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dimanche 30 janvier 2022

les temps nouveaux nouveaux — les temps du Cœur — sont là…

Madame, monsieur, chers amis,

A traiter du Mi et du Ma dans Omicron, on finit par le convoquer, ce virus. Il n'a pas manqué de sonner à ma porte et me laisser sa carte de visite… assez content d'être démasqué, car enfin quel intérêt le mal pourrait-il tirer de ses actes s'il devait garder pour lui le secret de ce qu'il organise ?

Je me suis donc retrouvé avec une grosse fièvre, insomnie, mal de tête, hallucinations fébriles…  Mais curieusement, dès le lendemain tout allait mieux. Je trouvais cela un peu bizarre… je me suis dit que le virus n'abandonnerait pas si vite.

A tous les coups, il attaque en deux temps.

Et c'est bien ce qu'il a fait, en pur style de Redoublement : le virus ne peut se comporter autrement que tous les êtres vivants, soumis aux invariants archétypaux qui conditionnent toute chose. Il est étonnant à ce sujet que les experts en virologie n'étudient pas la typologie archétypale comportementale des virus… Peut-être parce que la notion d'archétype leur est inconnue ?

D'abord la première charge très forte m'a lessivé, suivie d'un répit d'une journée… Puis la deuxième attaque, vagues de fièvres successives, fatigue extrême, et dans le cerveau, une sorte d'emprise sur un seul hémisphère… qui essaie de vous engloutir… On reconnaît là une signature typique d'une entité de type « hyponeurien ».

Elle se caractérise par l'obsession du « faire », d'entropie maximale cherchant à aller au-delà de sa limite, donc de prolifération tous azimuth, tout en fonctionnant sur les lois incontournables du réel. Il est urgent de relire « La Face cachée du Cerveau » pour bien comprendre ces « stratégies » virales, à l'intérieur des mouvements cycliques… Et un retour sur « la Synthèse des sciences » pour comprendre la position de la Science face au Réel. Pour comprendre quel est le statut de la pensée scientifique face à la Connaissance…

Après 10 jours de vagues fiévreuses, l'énergie commence à revenir, mais je reste vraiment très fatigué.

J'ai besoin de repos, et je présente mes excuses de ne pouvoir en ce moment mieux travailler sur le Blog ni de vous proposer de nouveautés initiatiques en partage…

Voici quelques liens qui présentent des articles qu'il sera peut-être bon de réviser ?

Cela se passe près d'un Puits… (hommage au petit Ryan tombé au fond d'un puits, au Maroc et qui n'a pas pu être sauvé.)

Créer la fondation des Cœurs-Unis…

—  Le chemin de l'Espérance. 3.

Il y a de belles perspectives devant nous, les temps nouveaux nouveaux (j'ai écrit deux fois « nouveaux » par erreur, mais deux fois valent mieux qu'une et je ne corrige pas ce qui est juste). Les temps du Cœur sont là… Nous le savons déjà, nous y sommes prêts, et nous y travaillons, avec vous.

Merci.

 



mercredi 5 janvier 2022

Bonne année à tous les amis de Don Quichotte, suivi du Mi et du Ma dans Omicron

 Bonne année 2022 

à tous les amis de Don Quichotte !



Le Mi et le Ma dans le variant Omicron,
par Dominique Blumenstihl-Roth

Mi et Ma, c'est une notion kabbalistique développée dans le Zohar, que Cervantès reprend dans les aventures de Don Quichotte. Ce dernier, en effet, lutte pour sauver la princesse Micomicona. Dans ce nom, on retrouve deux fois le mot Mi, désignant les informations divines se déversant sur terre. 
Dans Don Quichotte, le royaume de Micomicona a été dévasté par un géant, du nom de Caraculiambro. Don Quichotte est résolu à affronter le géant afin de restaurer les droits de la jeune Dorotea en qui il voit l'incarnation de la princesse de Micomicona. Le nom de Dorotea est lisible au moyen des clés initiatiques issues de la connaissance hébraïque : Don Quichotte veut sauver les générations, en hébreu et-Doro et asseoir le Mi sur le trône Coun. Le trône du Mi s'écrivant alors Micouna. Assorti de la répétition Mico par application de l'archétype du Redoublement, devenant Mico/micona.

En attendant le retour de la légitime autorité du Mi, le géant fait des ravages ;  il a chassé Dorotea, exilée.
Il est bien possible que nous en soyons là : le géant a pris le pouvoir, avec ses valeurs matérialistes et son idéologie négationiste de l'esprit. Son nom est symptomatique, Caraculiambro signifiant clairement (pardon mais c'est ainsi) quelqu'un qui a « la tête à la place du cul ». L'imposteur s'est emparé du territoire de Dorotea, privant la génération des bienfaits du Mi, imposant l'emprise unilatérale du Ma
Les forces du Ma sont identifiées dans le Zohar, et sous cette dénomination contractée, elles désignent un état mental, une représentation du monde selon des critères centrés exclusivement sur l'économie, l'exploitation, la production quantitative. L'empire du Ma répond d'une idéologie, un dogme, un culte niant toute prérogative à l'esprit. Comble de cynisme, Caraculiambro, prince du Ma, s'orne de bons sentiments, d'idéaux charmants, comme la bienveillance, le partage, la solidarité. Il voudrait même sauver le monde — à condition bien entendu que son pouvoir puisse à jamais perdurer, distribuant ses gratifications à ceux qui contribuent à le maintenir en place et parmi eux, ceux-là même qui se voudraient moralistes,  champions de l'éthique… Une éthique allant dans le « bon sens », celui des idées convenues, ressassées et enseignées : celle de Caraculiambro dont les valeurs finissent par se répandre comme des évidences naturelles alors qu'elles ne sont que l'expression d'une stratégie visant la soumission des êtres.

Où sont les Quichotte, capables d'affronter le géant et le renverser ?
Une lutte qui ne consiste pas à remplacer un mode de gestion par un autre (extrême gauche contre extrême droite par exemple) mais de modifier le paradigme de pensée qui gouverne nos actions. Mettre en place une politique quichottienne… C'est cela, être en marche.

A l'instant où j'écris ces lignes, je reçois un SMS de la part d'une société qui vend des lampadaires et ampoules d'éclairages… Le réel se mêle toujours à tout instant de ce que l'on dit, pense et fait. Bon signe, me dis-je, sur le plan de cohérence temporel où tout ce qui m'entoure exprime son opinion dans le dialogue permanent qui s'établit avec la Vie : il est plus que jamais nécessaire d'éclairer les opinions. Et parlant de lampadaires, revenant à Don Quichotte, nous le retrouvons dans l'auberge, pendant la nuit, au chapitre 17 du tome I. Un fâcheux de l'Inquisition lui donne un coup sur la tête avec une lampe dont l'huile finit par lui dégouliner sur le visage. Si bien qu'il devient lui-même une lampe éclairant la situation. On appelle La Lampe un kabbaliste quand il atteint le niveau de compétence lui donnant le droit non seulement d'enseigner ce qu'il a reçu de lumière par ses aînés, mais ce qu'il découvre par lui-même et de partager ses lumières avec les autres afin de susciter éveil et engagement.
Charge au récipiendaire de l'enseignement de le valider.
 
Le combat contre Caraculiambro qui, à chaque génération, tente d'expulser les forces du Mi, n'a rien à voir avec les manifestations de violence : il s'agit d'un combat autrement plus difficile. Ce n'est pas une « lutte de classes », mais une compréhension du monde selon le Code des archétypes et selon la schématisation que propose le Code de l'alphabet sinaïtique.
Comment agir au service du Mi pour contrôler le Ma, et non l'inverse ? Comment restaurer la prévalence de Micomicona… Comment réaliser une union entre Mi et Ma, restaurer l'intégralité de la structure, sans détruire la partie antagoniste mais en la plaçant sous la curatelle du Mi ?
Le Ma n'est pas condamnable en soi, mais laissé à lui-même, sans les directives du Mi, il génère une autoconviction qui le persuade de sa toute puissance, si bien qu'il veut occuper tout l'espace de la structure au détriment du Mi dont il finit par nier jusqu'à l'existence. Le Ma tout seul, convaincu qu'il n'existe pas d'en-face dialectique, développe l'entropie jusqu'à son propre anéantissement auquel d'ailleurs il ne croit pas, s'agissant pour lui de produire les conditions du désastre et en même temps les pseudos-solutions pour l'éviter. Imposteur suprême, usurpateur, il pose les conditions de l'évolution civilisatrice, préconise et défend ce qu'il estime « la seule solution », étant entendu que ce soit la sienne à l'exclusion de toute autre voie. Sont exclues, bannies, les voies de la Connaissance alors que la vraie solution se trouve consignée dans ce secteur-là de la pensée.
 
Je me rappelle soudain le nom de la tempête Irma qui avait sérieusement dévasté les côtes de notre pays. Ce nom nous avait avertis : il faut mirer (mira) le Ma : voir le Ma , considérer les dégâts qu'il occasionne et aller (ir) vers le Mi où s'exprime la parole (Amr).

Quant au fameux variant Omicron, certains se sont indignés qu'il fasse penser à son envers Ma. C'est un mécanisme normal de l'esprit de remplacer une voyelle par une autre… et dans Don Quichotte, Sancho Panza le fait sans cesse, créant des cascades de double sens. Omicron contient en effet un Mi dans son nom. Ce Mi nous invite à considérer la présence codée en lui de l'entité Mi vers laquelle aller, sous gouverne de la « Couronne » — Corona. Ce virus au nom édifiant devient de plus en plus loquace, et au travers des faits vécus les plus douloureux, comme la maladie, le décès, la souffrance qu'il occasionne, il exige d'être compris au-delà de la pharmacopée des laboratoires. Il a imposé tant d'épreuves à ses victimes directes mais aussi à l'ensemble du corps social, qu'il s'impose de trouver le sens de l'événement qu'est la pandémie. Ignorer le sens de cette pandémie, c'est rester dans l'ignorance. Se pourrait-il qu'une erreur cognitive, ignorée de la médecine, de la biologie, insoupçonnée des sciences, soit à l'origine de la pandémie ? Quel vaccin nous protégera de l'ignorance si nous n'avançons pas vers cette connaissance ? Le  Corona, par son variant Omicron, indique au travers de son nom que nous avons omis la Couronne (Krone). Il signale, par défaut, le lieu qu'il faut quitter d'urgence, celui du Ma, et nous tourner spirituellement vers les forces du Mi, au service de la Couronne, « Kéther », image du modèle d'Absolu…


P.S. Le Mi et le Ma, ces deux concepts sont des archétypes, des invariants. Ils sont développés dans le livre Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque, dans La Face cachée du Cerveau, et dans la série des films Les secrets de l'Alphabet hébreu.