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vendredi 6 décembre 2013

En réponse à Dieudonné… Le diable ne dort jamais, derrière "le Mur"

Le diable ne dort jamais.
Et il exploite toujours les plus subtils stratagèmes pour parvenir à ses fins. Aussi ne faut-il pas s'étonner qu'il ait choisi cette stratégie démoniaque de pénétrer l'esprit d'un artiste, s'en emparer à la manière d'un "alien", et parler au travers de sa bouche : tout en s'amusant avec cynisme de choisir un "Dieudonné" pour faire de lui son porte-parole. Une relecture de "Faust" pourrait s'avérer utile.
Voici un "Dieu - donné" tout à l'envers, l'inversion étant le propre de l'antisémitisme, en ce qu'il pose la haine là où il faudrait de l'amour.

Dieudonné, dans son spectacle "LE MUR" met en cause le judaïsme, il m'a donc semblé cohérent et nécessaire de regarder du côté de la Torah. Voyons ce que la Bible pense du "Mur". La réponse se trouve dans EZECHIEL, 7-8-9.
"Il me mena à l'entrée de la cour et je vis qu'il y avait un trou dans le mur. Et il me dit : "Fils de l'Homme, creuse donc un trou dans le mur." Et je creusai un trou dans le mur et voici qu'il y avait une entrée. Et il me dit "entre et vois les exécrables abominations qu'ils commettent ici." J'entrai et je vis qu'il y avait toutes lesformes de reptiles et d'animaux immondes".

Finalement, l'avantage avec "Dieudonné", c'est de nous rappeler qu'il reste bien assez de canailles génocidaires, tête de mort à la boutonnière dissimulée sous des civilités érudites ou pseudo artistiques, disposées à suppléer à l’échec — momentané ? — du nazisme…

Les médias se sont indignés de ses propos… Petite indignation de "bo-bos" ?
En réalité, ils se contentent de "dénoncer" — la main sur le cœur — mais ne soutiennent en rien les énergies qui œuvrent dans le bon sens.
Quel journaliste ira voir ces deux films et lira ces livres ?

Les Charmes et les Fastes de l'Alphabet hébreu
Le Logiciel kabbalistique

Le livre Don Quichotte Prophète d'Israël
aux éditions Ivréa (Gallimard.)

A lire aussi pour en avoir le cœur net sur le judaïsme :

Le cas Juif
Réponse à Hitler
L'Urgence du Sabbat
L'Alphabet hébraïque

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A propos de l'auteur de ces livres : 
Savez -vous que c'est Dominique Aubier qui, en 1967, ayant découvert que le décret d'Alhambra, daté de 1492, portant sur l'expulsion des Juifs d'Espagne, était toujours en vigueur est allée voir le ministre espagnol du tourisme M. Fraga Iribarne. Suite à leur intervention commune, le dictateur Franco qu'ils ont eu le courage d'affronter, a finalement procédé à l'annulation du décret et renoué les relations diplomatiques avec Israël ?



Ce livre ouvre la série des exégèses de Don Quichotte, publiés en plusieurs volumes :

— Don Quichotte, le prodigieux secours
— Don Quichotte, la révélation de la Bible et de la Vie
— Don Quichotte, la réaffirmation messianique

jeudi 21 novembre 2013

Relations France-Israël : une question d'énergie…

L'énergie serait-elle revenue en France ?

La victoire de l'équipe de France de football et sa qualification pour le prochain Mondial
pourrait bien être la signature du retour de l'énergie en France.
Le symbole est à relever.
Cette victoire se produit juste au retour d'Israël du président Hollande…
Il y a prononcé des paroles historiques établissant l'amitié entre la France et Israël :
"je suis l'ami d'Israël et le serai toujours".
Paroles vides et convenues ?
Nous pensons au contraire qu'elles ont été pesées et
s'inscrivent très précisément dans le cadre de la prophétie Obadia
qui stipule, dans la Bible :
Et les exilés de cette légion d'enfants d'Israël répandus depuis Canaan jusqu'à Tzarfat
et les exilés de Jérusalem, répandus dans Séfarad… (Obadia verset 20).

Tzarfat, c'est la France.
En affirmant l'amitié France-Israël, le président Hollande a créé un acte symbolique
très important dont l'énergie va déferler sur la France. Car affirmer l'amitié pour Israël,
c'est se déclarer positivement en faveur de l'Esprit, ainsi que le précise le nom même
d'Israël en hébreu : lutter pour l'Esprit.
Qui en France pourrait rejeter ce projet ?

A suivre… Il se pourrait bien qu'un beau retournement de la situation s'opère
à la faveur de cet acte symbolique que l'Invisible aura perçu… Le retour de l'énergie en France pourrait bien favoriser une nouvelle relance culturelle et économique.



A préciser : la réaffirmation de cette amitié devra, dans une prochaine étape,
réorienter la diplomatie française vers une compréhension exacte du rôle d'Israël
et de Jérusalem. Lieu d'insertion du Verbe sur la terre, cette ville a une spécificité
non partageable. Le Quai d'Orsay devra recadrer ses illusions : Jérusalem ne peut
être la capitale de deux Etats. Ce partage ne correspond à aucune réalité métaphysique.



lundi 18 novembre 2013

Relations diplomatiques France-Israël. Le statut de la ville de Jérusalem.

Relations diplomatiques France-Israël
Le statut de la ville de Jérusalem


M. Dominique BLUMENSTIHL-ROTH
Auteur, éditeur
http://www.dbr-radio.com
Prix des Ecrivains d'Alsace et de Lorraine
Prix de la Radio SDR Karlsruhe, Allemagne
Prix de la Nouvelle du Journal de Bâle


Le 18 novembre 2013

Monsieur le Président de la République,


La position de la France à l'égard du statut de la ville de Jérusalem est ambigüe.
En effet, lors de son séjour en Israël, votre prédécesseur avait tenu des propos étranges.
Dans son discours, il disait que Jérusalem a vocation à devenir capitale des deux États.
Qui était-il pour parler de la vocation de Jérusalem ?

Cette position insensée, soutenue par notre diplomatie, ne repose sur aucune assise sérieuse tandis que les référents théologiques et métaphysiques en cause — la mémoire d'Abraham — sont sans équivoques.
Ni la Torah, ni la Coran n'envisagent le partage de cette ville. Ces deux textes fondateurs ne laissent aucun doute quant au statut de cette ville, appartenant à la stricte mission d'Israël, en tant que récepteur du message divin qui, en ce lieu, percute la planète.
L'islam, quant à lui, récipiendaire ultérieur et dans la cadre de son vocation spécifique, s'est clairement choisi Médine et La Mecque, ainsi que cela est stipulé dans la Sourate 2.

Ne serait-il pas juste et nécessaire de rectifier cette ligne erronée de notre diplomatie ?
Un rectificatif à cet endroit, faisant suite à l'amitié que vous avez déclarée pour Israël, poserait votre quinquénat dans une perspective historique inoubliable.
Je vous souhaite grande réussite. Respectueusement,





PS : Il est à remarquer qu'un otage détenu par les islamistes a réussi à s'évader alors que vous ouvriez votre discours à Tel Aviv dans lequel vous affirmiez votre amitié pour Israël. Un talmudiste n'hésitera pas à mettre ces deux événements en corrélation. Quand vous exprimez l'amitié pour Israël, vous vous inscrivez dans la droiture et vous convoquez les forces de l'esprit car le mot Israël signifie précisément "lutter pour l'esprit". Israël s'écrit :

י שֹ ר א ל

Lettre à lettre le mot signifie :  Yod, c'est l'énergie cosmique, elle a animé un Schin. La lettre Schin, dans le nom d'Israël, est pointée sur sa dernière branche. Preuve que le système de vérité a été inventorié sur tous ses archétypes, et cela par appui sur la structure absolue, représentée par la lettre Reisch. A partir de là, le système Aleph peut être enseigné comme le veut et l'exige la lettre Lamed. Est Israël toute conscience investie par l'énergie cosmique connaissant les lois organiques du système de vérité et disposé à lutter pour l'esprit.

Copie de cette lettre : aux institutions juives de France, Ambassade d'Israël, M. Netaniahou, Médias - revues - Radios communautaires.

dimanche 17 novembre 2013

François Hollande en Israël : relations France-Israël

Chers amis,

A l'occasion du prochain voyage en Israël du Président Francois Hollande, je me suis permis de lui écrire cette lettre.
Il s'agit de la présence d'Israël dans les institutions francophones.
J'ai pensé qu'il était juste et nécessaire que vous en soyez informé, s'agissant d'une opération culturelle
 et surtout civilisationnelle importante où Israël et la France agiraient conjointement.

Bien chaleureusement,
-----------------------------------
M. Dominique BLUMENSTIHL-ROTH
Auteur, éditeur
Créateur de programmes audio-visuels
http://www.dbr-radio.com
Prix des Ecrivains d'Alsace et de Lorraine
Prix de la Radio SDR Karlsruhe, Allemagne
Prix de la Nouvelle du Journal de Bâle


Le 14 novembre 2013


Monsieur le Président de la République,


Lors de votre prochain voyage officiel en Israël, vous rencontrerez un pays qui compte deux millions de francophones.
Or, à ce jour, Israël n'est pas membre de l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie).

Savez-vous que la France ("Tzarfat" en hébreu) est nommément mentionnée dans la Torah, et cela plusieurs millénaires avant que notre Nation n'existât ? La kabbaliste Dominique Aubier m'en a expliqué la raison :  la France figure en effet en fin du texte du prophète Obadia qui stipule que l'énergie d'Israël est appelée à pénétrer en ce lieu, après avoir transité par l'Espagne (Séfarad).

Dès lors le moment ne serait-il pas venu, à l'occasion de votre voyage, de lancer une invitation officielle à Israël de rejoindre la Francophonie ? Et de dire que la Francophonie serait heureuse et honorée de recevoir cet hôte de marque ?
N'est-il pas temps de mettre fin aux réserves à la présence d'Israël dans les institutions francophones ?
Les forces de l'Esprit — que vous y croyez ou non — ne manqueraient pas de vous soutenir dans cette noble démarche.
La Francophonie quant à elle y gagnerait en relief, se rapprochant de sa vocation naturelle qui consiste, comme me l'a expliqué mon maître le regretté Poète Léopold Sédar Senghor, à concevoir la civilisation de l'Universel.
Cette civilisation, vous le savez bien, ne peut se faire sans Israël.

En espérant que vous serez l'acteur de l'entrée officielle d'Israël dans les instances de la francophonie, sous les bons auspices de la prophétie biblique, je vous souhaite un heureux voyage et une grande réussite.

Respectueusement,


Copie de cette lettre :
aux institutions juives de France
Ambassade d'Israël
M. Netaniahou
Médias - revues - Radios communautaires
OIF

vendredi 8 novembre 2013

Don Quichotte Prophète d'Israël, livre-événement, éditions Ivréa le 2 décembre 2013 en librairie

Bonne nouvelle,
le livre Don Quichotte Prophète d'Israël
de Dominique Aubier
aux éditions Ivréa
dans le réseau Gallimard
sera en librairie à partir du 2 décembre prochain.
Ce sera le 5ème jour de Hanoucca, entre la cinquième et la sixième bougie qui symbolisent respectivement l’héroïsme et la langue hébraïque, ce cinquième jour marquant aussi la victoire de la lumière sur l’obscurité.







lundi 9 septembre 2013

Jean Racine, kabbaliste au service du Roy. Les sources d'inspiration du théâtre racinien

Jean Racine était-il un kabbaliste ?
Quel est le rôle du théâtre au regard de la Civilisation ?
Voici un livre qui met les choses au point.



Un livre de
Dominique Blumenstihl-Roth
publié aux Editions Peleman


Dans le sillage de Molière et Corneille, ses contemporains, Jean Racine écrit une œuvre théâtrale éblouissante. Orphelin d'une famille modeste, jeune auteur adulé par des femmes influentes, le voici rapidement promu parmi les intimes du roi Louis XIV dont il devient l'ami et le confident. Quel est le secret de cette fulgurante réussite littéraire et sociale ? Comment ce « provincial sans naissance » parvient-il à conquérir le Public et à s'insinuer au cœur de l'appareil politique du Grand Siècle, au plus près du Pouvoir central ? 
Qui était Jean Racine ? Quel est notre intérêt de percer ce mystère ?
Les documents historiques abondent mais ne percent pas le secret de cet homme qui semble avoir gardé pour lui l'essentiel de sa méthode et de son projet. Cependant, c'est en décryptant son théâtre, d'Iphigénie à Bérénice, de Britannicus à Phèdre, que transparaissent ses ambitions et les sources de son inspiration. Elles émergent au grand jour dans ses pièces Esther et Athalie : Racine est un kabbaliste hors pair.
Maîtrisant l'hébreu, sa connaissance des Textes est remarquable. Se référant au Pirké de Rabbi Eliezer, au Zohar araméen, au Sefer Yetsirah, il conçoit une nouvelle forme de représentation scénique : il invente un théâtre organique édifié sur le modèle des Séphiroth ! Sous couvert de l'érudition gréco-latine, citant à profusion Euripide, Homère et Aristote, il n'en sert pas moins au Public — à la Cour — un théâtre infusé aux critères de la kabbale hébraïque où l'on reconnaît l'influence d'Isaac Louriah, le grand maître de Safed.
Quel jeu joue-t-il ? Qui se profile sous le masque ?
Formé à Port-Royal, école persécutée puis interdite, fut-il aux côtés de l'épouse du roi, Madame de Maintenon, l'agent secret d'une cause spirituelle infiltrée au cœur du Pouvoir ? Que préparait-il ? Un coup d'Etat culturel dont le Théâtre serait le vecteur symbolique ? Tout le laisse à penser, tant ses pièces Esther et Athalie, directement inspirées des épisodes bibliques correspondants mettent en scène non seulement la salvation du peuple d'Israël, mais également un subtil commentaire imagé du rôle civilisateur du théâtre en tant qu'agent de la Révélation.

Cet ouvrage présente un véritable décryptage des pièces de Jean Racine, relevant les hébraïsmes, les concepts kabbalistiques mis en œuvres dans l'architecture dramatique. Saluant les remarquables travaux des chercheurs Charles Mopsik, Gershom Scholem, Raphaël Draï, l'auteur de ce livre rend un chaleureux hommage à la kabbaliste Dominique Aubier — Don Quichotte, Prophète d'Israël — dont il a été l'assistant pendant 28 ans.

Jean Racine, kabbaliste au service du Roy

par Dominique Blumenstihl-Roth
Editions Peleman,
ISBN : 2-9522261-4-8
354 pages. 47 euros.
(Expédition incluse pour toute destination)

Disponible :
DBR-diffusion
BP 16
27240 DAMVILLE






jeudi 18 juillet 2013

Le train Paris - Limoges a déraillé. Le sens du déraillement. Lire le signe.


Le déraillement du train Paris-Limoges

Quel est le sens du déraillement ?
Les images diffusées par la télé sont épouvantables : voitures de train écrasées, encastrées sur le quai de gare de Brétigny sur Orge. Des tonnes de ferrailles, et des blessés ensanglantés… des morts rapidement évacués… Quelles images funestes, violentes que ce train devenu fou, terminant sa course dans une gare où des voyageurs attendaient paisiblement !
Comment n’être pas choqué ? Notre pays, en pointe de la technologie ferroviaire, avec son TGV dernier cri, prestige de la modernité… voilà que l’on apprend que la plupart des voies secondaires du réseau sont dans un état de vétusté extrême et que le programme de modernisation ultra technologique du TGV s’est réalisé au détriment de l’entretien des autres voies… Les victimes de ce déraillement seraient-elles des victimes « collatérales » de la technologie outrancière ?

Les secours ont été admirables, et de nombreux reportages en ont vanté la remarquable efficacité. Formidable courage des secouristes, compétence des médecins, dévouement des soignants… Oui mais voilà : ces secours se sont portés après la catastrophe, et non avant. Et justement, qui est concerné par l'avant-catastrophe ? Où sont les compétences chargées de l'évitement de ces désastres ?
C’est là que la Connaissance se propose d’agir, avant que le désastre ne survienne et non pas après, comme on le montre à la télé de manière spectaculaire en corbillard post-mortem.

Le symbolisme du déraillement
Je suggère que ce déraillement soit lu et considéré comme un symbole
Comme un avertissement puissant que la vie nous adresse et envoie à toute la Nation. Preuve en est l’émotion suscitée à la veille du 14 juillet et le déplacement immédiat du Président de la République sur les lieux. Ce déraillement concerne donc bien le pays tout entier, et pas seulement du point de vue émotif, mais aussi par rapport au sens. Le sens que nous devons trouver, ne serait-ce que pour honorer les victimes : ces personnes ne sont pas mortes pour rien, leur disparition dans des conditions tellement cruelles doivent nous aider à mieux comprendre ce qu'il faut faire maintenant pour que d'autres désastres ne surviennent pas.
Oui, nous devons accepter l’idée que les événements, dans la vie, puissent être autre chose qu’eux-mêmes et représenter une réalité plus grande que ce que la stricte acceptation des faits propose au raz des pâquerettes. Laissons tomber le verbiage technologique prétendument explicatif qui ne fait que jeter un nuage sur la compréhension des phénomène. L’accident devient intelligible et le vrai coupable identifiable si l’on étudie avec lucidité tous les faits entourant le drame. Pour cela, il faut sortir de l’étau de la linéarité rationnelle, s’armer d’une vision meilleure que celle des évidences apparentes. Ce désastre aurait pu être évité ? Oui, absolument : c'est encore un de ces Désastres qu'on nous fabrique…

Préalable avant de poursuivre
  1. La lecture du symbole ne peut pas être pratiquée si l’on n’apporte pas, en provision préalable, la connaissance du système cortical.
  2. La science ne dispose pas de la connaissance qui révèle l’ossature archétypale, c’est à dire le système de vérité et ses normes.
  3. Il faut être initié aux valeurs cycliques, aux archétypes. Comprendre que les événements s’enferment dans des sortes de bulles et des sphères cycliques.
  4. Admettre que l'esprit ne déraille pas en disant cela. Bien au contraire, il est bien sur ses rails.
Les faits.
Déraillement du train Paris Limoges
A Brétigny sur Orge
6 morts

En cause :
Une pièce de métal, appelée éclisse, jointure entre les rails qui se serait détachée pour se ficher dans le mécanisme d’aiguillage.

Résultat :
Une partie du train est passé, dont la locomotive, tandis que plusieurs voitures ont déraillé,bifurquant hors les rails pour aller dévaster le quai de gare.

Cela ne vous rappelle rien ? Vraiment pas ?
Alors regardons de près. Un regard initié (y en a-t-il parmi nous ?) fournira aisément le décryptage de la scène à condition qu’il ouvre le symbolisme représenté par cet accident funeste. Il lira les faits, de manière objective et passera le détails au tamis de la grille de lecture permettant le décodage. Notre grille, c’est la kabbale hébraïque, (si vous en avez une meilleure, alors faites-la nous connaître d’urgence).

En cause, le train. On parle couramment du « train de vie », du « train civilisateur »… Retenons cette expression, comme significative. Dès lors, le train venant de Paris et se rendant à Limoges n’est pas neutre. C’est l’image symbolique de ce qui, venant de Paris, se rend à Limoges. Image de la pensée parisienne, de la prétendue « élite » de la capitale : est-ce cela, le train de Paris qui a déraillé ?
Dérailler signifie « sortir du rail ». A l’endroit d’une bifurcation, d’un aiguillage. Le transfert d’une voie sur l’autre a donc raté en raison d’une « éclisse » malencontreusement déboulonnée bloquant le système. Qu’est-ce qu’une éclisse ? Quel beau mot pour désigner une vulgaire pièce d’acier ! Mais voyons cela de plus près : il s’agit de la pièce servant de jointure entre les rails, destinée à maintenir la continuité de la ligne : une pièce essentielle, précieuse à l’édifice que constitue le réseau des voies. Qu’une seule éclisse manque entre les rails et toute la voie devient inutilisable ! Cette éclisse demandait à être vue, puisque c’est cette pièce d’acier de 20 kilo que l’on a retrouvée fichée dans l’aiguillage. Voir la pièce manquante ! En prendre bonne note, procéder au contrôle de toutes les voies, resserrer les boulons. Et si cette « éclisse » représentait une manquante à notre civilisation ? Quelle pièce nous manquerait, sans laquelle toute notre civilisation risque de dérailler ?

Dans ce monde, tout est histoire, « bruit et fureur », tout est rébus à résoudre. Et l’on ne saurait se contenter du reportage rase-mottes : il faut dégager les rails obstrués de notre entendement obtus, enlever la ferraille qui encombre la vérité, autant de décombres qui sont désormais de l’ordre de la déchèterie et lire l’événement avec des jalons systémiques convenables. Ces jalons, ils sont exposés dans LA FACE CACHEE DU CERVEAU, le Code des archétypes. Ces archétypes que Jung avait pressentis, sans exactement les identifier, ils sont là, outils de compréhensions des événements, du réel, de la vie.

Nous savons que pour passer du Niveau III au Niveau IV d’un cycle, une grande décision s’impose. Il faut que l’énergie déserte la strate Vc du côté « Qui – Fait » et qu’elle monte résolument vers la couche Via, côté « Qui-Sait ». C’est une commande énergétique impérieuse, implacable. La règle ordonne de quitter les lieux qui fabriquent le désastre.
Partir est normatif pour qui souffre la malheur de vivre en position extrême sur la branche du manifeste[i]. Dès lors ce train ne devient-il pas emblématique du schéma de circulation de l’énergie ? La locomotive directionnelle veut aller dans un sens, mais l’aiguillage est obstrué par une pièce mal vissée. Cette pièce manquante n’est pas fautive en tant que telle, ce qui est en cause, c’est le fait qu’elle ait été délaissée, oubliée… L’humanité serait-elle responsable d’oublier la Connaissance initiatique sur son trajet ? Le projet civilisateur « made in Paris » ne semble pas rouler comme il faut, puisqu’il est allé dérailler. Sur la route de Limoges — où elle allait se faire limoger ?

Un psychanalyste systémique — un même un systématicien de l’école de Palo Alto, de Heinz von Forster ou de Gregory Bateson aurait remarqué que depuis quelques temps déjà, une sorte d’obstination se fait observer à l’endroit du mot Limoges. Pas moins d’une semaine avant le tragique déraillement du Paris-Limoges, le mot Limoges revenait dans tous les médias rendant compte du surprenant limogeage de la ministre Delphine Batho. N’ayant nullement démissionné, elle a elle-même employé ce mot limogeage lors de sa conférence de presse, achoppant d’ailleurs tant elle en était perturbée. Sur le coup, j’avais pensé que ce limogeage ordonné par le Premier Ministre était une erreur et que le gouvernement déraillait à trop vouloir imposer une voie unique. Mais avec l’insistance de ce mot, apparu en première instance autour de la ministre de l’écologie, revenant avec le déraillement effectif d’un train se rendant à Limoges, il m’a paru qu’il y avait, dans la manière de penser des « élites » dirigeant le train, un déraillement intellectuel sérieux. Réponse de la vie ? L’arrêt total du train.
Oui, quelque chose déraille dans la pensée…

A l’image de l’activité économique du pays : croissance Zéro.
A l’image aussi de l’activité intellectuelle de la France : croissance nulle.
Est-ce le signe d’un pays tout entier qui déraille, dont les options culturelles sont stoppées net ?
La gouvernement l’a annoncé : la vétusté générale des voies de chemin de fer doit être corrigée. Les chantiers TGV sont annulés. Reportant cette image symbolique du train sur le plan des idées, il en résulte qu’une thérapie collective s’impose, c’est à dire la réfection des modalités de pensée, et l’arrêt de la voie ayant ruiné le réseau.

Problème de bifurcation
Nous voici à la croisée des chemins. Cette question des bifurcations tourmente les mathématiciens depuis des années car ils ont observé dans leurs hautes spéculations, la présence de cette équation incontournable. Tout événement mathématique est frappé du phénomène des bifurcations. Pourquoi ?
Les chercheurs n’ont pas identifié la cause et continue de se creuser la cervelle. De son côté, la kabbale hébraïque en sait un peu plus (et mieux) sur la question.
L’arbre des lettres hébraïques se dresse justement en grand « Y », avec ses deux branches visitées par l’énergie qui circule tour à tour en elles [ii]. A droite de cet arbre, les valeurs qualitatives, dites « épineuriennes ». A gauche, les valeurs quantitatives dites « hyponeuriennes ». Pour en savoir plus, se reporter au livre La Synthèse des Sciences…
Le modèle évolutif naturel est établi sur ces bifurcations et on le voit très bien dans l’évolution des espèces : quand la branche de Gauche « hyponeurienne » se met à produire une énorme quantité de raffinements inventifs, la situation de fin est proche. C’est une « généreuse explosion de dernière heure », mais la logique du fonctionnement cyclique veut que l’énergie se déporte sur l’autre face…[iii]
Quel rapport avec le train ? Aucun, dira le rationaliste ignorant pour qui rien n’a jamais de rapport avec rien. Laissons cet incrédule à son affaire et soyons sérieux : tout le monde a observé et dénoncé que le raffinement prestigieux du TGV a englouti tous les budget (la branche de Gauche a capté toutes les énergies inventives) signalant que la fin du cycle technologique est proche, et que l’énergie se reporte sur la branche d’en face (le bon vieux réseau mal entretenu a besoin de toute l’attention car c’est lui qui vitalise le réseau). Transposant le problème SNCF à la dimension de notre culture tout entière , ce qui serait en cause, c’est la pensée, la réflexivité, nos choix culturels : ils sont tous sur une voie unique, orientés vers un matérialisme forcené, guidés par une croyance obsolète et dogmatique consistant à vénérer le « Progrès » par ses apparitions quasi-métaphysiques sous les formes manifestées de la technologie parfois la plus absurde. La science — oh sainte divinité — se croit seule et unique à fournir des critères de jugements, aussi ce qui est au pouvoir, c’est bien une puissante altérité, c’est la branche « hyponeurienne » finissant par générer des désastres technologiques, s’infligeant à elle-même des dégâts immenses, sans identifier qu’elle est elle-même responsable de la malveillance dont elle se plaint.
Ce déraillement funeste nous donne ainsi l’image de notre projet de civilisation, c’est lui qui déraille : toujours plus de technologie et de science au détriment de la vitalité essentielle. La locomotive est engagée… mais la voie est obturée. Nous savons désormais — nous le savions déjà car la lettre hébraïque du Tzaddé final indique et ordonne l’arrêt en phase Vc — qu’il existe un obstacle sur la voie, et qu’on ne peut persévérer sur la voie hyponeurienne du matérialisme seul. Cette éclisse qui nous empêche de prendre la bonne voie, c’est celle de l’ignorance, c’est notre culture blindée et trempée dans l’acier des sciences et le fascisme scientifique voulant soumettre toute chose sous sa gouverne. Toutes ces sciences non établies sur le modèle de la réalité… Ce qui a lâché sur la voie Paris-Limoges, c’est le boulon des idées obsolètes, le positivisme du XIXième siècle triomphant. Le délire scientifico-rationaliste bon à mettre au rebus à l’image du fameux Concorde, autre prouesse technologique divinisée… bonne pour le musée ou la ferraille.

Facile à dire…
Quel serait le remède ?
Le  remède, il commence à s’imposer de lui-même. L’arrêt en phase des absurdités se réalise par lui-même. Mais à quel coût ! Nous pouvons éviter de subir les arrêts et les devancer. Ainsi il existe un protocole de conscientisation afin que la réponse de la vie ne soit pas seulement subie, mais accompagnée et toute connaissance de cause.
  1. Le Stop doit être marqué… déjà les chantiers TGV sont arrêtés…
  2. Le Stop doit être dit, prononcé : arrêt des projets prétendument nécessaires au progrès quand ce ne sont que des projections sur l’avenir des idées du passé.
  3. Un indicateur clair — politique — doit dire : « ne reste pas sur cette position, sur le quai des idées reçues et va là-bas, vers l’avenir d’une vraie évolution culturelle. »
  4. L’acte de passage doit être dit, prononcé par un être humain, et non pas subi par la « force des choses ». Autrement dit : l’acte de conscience et décisionnel doit être verbalisé.

Faut-il être un bibliste averti pour conceptualiser cette opération ? En tous les cas, l’initié de la tradition hébraïque sait qu’il ne faut pas dépasser la 18ième lettre de l’alphabet à Gauche du grand arbre évolutif. Car en Tzadé final, l’arrêt doit être marqué, suivi du transfert de l’énergie sur la voie d’en face. Penser à la Sortie d’Egypte sous la direction de Moïse… Etait-il un illuministe ?
C’est en quittant la zone Qui-Fait à Gauche pour énergétiser le côté Qui-Sait à Droite que le flux, à sens unique, se déclenche. Il active alors un secteur défini de la programmation cyclique, le site du Relais [iv].
Il faut donc être prévenu pour orienter la vie vers le salut, sinon l’activité persévère à soutenir la voie sans issue, la zone interdite, où nous allons droit dans le mur. Et il n’est pas certain qu’il se trouvera une grue assez puissante pour ramasser la ferraille d’une culture bonne pour la casse… Alors, quel est l’initié – politique qui interviendra, qui nous dira qu’un STOP est à marquer, que c’est le prix à payer pour trouver une nouvelle voie de développement ? Ce Stop, répétons-le, est à marquer avant le désastre. Où est-il (où est-elle) l’initié (e) connaissant la manœuvre salutaire pour nous tirer de l’impasse ?

PS :
Un kabbaliste pratique la lecture des noms, car pour lui, les noms des personnes, des lieux, des villes sont des indicateurs puissants dans la sémiologie du réel. La vie s’exprime à travers les noms et nous envoie son message : il faut donc, pour décoder en détail l’affaire du déraillement, bien entendu lire le nom de la ville où l’accident s’est produit, Brétigny sur Orge. C’est en hébreu que les mots prennent leur maximum de sens ; ici, associé au français puisque le drame s’est déroulé en France. On appelle cela faire un Tzérouf, où l’on frotte deux langues l’une contre l’autre en Gauche et Droite jusqu’à ce que s’allume le feu du sens. Exercice indispensable puisque l’accident met en exergue la lettre Tzadé, celle de la bifurcation entre Droite et Gauche. Lettre initiale du mot hébreu Tzarfat désignant en hébreu la France. De quel côté du Tzadé optera le pays ? Connaissance et son renouveau ou bien l’impasse scientifico-industrielle fonçant droit dans le mur ? Brétigny sur Orge nous invite à bien y réfléchir.

Brétigny : Bérit = l’alliance (au sens abrahamique)
i-gny : il nie
C’est à dire que l’Alliance est niée
Sur : certainement
Orge : hors-jeu de l’ogre ou jeu en or ?
Le rébus que propose le nom de la ville est assez clair et prend sens au regard de cet accident :
Notre civilisation tel un ogre dévore les vies et nie la Connaissance et c’est sûr que c’est une situation de hors-jeu par rapport à la vie.
Mais le hors-jeu peut se transformer en jeu en or si nous intervenons avec les secours de la Connaissance, si une puissante grue remet les wagons sur rails. Cette grue, c’est celle de la Connaissance des lois organiques du réel.

Pour savoir où elles se trouvent, je vous suggère de lire et découvrir l’œuvre de Dominique Aubier.
Une fois de plus, si vous avez mieux comme réponse, faites la nous connaître d’urgence.


[i] Le Pouvoir de la Rose, Dominique Aubier, éd. MLL, page 212
[ii] Pour bien le visualiser, je recommande d’en prendre connaissance à la fin du livre Ces Désastres qu’on nous fabrique qui contient, en fin d’ouvrage, un supplément dépliable où l’on peut voir les schémas de l’arbre alphabétique.
[iii] Le Pouvoir de la Rose, op cit. p. 139
[iv] Idem, p. 145
Lire aussi : Ces Désastres qu'on nous fabrique, du même auteur

jeudi 4 juillet 2013

Le Redoublement, grand archétype de la Connaissance…

Le Bip et le BOP, archétype du Redoublement.

Plusieurs Lecteurs de Dominique Aubier nous ont écrit pour nous dire qu'ils avaient du mal à comprendre exactement de quoi il retourne quand il s'agit du Redoublement. Alors nous avons fait un petit résumé permettant d'en avoir une vision synthétique.
Pour l’exposé détaillé, se référer à La Face cachée du Cerveau.
Pour les applications pratiques : il suffit d'oberver la réalité, la vie autour de nous. Nos propres existences sont articulées selon un temps cyclique à l'intérieur duquel les Redoublements se produisent sans cesse.

I. Le Principe d'Unité :
Il y a un principe unique d’unité qui est mis à la clé du réel.
Dans ROSCH (structure corticale) il y a deux instances que l’énergie traverse ;
Les 6 couches du néo-cortex d’étendent en deux fois 3 couches.
Les couches 1-2-3 = Bip
Les couches 4-5-6 = BOP
Bip et BOP sont une appellation donnée par Dominique Aubier dans son ouvrage pour désigner les deux instances.
Le Bip étant le lieu de l’information, c’est aussi le lieu de la liberté, du moyen d’action sur le réel.
Le BOP connaît le développement, l’expansion, l’entropie maximale.
En BOP, la Gauche est puissante, la division Gauche et Droite dans le cerveau se voit.

"Dieu se décrit à nous au moyen de nous.
 La forme interprète une information qui fait sens. Ainsi chaque sous-cycle est une sphère d’intelligence qui subit l’influence des couches."
Il y a donc une pensée de type Bip et une pensée de type BOP.

Elle n’est pas la dernière pensée du Moi
Et sa lumière n’est pas ultime !…

Deux sortes de pensée : une en Bip et une autre en BOP.
Les rites et traditions du monde appartiennent tous à l'instance Bip. D'où la richesse de leurs symbolismes. Les symboles sont un mode d'expression de type Bip. De première instance, toujours annonciatrice de la seconde. Le symbole préfigure. La réalité contondante suit le symbolisme et en interprète les données en les déposant dans la matérialité.
D'où : attention aux symboles !

L'initié véritable agit non pas sur la matérialité des événements et des choses déjà établies, mais sur l'instance Bip, c'est à dire avant que la chose ne soit déposée dans le réel. L'initié surveille le cycle. L'ouverture du cycle : la couche I. Là se présente le "guézer", le décret initial qui inocule au cycle tout entier l'information primordiale qui va opérer tout au long des 6 phases successives modulant l'évolution.

Très bien perçu par Paul Valéry, dans  Regard sur le Monde actuel, éd. Folio, page 20 :
"Il m’apparut que toute l’aventure de l’homme jusqu’à nous devait se diviser en deux phases bien différentes : la première, comparable à la période de ces tâtonnements désordonnés, de ces pointes et de ces reculs dans un milieu informe, de ces éblouissements et de ces impulsions dans l’illimité, qui est l’histoire de l’enfant dans le chaos de ses premières expériences. Mais un certain ordre s’installe ; une ère nouvelle commence. Les actions en milieu fini, bien déterminé nettement délimité, richement et puissament relié, n’ont plus les mêmes caractères ni les mêmes conséquences qu’elles avaient dans un monde informe et indéfini…"
 Le Redoublement est un outil de conquête des concepts du Réel.
Le Redoublement est une stratégie structurelle
L’énergie subit le traitement qui est imposé à la structure.
Le Redoublement s’inscrit dans le temps.
Pour bien comprendre le Redoublement, il faut surveiller le temps.
Appelé Passe et Repasse par le Maharal de Prague…

La suite, dans un prochain Blog…

mercredi 19 juin 2013

Le secret du Sabbat. Le sens du rituel sabbatique.

L’Urgence du Sabbat
Dominique Aubier

Signe de l'arrêt cyclique, le Sabbat s'impose pour marquer l'arrêt évolutif.
N'est-ce pas en comprenant le Sabbat que l'on parviendra à comprendre les révoltes qui ébranlent les sociétés. Le Sabbat préconise l'arrêt, le "stop" : s'arrêter de "faire" et se retourner vers l'Esprit…
L'édition de ce livre, très demandé, était malheureusement épuisée depuis plusieurs années.
Les fidèles Lecteurs de Dominique Aubier qui n'auraient pas cet ouvrage dans leur collection apprécieront cette édition limitée qui leur est particulièrement destinée. 


L'Urgence du Sabbat

Quel est le sens du Sabbat ? Depuis des millénaires, ce rite se perpétue, sans que sa signification exacte en ait été donnée : en effet, aucun ethnologue n’a élucidé le mystère du rite sabbatique, aucun rabbin n’en a ouvert ni livré le secret. Son symbolisme n'a pas été ouvert.

Pour en percer l’énigme et en décoder le plan, il fallait d’une part un détective minutieux pour qui le judaïsme n’a pas de secret, et d’autre part un chercheur qui dispose parallèlement d’une solide formation scientifique. Une double compétence était requise, assermentée d’une vaste culture, et d’une vocation singulière : celle qui consiste à ouvrir les rites et symboles afin d'en dégager le sens.

Ainsi, après avoir défini la spécificité israélite encadrée par les cinq paramètres du Verbe, du peuple, du pays, de la langue et du temps (dans le livre Le Cas Juif), Dominique Aubier réalise l’étude exhaustive et minutieuse du sabbat. Il s’agit de trouver le sens des gestes, car dans ce rituel, rien n’est laissé au hasard.

L’auteur démontre que la symbolique du sabbat, mise au clair, c’est précisément le mécanisme du fonctionnement du cerveau. Etonnante découverte ! Le sabbat expose, en langage symbolique, la méthode qui permet d’identifier la structure unitaire du réel que les sciences recherchent ! L’étude que présente Dominique Aubier est unique. Magistrale. Indispensable à tous ceux qui désirent en savoir plus sur le judaïsme et ses secrets.


Un livre de référence.


L’Urgence du Sabbat
Edition reproduisant l'édition originale parue en 1969 aux Édition du Mont - Blanc.
Edité par :
M.L.L. / La Bouche du PEL

300 pages, 14 x 20 cm, livre cousu, 54 €

vendredi 31 mai 2013

Jean Racine, Kabbaliste au service du Roi. Par Dominique Blumenstihl-Roth, éditions Peleman.

Jean Racine était-il un kabbaliste ?
Quel est le rôle du théâtre au regard de la Civilisation ?
Voici un livre qui met les choses au point.



Un livre de
Dominique Blumenstihl-Roth
publié aux Editions Peleman


Dans le sillage de Molière et Corneille, ses contemporains, Jean Racine écrit une œuvre théâtrale éblouissante. Orphelin d'une famille modeste, jeune auteur adulé par des femmes influentes, le voici rapidement promu parmi les intimes du roi Louis XIV dont il devient l'ami et le confident. Quel est le secret de cette fulgurante réussite littéraire et sociale ? Comment ce « provincial sans naissance » parvient-il à conquérir le Public et à s'insinuer au cœur de l'appareil politique du Grand Siècle, au plus près du Pouvoir central ? Qui était Jean Racine ?
Les documents historiques abondent mais ne percent pas le secret de cet homme qui semble avoir gardé pour lui l'essentiel de sa méthode et de son projet. Cependant, c'est en décryptant son théâtre, d'Iphigénie à Bérénice, de Britannicus à Phèdre, que transparaissent ses ambitions et les sources de son inspiration. Elles émergent au grand jour dans ses pièces Esther et Athalie : Racine est un kabbaliste hors pair.
Maîtrisant l'hébreu, sa connaissance des Textes est remarquable. Se référant au Pirké de Rabbi Eliezer, au Zohar araméen, au Sefer Yetsirah, il conçoit une nouvelle forme de représentation scénique : il invente un théâtre organique édifié sur le modèle des Séphiroth ! Sous couvert de l'érudition gréco-latine, citant à profusion Euripide, Homère et Aristote, il n'en sert pas moins au Public — à la Cour — un théâtre infusé aux critères de la kabbale hébraïque où l'on reconnaît l'influence d'Isaac Louriah, le grand maître de Safed.
Quel jeu joue-t-il ? Qui se profile sous le masque ?
Formé à Port-Royal, école soupçonnée de sédition, persécutée puis interdite, fut-il aux côtés de l'épouse du roi, Madame de Maintenon, l'agent secret d'une cause spirituelle « révolutionnaire », contre-inquisitoriale, infiltrée au cœur du Pouvoir ? Que préparait-il ? Un coup d'Etat culturel dont le Théâtre serait le vecteur symbolique ? Tout le laisse à penser, tant ses pièces Esther et Athalie, directement inspirées des épisodes bibliques correspondants mettent en scène non seulement la salvation du peuple d'Israël, mais également un subtil commentaire imagé du rôle civilisateur du théâtre en tant que vecteur de la Révélation.

Cet ouvrage présente un véritable décryptage des pièces de Jean Racine, relevant les hébraïsmes, les concepts kabbalistiques mis en œuvres dans l'architecture dramatique. L'auteur de ce livre rend un chaleureux hommage à la kabbaliste Dominique Aubier dont il a été l'assistant pendant 28 ans.



Jean Racine, kabbaliste au service du Roi

par Dominique Blumenstihl-Roth
Editions Peleman,
ISBN : 2-9522261-4-8
362 pages. 47 euros.




vendredi 24 mai 2013

La phobie des araignées… עכביש


La phobie des araignées
Au regard de la Face cachée du Cerveau

Par Dominique B. Roth

Dans un récent reportage diffusé sur France 2, la belle Adriana Karembeu avoue à un de ses amis médecins qu’elle souffre d’une singulière phobie : celle des araignées. La jeune femme est prise de sueurs froides rien qu’à l’énoncé du mot, si bien que son ami l’emmène voir une spécialiste des arachnides, pensant qu’une explication scientifique pourrait l’aider à dominer sa peur.

L’idée n’est pas mauvaise, car l’explication d’un phénomène réduit l’impact de sa portée émotionnelle. Le médecin de lui clarifier que les amygdales cérébrales, sensibilisées par la perception de l’animal, se voient alertées au moindre signal évoquant la bestiole et que la phobie viendrait de ce que la réaction nerveuse de peur n’était pas compensée par une prise de conscience rationnelle. Fort bien. Cependant, cela n’explique par pourquoi les dites zones cérébrales sont à ce point sensibles à la vue, au toucher, au mot même que déclenche l’araignée.

Le problème ne réside donc pas tant dans le cerveau d’Adriana qui a l’air d’être une personne tout à fait saine d’esprit : ne faudrait-il pas se demander pourquoi la phobie concerne précisément cet animal ? Et non seulement la bestiole, mais l’idée que l’on en a ? Car la personne panique à la moindre allusion suggestive en évoquant le thème. Ce qui est en cause, c’est donc l’animal, son sens, mis en rapport avec la perception que l’on en a… au travers de notre instrument de pensée qu’est le cortex.

Dans son livre La Face cachée du Cerveau, Dominique Aubier présente les strates corticales : 10 strates corticales réparties sur 6 couches édifient le cortex, ayant chacune des types de cellules spécifiques. Le cerveau, explique-t-elle, fonctionne essentiellement selon des processus analogiques. La raison raisonnante, quant à elle, est le produit d’un apprentissage… à l’occidentale, cependant que la pensée de type analogique, construite sur des réseaux d’images mises en relations les unes avec les autres, des réseaux de symbolismes, semble bien plus universellement admise.

Particulièrement sensible aux « invariants », c’est-à-dire les archétypes, le cortex — qui en restitue la structure unitaire — élabore toutes sortes de stratégies d’intégrations sémantiques tendant à leur donner sens. Les archétypes, images symboliques universelles, ont conditionné la pensée humaine, depuis l’apparition de l’humanité. Les animaux dit totémiques sont nombreux, par exemple dans certaines tribus amérindiennes comme les Hopis où les différents groupes et clans s’identifient à un animal. On aura le clan de la Gazelle, le clan du Serpent, le clan de l’Araignée… dont chacun a ses rites, ses itinéraires de migration, ses calendriers. A chaque animal correspond une fonction précise que l’ethnologue Frank Waters a bien relevées sans avoir cependant exactement identifié le « code », n’ayant pas eu à sa disposition la clé de lecture ouvrant le sens des invariants. Cette clé, c’est le cortex lui-même et sa propre structure cérébrale : image d'une structure… d'Absolu ?
La Face cachée du Cerveau en donne un aperçu assez conséquent tout au long des deux volumes que composent cette œuvre.

L’araignée se distingue par ses 8 pattes. Elle représente symboliquement, dans de nombreuses cultures, l’état évolutif atteint quand un cycle parvient à un stade maximal bien déterminé : le cycle évolutif se déroule selon des rythmes séquencés et repérables. L’énergie, depuis la couche I, monte de couche en couche et y rencontre les différentes modalités expressives prévues et se comporte selon des protocoles extrêmement déterminés. Elle monte jusqu’en couche VI, et transite nécessairement par la couche V. Cette couche correspond à la huitième strate de la structure. C’est-à-dire que l’énergie traverse tout l’édifice structurel, sur les 10 strates qui la composent, et différentes stratégies s'y déploient.

Arrivée en couche Vc, c’est-à-dire en strate 8, l’énergie opère une manœuvre singulière. La couche V dans notre cortex en tant que structure présente une particularité en ce que l'énergie, arrivant à cet endroit, sera sensible au maximum d'écart fonctionnel du à la séparation entre la Gauche et Droite hémisphériques. Cette donnée est également vraie dans le réel, car il modélisé sur le même type de structure.
Les mathématiciens ont calculé, par de savantes recherches, ce moment de la bifurcation entropique sans pour autant en avoir identifié la structure porteuse… La stratégie évolutive du vivant préconise l’arrêt de l’énergie en fin de couche V : arrêt sur la « corne » de Gauche. Transfert de l’énergie vers l’En-Face de Droite, suivie d’une monté rapide vers la couche VI (strates 9 et 10) du côté Droit de la structure.
Un arrêt énergétique se marque sur la Gauche, mais s'accompagne d'un transfert vers la Droite.
Ce lieu dramatique de l’arrêt apparaît dans de nombreuses traditions, et le christianisme l’a fort bien représenté. Ce lieu terrible, c’est celui de la Crucifixion, sur la bifurcation. Le symbole de la Croix représente parfaitement l’homme prié de voir de quel côté l’énergie circule. La Croix représente symboliquement de la déhiscence duelle. Le Christ n’est-il pas appelé le « nazaréen », le « Nazir », c’est-à-dire « l’homme du Tzaddé », la lettre hébraïque Tzaddé final se situant, sur l’arbre alphabétique, sur la dernière branche de gauche, valeur 900 ? Ici, l’énergie déserte le lieu du Tzaddé final et reflue vers le Tzaddé 90 pour opérer ensuite sa montée vers les lettres Qof, Resch, Schin, Tav.
Pour en savoir plus, lire Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque, de Dominique Aubier.

L’araignée, pour en revenir à ce sympathique animal, avec ses 8 pattes, nous avertit. Au delà de ce lieu évolutif de la 8ième strate, l’énergie cesse de vitaliser la branche Gauche. L’araignée désigne la fin cyclique du côté Gauche, côté matérialiste et entropique des choses. Elle n’est, en soi, ni gentille, ni méchante : elle est ce qu’elle est. Un être vivant devenant emblème, symbole signalant le lieu évolutif spécifique et la stratégie s’y déployant.

L’araignée, d’un point de vue comportemental, est un être infatigable, obstiné, totalement conditionné par sa vocation qui est… de tisser des toiles à l’infini et de dévorer sans retenue. Elle dispose d’une force considérable, d’une capacité de survie phénoménale, tout à l’image des activités entropiques de l’humanité industrielle s’imaginant que tout puisse se perpétuer à l’infini. Et pourtant, l’ordre de l’arrêt tombe sur l'empire dont elle est la gardienne, car l’énergie file… vers l’En-Face.
L'archétype du Serpent est le premier à nous avertir. La Face cachée du Cerveau consacre tout un chapitre au sens de ce signe et à son décryptage. Le Serpent se déploie, premier avertisseur signalant la présence du complot organisé par les puissances entropiques ennemies. Il nous intime l'ordre d'aller En - Face. De franchir le Pont — autre archétype — et de s'élancer dans le labyrinthe. C'est au cours du passage dans le labyrinthe que l'Araignée se présente, nous rappelant que le danger se poursuit au moins dans la première partie du labyrinthe, tant que nous sommes sous l'influence de la partie Gauche de l'arbre. L'initié ne craint pas l'araignée et l'araignée le respecte. Elle tisse sa toile à l'endroit précis du Labyrinthe où cesse l'influence de l'ennemi. Elle est le filtre laissant passer l'initié mais se refermant sur l'adversaire qui se serait lancé à sa poursuite.
L'épisode de la célèbre sourate coranique l'Araignée est à ce titre édifiant. Poursuivi pas ses ennemis, la Prophète de l'Islam est en fuite (labyrinthe), il se réfugie dans une grotte. Une araignée tisse une toile à l'entrée de la grotte si bien que les poursuivants pensent que personne ne s'est aventuré à l'intérieur de la caverne. L'Araignée a donc protégé l'initié et dérouté les adversaires.
Son apparition évoque un danger réel, mais elle-même n'est pas ce danger. À l'instant même où l'on pourrait succomber au piège, elle intervient en puissance protectrice. Est protégé celui qui entre dans la Caverne où il reçoit l'enseignement initiatique. L'Araignée est son Gardien.

La phobie que l’on développe à l’endroit de l’araignée est au final une saine peur devant un danger que signale l’animal : l’araigné symbolise l’énormité du danger si l’on n’observe pas, en Tzaddé final, l’arrêt et le transfert énergétique vers l'En Face
 Sa toile, dressée au milieu du Labyrinthe est un filet d'interception impitoyable pour qui tenterait de passer sans connaître le Code. Elle pique, enveloppe sa proie et la dévore, tel est prix que paie celui qui s'aventure dans le Labyrinthe dans l'ignorance du Code. Mais passe aisément celui qui connait le mot de Passe et de dangereuse dévoratrice, l'araignée se transforme en protectrice.
L’araignée appartient sans aucun doute à la partie Gauche du Labyrinthe dont elle démarque la limite.


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Précisions pour ceux qui veulent en savoir plus


Au delà de l’animal, il faut considérer le mot. Une exégèse des lettres composant le mot permet d’élucider le sens du symbolisme dont l’animal est revêtu. Nous allons pratiquer la lecture du mot araignée dans la langue qui a la capacité d'aller droit au sens : l'hébreu.
Mais commençons d'abord par la langue arabe : Le Coran consacre une sourate à l’araignée, c’est la sourate 29 qui tire son titre du verset 41 : "Ankabout".
Huit lettres composent le mot arabe désignant l'araignée, nous rappelant que l’animal a huit pattes, et renvoyant au nombre de strates que présente la structure. Le chiffre 8 correspond à la lettre hébraïque Het.
Non qu’il s’agisse là d’une « numérologie » à la mode. En hébreu, les nombres s’écrivent naturellement et très officiellement au moyen des lettres, chacune d’elle ayant sa valeur quantitative. Ce n’est donc pas une divagation ésotériste que reconnaître dans le 8 la lettre Het. Cette lettre est le symbole du Pont. Du passage. Passage entre quoi et quoi ?
Il faut avoir constamment en tête le référentiel cortical, me disait l’autre jour Dominique Aubier, pour décrypter toute forme de symbole. Il faut se souvenir de la structure d’Absolu. Dès lors, au moyen de cette grille de lecture, les archétypes deviennent lisibles. Le Het qui se situe en première moitié de l’alphabet, c’est à dire dans l’enclos du Bip, désigne le lieu annonciateur du passage que l’énergie suscitera ultérieurement, en BOP. Parvenue en Tzaddé final, l’énergie reflue vers le Tzaddé et de là, elle s’avance et monte sur la plate-forme supérieure vitalisée uniquement sur la Droite structurelle tandis que le côté Gauche est délaissé.
En Hébreu, le mot "araignée" s'écrit au moyen de 5 lettres. Ce qui indique l'état évolutif maximal atteint à la couche 5, intégrant les 8 strates.
(Nous retrouvons ici ce rapport dialectique entre l'arabe et l'hébreu ou l'arabe présente le détail des éléments structurant tandis que l'hébreu touche au système innervant la structure.)
L’araigné rappelle donc :
  1. L’ordre d’arrêt, déjà donné par le Serpent, sur le côté Gauche de la structure ;
  2. La nécessité systémique de passer le pont.
  3. Elle se situe dans le Labyrinthe sur le seuil séparant la partie Gauche de ce dernier de sa partie Droite.
  4. Elle invite à entrer dans la Grotte pour recevoir l'enseignement initiatique qui se donne en ce lieu.
  5. Elle protège l'initié et lui enseigne l'art et la manière de "tuer le Minautore" qu'il ne manque pas de rencontrer dans la suite des épreuves du Labyrinthe.
  6. Si l'initié connaît le mot de passe, l'Araignée le laisse passer et devient sa protectrice. Ce mot de passe, quel est-il ?
N'allez pas croire que je vais vous le dire !
Mais je peux vous indiquer où le trouver.
L'Araignée nous rappelle que le réel est enfermé dans un cerveau et que tout n’y est que sphère d’intelligence au plan de la structure. Le cerveau humain, intuitivement, par analogie, parce qu'il est lui-même une structure vivante, reconnaît en l’araignée ce puissant signal. C'est ce signal qui effraye une conscience sensible. Le cortex reconnaît en ce signal tout le sens subliminal qu'il véhicule. Et ce sens est parfaitement identifiable, lisible.

Araignée s’écrit en hébreu :
עכביש
Aïn, Kaf, Bet, Youd, Schin

Ayïn est la lettre désignant la capacité de Voir.
Caf, 20.  Sa valeur binaire 2 rappelle le dualisme des hémisphères, le duel fonctionnel, le duo du plan phylétique avec ses deux étapes, l'accord droite-gauche Dans le Caf, le point désigne l'agent évolutif libéré qui, après avoir réalisé la construction organique, retourne dans l'organe achevé et le met en action. Mais cette action enregistre un départ : celui-ci est signifié par la lettre Caf pointée, donnant alors sa sonorité dure de k. L'action en cours correspond au déplacement du Yod dans les étagements structuraux. (extrait du livre Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque, par Dominique Aubier).
La lettre Caf symbolise aussi, quand elle paraît à la fin d'un mot, un achèvement précipité, trompeur, qui se substitue à la véritable terminaison évolutive.
Bet désigne la structure
Youd désigne l’énergie
Schin représente les niveaux d’organisation.

Le mot hébreu signifie ainsi très nettement :
Il faut voir la structure, la dualité avec ses deux étapes à l’intérieur de la structure où circule l’énergie dans le respect des niveaux d’organisation.
A défaut de les voir et comprendre… direction la toile en attente d’être dévoré par l’ignorance.
Sans doute la pire toile qui se puisse imaginer…

jeudi 25 avril 2013

La démission du Grand Rabbin Bernheim ou l'imposture de la philosophie


La démission du Grand Rabbin Bernheim
(ou l'imposture de la philosophie)

par Dominique Blumenstihl-Roth

La nouvelle a fait le "buzz" . Le grand Rabbin Bernheim a démissionné de ses fonctions représentatives, après avoir avoir avoué qu'il n'était pas l'agrégé de philosophie qu'il a longtemps prétendu être. Scandale, imposture se sont écriés les médias, et gêne extrême des autorités religieuses juives d'avoir à assumer dans leur représentation officielle la présence d'un "tricheur, plagiaire de surcroît, signant de son nom des textes écrits par ses étudiants"… 
Bah, me dis-je, qui d'entre nous n'a jamais commis de petits mensonges pour briller quelque peu aux yeux des autres ? Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre, dirais-je en plagiant un autre juif bien célèbre. 
Allons-nous rejoindre la meute aux dents féroces, toujours prête à déchiqueter une proie fautive essentiellement de s'être faite prendre ? Il nous a semblé, (plutôt que nous acharner à les dénoncer (ah, quel vilain mot !), plus intéressant de comprendre les fautes : les actes des hommes pour condamnables qu'ils soient quand ils transgressent les lois, doivent également être compris. Ils sont toujours assujettis à une inspiration : qu'est ce qui est à l'origine d'un acte, d'une pensée ?
Tout d'abord l'accusation du plagiat.
Je pense que le rabbin a tellement fait sienne la pensée exprimée par d'autres qu'il a, par identification intime, oublié leur existence propre. Bien que ne pas citer ses sources, selon le Pirké de Rabi Eliezer, empêche le messie de venir, il me semble qu'ayant avoué et fait retour, le rabbin a pleinement réparé le forfait. Si la faute méritait d'être signalée, le retour, le tikkoun qu'il a opéré, a de grands mérites, car avouer ouvertement et réparer une faute est autrement plus difficile que la commettre secrètement.
L'accusation d'imposture est plus croustillante en ce qu'elle nous amène à mener une enquête pour déterminer où se situe le véritable péché.
Le brave Bernheim aurait donc été pris la main dans le sac de l'académisme. Qui a-t-il berné ? Qui a-t-il leurré et choqué en se faisant passer pour un philosophe diplômé de l'Université ? A-t-il blessé la sainte congrégation des philosophes, prestigieuse confrérie détenant vérité absolue sur les lois de l'univers ? Soyons sérieux : la philosophie n'est, au regard de la vérité, qu'un pis-aller, une démarche intellectuelle qui ne pose jamais aucun résultat, une sorte de fausse-science spéculative dont on n'a jamais vu qu'elle permettait à la ménagère de finir ses fins de mois, ni qu'elle ait jamais réussi à concevoir une vision cohérente de la réalité au delà des idéologies personnelles. Le prestige de la philosophie repose sur une croyance selon laquelle la spéculation ratiocinante résoudrait les questions existentielles, mais qui a jamais vu un philosophe nous expliquer le sens de l'humanité ? Spécialistes du forage dans le vide, les philosophes, depuis Platon, ont-ils jamais pénétré aucun secret du vivant ? Qu'en est-il de Deleuze et autres Derrida ou Lévinas ? Quant aux vrais "agrégés", ont-ils élucidé l'identité des lois du réel ? Si oui, qu'on nous le dise tout de suite.
Que la philosophie passionne les êtres en quête de vérité, pourquoi pas. C'est un cheminement, comme un autre, dira-t-on. En tous cas, fort en vogue si l'on en croit les best-sellers en librairie, tels Michel Onfray… Mais qui nous dira où elle se trouve, cette vérité tant désirée ? En réalité, autant de philosophies que de pistes, Autant de penseurs  que de labyrinthes et autant d'échecs et d'errances, parfois même de monstruosités, toutes issues de la sainte discipline philosophique ! Qu'en est-il de la philosophie de Kant "qui considère les Juifs comme des vampires de la société" ? Celle de Schopenhauer qui pense que "Dieu leur a donné une odeur spécifique" *?
A moins que l'on préfère Hegel ou Heidegger ?
Et voilà que les rabbins, experts de lectures hébraïques, dont la connaissance des Textes révélés devrait justement nous amener à la vérité, s'adonnent à cette… forme d'imposture intellectuelle, à cette fantaisie qu'est la philosophie ! 
De même, sur un autre registre, mais en toute analogie acceptable, je me suis demandé comment un chirurgien renommé et brillant comme l'était M. Cahuzac, capable d'opérer le corps des hommes et sauver des vies, a-t-il pu s'adonner à la fascination du pouvoir politique, j'allais dire déchoir dans la politique et devenir un petit ministre quelconque ! Le voici expulsé du fief politique, par ses confrères tous au moins autant  dissimulateurs que lui. Eh bien je m'en réjouis pour lui, car cet homme vaut mieux que ce que l'on croit : son exclusion de la politique en est la preuve. La politique, monde de menteurs fieffés, bannit M. Cahuzac pour faute morale ? Qui peut croire qu'il y aurait de la morale en politique ? Pour sa grande chance, Cahuzac redevient ce qu'il a toujours été et qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être : un médecin, chirurgien, qui maintenant, libéré du politique, peut se consacrer à sa vocation, sauver des vies.
De même le grand rabbin Bernheim.
Le voici expulsé de la communauté des philosophes après laquelle il soupirait en lui faisant bien des révérences. Le voici banni ! Et c'est tant mieux pour lui, car mauvais philosophe qu'il était (ce qui est en l'occurence un compliment), il recouvre sa chance d'être à nouveau le rabbin authentique  et brillant qu'il n'a jamais cessé d'être, c'est à dire un homme de Lettres, des Lettres hébraïques recelant en elles toute la vérité du monde.
Qu'est-il allé s'égarer du côté de la fausse science (mais vraie imposteuse qu'est la philo), alors qu'il a passé sa jeunesse à étudier la Torah, le Talmud, la Michna, alors qu'il a suivi un cursus autrement plus difficile et exigeant dans les écoles talmudiques ? Les rabbins, qu'ont-ils donc à se fourvoyer dans la philosophie : espèrent-ils y trouver quelque chose qui ne soit dans la Torah ? Quelle étrange concession à l' En-face ! Cherchent-ils, dans ce partenariat, à réaliser une sorte d'union amoureuse des contraires ? Toute une cohorte de rabbins sont tombés dans ce piège, consistant à croire que la philosophie serait le partenaire légitime de la pensée hébraïque.
Pour le dire en terme de kabbale : ils ont cru que la philosophie serait  le "Ma", face au "Mi". Erreur totale, car la philosophie n'est pas, à mon sens, le partenaire ontologique désigné : face à la connaissance, se dressent les sciences, le corpus des sciences exactes, l'objectivation de la pensée établie sur l'observation. Et cette rencontre Connaissance-sciences, elle a été pleinement opérée. C'est chose faite et connue, depuis 1989 ! Allons messieurs les rabbins-philosophes : lisez La Face cachée du Cerveau ! D'une part les sciences, d'autre part, la Connaissance. Cet ouvrage présente le principe d'unité et le corps des lois systémiques du réel. Lisez La Synthèse des Sciences ! Un ouvrage qui délimite avec précision le statut ontologique de la science face à l'Hébreu de la révélation. L'auteur, Dominique Aubier, mérite votre attention. C'est acte de culture, de libération qu'en prendre connaissance et s'en instruire.

Aujourd'hui, grâce au rabbin Bernheim, nous connaissons les limites de la philosophie, elle n'est pas dissoluble dans la Connaissance, elle est hors-réalité et expulse toute pensée qui n'entre pas dans ses fictions. Et voici M. Bernheim, accusé d'être un imposteur par les adeptes d'une discipline qui est à elle-même une imposture ! Cela ne manque pas de comique : accusé d'être un menteur par des menteurs… Belle distinction car, expulsé de la philosophie, le voici prié de retrouver… la vérité là où elle est.
Car la vérité, M. Bernheim, vous la possédez déjà ! Le nom même d'Israël vous le dit, puisqu'il s'agit de lutter pour l'esprit et de le connaître. Le connaître comment ? Par les armes de l'Eternel, vous le savez bien. Alors qu'irions-nous chercher dans l'arsenal de la fausseté philosophique qui, à juste titre, vous a mis à la porte de ses propres impostures ? Vous voici libéré, rabbin Bernheim. Et j'en suis heureux pour vous ! 
Et n'allez pas vous excuser outre mesure !
Votre premier acte suite à cette libération pourrait consister en une toute petite mise à jour de vos vastes connaissances. La lecture des deux ouvrages cités ci-dessus vous donnerait vraiment des ailes…



* (mentionné par Georges Bensoussan, tirée du livre "Le Code d'Esther, de Bernard Benyamin et Yohan Perez, éditions First).