Israel et la francophonie. Une nécessaire réparation…
Il y a quelques temps, c'était en 2014, je me suis rendu à Paris où j'étais invité par le Général des Armées Jean-Louis Georgelin. Il me conviait à l'occasion de la remise des insignes de Grand'Croix de la Légion d'Honneur à la Gouverneure Générale du Canada, Mme Michaëlle Jean.
Il y a quelques temps, c'était en 2014, je me suis rendu à Paris où j'étais invité par le Général des Armées Jean-Louis Georgelin. Il me conviait à l'occasion de la remise des insignes de Grand'Croix de la Légion d'Honneur à la Gouverneure Générale du Canada, Mme Michaëlle Jean.
Voici le carton d'invitation pour ceux qui en douteraient.
J'en suis fier. Mais bon, il n'y a pas de quoi
pavoiser non plus et restons modestes.
Michaëlle Jean est actuellement la Secrétaire Générale de
l'O.I.F. (Organisation Internationale de la Francophonie) et comme nous
sommes des amis de longue date, elle a demandé que je vienne, confirmant ainsi notre connexion.
Nous
nous sommes rencontrés au Canada, il
y a une trentaine d'années.
À l'époque, j'y étais allé dans le cadre d'une mission du Haut Conseil de la Francophonie, et c'est le regretté poète et président Sénégalais, Léopold Sédar Senghor qui m'avait mandaté. Il s'agissait de rencontrer les écrivains et poètes québécois pour créer une synergie culturelle entre nos pays. Je devais aussi rencontrer les amérindiens francophones et leurs associations représentatives (les Montagnais, Crees et Naskapis autour du Lac Saint-Jean, Natashquan où j'étais reçu chez le chanteur Gilles Vignault, Malioténam, et le Grand Nord) pour préparer leur entrée dans le Conseil de la Francophonie dont L. Senghor était le président.
Le grand poète et chantre de la Francophonie avait confiance en moi. Il avait apprécié et préfacé mon premier recueil de poésie, considérant que l'acte poétique était garant de compétence.
C'était une époque où la francophonie était électrisée par une puissante énergie.
À l'époque, j'y étais allé dans le cadre d'une mission du Haut Conseil de la Francophonie, et c'est le regretté poète et président Sénégalais, Léopold Sédar Senghor qui m'avait mandaté. Il s'agissait de rencontrer les écrivains et poètes québécois pour créer une synergie culturelle entre nos pays. Je devais aussi rencontrer les amérindiens francophones et leurs associations représentatives (les Montagnais, Crees et Naskapis autour du Lac Saint-Jean, Natashquan où j'étais reçu chez le chanteur Gilles Vignault, Malioténam, et le Grand Nord) pour préparer leur entrée dans le Conseil de la Francophonie dont L. Senghor était le président.
Le grand poète et chantre de la Francophonie avait confiance en moi. Il avait apprécié et préfacé mon premier recueil de poésie, considérant que l'acte poétique était garant de compétence.
C'était une époque où la francophonie était électrisée par une puissante énergie.
Depuis cette
époque, Michaelle et moi sommes restés de très bon amis et chaque fois
qu'elle vient en France, elle me rappelle chaleureusement à ce bon souvenir de notre bande d'amis. Cette amitié nous projette dans l'avenir et de nouveaux projets sont en cours.
À
la réception de la Légion d'Honneur, il y avait M. Lionel Jospin,
ancien Premier Ministre, l'Ambassadeur du Canada, Mme Irina Bokova, la
Directrice générale de l'Unesco, M. Luc Plamandon (le célèbre
compositeur québécois
de "Notre Dame de Paris") et le corps diplomatique canadien. Voilà pour
le cadre très officiel.
Brisant quelque peu la
solennité, j'ai profité de l'occasion pour parler à Michaëlle hors protocole et lui
glisser quelques idées, pour sa mission au sein de l'O.I.F. dont elle est
devenue la nouvelle dirigeante.
L'O.I.F.
réunit en effet l'ensemble des pays francophones — ou presque.
"Il serait intéressant, lui ai-je dit, de faire entrer dans cette organisation un hôte de marque qui, jusque là, subit une exclusion. La francophonie se veut universelle, mais comment pourrait-elle se prétendre universelle si elle exclut un pays ?"
"Il serait intéressant, lui ai-je dit, de faire entrer dans cette organisation un hôte de marque qui, jusque là, subit une exclusion. La francophonie se veut universelle, mais comment pourrait-elle se prétendre universelle si elle exclut un pays ?"
Elle m'a regardé, un peu surprise. Et comme elle voulait en savoir davantage, j'ai poursuivi :
— Il
s'agit… d'Israël, ai-je dit à Michaëlle.
— Une sacrée affaire, donc…
— Oui, c'est un vaste chantier, parce que la France, mais plus généralement la francophonie, ne peut se passer du branchement sur la Terre Sainte. Par rapport à l'O.I.F.,qui est un organisme démocratique, il te faudra convaincre un à un tous les pays membres,
car comme tu le sais, l'adhésion d'un nouveau membre doit se faire à l'unanimité.
Curiosité entre toutes, certains pays "très francophones", et très
"démocratiques", comme le Qatar, sont admis comme des observateurs à
l'O.I.F. Même le Soudan y a ses entrées. Tandis qu' Israël, avec ses 700.000 locuteurs francophones (estimés et 430 000 recensés), est prié de rester dehors…
— Pourquoi ?
— Parce
qu'il existe un veto libanais qui bloque la proposition. Ainsi, Israël,
premier pays francophone au Proche-Orient, seule démocratie véritable de
cette région du monde, est exclu de l'O.I.F. La France y est certes favorable, (très mollement, car elle a peur de contrarier certaines suceptibilités pétrolifères).
— Il faudra développer une vaste diplomatie pour dissoudre les obstacles, m'a fait comprendre Michaëlle. Un sacré travail, dans tous les sens du terme…
Au
cours des semaines suivantes nous avons eu d'autres échanges… et j'ai
écrit à Michaëlle, citant Mardochée s'adressant à la reine Esther (Esther 4, 14) : « qui sait, et si c'était pour une occasion comme celle-ci que tu es arrivée à la royauté » ? Peut-être, après avoir été la Gouverneure générale du Canada, n'as-tu été désignée à ce poste prestigieux à la direction de l'O.I.F. que pour
accomplir une mission bien spécifique concernant la marche du monde ? En l'occurence, faire entrer Israël dans la Francophonie,
parce que la Francophonie internationale ne peut pleinement agir aussi
longtemps que la rose d'Israël n'y sera pas accueillie. C'est un acte
symbolique très important, dont les répercussions politiques au niveau
mondial seraient immédiates. Ce serait un acte à la hauteur de la
mission francophone, la preuve de son universalité. Ce serait choisir la voie de l'ouverture, de l'avenir, de la lumière. La francophonie se doit d'être puissamment reliée à Israël, cela est conforme à la prophétie Obadia qui compromet "Tzarfat", le nom de la France en hébreu, bien lisible dans la Torah, au côté d'Israël, bien avant que la France n'existe : une extraordinaire prophétie à laquelle la France ne peut échapper.
Voir : Le Secret de la France.
La France, contrairement à ce que s'imaginent certains politiques, n'est pas "une idée".
C'est un territoire, une langue, une culture, une vocation, une mission. Son nom figure en toutes lettres dans la Torah, dans la prophétie Obadia qui en donne l'exacte portée :
- וְגָלֻת הַחֵל-הַזֶּה לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל אֲשֶׁר-כְּנַעֲנִים, עַד-צָרְפַת, וְגָלֻת יְרוּשָׁלִַם, אֲשֶׁר בִּסְפָרַד--יִרְשׁוּ, אֵת עָרֵי הַנֶּגֶב
Voir : Le Secret de la France.
La France, contrairement à ce que s'imaginent certains politiques, n'est pas "une idée".
C'est un territoire, une langue, une culture, une vocation, une mission. Son nom figure en toutes lettres dans la Torah, dans la prophétie Obadia qui en donne l'exacte portée :
- וְגָלֻת הַחֵל-הַזֶּה לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל אֲשֶׁר-כְּנַעֲנִים, עַד-צָרְפַת, וְגָלֻת יְרוּשָׁלִַם, אֲשֶׁר בִּסְפָרַד--יִרְשׁוּ, אֵת עָרֵי הַנֶּגֶב
La France et la Francophonie sont intimement liées à Israël.
La France a un rôle essentiel à jouer dans le processus révélatoire : une fonction explicative de mise au clair unissant la Science et la Connaissance. Autrement dit : une mission messianique. C'est cela, le "grand dessein" de la France et de la Francophonie?
"La difficulté, pour lier Israël et la francophonie n'est pas seulement politique, ai-je écrit à Michaëlle. Elle est ontologique, c'est-à-dire qu'elle a des racines anciennes très profondes. C'est l'éternelle lutte entre Ismaël et Isaac, les deux fils d'Abraham.
Le différend transgénérationnel entre
Ismael et son frère Isaac se perpétue, et c'est de là que vient le
conflit au Proche-Orient.
Quoiqu'il en soit, IsMaël ne peut prétendre à l'exclusivité et à la
domination du monde. Il ne peut, de sa seule autorité, brimer la francophonie et la soumettre.
Le partenariat de la Francophonie internationale avec Isaac demeure obligatoire. Car c'est d'Isaac que descendent tous les prophètes de la Bible, y compris Jésus dont le message évangélique a profondément influencé l'Occident. Le politique (laïque) ne saurait faire abstraction de ces données fondamentales.
La Francophonie, l'O.I.F., bien sûr, est laïque. Raison pour laquelle l'O.I.F.
pourrait devenir le lieu de la rencontre et de la conciliation. Là où l'ONU a échoué, l'O.I.F. peut réussir. C'est à mon
sens un grand rendez-vous avec l'Histoire qu'il convient
d'organiser. C'est aussi de cette manière que l'on peut agir
efficacement contre le terrorisme : en appuyant sur la "touche" de la
mémoire d'Abraham, en activant la réconciliation des frères, en recevant
l'énergie "Israël", car ce mot hébreu veut dire "lutter pour
l'Esprit".
Je me suis engagé auprès de Michaëlle pour l'aider dans ce noble projet.
Dominique Blumenstihl-Roth
Auteur de "Esther, la Délivrance d'Israël"
Lire à ce sujet les articles suivants :
POURQUOI LA FRANCOPHONIE A BESOIN d'ISRAEL
Le Secret de la France et de la francophonie
Dominique Blumenstihl-Roth
Auteur de "Esther, la Délivrance d'Israël"
Lire à ce sujet les articles suivants :
POURQUOI LA FRANCOPHONIE A BESOIN d'ISRAEL
Le Secret de la France et de la francophonie
Mon livre "Fatima, la Délivrance de l'Islam" (sur l'Islam et ses rapports avec Israel)
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sans doute le meilleur livre sur l'Alphabet hébreu, par l'écrivain D. AUBIER. Une référence solide :
"Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque"
http://dominique-aubier.com/crbst_7.html
Pour en savoir plus sur le sens et la mission d'Israël, un livre essentiel :
De l'Urgence du Sabbat
http://dominique-aubier.com/crbst_32.html
La mission française et francophone : le livre "Catalina…"
https://dominique-aubier.com/crbst_13.html