personnes contaminées sans symptômes (en Bip) sont piquées une seconde fois par des moustiques infectés. A la deuxième inoculation la maladie se déclare. Entre les deux inoculations, (Bip-BOP) des mois, des années peuvent passer. Lorsque la seconde vague intervient, cela signifie que la première, insoupçonnable, s'est pleinement insidieusement répandue dans la population. En BOP, toute la population tombe malade, d'un coup.
La surveillance doit donc s'exercer avant la manifestation de la phase 2. Une politique de prévoyance assidue doit s'exercer dès maintenant. La présence de l'insecte-vecteur serait due au changement climatique. Il remonte le long de autoroutes depuis la Provence en direction de Lyon. Sa présence est signalée en de nombreux endroits, jusqu'en Normandie. Ce sont a priori des insectes non porteurs qui se reproduisent. Ils ne seront dangereux que s'ils s'infectent auprès de personnes porteuses. Il faudrait, dès maintenant, organiser un dépistage des personnes ayant été contaminées par une première piqure, mais qui ne développent aucun symptôme. Et ne pas attendre que la seconde vague (BOP) déferle.

Covid19 : —  Pour ou contre le prof. Didier Raoult.


6 commentaires:

  1. Pour une fois, je vais être critique avec cet article.
    Il me semble demeurer trop au niveau du seul virus.
    Je lis aussi en non initié la nouvelle appellation de la maladie ( desease) causée ce virus ( à ARN exclusivement au passage ). Dans Covid il y a VIDE.
    J'entends que cette maladie signant les formes graves de l'union du couple : CORONA + HUMAIN entraine le VIDE.
    Le même qu'il y a dans les rues et tous les lieux de rencontre. Et les modèles mathématiques des savants considérés comme la seule boussole pour décider que faire !
    Notre culture guidée par le seul déterminisme matérialiste ( règne du qui-fait avec déni de l'importance déterminante du Qui-Sait ) connait un blocage spectaculaire.
    La maladie en cours, aussi angoissante soit-elle, a agi en bip. Le BOP, c'est le freinage brutal du qui-fait planétaire. Et, comme en voiture, les conséquences peuvent être des plus variables.

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  2. La couronne est celle déposée sur la tête vide de l'humanité , qui soudain se trouve en état de sidération devant sa propre incompétence face au désastre qu'elle s'est accordé depuis l'essor industriel - çà fait plus de deux siècles de mise en oeuvre de destruction orchestrée avec l'émerveillement de nèo babelisés - . En fait ,c'est une couronne qui cherche une tête sur laquelle se poser, et qui ne trouve ....que des humains ayant perdu la tête . Où se mettre alors ? c'est l'énergie de Vc qui investit encore une fois l'espace qui aurait dû être balisé . Stop ! pas par là !
    mais par ici !!

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  3. Les mots et les façons de les dire, c'est capital à l'heure actuelle.
    Ce serait bien de corriger votre sous-titre en tête d'article :
    "Je ne suis un scientifique spécialiste des Virus."
    La négation exige le "pas" en plus du "ne".
    Pourquoi donner une majuscule aux Virus ?
    Pourquoi ne pas utiliser le mot connu de tous : "virologue" ?
    Détails, oui. Mais la lecture de madame Aubier est une école de la recherche minutieuse du plus petit détail.
    Je choisis de ne pas signer de mon nom ce commentaire.
    Raison : je ne suis prof de rien du tout.

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  4. Bien vu et merci de votre regard attentif. Je corrige en ajoutant "pas" à "je NE suis PAS un scientifique…" J'ai mis majuscule au mot virus pour signaler en lui l'entité dans le titre. Le fait de n'être "pas prof" ne peut justifier l'anonymat. C'est juste choix, votre modestie — respectable qui n'a pas besoin de se justifier. Merci. DBR

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  5. Cher Monsieur,
    Bien que n'étant pas kabbaliste je lis avec le plus grand intérêt vos lettres. J'ai lu en son temps l'ouvrage de votre Maître, Mme Dominique Aubier, la face cachée du cerveau.
    Ce petit mot pour vous exprimer ma gratitude pour vos analyses avec lesquelles je me sens en résonance.
    Je vous souhaite une belle journée,

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  6. Les gens capables de lire " en surplomb " ( image souvent utilisée par Mme Aubier ) ce qui se passe sur la planète avec la diffusion du Coronavirus sont RARISSIMES.
    Nous avons la chance incroyable d'en avoir un sur ce blog.
    Aura-t-il la force et le courage de continuer à tenir tribune virtuelle ouverte en ramant à contre courant de tous les pouvoirs ?
    En tant que lecteur disposant de son libre-arbitre que puis-je faire pour l'aider à... m'aider moi-même ?
    Parler autour de moi des articles de ce blog à des gens capables de comprendre que ce n'est pas les élucubrations d'un cinglé ?
    Reprendre dans mes échanges personnels des observations qui m'enrichissent ? Même si, je l'avoue, je n'ai pas toujours le courage de citer ma source, craignant de me faire étiqueter par les rationalistes intégristes.
    Acheter des livres ou films qu'il édite pour moi ou ceux que j'estime ? Penser que ce qu'il livre ici est un vrai travail qu'il nous donne sans compter, et qu'un petit don peut permettre de continuer à vivre ?

    Voila ce que j'ai à coeur d'exprimer ce jour.

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