Rechercher dans ce blog

Translate

mardi 30 juillet 2019

La Porte de France. Dominique Aubier. Tome 3 de la série Haute kabbale de l'Eternité.

La Porte de France
Tome 3 de la série Haute kabbale de l'Eternité
 Dominique Aubier.



A la faveur d'un heureux hasard, à moins que le hasard ne soit la volonté de Dieu, j'ai trouvé un texte inédit de Dominique Aubier. Il s'agit de la suite de La Porte de l'Inde. L'ouvrage semblait mis en réserve dans la mémoire de l'ordinateur de l'Auteure où il s'était caché dans le repli d'un fichier non identifié. Dominique Aubier avait-elle renoncé à son édition ? Sa publication était-elle permise ?
Il n'était que lire le texte pour y trouver les instructions laissées par l'Écrivain. Sa publication non seulement était désirée, mais nécessaire. Reportée et non exclue : une phrase explicite y figure qui en prévoit l'édition après sa mort. Le temps aura par lui-même choisi le moment.

La Porte de l'Inde (tome 2 de la série la Haute kabbale de l'Éternité) était un livre singulier : Dominique Aubier s'en explique. « Ce livre raconte comment j’ai découvert, dans le répertoire cinématographique indien, l’existence d’une sélection de films récents ayant la propriété de rendre intelligible la symbolique de l’alphabet hébreu. L’étonnement m’a donné le courage d’éprouver la véracité de cette perception et les cinq premières lettres de la séquence ont été regardées au travers des films qui transportent en toute responsabilité l’enseignement de ce qu’elles sont, savent et signifient. Les lettres Alef, Beit, Guimel, Dalet et Hé ont été radiographiées, dans l’ordre où elles ont accroché mon attention… La fonction révélatoire, prouvée, en a été consolidée par la mise en évidence d’une pensée pédagogique prenant soin de guider le spectateur et l’exégète… »

Troisième volume de la série, le livre retrouvé s'intitule La Porte de France. Faisant suite à La 23ème Lettre de l'Alphabet hébreu (tome I) et à La Porte de l'Inde (tome 2), il offre une remarquable étude de plusieurs films initiatiques issus du cinéma indien qui ont ceci de particulier qu'ils déploient, au travers de leurs scénarii, un subtil exposé non seulement des archétypes actifs dans le réel, mais également… du code de l'Alphabet hébreu. La surprise est de taille. L'Alphabet désirant apparaître comme véritable maître d'œuvre invisible de ces créations artistiques s'affirme en puissance subliminale ayant guidé l'inspiration des cinéastes et des comédiens. Une dizaine de réalisateurs à l'imaginaire flamboyant, conscients ou non du phénomène, ont l'esprit assez libre pour recevoir cette induction céleste. Ils ont mis au point un projet cinématographique étonnant dont l'objet consiste à « faire voir » les Lettres dans leur puissance d'action. S'agirait-il d'une reprise de la thématique du Sinaï où les Lettres divines, données, apparaissent et se font entendre ? Serait-ce une réitération à portée mondiale, sur grand écran, donnant à voir, à entendre l'Alphabet et sa grande portée métaphysique ? Apothéose du 7è Art devenant vecteur de Révélation ?


Encore fallait-il que le regard d'une initiée compétente, expérimentée, parfaitement informée de la leçon initiatique, réalise le décryptage de ces œuvres qui, autrement, méprisées par la critique occidentale, passaient inaperçues.
Le décryptage des Lettres, exposées visuellement par le cinéma Indien, se réalise en langue française. Vocation de la France que d'être l'agent libérateur d'universalité. Cela est conforme à la prophétie Obadia, verset 20, selon laquelle la France (Tzarfat) serait, avec l'Espagne (Séfarad) — celle de Don Quichotte —, l'un des deux lieux qui abriteraient la sortie au grand jour du dévoilement. Dominique Aubier, dont on n'oubliera pas sa puissante étude de référence Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque, explore ici, au travers d'une sélection de films, plus précisément les lettres Alef, Guimel, Vav, Zaïn, Resch, Schin. Sans oublier le Tzadé dont elle rappelle qu'il est à l'initiale du mot Tzarfat qui désigne, en hébreu, la France.


« Va pour La Porte de France » écrit Dominique Aubier. Et de poursuivre : « J’ai mis la majuscule à Porte parce que c’est celle ouvrant à la parole absolue. Je continue à égrener les glyphes en scrutant les fastes des scénarii qui les exposent. J’irai jusqu’au bout même si mon comportement exaspère. »
Et d'ajouter : « L’opération a besoin d’être soutenue. Le cordon de fidélité qui m’entoure est déjà électrifié par la conviction de vivre le plus extraordinaire des événements. L’avis s’adresse à toute personne qui pourrait me reprocher de n’avoir pas prévu et inclus sa participation. Trop heureuse si elles sont plus nombreuses que le cœur ne s’y attend. C’est bien le cœur qui appelle et par-delà le mien, le nôtre et le vôtre, celui de l’amour qui fait la force de la vérité… »



----------------


La Porte de France
348 pages au format 16,5 x 24.
57 euros (expédition 8 euros incluse).

 ---------------

La Haute kabbale de l'Eternité (triptyque)

— Tome 1. La 23ème Lettre de l'Alphabet hébreu
— Tome 2. La Porte de L'Inde
— Tome 3. La Porte de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

jeudi 25 juillet 2019

Greta Thunberg, le paradigme du changement ?

Greta Thunberg, le paradigme du changement ?
 
Vous connaissez Greta Thunberg, cette jeune fille suédoise, militante pour la cause climatique. Elle a entamé une grande tournée des capitales, lançant son appel à l'intention des chefs d'Etats et des Parlements qu'elle accuse d'inertie.
Elle suscite toutes sortes de réactions allant de l'enthousiasme au rejet. Elle subit également nombre d'insultes visant sa personne. Le philosophe Michel Onfray la traître de « Cyborg suédoise », ce qui est pour le moins vulgaire de la part d'un penseur qui prétend caresser l'élégance d'esprit. « Elle est vers quoi l'homme va » affirme-t-il, condescendant : que ne propose-t-il, du haut de sa sapience, à Greta, une voie meilleure ?

Le philosophe la discrédite, sans tenir compte de son jeune âge : il ignore tout de la notion de cycle évolutif et de la structuration systémique du cerveau. A chaque âge son style de pensée, et l'on ne massacre pas une jeunesse de 16 ans à coups de battoirs philosophiques (incertains) en lui assénant des reproches qu'il pourrait fort bien s'adresser à lui-même. Car qui est-il, Michel Onfray, pour s'insurger contre une adolescente : le ferait-elle trembler sur les assises de sa propre vacuité ? J'ai déjà écrit à M. Onfray, à propos de Don Quichotte qu'il a faussement accusé d'être le héros de l'irréel alors que c'est le philosophe lui-même qui patauge dans l'inconséquence de ses propres fantaisies.

Pour ce qui me concerne, il n'est pas question de m'en prendre à la personne de Greta Thunberg, ni de l'affubler de sobriquets : c'est là une basse méthode visant à discréditer l'être quand on n'a pas d'autre argument qui pourrait discuter sa pensée.

Je la trouve tout à fait charmante, et sa véhémence me semble légitime et saine. C'est le contenu intellectuel de son discours (je répète que je ne parle pas de sa personne) qui me semble souffrir d'une faiblesse, et c'est de cela que je voudrais parler, parce qu'il y a moyen d'y remédier afin que la révolte se transforme en mouvement civilisateur.

1. Le paradigme du changement.
Greta Thunberg dénonce, avec raison, les inerties gouvernementales en matière d'écologie et mobilise autour d'elle une opinion publique acquise à l'idée d'un changement de paradigme. Ce changement, nous le désirons tous. Mais à l'écouter attentivement, on ne décèle pas, dans le discours de Mle Thunberg, d'originalité qui permette de concevoir un paradigme nouveau. Elle préconise certes une valorisation de l'écologie au travers de l'approche scientifique, une adaptation matérielle d'urgence pour remédier aux désastres en cours, sans pour autant en identifier clairement l'origine.

Greta Thunberg est la porte-parole de la dénonciation de ce qui ne va pas, mais entre le diagnostic du désastre, déjà largement observable par tout un chacun dans son quotidien et l'identification des causes (de la cause), il existe un gouffre énorme, d'autant que bien souvent, l'on confonde cause avec symptôme sans identifier le principe général fauteur du trouble.

Elle nous dit qu'il faut « écouter la science ». Fort bien.
Tout le monde sait aujourd'hui et admet que le changement climatique est lié à d'intenses pollutions, de tous ordres, produites par l'humanité. C'est un pléonasme de le répéter et une naïveté de croire qu'il suffit de « produire autrement » pour remettre de l'ordre dans les systèmes perturbés aussi longtemps que l'erreur principielle qui fomente la nuisance n'est pas clairement pointée.

Changer les habitats, nous adapter à une gestion écologique, changer de voitures, des moteurs, de mode de vie… Évidence pour tous ou presque, et nous sommes (je suis) tout prêt à adopter tout conseil allant dans le sens d'un monde sinon meilleur, du moins… moins sale.

Nous sommes en retard sur ce changement que le Président Chirac avait, en son temps, déjà préconisé — sans rien entreprendre d'ailleurs — quand il disait que « la maison brûle ». Je ne crois pas qu'il ait jamais appelé les pompiers pour éteindre l'incendie et l'on ne reprochera pas à Greta Thunberg d'appeler les urgences. Mais pour éteindre un feu, si tant est que cela soit encore possible, encore faut-il bien connaître le combustible dont il se nourrit et ne pas se tromper quant au produit utilisé pour l'extinction. Et une fois éteint, reconstruira-t-on (si nous sommes là) à l'identique sur les ruines du passé en réitérant les même erreurs ?

2. Ces Désastres qu'on nous fabrique.
Dans son livre Ces désastres qu'on nous fabrique, Dominique Aubier a dressé le diagnostic des multiples désastres écologiques qui nous accablent. Mais surtout, elle a souligné l'endroit où l'erreur — la bifurcation — s'est produite, engageant l'humanité dans une branche évolutive erronée. L'arbre évolutif à deux branches dessine très clairement les potentiels évolutifs, les seuils d'arrêts frappant la branche dite « hyponeurienne » et la sur-évolution dégageant la voie d'En-Face, dite « épineurienne ». Son livre propose la solution heureuse pour rattraper l'erreur d'aiguillage… la voie et le recours en toute intelligence avec la connaissance du réel, une voie où le sacré (non-religieux) a son mot à dire au moins autant que la science. On regardera également avec intérêt le film Après la Tempête, de Joële van Effenterre qui a donné l'alerte…
 
Greta Thunberg s'inscrit-elle dans cette voie ?
Il est bien évident qu'en raison de sa jeunesse, elle ne peut développer un argumentaire aussi puissant que celui qui s'expose dans ce livre et ce film, mais l'impulsion intuitive de la jeune fille pourrait bien surgir en piqûre de rappel et nous mettre tragiquement en face des réalités désormais inéluctables. Appel avant cataclysme généralisé ?

Le paradigme du changement auquel appelle Greta reste flou. Sur quels critères stables, selon quel système éprouvé devrait-on concevoir une politique non pas écologique, mais civilisationnelle ? Sur la science ? Laquelle ?
Quel serait le « Code universel» fondateur de ce nouveau paradigme ? Un code qui superviserait de haut tous les codes humains constitués à partir de l'expérience des choses, existe-t-il ?
Question qu'il ne convient pas de poser à la jeune fille, car il ne lui appartient pas d'apporter ces réponses : elle n'est que la lanceuse d'alerte. Elle lance ses appels : on ne peut lui demander de développer une pensée qui ne serait pas en adéquation avec son âge, mais nous devons être sensibles à la force de l'appel émanant de la jeune génération montante. Le philosophie Onfray, si critique à son égard, que propose-t-il qui pourrait relayer politiquement le cri de la jeune suédoise ? Il ne propose rien que son propre nihilisme et désespoir dont il voudrait affubler la planète.
En réponse, j'invite les personnes appréciant (ou non) la démarche de Greta à lire ce livre qui pourrait les nourrir des concepts positifs permettant une issue heureuse à la problématique climatique, non seulement écologique, mais civilisationnelle.

3. Je voudrais aider Greta Thunberg.
Non en lui donnant un diplôme ou un prix, mais en lui parlant le plus franchement possible, en tout respect de son être, de sa sensibilité, et de son courage.
Je crains, Greta que votre généreuse vigueur dont les médias se nourrissent goulûment ne finisse par se dissoudre à l'image des croisades des enfants qui s'improvisaient au Moyen-âge, et qui faute d'appui politique allant au-delà de la sympathie, des prix et des médailles, se dissolvèrent d'elles-même quand elles ne furent pas exploitées par des marchands d'esclaves qui les prirent en captivité… Il faudrait donc, pour appuyer Greta, non pas se contenter de la féliciter de son initiative, mais la seconder en lui donnant des outils qui lui permettent d'aller au-delà de sa légitime indignation.

Les organismes qui lui décernent aujourd'hui volontiers des prix seraient-ils aussi enthousiastes si elle devenait la défenderesse d'une vision métaphysique du monde ? Ils saluent en elle la spontanée énergie d'une jeunesse dont ils ont peur et dont ils pensent qu'il faut vite la neutraliser en lui accordant honneur, notoriété, prestige médiatique.

La « une » des grands quotidiens lui est offerte, pour mieux circonscrire ce qui pourrait les emporter : nous voulons bien de toi, Greta, et tu auras le prix Nobel, pourvu que tu ne montes pas plus haut le ton de l'invective, pourvu que ta révolte écologique reste contrôlable et que tu n'élèves pas le débat en ouvrant sur ce que Vaclav Havel appelait la « sphère de l'Esprit ». On ne te le pardonnerait pas, que tu abordes la thèse métaphysique du Réel et que tu insères, dans ta lutte, le Principe de Création. Ce que tu fais, jusqu'à présent, reste admissible, souhaitable même, n'étant au fond qu'une plaisante diatribe de dénonciation qui ne dérange personne. Et qui pourrait même amuser les responsables qui trouvent dans ta prestation un divertissement, sans pour autant jamais prendre au sérieux ta parole. Précisément parce que ta parole — ton opposition — fait partie de leur jeu, et qu'ils se réjouissent de toute opposition pour laquelle ils ont prévu une case de rangement.
 
Vous risquez, chère Greta, de devenir leur petite mascotte et ils vous adoreront autant qu'ils vous excuseront car votre révolte sert leur projet. Leur projet, quel est-il ?

Il repose sur le concept d'un monde ultra-matérialiste, même écologique s'il le faut, dans le sens où l'écologie renforcera le matérialisme « propre » : un monde scientifisé, vidé de son substrat spirituel, ne fonctionnant que sur sa prétention de suffisance, bannissant le concept Créateur et niant l'existence d'un Code universel présidant à la réalité.

Nous vivons dans l'ignorance de ce Code, dans sa négation la plus féroce. C'est l'absence de cette connaissance qui est à l'origine des exactions polluantes. Pour remédier au dérèglement climatique, la première insurrection devrait en conséquence porter sur la mise au clair (c'est chose faite) et la divulgation de ce Code afin que l'humanité informée se souvienne de sa condition au regard d'un Principe qui lui est supérieur.

Je pense qu'avant d'écouter la science, comme le suggère Greta, il faut écouter son propre cœur, écouter le cœur palpitant de la planète. Et pour ce qui est des sciences — excusez-moi, mais les chercheurs sont largement influençables selon les vents économiques qui leur distribuent les subsides. Donc, au-delà des sciences, il faut écouter l'Esprit, qui lui aussi, a son mot à dire. Et qui, depuis longtemps, nous alerte.

4. Ce Code du Réel, il existe.
C'est le Code des archétypes. Ce Code est là. La jeune génération est en droit de le connaître, de le recevoir. Génération qui souffre de la rétention et du blocage organisé qui empêche l'information de lui parvenir. Rétention voulue par ceux-là même qui voudraient entraver Mle Thunberg, et aussi par les bien-pensants distributeurs de médailles. Cette jeunesse a l'intuition que quelque chose ne va pas, que nous vivons dans un manque, et que ce manque doit impérativement être comblé. Par la drogue ? Elle finira par devenir légale, achevant de laminer les esprits sous couverts d'activité récréative. Ce manque, à la fois stigmatisé mais non clairement identifié, résulte de l'exil auquel est condamné l'Esprit. Il y a là une jeunesse fantastique, intelligente, brillante même, qui pourrait s'emparer de cette Connaissance, si elle en était instruite. Par qui ?

Cette Connaissance est là, disponible. Accessible. Même en Anglais. Pour vous, Greta. Elle est fondée sur un principe d'universalité des peuples et des cultures, principe d'unité connu des initiés, des Traditions… Et niée par les mauvais retardataires qui vous accablent. Ce Code des Lois fondant la réalité est à même de donner corps à votre intuition.
Votre fougue, extrêmement salutaire, correspond à l'ardeur des couches cérébrales II et III du néocortex, celles où la sensibilité est à son comble, là où les cellules nerveuses perçoivent les informations « venues de plus loin » et s'y adonnent sans limite. Age des grandes et belles initiatives, des feux ardents et passionnés… Il serait injuste de vous demander de fournir aujourd'hui un travail qui relève d'une conscience plus avancée en âge et en maturation. Au contraire, je vous encourage à brandir l'épée du Verbe, et sans craindre personne, d'avoir la parole forte et résolue. Vous n'avez rien à prouver. Vous êtes votre message.
A vous la légitimité de votre combat. Cependant, vous devez savoir dès maintenant, qu'il existe un Principe de Création, un ordre cosmique géré par une supra-conscience et c'est sans doute elle qui vous insuffle votre remarquable énergie… dans l'espoir que vous ne l'ignoriez pas et qu'un jour vous parliez d'elle. Irez-vous jusque là ?
Parviendrez-vous à positionner votre intrépide discours sur une référence primordiale, dépassant la réactivité ?
Pour l'instant, je n'ai pas décelé, dans vos paroles, la moindre allusion, pas même une image poétique qui renverrait à une vision, une espérance qui aille au-delà de l'écologie pratique : au fond, vous plaidez (encore) pour un prophétisme scientifique, sorte de nouveau Discours de la Méthode dont le sacré est exclu, au bénéfice d'une « sainte écologie » qui se voudrait compensatoire d'un manque beaucoup plus vaste, et touchant à l'essence même du monde.
 
5. Ce qui manque (encore), c'est la connaissance du Principe d'unité.
Ce que vous appelez, c'est une écologie gestionnaire de survie où ce principe d'unité continuerait d'être ignoré. Une écologie compensatoire ayant ses prêtres et sa prophétesse, qui se substituerait en parodie sanctifiée à la Connaissance… Raison de plus, pour le « Système », de vous bénir, car vous devenez la garante de sa survie dans le négationnisme de l'Esprit — la main sur le cœur, cela va de soi, pour sauver la planète, bien entendu, tous ensemble, éco-responsables, pourvu que la Charte de l'Esprit reste aux oubliettes…
Je n'accuse pas Greta Thunberg de ne pas savoir ce que nul ne lui a sans doute jamais enseigné. Mais je regrette qu'à ce jour, de sa jeune personne survoltée, il n'émane pas, à l'image de la Pucelle d'Orléans, non moins pragmatique que Greta, au moins un regard vers le Ciel…
Je suis persuadé que cela viendra et là commencera le vrai combat.

Pour Greta Thunberg, ce livre pour donner corps à sa généreuse initiative :

The Hidden face of the Brain.



A (re)lire
Le Réel au Pouvoir ;

Ces Désastres qu'on nous fabrique ;
La Face cachée du cerveau.

















vendredi 5 juillet 2019

Le Secret du Cœur. Au cœur du Sinaï : l'Alphabet hébreu

Le secret du Sinaï (au cœur du Sinaï)
Malgré toi, tu aimeras

par Dominique Blumenstihl-Roth


La connaissance est sans doute réservée à une certaine élite, ai-je écrit dans un texte précédent. Ce qui m'a valu plusieurs courriers de lecteurs qui me reprochent d'organiser une injustice. Je n'ai pas précisé de quelle élite je parlais. Non pas celle des conventions institutionnelles ou des appareils du pouvoir : je parlais de l'élite du cœur. Je parlais des femmes et hommes de cœur, sans distinction de profession ou couche sociale, en ce sens que le cœur me semble une valeur universelle… Cherchons à cerner ce qu'est le cœur. L'outil de l'amour ?

Or, l'amour est enfant de Bohème, chante Carmen, qui n'a jamais connu de LoiEt si tu ne m'aimes pas je t'aime et si je t'aime prends garde à toi.
Il est clair que l'amour, selon Carmen, obéit chez elle — contrairement à ce qu'elle dit — à une loi : la loi de l'inversion. Elle n'ignore donc pas ce qu'elle subit ni ce qu'elle inflige, ni la confusion qui s'empare d'elle lorsque ce sentiment la submerge. Mais parle-t-elle réellement d'amour ? Ne confond-elle pas le sentiment avec la pulsion du désir ?
Je n'entre pas ici dans une psychanalyse de la belle Andalouse, mais elle me donne l'occasion d'observer de près le mot « amour », un mot que l'on nous présente comme le recours suprême pour sauver l'humanité. Et c'est sans doute vrai. 
Amour… C'est l'expression des forces du cœur.

1. Alors qu'est-ce que le cœur ?
Rodrigue, dans le Cid, n'en manque pas, ayant séduit Chimène. Mais en quoi consiste cette qualité « de cœur » ? 
Étant ici sur kabbale-kabbalah, vous ne serez pas surpris(e) que je me tourne vers la kabbale hébraïque pour tenter de répondre. Et qui dit kabbale dit hébreu. Il se pourrait en effet que cette langue et ses lettres nous apportent des précisions. Écrivons le mot dans la langue biblique. Comme il y a deux ventricules, deux lettres suffisent : Lamed et Bet.

 ל ב

Lamed - Bet. La guématria est 30 (Lamed) + 2 (Bet).
Bet, lettre évoquant la structure recevant l'énergie de Lamed, la Connaissance enseignée. Dès lors le sens du cœur paraît assez clair en ce qu'il s'agit, pour celui ou celle qui en a, (mais peut-on ne pas en avoir ?) de recevoir l'enseignement des lois de la structure et, éventuellement, si la maîtrise en est acquise, si le Système le permet et si les signes sont favorables, de les enseigner.
Avoir du cœur (Leb) signifie donc connaître les Lois — celles régissant le Code des archétypes et la dynamique de l'énergie circulant dans la structure. C'est donc moins un sentiment qu'une connaissance, qu'une maîtrise d'un savoir : le cœur serait une affaire d'intelligence avec le système de la Vie. 

2. Avoir du cœur c'est connaître 32. 
puisque 32 = Leb = cœur. 
Donc connaître les Lettres, connaître leur sens… et aussi connaître les Séphiroth (Séfiroth) qui sont les projections de ces Lois dans le monde, dans le réel.
C'est par cette connaissance que l'on accède à l'Amour qui en est la discipline. Le soufi andalou Ibn' Arabî, natif de Murcia, en Espagne, a consacré un livre étonnant à ce sujet : « le Traité de l'Amour » où il présente les dispositions indispensables aux « amoureux » pour pénétrer la maison de l'Amour. Il décrit, dans son langage fleuri et poétique médiéval, les lois régissant le cœur de l'Amant. Grande préoccupation des soufis, car le thème en est repris par l'Iranien Ruzbehân, Xè siècle, dans son Jasmin des fidèles d'amour, traduit par Henry Corbin, où il présente la rude discipline qu'observent les « amants » dévoués à leur cause. J'en ai parlé dans un article précédent… et je crois même que Cervantès s'est inspiré du livre de Ruzbehân pour concevoir certains des poèmes figurant dans Don Quichotte.

3. Ah ! Don Quichotte !
Grand amoureux, expert des relations conjugales, qui tout au long de ses aventures ne cesse de jurer son amour éternel à Dulcinée du Toboso qu'il aime sans l'avoir jamais vue. Il rencontre dix femmes au cours de ses pérégrinations, et intervient à chaque fois pour défendre leur cause, la cause de l'amour en danger, rétablissant le juste équilibre des relations. Don Quichotte est le grand intervenant agissant en position de « daat » unifiant les êtres et les structures séphirotiques qu'ils forment entre eux. Je reviendrai sur cette notion de « daat » qui mérite quelques précisions.
Don Quichotte est sans conteste un homme de cœur : il connaît les lois gouvernant la structure vivante et sociale dans lesquelles il plonge. Il agit, intervient, se compromet ; il se bat — et avec fouge — pour restaurer l'intégrité des structures blessées. Il connaît la structure du cœur (structure duelle en deux hémisphères, quatre niveaux — le médecin confirmera le fonctionnement des deux ventricules, systoles et périsystoles).
L'anatomie de l'organe que nous portons en nous correspond exactement à ce que nous devons savoir du cœur conceptuel. Raison pour laquelle Don Quichotte, descendant dans la Grotte de Montésinos (au plus profond du secret) s'empare du cœur encore palpitant de Bélerme, un cœur chaud qu'il tient dans ses mains et dont il observe les palpitations. (Cet épisode est expliqué dans le livre Don Quichotte, la réaffirmation messianique).

4. Le cœur de Bélerme
Comment l'organe sanguinolant porté à bout de bras par Don Quichotte pourrait-il exposer un schéma qui nous permette de comprendre le symbolisme du geste du Quichotte ? Une certaine formule du cœur semble se cacher, car l'image représentée montre plus qu'elle-même. Cervantès projette là une vision afin qu'elle agisse sur la conscience de la Lectrice (teur) qui devra, de quelque manière, l'ouvrir et en dégager le sens : images codées, sur lesquelles, pour les comprendre, il faut plaquer le Code de décryptage. Et alors cela devient direct. Dans Don Quichotte, on voit un cœur entre les mains du chevalier dont le nom… Tout ici est codé en hébreu : le cœur Leb, entre les mains du Quichotte (Qu'chot) — vérité en araméen (selon la découverte de Dominique Aubier in : Don Quichotte prophète d'Israel).
Voici donc que s'avance la vérité du cœur… que le chevalier voudrait remonter en surface, au grand jour… Eh bien, n'est-ce pas ce que nous sommes justement en train de faire sous le parrainage de Don Quichotte qui a mis en scène l'opération symbolique ?
Ce cœur caché au fond de la caverne, n'est-ce pas le cœur de l'humanité tout entière, souffrant de l'exil, privée de la lumière ? N'est-ce pas la Connaissance enfouie, séquestrée dans ses formes symboliques anciennes, qu'il faut faire monter à la lumière du jour ?
Ce cœur chaud, qu'il a tiré du corps de Bélerme, ce sont les Lois de la structure, les lois de la Connaissance telle que sa discipline de kabbaliste les lui a enseignées. Ce sont : la notion d'unité, les archétypes actifs dans cette unité (d'essence cérébrale). C'est l'Alphabet et les séphiroth — palpitant entre ses doigts. Don Quichotte nous montre cela comme une offrande qu'il désire partager : nous montrer, nous donner à voir… le message du 32 Leb

5. L'Alphabet et les séphiroth… Quel rapport avec 32 et le cœur ?
En quoi cette formule serait-elle cohérente ? Est-ce une homologie inventée de toute pièce ou soutenue par des liens vérifiables ?
Don Quichotte porte un cœur vivant dans ses mains dont j'affirme qu'il s'agit de l'Alphabet et des Séfiroth. Parce que le cœur Leb = 32. Qu'il y a 22 lettres dans l'Alphabet hébreu et que la structure du vivant s'édifie sur les 10 séphiroth. Donc 32 éléments qui composent les « éléments créationnels » dont parle le Séfer Yetsirah. 
« Dès qu'il est question de 32 ou de cœur, c'est de ces 32 éléments qu'il est question. » Raphaël Draï le confirme dans son ouvrage La Communication prophétique, vol 1. Un livre brillant, qui m'a fait réfléchir à l'Amour en tant que « commandement » — tu aimeras ton prochain comme toi-même — vraiment difficile à observer.

6. L'Amour de l'Autre procédant de l'Amour de soi… 
Pour m'aimer moi-même je n'ai pas de difficultés, étant assez narcissique pour en avouer la faiblesse. Mais reporter ce même amour — cette même passion de soi — sur quelqu'un d'Autre, sur l'Autre d'une manière engageante et résolue… voilà un « sacré défi ». Déjà, ouvrons le cœur, voyons ce qu'il y a à l'intérieur… et c'est là que l'on s'aperçoit que c'est un livre, un Code qui expose les Lois de la Vie. Serait-ce le Code donné du Sinaï ? Serait-ce… l'Alphabet, les Lettres s'édifiant à la vue de tous ? Et se faisant entendre ? 
Du Sinaï procéderait le cœur ? Dans le mot Sinaï se trouvent deux Yod :
סיני
Et dans Leb il n'y en a pas ?
לב
Il manquerait quelque chose au cœur ? On peut certes l'écrire avec deux Bet. Augmenter la structure, la répéter… Enseigner la structure de la structure…
לבב
Mais qu'en est-il de l'énergie (Yod), tellement puissante et redoublée du Sinaï et qui manquerait dans le cœur ? Il contient certes la structure, la Connaissance… Pourrait-il battre sans qu'il soit innervé par une énergie extérieure ?

7. La cardiologie au secours de la Kabbale
Pour en avoir le « cœur net », j'ai procédé à un Qorban — technique que m'a enseignée Dominique Aubier — qui consiste à réaliser l'enquête au moyen d'une confrontation entre les éléments du Mi avec ceux du Ma, autrement dit de m'instruire aussi bien du côté de la Connaissance que de la science. Les Lettres, en « Mi » (le "qui" informationnel) donnent leur code. Il s'agit d'ouvrir également le deuxième œil, celui qui regarde les choses (le Ma = le "quoi") visibles, observables par les moyens de l'investigation rationnelle et scientifique. Le territoire du « Ma » que préconise mon Maître, c'est le domaine des sciences dites exactes, c'est-à-dire celles touchant aux choses palpables : botanique, zoologie, chimie, physique, paléontologie… exactes en ce qu'elles vérifient objectivement le fonctionnement des processus naturels.
Je parle du cœur, alors le réflexe du bon disciple sera de s'adresser à la cardiologie, domaine médical extrêmement travaillé par les spécialistes qui savent tout du cœur — sauf peut-être le moyen de s'en servir… 
J'imaginais que l'organe du cœur — celui qui bat dans nos poitrines, ne pouvait s'activer que sous l'effet d'une impulsion extérieure, par une énergie venant du cerveau central… Raison pour laquelle j'étais surpris de voir ce mot ne pas s'écrire avec de Yod. Car l'hébreu est toujours intimement lié aux lois fonctionnelles de la vie dont il exprime les modalités. Pas de Yod dans Leb qui n'a que deux lettres ?
Le professeur H. Laborit explique, dans son livre Physiologie humaine cellulaire et organique, au chapitre des propriétés du myocarde (éditions Masson, p. 210 et suivantes) que « le cœur des vertébrés, même isolé, continue de battre ». Ce que confirme Don Quichotte se promenant dans la grotte en tenant dans ses mains le cœur battant de Bélerme. 
Après un exposé minutieux, le chercheur ajoute : « du fait de sa longue période réfractaire, le cœur ne peut être tétanisé. Une stimulation ne provoque une contraction que si elle tombe pendant la période réfractaire relative… » Voilà deux observations très intéressantes qui rendent optimiste. Quand bien même un cœur est isolé, il peut battre… de sa propre énergie. Autrement dit : Bet et Lamed fonctionnent de manière autonome. L'énergie est intégrée dans la structure cardiaque comme un élément intégré par le Bet, venant du Lamed. Ensuite, « un cœur ne peut être tétanisé » : survivance donc de l'organe qui résiste à la violence de la tétanisation. Cela signifie que la Connaissance, fut-elle brimée, mise au secret, interdite — tétanisée — ne succombe pas, tout comme l'organe qui la représente physiologiquement. 
« Le cœur est en effet constitué d'éléments musculaires autonomes mais qui agissent de manière synergique répondant à la loi du tout ou rien… » dit le savant. Cela pourrait-il se reporter sur l'autonomie des Traditions du monde, chacune étant autonome, mais agissant ensemble en synergie sur le cœur unique qui les réunit (malgré elles) et auquel elles appartiennent ?
(La lecture de ce livre réservé normalement aux étudiants de médecine décrit le fonctionnement des oreillettes cardiaques, des auricules, suivies de celles des deux ventricules, le système des systoles et périsystoles etc… qui mériteraient une étude plus poussée… Vous voyez, à quoi mène la Connaissance ?) Une étude de quelque sujet que ce soit, doit toujours intégrer la procédure du Qorban, c'est une étape indispensable pour la compréhension des choses. (Mi) ouvre toujours sur des domaines du (Ma) et la bonne investigation consiste à réaliser des qorbanot, des rapprochements fondés sur la vision binoculaire, c'est-à-dire qu'il faut voir des deux yeux afin d'accéder à la Daât. On observera que le mot Daât s'écrit justement avec un Aïn, lettre désignant la vision binoculaire. Cela signifie qu'en toute chose, il s'agit d'activer les deux hémisphères cérébraux (Mi et Ma), de réaliser l'échange latéral entre eux, tout en sachant que la décision relève du Mi dûment informé des vérifications du Ma.

8. Au secret du cœur 70
J'ai appris que le cœur se contracte environ 70 fois par minute chez l'homme adulte… Voilà une information totalement inutile. A moins que je la rapproche de la grille de lecture de l'Alphabet — Le Principe du Langage — et j'observe que 70, cela écrit le mot Sod, le Secret (Samer Vav Dalet). 70 secrets à la minute, voilà que le cœur se met à battre plus fort dès qu'il apprend que l'on parle de lui et de son secret ! Et ses secrets sont visibles dans sa physiologie, dans son fonctionnement.
C'est donc par l'Alphabet hébreu que j'ai compris que Leb — le cœur — possédait en lui l'énergie, à l'image du Bet initial de Berechit qui possède en son cœur le point d'énergie. L'observation médicale du cardiologue confirme l'autonomie du cœur… Le cœur possède en effet un Yod subliminal. Où est-il ?
Regardez de près le Lamed, tout en haut : on appuie la plume pour former un point, et ce point terminal — car la lettre monte — est bien un Yod. 
ל
L'énergie du haut du Lamed se déverse sur la lettre suivante, donc sur le Bet, deuxième lettre de Leb. L'énergie du Yod en haut du Lamed inonde la structure Bet et la fait palpiter.

9. L'énergie est inclusive du cœur,
Venue de plus loin, est à l'action. Qu'on le veuille ou non, elle ne peut être tétanisée. Et tant mieux si nous l'accompagnons, car elle ne se laissera pas anéantir, le témoignage de la cardiologie médicale en atteste.
Ceux qui imagine pouvoir anéantir les forces du cœur se trompent gravement… sur eux-même et en seront de leurs frais, de leur propre souffrance, car le cœur en eux-même finit par ne pas accepter la coupure en lui du Yod.
Cela m'a fait réfléchir d'une nouvelle manière à ce « Commandement » ou plutôt cette « Parole » donnée au Sinaï qu'aimer son prochain comme soi-même… dont le Christ a repris le message. Il ouvre la réflexion sur le phénomène de l'anti-amour, autrement dit la haine. Si je ne t'aime pas, tu me haines, et si tu me haines, prends garde à toi… dirais-je désormais à Carmen qui me semble si profondément amoureuse tout en le niant, ne pouvant accepter d'être à ce point aimante.

10. Malgré toi, tu aimeras…
Que peut bien éprouver le « haïsseur » jouissant de sa haine ? « La haine, cela me réchauffe le cœur » dit Balin, dans le film Gilda… quand Rita Hayworth lui demande ce qu'il éprouve. En réalité, la haine repose sur une souffrance terrible, celle de vivre sans lui, celle de subir le bannissement hors du monde de la Parole, d'être au service de la violence, du non-cœur de la barbarie.
La formule de l'antisémite : l'anti - Alphabet. L'anti - Parole. L'anti - cœur. L'anti - amour.
Sa définition serait : tu haïras l'autre comme tu te hais toi-même. 
Et la réponse du cœur est sans pitié :
Tu te hais toi-même parce que tu as arraché ton cœur. Ce cœur, tu le vois en l'autre, tout en te le refusant à toi-même. Mais tu ne peux t'empêcher d'en avoir, même si tu le refuses, puisqu'il est démontré que le cœur ne se laisse pas tétaniser. Douleur augmentée de celui qui hait.
La haine est sans doute réservée, elle aussi, à une certaine catégorie humaine… Et élargissant le champ (ou chant) de l'Opéra, ne toucherions-nous pas ici le  « cœur » de l'antisémitisme qui consiste à haïr l'énergie du Yod, qui présente l'altérité la plus puissante en ce que le Juif est considéré, par le haineux, comme l'intolérable Autre ?
Malgré toi, tu l'aimeras lui commande son cœur… toujours vainqueur.

--------------------

+ Nouveau livre de Dominique Aubier :  
La Porte de France.



Je remercie les personnes qui s'inspirent de mes textes de bien vouloir leur source…
 « Kol haomer davar bechem omro mévi géoula laolam » : « Quiconque rapporte une chose au nom de son auteur amène la délivrance pour le monde » (Rabbi Eliézer).