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jeudi 17 avril 2014

Réponse à Michel ONFRAY : le (vrai) Principe de Don Quichotte.

Réponse au philosophe Michel Onfray à propos de son livre :
"Le Réel n'a pas eu lieu".
Sous-titre : Le Principe de Don Quichotte.

Quel titre étrange, niant l'existence de la réalité. Elle n'a pas eu lieu ? Comme la Guerre de Troie ? Quelle négation mystérieuse, quel déni… de soi-même. À mon sens, ce titre témoigne d'une profonde douleur, où l'auteur pose en principe d'inexistence quelque chose qui le fait souffrir. Pour supprimer cette douleur, il en postule l'inexistence de la cause. Une sorte de thérapie en soins palliatifs ? J'ai donc écrit au philosophe pour identifier avec lui ce qui le tourmente. De toute évidence, c'est Don Quichotte. D'un bel instinct il a repéré d'emblée le fauteur de troubles? C'est le fameux chevalier de la Manche.

Le roman de Cervantès commence par cette phrase : "dans un lieu de la Manche dont je ne veux pas me rappeler le nom". En un lugar de la Mancha… Le mot lieu est le troisième mot apparaissant dès l'ouverture de Don Quichotte. Le Lieu est bien en cause dans le titre de Michel Onfray pour qui il n'y a pas de lieu. Un "non-lieu" en quelque sorte.
Or Don Quichotte débute précisément sur l'affirmation contraire : en un lieu. En un lugar. Ce lieu existe. Même s'il n'est pas nommé. Le lieu est bien identifié par Cervantès, mais il préfère ne pas le nommer.  Pour en connaître le sens, il faut se référer au cryptage utilisé par Cervantès. Un cryptage hébraïque, comme l'ont démontré Dominique Aubier et Ruth Reichelberg, professeure à l'Université Bar Ilan de Tel Aviv. Lire à ce sujet ce livre : "Victoire pour Don Quichotte".
Lugar, le lieu, c'est un des noms de l'immanence divine dans la doctrine hébraïque. En hébreu cela s'appelle le Maqom, le Lieu. Insupportable pour le philosophe.
Maqom en hébreu s'écrit ainsi :
 ה-מקום
Car Dieu est le Lieu de tout mais le tout n'est pas son Lieu.
Est-ce ce lieu-là qui gène tant le très matérialiste Michel Onfray ?

Et il appelle Principe de Don Quichotte l'affirmation du non-lieu ?
Mystérieuse inversion ! Ou magnifique démonstration par la négation.
En effet, avec quel génie se rend-il à l'objet qu'il faut nier : la métaphysique soutenant l'existence du Réel indispose le philosophe. Est-ce là ce "mal qui vient de plus loin" ? Négation du Lieu, négation de l'esprit, négation du Principe ?

L'mposture est plaisante : Onfray tente de détourner la vocation de Don Quichotte pour en faire le héros de sa philosophie nihiliste — j'allais dire qu'à ce titre c'est du négationnisme — alors que le chevalier est justement le héros des actes inspirés par le Principe du Lieu.

Aucun héros littéraire n'affirme mieux son existence que Don Quichotte qui n'a cesse de dire je sais qui je suis. Reste à trouver qui il est exactement. C'est tout le travail d'enquête mené par Dominique Aubier dans sa série d'ouvrages sur Don Quichotte. Et voilà que surgit ce petit philosophe qui du haut de sa péremptoire tire du chapeau une vindicte nihiliste ? Bah, me suis-je dit : pour nier une chose, il faut de toute évidence en recevoir d'abord l'affirmation. La négation étant un retournement secondaire de l'information première. C'est l'esprit qui toujours nie, dont parle Goethe. La négation, en tant que phénomène d'inversion du vrai, est un principe bien identifié dans le Zohar.
Le livre de Michel Onfray m'a fait penser à ce qui était arrivé de son vivant à Cervantès. Un coquin (c'était l'écrivain Lope de Vega) avait écrit un "faux-Don Quichotte". Et le vrai, celui de Cervantès, dans le tome 2 de ses aventures, s'en amuse. Je crois que Michel Onfray est exactement dans la même posture. Il s'improvise commentateur de Don Quichotte qu'il tente de tirer à soi, dans le camp des nihilistes. Qui peut croire qu'il réussira ? La négation est un excellent signe confirmant — par inversion — la thèse qu'elle prétend détruire.
Dès lors, on ne peut reprocher à Onfray d'avoir "commis" ce livre, puisqu'il s'agit de l'expression inversante naturelle, résultant d'un processus ontologique bien connu des Kabbalistes : "Ceci" a crée "Cela". C'est parce que le livre Don Quichotte prophète d'Israël a été ré-édité qu'en face, à l'opposé de la thèse de Dominique Aubier, surgit le penseur de la négation, inspiré de manière somnambulique par opposition. On lui en sait gré. Nous le remercions. Il lui sera beaucoup pardonné.

Ce qui m'a étonné chez Onfray,  c'est son esprit terre à terre. À aucun moment il n'envisage que Cervantès ait pu user de métaphores. Le philosophe prend tout au pied de la lettre, pour lui, un moulin est un moulin. Un plat à barbe est un plat à barbe. Il est exactement dans la situation de l'un des personnages de Cervantès qui se dispute avec Sancho au sujet de l'âne. Il oublie également que Don Quichotte monte à cheval : monture du prophète.
Don Quichotte est codé symboliquement. Avec en plus, un sur-codage en hébreu où les mots originaux castillans de Cervantès se mettent à expédier des messages subliminaux. On peut les décoder : Dominique Aubier a consacré 3 livres à ce travail de décodage.

Quichotte : Qué-chott = vérité
Le chevalier s'avance dans la plaine de Montiel : Manatiel = "ma part du système divin".
Il porte une Rondacha antigua = "passer avec joie la porte ancienne"
Accompagné d'un chien dit Galgo corredor = "découvrir le message à l'intérieur".

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Lettre à
Onfray voit surtout en Don Quichotte l'homme de la dénégation, pour qui « le réel n'a pas eu lieu ». On y découvre en creux l'archétype du lecteur : « ce qu'il croit devient vrai et le vrai devient une fiction ».
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/livres/le-reel-n-a-pas-eu-lieu-le-principe-de-don-quichotte,110784.php#ujkA51hf9SBouSsB.99
Onfray voit surtout en Don Quichotte l'homme de la dénégation, pour qui « le réel n'a pas eu lieu ». On y découvre en creux l'archétype du lecteur : « ce qu'il croit devient vrai et le vrai devient une fiction ».
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/livres/le-reel-n-a-pas-eu-lieu-le-principe-de-don-quichotte,110784.php#ujkA51hf9SBouSsB.99
Monsieur Michel Onfray,

À propos du Principe de Don Quichotte, je vous recommande la lecture de cette étude remarquable de l'écrivain Dominique Aubier qui a réalisé le décryptage de l'oeuvre cervantienne à partir du texte espagnol original.
Il apparaît bien clairement qu'il s'agit d'un ouvrage crypté en hébreu selon les règles de
l'herméneutique hébraïque. De quoi décoiffer votre philosophie : Don Quichotte y apparaît  comme un "hyper-réaliste" qui
dit "je sais qui je suis" — ce que vous-même ne pourriez affirmer.
Quichotte est un mot d'origine araméenne signifiant "vérité". Il lutte contre l'inquisition, étant poursuivi pendant tout le livre par les archers. Il libère les galériens, et se revendique serviteur de Dulcinée del Toboso : en hébreu = "la douce lumière du bon secret".
En faisant passer Don Quichotte pour un irréaliste vous vous trompez.
Avec lui, le réel a lieu à 100% puisqu'il dirige ses actions selon des critères précis.
Ces critères vous échappent, s'agissant de ceux d'une pensée que vous ignorez.
Mais même Sancho finit par les connaître puisqu'il se "quichottise".

En réponse à votre livre, je vous recommande :
(votre livre est une réponse inversante à celui-ci) :
Don Quichotte, prophète d'Israël, aux éditions Ivréa.

Vous verrez que le vrai principe de Don Quichotte est exactement à l'opposé de ce que vous racontez.
Ce livre a ceci de particulier que c'est une belle démonstration appuyée sur une méthode et une étude extrêmement documentée à partir de l'édition originale.

Bien chaleureusement,

Dominique Blumenstihl-Roth

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Lettre à Mme Julie Cerf, de Télérama

Madame Juliette Cerf,

Vous avez présenté récemment le livre du philosophe Michel Onfray :
Le réel n'a pas eu lieu ou le principe de Don Quichotte.

Vous dites que son oeuvre serait convaincante. Comment pouvez-vous trouver convaincante une étude qui n' aborde le roman de Cervantès qu'en superficialité et avec peu de méthode ?

Michel Onfray demeure désemparé devant Don Quichotte car la philosophie, en tant que discipline intellectuelle, ne lui permet pas de décoder la pensée quichottienne ni le symbolisme de ses actes.
Comment ouvrir le secret du Quichotte quand on sait qu'il s'agit d'un ouvrage entièrement crypté selon les lois de l'herméneutique hébraïque ?

Il me semble qu'il serait juste, au titre de la critique et de l'équilibre, pour les Lecteurs de Télérama, que vous puissiez présenter un ouvrage essentiel qui répond à Michel Onfray et qui ne partage pas son option nihiliste : Don Quichotte, prophète d'Israël éditions Ivréa.

Cet livre développe une thèse tout opposée. Ici, Don Quichotte apparaît en être "hyper réaliste".
Le principe de Don Quichotte réside dans son nom qui, en araméen, signifie "vérité"…

Bien cordialement,

Dominique Blumenstihl

Don Quichotte, prophète d'Israël, aux éditions Ivréa. Un très beau livre, imprimé à l'ancienne, en caractères de plomb, cahiers cousus. Un livre qui a son Lieu.
Livre complété par :
Victoire pour Don Quichotte, éditions M.L.L. Le cryptage hébraïque et araméen de Don Quichotte. 

mardi 1 avril 2014

Esther, la Délivrance. Décodage du Livre d'Esther (la Méguilla d'Esther)

Vient de paraître :

ESTHER, 
La Délivrance d'Israël

Décryptage du Livre d'Esther
(la Méguilla d'Esther)

par Dominique Blumenstihl-Roth
Éditions Peleman
ISBN 2-952221-6-4


La Méguilla d'Esther est un court chapitre biblique en 166 versets contant l'histoire de la jeune Hadassa, choisie pour devenir l'épouse d'Assuérus qui régna sur l'Assyrie, il y a 2400 ans.
Despote sanguinaire, ce roi organise et planifie un génocide dont il laisse le soin à son ministre Haman, descendant d'Amaleq. Le roi ignore cependant que sa propre épouse, dont il est fort amoureux, est juive.
Suivant le conseil de son cousin Mardochée, la jeune femme cache son identité et se fait appeler Esther. Parviendra-t-elle à empêcher le crime ? Quelle sera sa méthode ? Quel est son « code » lui permettant de voir clair dans les intentions assassines de son mari ? Quelle est sa grille de lecture ? Réussira-t-elle à déjouer le projet des exterminateurs ?
Cette étude, qui rend hommage aux chercheurs Raphaël Draï, Gershom Sholem, Edmond Fleg, propose une lecture inédite de la saga, en ce qu'elle dégage non seulement les clés archétypales de l'épopée, mais décrypte les procédés initiatiques déployés par Esther et Mardochée, réalisant tous deux le sauvetage in extremis du peuple d'Israël en un moment crucial de son histoire. La victoire d'Esther, aujourd'hui encore célébrée lors des fêtes de Pourim, met en garde : à tout moment, le pire peut recommencer… à moins que la leçon de son enseignement soit entièrement mise au jour, dévoilée et comprise ?
Pour entrer pleinement dans la confidence d'Esther, l'auteur sonde le texte hébreu original, décode les versets et réalise le décryptage du sens des lettres hébraïques, aboutissant à une exégèse éclairante.


L'auteur :
Dominique Blumenstihl-Roth est né en 1959 à Strasbourg.
Auteur de séries radiophoniques pour France-Culture et la Radio nationale d'Espagne, il a écrit Jean Racine, Kabbaliste — les sources hébraïques du théâtre racinien — ainsi qu'une biographie de José Rizal. Il a été l'assistant de la kabbaliste Dominique Aubier pendant 28 ans.

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Bon de commande
ESTHER, la Délivrance d'Israël
PPV : 37 euros, 228 pages, éditions Peleman, ISBN 2-952221-6-4
Expédition incluse pour toute destination.

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Ou par internet :
Esther, la Délivrance
e-mail : dbr@dbmail.com

Ce livre est présenté sur le site de l'Union internationale des Alsaciens.