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dimanche 22 mars 2020

Covid19 : Connaissance ET sciences

Je ne suis pas un scientifique spécialiste des virus. Et…
comme disait le Président de la République, il faut écouter ceux qui savent. A ceci près que les scientifiques avouent… qu'ils ne savent pas et se chamaillent entre eux.
Alors, qui faut-il écouter ?
Les Soignants (majuscule !) font tout ce qu'ils peuvent, avec dévouement et abnégation. Les politiques, quant à eux, pataugent dans l'improvisation. Leur navigation à vue — donc sans carte et sans boussole — dans la gestion de l'épidémie est surprenante. J'imagine qu'ils font de leur mieux, avec ce qu'ils ont. Comment faire de son mieux quand on n'est pas équipé ?
Je me suis tourné vers une autre forme de connaissance. Celle que m'a enseignée mon Maître. « Il faut regarder le monde avec les deux yeux. Connaissance et science. » Telle était sa méthode.

J'ai écrit 5 articles sur le Corona, pour essayer d'en cerner l'identité.
— Ouverture : qui est le virus ?
Lecture initiatique du virus
La solution systémique
—Le postillon contaminateur
—Covid19, pour aller au bout du sens

La science est trop lente. J'ignore si la science va trouver. En tout cas, cela prendra des mois. Comme disait le poète Arthur Rimbaud : Oh ! La science… La science est trop lente. Science et patience, le supplice est sûr. Poursuivant : Nous allons à l'Esprit, c'est certain, c'est oracle, ce que je dis… Je ne suis pas prisonnier de ma raison. Il convient donc de dessiller nos regards, nos intelligences, et ne pas nous limiter à l'objectivité immédiate devant ce qui est vu. C'est ce regard étroit, fixé sur l'évidence, qui a jusque là déterminé la politique de santé face au Coronavirus. Les dépistages par exemple : ils ne sont effectués que sur les personnes développant des symptômes. Aussi ne sont-ils que de confirmations des cas déjà fortement suspects. Une stratégie qui a mené dans le mur. Elle reposait sur : l'observation des cas cliniques déjà manifestes. Donc sur la deuxième instance de la maladie, déjà avérée. Or un vrai dépistage consiste à traquer l'information avant qu'elle ne passe à sa manifestation. Donc en amont des premiers symptômes.

La Connaissance initiatique
a pour technique de toujours rechercher l'information à l'origine de toute réalité. L'information initiale se trahit, selon les initiés, toujours par un mot, un nom qui en dévoile la teneur. Un événement à portée symbolique exprime ensuite la tournure que peut prendre l'événement. J'ai traité cela dans l'article 1. A ce titre, le mot Corona est explicite. Et la contagion générale était annoncée — n'en déplaise au Président de la République — dans le nom du village où les premiers cas ont été observés : contamination aux Contamines. Peut-on être plus explicite ? Tout le monde a ressenti l'effroyable message, mais qui a tenu compte de ce signe ? Les politiques auraient dû sursauter à cette annonce. Immédiatement prévoir l'état des hôpitaux, tout de suite équiper les services. Achat immédiat de masques, de protections… Au lieu de cela, le regard obturé empêche de voir et le supplice est sûr. Ce même rationalisme linéaire d'une sottise totale refuse de voir ; non seulement il échoue face à la contamination mais continue de pérorer pour nous dire… qu'il ne sait pas mais qu'il convient de croire en lui. Je ne critique pas la raison : mais l'idéologie de l'obturation des idées linéaires d'un type de pensée. Elle est dominante dans notre civilisation fondée. 

C'est pourquoi je récuse les propos de la directrice générale de l'Unesco, qui écrivait en mars 2020 : « Only science », à propos de la confiance que l'on devait accorder à l'entité qui sauverait l'humanité de l'épidémie de Coronavirus. Selon elle, il n'est que la science, voie unique et souveraine. Une option univoque, tout au revers de la vocation de l'Unesco. Il n'y a pas que la science. Il y a la culture. Les cultures du monde qui en savent long sur le réel et la vie. «  Only science » n'est pas acceptable. Il y a aussi et d'abord la conscience.
Cela vaut également pour nos Président et gouvernement.

La science est incertaine. Fluctuante selon le consensus plus ou moins général des chercheurs. Inquiétante quand elle se lance dans des expérimentations et recherches axées sur la rentabilité financière. Dangereuse quand elle estime que toute chose se justifie par le fait qu'elle serait faisable. Autoritaire quand elle exclut tout autre modalité intellectuelle que la sienne. Inquiétante quand on apprend que le sort de l'humanité dépendrait des souris de laboratoire (en pénuries et donc recherchées à prix d'or), auxquelles on injecte une enzyme humaine pour les rendre sensibles aux essais… Ah, la science ! Utile, fantastique, car elle sait tant de choses !

Je pense qu'il faut écouter les sciences. Mais… ne point décider en fonction de leur seul point de vue prétendûment « objectif ». La Connaissance aussi a son mot à dire. Elle en sait long sur l'expérience humaine et sur la lecture du réel.
Ainsi, depuis 3000 ans, le Chabbat préconise l'arrêt, l'isolement en fin de cycle. Avec lavage des mains obligatoire avant tout repas… Tous les 7 jours, survient le Chabbat qui marque l'arrêt en phase de toute activité. Stop général. L'humain se retourne sur lui-même, se tourne vers le Sacré. Il cesse de « faire » et s'oriente vers le « Qui Sait » universel qui justement lui enseigne la notion de cycle et d'arrêt. Que faire pendant l'arrêt ? Se tourner vers l'étude des lois archétypales du réel. Evénement important pendant le Chabbat : l'union des couples, femmes et hommes se retrouvent pour l'union sexuelle — obligatoire — pour célébrer l'archétype de l'Union des Contraires. Union science et Connaissance. Précisément ce que notre société refuse, qui ne croit qu'en la science (« only ») de l'observé immédiat. Or l'esprit exige le double regard sur le monde. Voir des deux yeux. Le sorcier Amérindien, Don Juan Matus, (cf Carlos Castaneda) souligne cet aspect de la Connaissance : il reproche à l'ethnologue venu enquêter sur sa connaissance de ne disposer que d'un seul œil : « tu ne regardes le monde que d'un côté — et pas le meilleur… » Et c'est précisément pour réaliser l'Union Connaissance et science qu'il accepte de livrer les secrets de sa tradition au scientifique venu l'interroger. Il s'agit de voir le réel, non seulement comme immédiateté perceptible mais comme support de messages devant être décryptés.

Procédures de fin cyclique. Le Chabbat, rituel de fin de cycle raconte diverses procédures à appliquer quand est venu le moment de clôturer le temps imparti : on peut suivre la symbolique du rituel, très expressive, qui en raconte les étapes (voir L'Urgence du Sabbat). Une étape saisissante, c'est la circulation du pain pendant les deux jours (du vendredi soir au samedi). L'un des deux pains est placé sur l'autre… ce qui signifie que Connaissance et science ne sont pas à égalité, que l'un, selon le rituel, doit l'emporter. Et le plus beau pain, c'est celui de la Connaissance… qui intervient au second jour.
Le recours au sacré interviendra quand nous aurons épuisé toutes les miettes de la pensée dite objective, quand elle aura rabattu sur nous la chape de plomb de son échec, quand en dernier ressort, nous tournant vers le sacré, on se souviendra de ses leçons millénaires et que nous an accepterons l'actualisation.
Les religions connaissent les protocoles de fin cyclique. Le dimanche des chrétiens — calqué sur le Chabbat hébraïque — est lui aussi une démonstration publique des opérativités terminales : arrêt du « faire », retournement vers l'autel, célébration et réflexion sur le sens de la vie. La journée du vendredi, pour l'Islam, procède de la même logique, tournée vers le sacré. La science, quant à elle, se tourne obstinément… vers elle-même, en auto-adoration de ses propres modalités. Elle a ses prêtres, ses autels, ses sacrifiés, et même son sacerdoce… Elle s'accorde — nous lui confions — la noble mission de nous sauver… et se pardonne elle-même les échecs, n'ayant de compte à rendre qu'à elle-même. Et surtout, elle possède une puissante autorité sur le politique qui n'ose prendre la moindre décision sans s'agenouiller devant le veau d'or.

Qu'on ne s'y trompe pas, je ne suis pas l'ennemi des sciences — moins encore des médecins, que je considère comme des Soignants, souvent héroïques. Je réfute simplement la suprématie du regard scientifique linéaire et son autoritarisme sur tout autre forme de conception systémique du réel ou catégorie intellectuelle.

Les chauves-souris. On a incriminé les pauvres chauve-souris d'être responsables de l'épidémie en ce qu'elles seraient porteuses de nombreux virus. Je ne sais si c'est vrai, mais pour rien au monde je ne leur ferai du mal. Il est certain que dans la Torah, il est strictement interdit de les manger : non dans le cadre général d'une diététique, mais en tant qu'animal particulièrement désigné comme non comestible dans le Lévitique (11-19). Dans un livre à paraître, mon Maître explique la raison de cet interdit.

Je n'ai pas de leçon à donner aux chercheurs Mais le regard initié sur l'épidémie m'a inspiré une inquiétude. Je pars du principe que toute forme de vie a son intelligence, en tant que système vivant (cf les champs morphogénétiques de Rupert Sheldrake). Les milliards de particules formant la contamination répartie sur la planète constituent une sorte « d'être » dont le poids écrase l'humanité et l'esprit de l'Homme. Le virus possède lui aussi, son « intelligence » et son objectif. Sa seule obsession, c'est vivre, se développer, en mode entropique. Il a besoin de nous pour cela. A cette fin, il tente de nous asservir. Il utilisera donc les stratégies usuelles de la Nature… qu'il connaît mieux que la science.

La Connaissance permet de voir plus loin. Jusqu'à présent, le virus exploite visiblement l'archétype du Redoublement, sur deux phases : contamination-incubation en phase 1. Suivie en phase 2 : symptômes légers - attaque lourde. Il semblerait qu'il batte en retraite dans de nombreux cas, et on le considère vaincu. C'est là que mon inquiétude se place. Dans ce retrait…
Oserais-je — j'en appelle aux spécialistes initiés qui savent mieux que moi — avancer mon appréhension ?
Je crains qu'ayant pénétré une cellule, le virus soit capable, de quelque manière, de rétrograder à son stade de développement antérieur, de subir une sorte de « retour archigénique » (cf le prof. Henri Gaussen, université de Toulouse, Traité de Zoologie) et redevienne un ARN, donc une information indétectable n'étant pas protéinisée. Sous la forme d'ARN, il peut à nouveau patienter un temps indéfini avant de se réactiver et repartir en quête d'une protéine.
Le virus pratiquerait ainsi un « retour », une sorte de « rétractation » avant déploiement nouveau. Ce que la Tradition, depuis les travaux d'Isaac Louriah, appelle un TzimTzoum.
Le virus, grand imposteur de la Connaissance dont il ravit la Couronne, serait-il capable de singer cette procédure à l'origine de la Création ?
Qu'on ne me dise pas que c'est impossible. Le mal est plein de ressources inventives. Les virus exploitent le terrain du vivant en utilisant les procédures mêmes du vivant, à savoir les archétypes. Ce qui est en cause, c'est notre méconnaissance de ces lois archétypales et la cécité des sciences à leur égard, car l'archétype en tant que tel n'est pas un objet saisissable : c'est un mécanisme du réel dont on n'observe que les effets. (Cf La Face cachée du Cerveau).

Je dis au virus : je sais de quoi tu es capable. Nous n'aurons aucune confiance, même si tu nous fais croire que tu renonces. Car nous savons que tu reviens toujours. Tu ne peux faire autrement que vouloir revenir, le Redoublement t'y oblige. Nous connaissons cet archétype. Mais nous avons le Code. Et avec cette loi initiatique, nous t'abattrons.

Livres des références : 
— Le Code des archétypes : La Face cachée du Cerveau.
Voir, Carlos Castaneda.
Traité de Zoologie.
— Encyclopédie Bordas, volume les virus.
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P.S. Autre cataclysme qui nous pend au bout du nez — le chikungunya. Il se répand selon la même stratégie que le virus, en deux temps. Le moustique tigre est un expert du Redoublement. Inoculation par un moustique n°1. La personne infectée ne ressent rien. Un autre moustique (non infecté) n°2 pique la personne et s'infecte auprès de cette personne. Ce moustique tigre n°2, infecté, pique une personne 2. Qui non plus ne développe aucune maladie. Et ainsi de suite. Au bout d'un temps X, beaucoup de gens sont contaminés, sans qu'ils le sachent. Et soudain, deuxième vague, à partir du moment où les personnes contaminées sans symptômes (en Bip) sont piquées une seconde fois par des moustiques infectés. A la deuxième inoculation la maladie se déclare. Entre les deux inoculations, (Bip-BOP) des mois, des années peuvent passer. Lorsque la seconde vague intervient, cela signifie que la première, insoupçonnable, s'est pleinement insidieusement répandue dans la population. En BOP, toute la population tombe malade, d'un coup.
La surveillance doit donc s'exercer avant la manifestation de la phase 2. Une politique de prévoyance assidue doit s'exercer dès maintenant. La présence de l'insecte-vecteur serait due au changement climatique. Il remonte le long de autoroutes depuis la Provence en direction de Lyon. Sa présence est signalée en de nombreux endroits, jusqu'en Normandie. Ce sont a priori des insectes non porteurs qui se reproduisent. Ils ne seront dangereux que s'ils s'infectent auprès de personnes porteuses. Il faudrait, dès maintenant, organiser un dépistage des personnes ayant été contaminées par une première piqure, mais qui ne développent aucun symptôme. Et ne pas attendre que la seconde vague (BOP) déferle.

Covid19 : —  Pour ou contre le prof. Didier Raoult.


vendredi 13 mars 2020

Covid19 : en parler jusqu'au bout du sens.


par Dominique Blumenstihl-Roth


Je ne vais pas ici répéter ce que l'on peut lire sur de nombreux sites spécialisés qui décriront mieux que moi les particularités de ce virus. J'essaie de faire une lecture initiatique du phénomène en m'appuyant sur les critères de la Connaissance, tels que
Le virus, est-il une chose ou un élément vivant ? Ce n'est pas très clair et les scientifiques en discutent. On sait qu'il possède son sac d'ADN ou d'ARN et qu'il… est inerte aussi longtemps que… Aussi longtemps qu'il ne s'éveille pas. Quant à savoir ce qui lui donne vie, les virologues ne sauraient nous le dire.
En tout cas, s'agissant d'entités pourvues d'ARN ou d'ADN, le virus est plein d'une information. Quelle est cette information ? Là encore, mystère. Il se met à vivre, obéissant à une directive « venue de plus loin ». Quelle est-elle ? Peut-on l'identifier ? Et pourquoi s'active-t-elle ?

Il s'agit, et c'est une évidence, d'un phénomène naturel. Et en ce sens, le virus est soumis au règles et lois de fonctionnement du réel.
Nous savons que le virus, acquérant sa protéine, détruit la cellule-hôte et remplace la couronne de protéine par la celle qu'induit son propre ARN. Imposture, prise de possession des lieux, inversion. On reconnaît là une phénoménologie classique bien identifiée par la Connaissance initiatique :
« Tout transfert d'énergie et d'information d'un « qui Sait » à un « qui Fait » se heurte d'emblée à la fatalité de l'Inversion. Les deux hémisphères sont placés de telle façon que l'un est le miroir de l'autre. Leur symétrie détermine le traitement inévitable de l'Inversion pour la donnée informationnelle qui arrive, véhiculée par l'influx. C'est elle qui subit la mise en négatif. Adaptation au milieu dans lequel elle a été introduite. La présentation inversée est le fruit de sa conversion à la légalité du site récipiendaire. Le phénomène se produit obligatoirement dès lors qu'il y a passage de l'énergie de Droite à Gauche, dans quelque structure que ce soit. » (cf. Dominique Aubier, La Face cachée du Cerveau, éd. Dervy)


« Des traces existent toujours dans le vécu exprimant plus ou moins l'esprit des directives ayant motivé la coagulation de tout événement. Ces directives ont-elle donné prise aux réponses convenables ? Leurs prescriptions ont-elles été bien entendues ? Souvent, dans la vie, une prescription mal comprise a pu inspirer des actions opposées à leur désir, des interprétations trompées parce que mal greffées sur leur vouloir. C'est tout le rapport entre l'information donnée et sa réception qui est en cause… »
L'information d'origine est lisible : tout kabbaliste, tout initié sait que la vérité des choses s'exprime dans les mots, dans les noms. Le nom du virus est éloquent, il se pare de la Couronne. J'ai déjà écrit un article à ce sujet, rappelant ces paroles du Zohar selon lesquelles il est donneur d'information. Son information, c'est justement la Couronne. C'est donc la Couronne qui veut se faire voir et entendre. Le Modèle Absolu qui veut être compris, avec son Code et ses Lois. La teneur de l'Information réside dans le mot « couronne ». Et voilà qu'elle métabolise une Inversion. Pourquoi ?
Comment ? Les experts entourant le Président de la République ne le lui ont pas dit ? Le collège des super-scientifiques sachant tout sur tout ne l'en ont pas informé ?


L'Inversion
L'écrivain Kafka avait remarqué que l'esprit commence toujours par dire « non » à ce qui le concerne et l'intéresse. Le cinéaste Fellini en était troublé, et s'inquiétait de ce mécanisme qu'il avait observé sur lui-même. La référence cérébrale des hémisphères opposites en est la cause structurelle et systémique. Mais la culture qui agit actuellement dans nos pays n'a aucune idée de la vigueur normative des archétypes cérébraux.
« La psychologie et la psychiatrie en connaissent les effets, surtout s'ils donnent naissance à des dysfonctionnements. Mais faute d'être appréhendée au plan systémique, leurs observations restent engluées de matière, fussent-elles empruntées au domaine des manifestations mentales. L'Inversion peut être constatée mais n'étant pas rendue à sa raison d'être, elle ne devient à aucun moment un critère de transit. Alors qu'elle l'est pour un être de Connaissance. L'Inversion est un fait obligé, lié au changement de milieu, phase normative, donc associée à l'incontournable passage d'un état à un autre, dans l'itinéraire constructif qui va d'un dire à sa réalisation. »

Et si ce satané virus était l'Inversion d'une information première désignant la Couronne désirant descendre sur l'humanité et la contaminer… de Connaissance ? Qu'à défaut de trouver les récipiendaires humains qui en recevraient l'enseignement, elle s'inverse en une abominable contagion agressant les appareils respiratoires d'une humanité qui déjà s'étouffe dans la pensée unique ? Dans cette affaire, tout est signe, tout est lisible…
L'inversion, normalement, n'est pas définitive, elle est passagère — à condition que la prise de conscience s'opère et que l'information soit rétablie dans sa droiture. Faute de quoi, l'inversion se solidifie en état de fait et devient un gouffre.


Effet du Corona, sur la culture.
Fermeture des lieux culturels. C'est que le contenu proposé n'est pas agréé. Voilà que le Louvre est fermé. Grande sépulture muséïque… Notre Ministre de la Culture est personnellement attaqué. (A titre personnel, je lui souhaite un bon rétablissement). Ce qui est signalé par l'attaque qu'il subit, c'est la Culture dans son rejet-ignorance de la Connaissance : la donnée informationnelle Couronne est dévoyée, et la culture tout entière s'enfonce dans une impasse où tout a la couleur de la négation.
Le Corona impose l'arrêt. Une notion connue de toutes les traditions du Monde. C'est le Tzadé final symbolisé dans la Crucifixion. En serions-nous au grand Shabbat universel stoppant net l'appareil productif qui s'imaginait tourner à l'infini ? Le virus serait-il un immense rappel des lois incontournable du Réel ? La science n'en croit pas un mot et plus d'un « expert » estimera que je délire. Ce rejet fait partie du processus obligatoire, le « qui Fait » s'autojustifiant et accusant l'En-Face. C'est justement à la négation, territoire civilisateur dominant de notre temps, que le virus non seulement dit « Stop », mais l'impose avec violence.

La négation de l'esprit, dans nos sociétés tournées vers le « faire » est épaisse : « L'esprit qui toujours nie… », écrit Goethe. Cet esprit négateur dit non, au moment où l'information entre dans la région qui devra la prendre en charge.
« L'énergie qui la transporte pénètre alors dans le territoire-miroir où l'Inversion est la clé du régime général. Le temps de s'y adapter et elle ressort apte à mener la suite des opérations. Simplement, il ne faut pas qu'elle s'immobilise dans le fossé… Ce danger qui menace sans cesse nos cerveaux individuels existe aussi dans la vie collective. L'effet consiste alors à concrétiser en négatif une suggestion qui demandait à être poussée jusqu'à sa résolution de sa finalité. Un grand nombre de déviations parmi celles qui aujourd'hui altèrent l'équilibre social sont issus de cette chute dans une inversion qui s'éternise. »
« Ainsi procède la conscience médiatique. Qu'un fait déplaisant se produise, elle l'enregistre tel quel et au lieu de lui chercher sa cause, déploie des trésors d'énergie à la décrire et l'accroître, sous prétexte de l'analyser. L'extension dramatique et l'usage des drogues, par exemple, est le pur résultat de cette politique. Plus on en parle, plus on augmente sa valeur de donne et on augmente sa puissance de directive qui se dirige inéluctablement vers la réalisation de ce que l'on voulait éviter. Ce résultat naît de la mésintelligence généralisée que notre culture nourrit à l'égard du circuit vital de l'information. Elle l'arrête dans sa phase négative au lieu de lui laisser gagner la forme aboutie qui serait celle de sa vérité. »
Il ne s'agit pas de taire les événements, mais au contraire, d'en parler jusqu'au bout. Décrire les désastres qu'occasionne le virus est nécessaire. Tenter de le retarder, de le gérer… Sauver des vies, par tous les moyens. Et l'un des moyens est de tirer l'information jusqu'au bout.
Dire que le virus nourrit sa valeur de donne informative au-delà de son caractère purement physiologique et contamine le Qui fait en exploitant tous ses défauts.
Je réaffirme ici l'identité de ce virus, résultat d'une énorme inversion du message « couronne ». Redressant ce message, on y peut lire la volonté du Modèle d'Absolu désirant se faire connaître et nommer.
Le virus sera vaincu si sa vérité est positivement lue.

PS : On notera la volonté actuelle des médias et des autorités à nommer le virus sous son appellation anglaise Covid19. Celle-ci a pour effet de neutraliser le mot « virus » et d'effacer l'information Corona, de sorte qu'elle disparaît. Ce qui empêche précisément son identification… Une négation de plus obturant l'accès au sens.


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— La Face cachée du Cerveau
— Le Réel au Pouvoir
— L'Ordre Cosmique
— La Puissance de Voir



PS : Les passages de cet article entre « » sont tirés de différents écrits de Dominique Aubier. Ils sont bien entendus couverts par le © comme le sont tous les textes publiés sur ce Blog.

Suite de l'article ici :













vendredi 6 mars 2020

Coronavirus : le postillon contaminateur.

Coronavirus : le postillon contaminateur.
Par Dominique Blumenstihl-Roth


D'opinion sur le virus, je n'en avais aucune, ne sachant pas très bien ce que c'est. Alors je me suis rendu sur le site de l'université de Jussieu, une recherche très brillante… qui m'a donné le vertige, car elle ne fournit aucune réponse au sens. Je me suis rendu compte que les chercheurs ne savaient pas grand chose sur les virus. Leurs descriptions sont fastueuses, mais ils ne savent pas pourquoi, soudain, un virus jusque là inerte se met à vivre…
J'ai compris que c'est une poche d'ADN ou d'ARN (donc d'information) dépourvue de protéine. Qui se met à rechercher la structure pour compléter son processus vital. Le virus cherche la protéine…

Le sens du Corona (alias Covid19) ?
Le sens pourrait apparaître dans son comportement, dans son mode de propagation, et surtout, dans les réactions qu'il suscite socialement et culturellement. J'ai appris qu'il se transmettait surtout par les contacts interpersonnels et les postillons, quand on parle. Que cela touche les voies respiratoires (et non digestives car il ne résiste pas à l'acide gastrique ni aux enzymes du tube digestif. Donc il faut arrêter de croire que cela viendrait de l'ingestion de tel ou tel animal…). On peut continuer de manger tranquillement, sans risque d'infection. La nourriture matérielle n'est pas en cause. La transmission virale compromet essentiellement le mode relationnel interhumain, et les échanges verbaux (postillons).
Les responsables chargés de « gérer la crise » recommandent d'adopter des évitements afin de « ralentir » la propagation. Le Corona condamne donc les gestes sociaux, poignées de mains, accolades, etc. Fini les bises dont les Français(es) sont friands — trois au quatre bises ? — en tout cas, grand Stop sur ces échanges interpersonnels. Que chacun garde ses microbes et virus. Que chacun se cache la bouche et évite de parler.
En effet, l'un des modes de propagation, ce sont les gouttelettes des postillons. Le virus exploite donc ce qui fait de nous des humains, notre caractère social, notre faculté locutoire. La Parole est visée. Voudrait-il qu'on se taise ? Chacun reste dans son coin, n'adresse plus la parole à personne, se renfrognant dans sa solitude sous Cellophane antivirale ?

Ce virus nous signale que ce qui est en cause… c'est la Parole. Le Verbe.
Ne s'exprime plus que la parole des « experts » qui occupent les ondes. Ils savent tout. Et démontrent surtout… qu'ils ne savent rien de l'ennemi qu'ils espèrent terrasser.
Ce virus me fait réfléchir au sens de la parole. Non seulement à l'acte de parler, mais à son contenu. Si c'est pour ne rien dire, apprenons à nous taire. Ce seront autant de postillons-contagions en moins. Si c'est pour exprimer la Connaissance, alors allons-y, parlons, lisons, le plus possible. Mais cette parole d'initié est si rare qu'elle ne risque pas de contaminer grand monde.

« Tu ne postillonneras pas sur ton prochain » est le 11è Commandement divin. Autrement dit : tu ne parleras pas en vain, et ton verbe sera réservé à l'expression du DIRE, en hébreu, DaBaR.
Ce qui contamine (l'esprit du siècle) c'est le parler matérialiste, la jactance dont on se gausse et se flatte, dans nos vantardises et vénérations. Le virus stigmatise les dysfonctionnements et les abus, les impostures qui ont relégué la Parole vraie. Quelque chose, au travers du virus, veut être entendu et vu. La Couronne, comme son nom l'indique, la Parole, par son mode de propagation.

L'insistance du virus est lourde, au niveau mondial. Or nous vivons dans un univers qui est un « Qui Fait » par rapport à un « Qui Sait » invisible. Le « Qui Sait », hémisphère doté du Verbe, envoie ses informations. Tous les kabbalistes (sérieux) savent — Cordovero, Louriah, Volozhyn, Cervantès — que cette information subit une inversion dès lors qu'elle franchit la séparation entre les deux hémisphères. Le virus serait-il l'expression de cette troublante inversion ? (Archétype de l'Inversion, voir la Face cachée du Cerveau).

Freud avait remarqué que les amnésiques, dans leurs crises hallucinatoires, inversaient les traits fondamentaux de leur caractère, si bien que les doux devenaient violents. La raison en est que l'Hémisphère « Qui Fait » commence toujours par inverser l'information qu'il reçoit. C'est une phase transitoire, d'une durée de temps plus ou moins longue selon les individus, selon les cycles. J'ose présager que bientôt la Connaissance sera rétablie dans ses droits à la Parole, après que le virus (expression de l'inversion) aura perdu de sa puissance. Il est le résultat de l'inversion d'une information qui, à l'origine, veut la Connaissance. En lieu et place, notre monde à l'envers génère le postillon contaminateur. Le virus, entretemps, aura coupé le sifflet aux bavardages qui polluent la planète, aux mensonges, aux impostures.

Nous avons été avertis, très tôt, de la contamination.
A l'instant même où le virus se manifestait dans le village des « Contamines », en Haute Savoie (en haut de sa voie) tout était dit. Dès cet instant, il fallait organiser immédiatement une surveillance à tous les niveaux. Au lieu de cela, on gère « au jour le jour »… confiant aux laboratoires et aux scientifiques le soin et la responsabilité de « trouver » le vaccin. Ils font de leur mieux, et les personnels soignants ne sont pas en cause. Au contraire ! Ils sont les premiers exposés. Dès l'affaire des Contamines, les dotations en masques pour les soignants auraient dû être organisées. Et les grands rassemblements interdits. Mais nous naviguons à vue, sans carte ni boussole, dans l'inconnaissance totale du Code de la Vie. Et dans une volonté farouche de ne pas écouter les signes que la vie nous envoie.

Il serait bon que l'Elysée, qui reçoit en grandes pompes les directeurs des laboratoires pharmaceutiques en quête de subventions, écoute également la parole initiée : ce virus a quelque chose à nous dire.
Le virus va faire éclater les liens de solidarité. L'isolement, le confinement peuvent être ordonnés par décrets. Ce sera la grande victoire du Covid.
Ou au contraire il va susciter une fantastique réaction humaine d'amour. La réaction d'amour ne se décrétera pas. Elle est de la responsabilité de chacun(e).

Le mot d'ordre est d' « éviter de contagier les personnes âgées et fragiles… » Autrement dit, ne plus les approcher et les laisser mourir… et bientôt nous accepterons leur mort par le virus comme une fatalité. On nous précise l'âge des victimes, insistant sur le caractère fragile, avec une sorte de sous-entendu pénible qui laisserait croire qu'au fond, ce n'est pas bien grave, si ce ne sont que les « vieux » qui disparaissent. Il est vrai que les « anciens » (à partir de quel âge ?) sont mis au rebut dans le système « Qui Fait ». Système impitoyable qui finira par nous engloutir. Un cycle civilisateur nouveau se prépare-t-il, sans les Séniors, gouverné par une jeunesse aseptisée, comptable, gestionnaire, brillamment scientifique et technique ? Qui est « vieux » ? Qui est « jeune » ? Certains jeunes, de moins de trente ans, ont une pensée totalement « protéinisée » sur les critères obsolètes du XIXè siècle industriel, plus vieux que les dinosaures…

Ou alors le virus, doté de son ARN, en quête de protéine, s'attaque prioritairement aux personnes ayant déjà protéinisé fortement leur existence, c'est à dire les plus âgés ? Cela expliquerait, analogiquement, que les plus jeunes qui en sont encore aux couches I et II de leur existence soient épargnés. Ils vivent en « Bip », au stade où l'information s'inocule mais ne se réalise pas. Le virus n'y a pas de prise… (Lire à ce sujet le Redoublement, archétype du réel).

Le virus pourrait déclencher un immense élan de fraternité, de prise de conscience.
Dans l'Evolution, le but, c'est la cause agissante dans ce qui se produit. Tout événement est lié à un but dont nous ignorons la finalité. Le virus n'est-il peut-être qu'une invention de la vie, un coup d'éclat pour signaler une règle agissant au service d'une finalité de nous encore inconnue ? Mais que l'Initié peut soupçonner ?

L'initié observe la réalité comme l'expression de la pensée « venue de plus loin ». Le réel, le monde, la nature sont le terrain où cette pensée s'écrit. Elle est donc lisible par qui possède la grille de lecture applicable sur ce terrain où les choses ne se dévoilent pas directement, mais au travers de l'expressivité symbolique.
Je crois donc que le virus, tout en étant très réel, est un symbole et non la déclaration directe de ce qu'il désigne. Son symbole est lisible dans son nom. Corona. En cause, la Couronne, le principe du Modèle Absolu, la Tête. Son symbole est décelable dans son comportement et ce qu'il nous oblige à faire. Il nous oblige au confinement silencieux. Par inversion, il nous dit de renouer avec le Verbe, le vrai Verbe et non le postillonnage bavard. Je crois que le virus ne lâchera pas tant que le sens de son symbole n'ait été saisi et accepté.

Le Virus, nous obligeant à fermer nos portes, à nous isoler, nous couper des autres, nous indique par inversion, que les cœurs doivent s'ouvrir au maximum, pour une solidarité immédiate et totale. Que l'amour brille dans les regards, au lieu de la suspicion, voilà une arme à laquelle le virus inverseur n'est pas préparé. Vivre désormais la main ouverte pour recevoir et donner… est-ce tellement difficile ?
C'est l'épreuve à laquelle l'humanité est soumise pour se survivre.


PS : — Israël a fermé ses frontières à tous les non-résidents. Fermeture totale de la Terre Sainte. Car tout ce qui se passe à Jérusalem concerne le monde. Cela signifie, par inversion, que la Connaissance fera bientôt son grand retour et que Jérusalem ouvrira largement ses portes aux temps nouveaux. Les Temps messianiques ?

— La veille, le TGV Colmar-Paris a déraillé. Là où quelques semaines plus tôt, en novembre, la terre a tremblé, avec une magnitude de 2,6. Voilà un chiffre qui retient l'attention, c'est Yod Hé Vav Hé. Le Haut-Rhin est particulièrement touché par le Covid19… Tout serait donc lié ? 

Suite sur Covid 19 : pour aller jusqu'au bout du sens.

Pour ou contre le prof. Raoult (chloroquine…)

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