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mercredi 31 octobre 2018

Le secret de l'hébreu. De l'origine du judaïsme. Par Dominique Aubier

Qu'est-ce que c'est "être juif" ?


« L'hébreu — voilà le cinquième paramètre du judaïsme. C'est la langue de la Révélation. Elle sait par elle-même les secrets des choses. Vingt-deux signes forment l'alphabet. Une attention normale apprend à les distinguer en quelques heures. Ces lettres présentent à l'œil des formes extrêmement fascinantes. Il n'est pas interdit de céder à leur attrait comme pictural.

L'expérience de la peinture dite abstraite ne m'a pas été inutile pour les regarder avec la profondeur de perspicacité qu'elles appellent. Souvent, j'ai pensé que les gesticulations fulgurantes des artistes modernes répondaient à l'anxiété de déchiffrer au fond de nous des mouvements archétypaux déjà représentés par la fixité de ces signes carrés et vivants, roidis dans la souplesse qu'ils ont de symboliser des relais, des pénétrations dont ils esquissent les vitesses et les poses.

Alphabétiquement rangées, ces lettres admettent divers classements. Chaque type de classement correspond à une hiérarchie de phénomènes vus sous un angle différent. Selon le Talmud, comprendre l'alphabet hébreu, c'est déjà comprendre le monde. Il faut entendre que cet alphabet à lui seul raconte les moments fondamentaux de l'organisation universelle.

Le récit algébrique des mutations naturelles qui se fait par l'entremise des lettres hébraïques doit-il être, ou non, considéré comme vrai ? Certes, les générations juives du désert ont accepté comme véritable, comme conforme à la réalité, la formulation abstraite de ces vingt-deux glyphes selon qu'ils composent tel ou tel échafaudage et qu'ils introduisent de telle ou telle manière dans les mots. Ce rapport de l'écriture avec la vérité pose le problème israélite dans sa spécificité. Un peuple entier accepte de croire que la chaîne des compositions à l'intérieur de sa langue correspond à la chaîne des compositions qui se manifestent dans l'Univers.

Quand les israélites de tous siècles proclament que la langue hébraïque est celle de la Révélation, ils veulent exprimer cette chose puissamment simple — que la langue obéit à l'impulsion qui traverse la Création. Ses vingt-deux lettres en indiquent les phases et les rythmes des métamorphoses qui s'y opèrent. Sa force révélante commence à la propriété de ses glyphes de décalquer les relations abstraites qui gouvernent la continuité des formes dans l'univers.

Les choses vont-elles selon que l'affirme l'hébreu et ses lettres ? L'affirmation de vérité définit la foi juive. Dieu s'est exprimé en un langage humain — l'hébreu. Mais l'hébreu est la langue choisie par Dieu pour exprimer sa confidence. Ainsi, l'hébreu adhère par une de ses faces à la connaissance que Dieu a du monde. Cet envers de la langue et de son écriture se transmet à l'endroit — qui est la face tournée vers l'homme. L'empreinte pure de ce moule sur l'esprit, voilà l'origine exacte de la judaïcité… »
Extrait du livre Le Cas Juif, par Dominique Aubier.



Livres essentiels :

Le Cas Juif
Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque
L'Urgence du Sabbat

Ces trois livres sont disponibles séparément ou réunis dans le triptyque "Plaidoirie pour une cause gagnée".

+ Films sur l'Alphabet hébreu (sur clé USB)

 

 

 

 

 
 
 


dimanche 21 octobre 2018

Pour une Politique de l'Esprit…

Pour une Politique de l'Esprit… 
par Dominique Blumenstih-Roth
(suite de l'article "Le messianisme ou le saut quantique")


Dans la première partie de mon article, je me demandais si nous ne vivions pas une époque où l'humanité, dans son projet civilisateur (si tant est qu'il existe), opérait un saut quantique, dans le sens tout à fait scientifique du terme : un électron qui jusque là tournait en orbite régulière, soudain décroche et se voit propulsé sur une autre orbite autour du noyau. Reste à savoir si notre civilisation pourrait se retrouver rejetée loin du centre d'où émane l'information, sur une lointaine périphérie, ou si elle pourrait bénéficier au contraire d'un Rapprochement. La qualité du saut quantique — éloignement ou rapprochement — dépend à mon sens de la conscience humaine et de la capacité que nous développons — ou non — à nous mettre au diapason des forces du donneur d'information. Dès lors, comment écouter, percevoir l'information ? Comment est-elle dite ? Comment l'entendre ?

 Question de Codage, décodage… Et je dois bien avouer que du côté des sciences, même poussées au niveau le plus avancé des recherches actuelles, le décodage de l'Information n'est pas réalisé. Il reste une espérance… Il se pourrait que la réponse vienne d'un tout autre secteur de la pensée que celui de la science… qui, dans ce cas, n'apparaît que comme un antagoniste de partenariat objectivant… encore que l'objectivation scientifique soit une illusion dès lors que l'on sait que le fait même d'observer un phénomène le transforme.
Alors regardons de près ce monde… afin que notre regard le change.


Du Verbe et de la politique .
L'Alphabet hébreu met Dieu à l'origine du monde, il est le premier « holocauste », premier intermédiaire de conscience entre Dieu et la Création, en ce qu'il écrit, sur ses lettres, le récit et l'exposé des concepts en action. Pour Israël — je parle de l'Israël spirituel, du concept Israël tel qu'il est ontologiquement pensé dans la Torah : défendre les lois de l'Esprit — le sens de l'Homme et de l'Histoire est d'une tout autre importance et signification que pour l'histoire des philosophies.

Pour Israël, l'Histoire est la science du Temps. 
Et le Temps, pour Israël, mesure la descente du Verbe dont il est le lieu privilégié de réception du Verbe incarné. La descente sur Terre du Verbe, en un point d'insertion précis, se réalise à Jérusalem, ce qui en fait un lieu unique, dévolu exclusivement à la cause du Verbe. Dès lors les bavardages et élucubrations envisageant un partage politique de la ville ne sauraient prospérer. Je dis cela pour le Quai d'Orsay et pour les Nations-Unies dont la doctrine repose sur un sentimentalisme de pâtissier qui voudrait partager le gâteau en autant de parts qu'il y a de convoitises. Je le dis aussi pour le Président Macron afin que dans sa jeunesse et son enthousiasme à bien faire, il repense la mission française : vendre de hallebardes ou défendre l'Esprit ? Afin qu'il découvre le vrai discours que devrait tenir la France, c'est-à-qu'il qu'elle assume son rôle pleinement prévu dans la Torah : cela aurait une belle teneur, si le Président Macron disait au Prince héritier de La Mecque ce que signifie Tzarfat en hébreu, et s'il lui rappelait combien l'Islam a la responsabilité de s'unir avec Israël et l'Occident, comme cela est signifié dans le symbolisme du Ramadan — hélas fort méconnue par ceux-là-même qui le pratiquent.

La descente du Verbe.
L'histoire d'Israël raconte l'aventure de la descente du Verbe, la contrôle et la démarque avec des instruments parfaits dont le monde — et la science — un jour auront besoin. L'ordre historique d'Israël est parallèle à l'ordre organique des lettres de son Alphabet. Etudier l'Alphabet hébreu, c'est étudier l'Histoire de la descente du Verbe et sa lente métabolisation dans les esprits. C'est raccorder son propre esprit à l'énergie convoyant l'Echange latéral entre l'Invisible et notre conscience, c'est nourrir notre cerveau de la vitalité primordiale.

(Je vous invite relire deux fois le paragraphe ci-dessus avant de poursuivre)

Le délire de Jean-Paul Sartre.
Je pense soudain à ce délire du philosophe Jean-Paul Sartre qui écrit, dans son livre Réflexions sur la Question Juive, que  « c'est l'antisémite qui fait le juif »  (Ed. Gallimard, Poche, p. 84) et que « le seul lien qui unisse les Juifs, c'est le mépris hostile où les tiennent les autres sociétés qui les entourent. » Comme si le judaïsme devait son existence à l'opposition qu'on lui fait !  Notre philosophe affirme également que « les Juifs n'ont aucune communauté d'intérêt ni communauté de croyance » (p. 111). L'auteur des Mouches ajoutant, péremptoire à nous en donner la nausée que « l'inquiétude du Juif n'est pas métaphysique, elle est sociale » (p. 162). Et pour finir dans son répertoire d'énormités, selon lui,  « c'est la société, non le décret de Dieu, qui fait de lui un Juif » (p. 163).
Il paraît que ce livre avait pour objet de dénoncer l'antisémitisme. Il me semble que la vision d'Israël développée par ce penseur sert une cause tout à l'opposé de ce qu'il imagine à moins que ce ne soit réellement son but : ériger le négationnisme en philosophie sous couvert d'un humanisme bien-pensant et de remplacer la grande leçon multimillénaire fondée sur le Verbe par une petite doctrine économico-sociologique. J'ai été amusé par le rejet absolu de la métaphysique qu'il nie à Israël.

Or, Israël a pleinement assumé sa mission. Et ne cesse de s'y vouer, malgré les vicissitudes, les erreurs de parcours : il existe toujours une élite — j'ignore combien de personnes, peut-être pas même une dizaine d'esprits… Mais qu'importe, puisque pour l'Eternel, un seul suffit. Et n'y en aurait-il qu'un seul, il donnera à Sartre la correction qu'il mérite.

Israël et le sens de l'Histoire.
Un minuscule détour par la gigantesque bibliothèque hébraïque dont il n'aurait tiré, au hasard, qu'un seul ouvrage, lui aurait appris que les glyphes de l'Alphabet hébreu forment un projet, et signifient symboliquement l'enchaînement organique des phénomènes naturels construisant la réalité. Ces phénomènes passent par des états fixés qui sont le intermédiaires inaliénables, directeurs dans le mouvement qui régit l'évolution de toutes choses : les archétypes.
Dans le cas de l'Histoire, ce sont les événements vécus qui illustrent le dégagement d'un intermédiaire par le sacrifice du précédent. Les drames historiques racontent le même mouvement que celui qui est schématisé par les glyphes dans leur succession. Le sens de l'Histoire cher à Israël est celui d'un peuple qui voit dans son histoire la trace révélée d'une marche cosmique.

Dieu est la cause des causes. C'est le principe même d'Israël. Il doit toujours être placé à la source de tout, au Commencement de toute chose. Il est au cœur du don de parler qui est le privilège humain. Par le mécanisme même que les kabbalistes appellent Tal.

La mission d'Israël
La mission d'Israël consiste à suivre la trajectoire du Verbe, son travail collectif consiste à renouveler le savoir qui nourrit au déversoir de la Matière et sa relation avec le Créateur. Le savoir coulant naturellement de la matière cérébrale, Israël mesure la perfection d'un état cérébral quant à la faculté qu'il a de se laisser pénétrer par la pensée divine.

Israël a canonisé les livres qui contenaient le savoir maximum correspondant à la « divinisation » à chaque époque d'un cerveau parfait. Car il y a toujours un cerveau adéquat à la vérité, le cerveau d'un « Juste ». Israël a su faire le compte des Justes et celui des états successifs du savoir établi sur la pénétration du ferment divin dans la matière humaine. La littérature d'Israël est dans ce sens « comptable » du progrès humain au regard de l'Esprit. Et c'est pourquoi la littérature profane, aussi talentueuse soit-elle, reste en-dehors de ce processus.

Les penseurs actuels sont loin de soupçonner qu'il existe une littérature qui sert de calendrier à la Descente du Verbe et qui le fait avec des précisions dignes des plus hautes mathématiques.
La Science d'Israël le précise et ne permet pas d'errance. Les Prophètes, les initiés de la Tradition n'ont pas dévié et savaient que pour qu'il y ait vie dans l'esprit humain, il convient de se référer aux lois du réel qui obéissent au Créateur et qui font partie de son Unité. Cette unité, il convient de la proclamer sans relâche et la ressentir dans l'ordonnancement, dans l'enchaînement des phénomènes qui régulent la descente du Verbe. La descente du Verbe, pour qu'elle se fasse bien, il faut qu'aucune résistance ne freine l'action de chacun des phénomènes enchaînés, qu'aucune dérivation n'en modifie l'enchaînement. Tout doit passer par les intermédiaires naturels qui vont de Dieu jusqu'au livre neuf qui démarche la dernière avancée de l'investiture humaine.

Aujourd'hui, quel serait ce livre ?

Indiquez-m'en vite le titre, que je l'achète et le lise.

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Je recommande l'œuvre de mon Maître disponible ici.
Je pense qu'elle contient quelques trésors.


lundi 15 octobre 2018

Catastrophes naturelles. Quel est le sens des cataclysmes ?

Inondations, cataclysmes, catastrophes naturelles, changement climatique…
Comment faire face ?
Dominique Aubier a proposé des réponses réalistes dans son livre "Le Réel au Pouvoir".

Dans le film "Après la Tempête", elle propose une nouvelle manière de penser le monde , permettant à l'humanité d'être en phase avec la nature et les signes que la Vie nous envoie.
Ce film existe en DVD.

Après la Tempête,
Portrait d'une femme extraordinaire

Dominique AUBIER

Un film réalisé par Joële van Effenterre
production : Malliat-Films / CNC - DVD (90 mn)
en français, option de sous-titre en anglais, traduction Sarah Thomas King

Ce film a été tourné juste après les tempêtes qui ont dévasté la France. Sécheresses, inondations, canicules, changement climatique… Les années passent et la lecture initiatique que Dominique Aubier a réalisée de ces événements s'avère plus que jamais d'actualité : quel est le sens des cataclysmes ?
Ce film d'avant – garde tourné à l'origine en 35 mm pour les salles de cinéma est maintenant disponible en DVD.

« Devant la caméra attentive de Joële van Effenterre, Dominique Aubier démontre que la nature est douée de volonté, que tout se lie et se relie sans cesse pour produire une sorte d'épiphanie de l'univers. »
(David Vasse, Revue Repérages)

Après la Tempête,
portrait d'une femme extraordinaire
Film DVD

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Pour comprendre le sens des cataclysmes, on lira avec intérêt les livres :
— Ces désastres qu'on nous fabrique
— Le Devenir du Monde est lié à celui de l'Homme

mardi 2 octobre 2018

Le Messianisme : ou le saut quantique

Le saut quantique du Messianisme
par Dominique Blumenstihl-Roth (première partie)

Un kabbaliste est par définition sensibilisé aux mots. Sa science, c'est le langage.
Cette science se communique par certains mots qui ont reçu suffisamment de commentaires pertinents pour que leur sens soit défini et reconnaissable. A dessein, le mot Tal désignant la rosée, auquel nous avons déjà consacré une étude.
Il renvoie au sens de l'épandage de la Connaissance, au sens d'expliciter sur une large surface couvrante. D'où le titre de l'ouvrage « L'Abondance de la Rosée » ( Chéfa' Tal) du kabbaliste Cheftel Horovitz (1550-1630).

Tal présuppose la notion de sortie.
La Rosée doit se répandre d'autant qu'elle est abondante au petit matin en début de cycle. Elle doit, telle les photons, particules de la lumière, irradier les esprits. Thèse développée dans l'ouvrage du kabbaliste Jacob Meir Spielman (1876) : « La Rosée des lumières ». Cependant, ces ouvrages traditionnels, rédigés en un langage extrêmement métaphorique, ne donnent pas d'explication sur le concept qui est lui-même présenté sous la forme poétique de la métaphore. Il convient absolument de dépasser ce niveau de langage, et surtout, de ne pas repasser une couche de métaphores sur les expressions usuelles des kabbalistes. C'est pourquoi je parle de photons de lumière et non pas comme le kabbaliste classique, de « l'épandage de la grâce ». C'est même chose, la lumière agissant sur le cerveau qui se voit effectivement « habité » par la « grâce » d'un éclaircissement. Mais il existe un dénivelé au niveau du langage qu'il faut combler en actualisant les propos : en parlant le langage de notre temps. Ce qui ne discrédite aucunement la parole de l'Ancien. Mais en homme ou femme de mon Temps, je ne saurais me complaire dans l'épanouissement sublime de la Parole des Maîtres passés. À moi, à nous, d'en faire notre affaire, d'en assumer l'intelligibilité en des termes clairement compréhensibles. C'est affaire de décodage, de décryptage, au moyen d'un grille le Lecture. C'est affaire de… Sortie.

Sortir… un mot qui revient fort souvent dans Don Quichotte, le héros littéraire dont la méthode repose précisément sur le fait de sortir de sa maison : avec lui, la Connaissance dont il est le réceptacle quitte son enclos, celui de la tradition au sein de laquelle il s'est nourri (d'où l'un de ses noms : Quexada, où l'en entend fort bien en hébreu le sous-entendu de tetter, prendre…) Don Quichotte prend et tête au sein de la Tradition et s'en va de par le monde, en s'appelant dès lors Quexana (du verbe chana, aller). Pour dispenser à tous l'enseignement de la Rosée, étant lui-même devenue Fontaine.

La sortie du Quichotte est dramatique, dans le sens de l'action. Son aventure dans le monde est pathétique, pleine d'embûches. Mais enfin, elle est lucide et raisonnée. Et elle traverse les siècles, n'en déplaise aux adeptes de la pensée conventionnée qui se persuadent qu'il ne s'agirait que d'un roman picaresque alors que nous avons affaire, en lui, au grand héros de la sortie… De quelle sortie parlons-nous, quand Don Quichotte s'en va dans la grande plaine de Montiel en quête d'aventure ?

Le sens talmudique de sortir est pleinement établi. 
Il suffit de se souvenir de l'histoire tal-mudique des deux rabbins qui surent entrer dans la doctrine mais qui n'en trouvèrent pas la sortie. L'un et l'autre étant devenus fous et englués dans les modalités anciennes et archaïques non adaptées à leur temps. Mais le temps avance et se porte garant de l'état d'esprit travaillé par lui, comme il convient. Nous sommes les fils et filles de notre temps. Et notre temps, c'est celui de ce XXIè siècle singulièrement engoncé dans le matérialisme qui a pris tous les aspects d'un pseudo-messianisme. Cette conception matérialiste de l'existence fonde la « Realpolitik » gouvernant nos sociétés. Elle a ses prêtes, ses officiants, ses gourous. Elle est à l'origine de quantité de décisions, de fascinations, de complaisances politiques : l'emprise de l'économie sur nos décisions repose sur ce fantasme. Nous vivons dans la crainte du manque. Dans l'obsession du crédit bancaire impayé. Ce sont là nos peurs existentielles ayant remplacé les terreurs métaphysiques médiévales. Nous vivons sous l'emprise de notre Temps et ce Temps est fait de nos croyances, de nos délires.
Ce temps, c'est aussi le mien, le vôtre, celui que vous passez à lire ce texte. Et je vous assure que c'est un temps… de chien.

Un temps… de chien.
L'expression est triviale, mais le sous-entendu pourrait s'éclaircir dès lors que nous savons que le chien est l'animal symbolique porteur du message de la Rose. Le Kleb en sait plus long que nous sur le message qu'il a pris sur lui. On lira avec attention le livre Le Pouvoir de la Rose, de Dominique Aubier, où un important chapitre est consacré au sens symbolique de l'animal chien et du symbole de la Rose.

Tout est question d'énergie, de transport de l'énergie, et de sa capacité à faire se mouvoir les structures. C'est la raison même pour laquelle je tiens ce Blog, sachant que la pression qu'exerce la Révélation est capable, comme c'est le cas de l'énergie dans la physique quantique, de faire en sorte que des électrons quittent brusquement leurs orbites traditionnelles et se repositionnent différemment autour du noyau. L'impensable aujourd'hui peut demain — dans une seconde — soudain s'imposer en vérité souveraine.

Un saut quantique est en train de s'opérer, cela se voit.
La Connaissance dévoilée, libérée de son symbolisme a fait se mouvoir tout l'édifice. Israël finit par recevoir cette élucidation. Preuve en est de la décision du Prince d'Esaü (le président Trump, toujours un fusil à la main…) d'exiger que Jérusalem (re-)devienne la capitale d'Israël. Une décision qui aura pris le monde de cours, soudain changement d'orbite de la diplomatie se rangeant sur une trajectoire brisant tous les scénarios linéaires. Cette décision vient de plus loin… et ne laisse de faire penser à Esaü, l'inévitable frère de Jacob, dangereux Esaü qui ne cesse de mettre Jacob en péril, le forcer à l'exil et qui pourtant… finit par le laisser revenir… et même l'accueillir. C'est à cela que nous assistons, s'inscrivant dans le processus du grand retour, le recentrage de l'énergie sur Jérusalem marque la fin complète de l'Exil en Edom, le quatrième exil est achevé. Ce n'est pas une anecdote, c'est d'une part la terminaison d'un grand cycle exilitique — fin du quatrième exil en Edom — et l'achèvement du cycle des quatre exils ayant frappé la peuple de Moïse (Egypte, Assur, Babylone, Edom). Il n'y en aura pas d'autre, ce temps d'exil en quatre niveaux d'organisation est accompli : un temps tout autre commence, avec le retour définitif de Jérusalem. C'est le temps de la Connaissance pleinement dévoilée.
C'est là que la France intervient.

Ah, cette chère et douce France, dont la diplomatie encore embrouillée par de petites soumissions mercantiles finira peut-être par reconnaître quelle est sa vraie mission, « une mission universelle » martelait récemment le Président Macron à la tribune de l'O.N.U. oubliant toutefois de préciser quel en serait le contenu. Le contenu de l'universalité et de la mission française (francophone par extension) est prévu depuis 3000 ans, dans un texte de la Bible (Torah) aisément vérifiable, la prophétie Obadia. Cette universalité touche à l'identification du Modèle d'Absolu, de la mise au clair des symboles. J'en ai parlé dans de nombreux articles. Cette universalité ne peut se faire sur les valeurs mercantiles. Elle ne peut se réaliser que sur la Connaissance, sur l'identification du référentiel commun à toutes les traditions et culture du monde. Et ce travail… il a été fait. J'appelle cela : La Connaissance dévoilée.
L'exposé et le dévoilement de la face cachée des choses … 

Tel est l'apport réalisé par l'œuvre de Dominique Aubier : le dépôt d'énergie s'est concentré à l'endroit de la conjonction où l'état naturel d'un esprit s'illumine et transporte un savoir qu'il éclaire à son tour, grâce aux perceptions nouvelles rendues possibles par le Temps. Ce Temps qui nous prie, nous Lecteurs, d'être à la page. Et soudain, le saut se produit.
Un saut quantique, laissant perplexe la pensée linéaire plongée dans le trou noir…
Ce saut quantique, serait-ce l'ouverture vers le messianisme ?

Un mot qui fait peur, alors qu'il s'agit tout simplement d'une étape conduisant à la lucidité… et à la décision.

(la suite de cet article se trouve ici).