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dimanche 18 septembre 2022

Vivons-nous dans un Alphabet qui ferait de nous les Lettres vivantes d'un livre ?

Extrait du livre Inédits 1. de Dominique Aubier
(Ce livre paraîtra bientôt)

Question :

Comment les lettres d'un mot peuvent-elles toucher et dévoiler le sens des choses, des personnes, des situations ? Vivons-nous dans un Alphabet qui ferait de nous les Lettres vivantes d'un livre… qui s'écrit ?

 

 Réponse :

Je peux prendre par exemple le mot « mère ». Partout dans le monde il y a des mères. En hébreu, cela se dit « Am » et s'écrit Alef, Mem. Les valeurs numériques sont 1 (Alef) et Mem (40). La valeur du mot est donc 41. On additionne et on obtient la valeur générale du mot. On peut préciser cette valeur, et pour cela, on ajoute 4 et 1, en enlevant le zéro des dizaines. On obtient 5. Or 5, c'est la moitié de la personne. Cela renvoie à la notion de structure commandée par le 5. Par la lettre Hé. Or le Hé présente une droite et une gauche. Le mot « Am » revoie donc à la notion précisée par la lettre Hé qui indique l'existence structurelle d'une gauche et d'une droite. On ne peut être mère toute seule, par soi-même. Il faut un en-face. Même par les procédés de reproduction technologiquement assistés, l'existence de l'en-face est inéluctable.

Si je prends le mot « père », en hébreu « Ab », qui s'écrit Alef, Bet. Donc 1 et 2. Le total 3 indique la lettre Guimel. Le père, par la somme des lettres, renvoie à la notion de matérialité, d'appui structurel, sans quoi il n'y aurait pas d'élément matériel de fécondation. La fonction sociale de « père » en tant qu'appui est également indiqué par cette lettre.

En guématrie hébraïque telle qu'elle est conçue par les kabbalistes, on prend la valeur des lettres, on supprime le zéro, on garde les chiffres de 1 à 9 et on additionne. On retombe ainsi sur la partie basse de l'Alphabet sur le tronc unique, toujours avec des chiffres inférieurs à 10. Si l'on trouve 10 en additionnant, la réduction ramène à 1. Il est assez rare de retomber sur la valeur 2. On retrouve plus facilement la valeur 3. On peut situer structurellement n'importe quelle somme de lettres. N'importe quelle valeur, donc tout incident cyclique, devient lisible en additionnant les valeurs de son nom, puis en les ramenant à ce que l'on appelle la « réduction guématrique ». On obtient alors un indicatif structurel qui renvoie à une réalité cyclique. Cette technique est éprouvée par la Tradition. Il existe quantité de possibilités mathématiques d'agencer les chiffres par toutes sortes d'opérations, mais celle-ci est garantie par son appui sur la structure fondée sur la base 10 (les 10 strates corticales) et le recours au tronc des informations initiales données en première instance, en phase Bip du cycle, étagée de 1 à 9.

Je pourrais appliquer cette règle à l'actualité, par exemple au mot « Moab » qui a récemment circulé dans les médias. C'est le nom d'une certaine bombe américaine dont on nous vante les capacités destructrices. On pense immédiatement au mot hébreu, cité dans la Bible, qui a sans doute inspiré les constructeurs de cet engin de mort. C'est le nom d'un personnage né de l'inceste de Lot avec sa fille, et qui fonda le peuple de Moab : littéralement « né du père » (Mo = de, venant de et Ab = le père). En soi, le fruit d'un interdit bafoué, qui indique par le nom même donné à cette bombe, tout ce qu'en pense l'Absolu. « Moab » s'écrit Mem, Vav, Aleph, Bet. Transposé en guématrie nous obtenons 40 + 6 + 1 + 2. Au total 49. Qui est la guématrie également du mot « Mida ». La « qualité », dans le sens de « Eigenschaft », ce qui distingue un être. Comme dans le roman « l'Homme sans qualité ». Ce qui distingue le peuple de Moab, dans la Torah, c'est qu'il devient ennemi des Hébreux quand ces derniers approchent de Canaan. Moab leur refuse non seulement le passage mais leur interdit l'accès aux points d'eau. Sa « qualité » est marquée par celle de ses antécédents, issus de Lot qui, quoique neveu d'Abraham, n'en était pas moins résidant à Sodome. Les commentateurs ont observé que son nom est en outre l'inversion du mot « Tal », la rosée. « Moab » désigne donc un interdit non respecté, une violence infligée, une intention de destruction. Dans la Bible, Balak, le roi de Moab, est l'ennemi farouche d'Israël, il demande à Bilaam de maudire le peuple hébreu espérant que le pouvoir d'une malédiction incantée pourrait anéantir la marche vers Canaan. Et voici qu'une bombe porte ce nom et que ce nom se laisse entendre de par le monde. Nous pouvons poursuivre la lecture guématrique, car 49 se réduit en 9 + 4, donc 13. Est-ce le signe du malheur ou du bonheur ? J'y vois spontanément la somme de 6 et 7. Le Vav cyclique (6) est accompli et atteint à son succès (Zaïn 7). Tout dépend donc de quel cycle on parle. Est-ce le cycle du malheur, de la guerre ? Moab est adversaire d'Israël. Les malédictions de Bilaam cependant se retournent et qui croyait maudire finalement bénit. C'est pourquoi ce nom funeste désignant un engin de mort finit par affirmer son contraire. La bombe reste du côté interdit, tandis qu'en face s'ouvre la porte (Dalet, valeur 4 somme guématrique de 13) de la réussite heureuse.

Par la guématrie, on parvient à toucher la réalité, à condition de ramener le codage numérique aux valeurs premières de 1 à 9. Toutes les positions structurelles y sont données. La lecture qui en découle doit cependant s'adosser également au code des archétypes, à la connaissance des lettres, si possible des Textes qui apportent des éléments analogiques, faute de quoi on s'égarerait dans des fantaisies. Toutes les positions structurelles, détectables par la guématrie, sont données. L'alphabet hébreu possède une sorte de pré-synthèse de première instance (Bip), l'Aleph à Tet, et l'on peut par les nombres, atteindre l'ordre structurel. Cela permet d'identifier « qui » et « quoi ». Qu'est-ce, et de quoi est-ce fait. En hébreu cela s'exprime par les termes de « Mi » et « Ma ». Quand on lit Don Quichotte, on s'aperçoit que le grand capitaine de la navigation est l'argonaute « Mami », ce nom codé renvoie à la distinction de « Qui est qui, Quoi est quoi », les deux étant unis. Au niveau d'Adam, d'Homosapiens, cela revient à demander : « qu'est-ce que cette créature biologique (Ma) et qui est-elle quand elle s'élève jusqu'au Yod, s'empare et devient « Mi », qui s'écrit avec un Yod ? »

Un autre exemple pour vous montrer comment fonctionne la lecture des lettres hébraïques et comment cela surmonte la lecture littérale. Le mot « nemla », dans le verset biblique « demande la sagesse à la fourmi ». La fourmi, « nemla » en hébreu s'écrit Noun, Mem, Lamed, Hé. Ce n'est certainement pas à un insecte que l'humanité doit demander la sagesse, elle ne relève pas du tout du même statut évolutif que les mammifères auxquels nous appartenons. En réalité, il faut s'adresser au mot qui désigne la fourmi. L'insecte, quant à lui, n'a aucune sagesse ni même de pensée. Mais le mot, oui. Donc demande la sagesse à « nemla ». Aux lettres qui écrivent le mot. Noun, c'est l'homme culturel. Mem désigne l'universalité. L'homme, pour atteindre à l'universalité doit apprendre (Lamed) tout le savoir de gauche et la connaissance de droite. Il lui faut donc s'intéresser à la science — branche gauche du Hé — et à la connaissance du système qui est donné — branche droite. Connaître les exploitations de l'expérience qui en sont faites, par les sciences, y compris les mathématiques, à condition qu'elle ne deviennent pas impérieuses et absolutistes sinon l'humain, privé d'Alef ne serait qu'un robot… fonctionnant en automatisme insectoïde. La vérité ne se donne pas du côté « Qui Fait », du « Ma », le côté de la science isolée. On comprend cela en regardant le film Pi 3,14 de Darren Aronofsky*. La sagesse, la vérité, ne peuvent se départir du sacré. Ce qui est cauchemardesque dans ce film, c'est l'enfermement de la gauche des sciences sur elles-mêmes et le fait que le chercheur n'envisage que cela. Nous vivons dans cet enfermement, socialement, culturellement : trop de sciences, trop de pensée unique. La réalité est beaucoup plus simple. A trop s'adonner à l'adoration des sciences, veau d'or moderne, on rate le réel, ce réel qui est avant tout verbal et d'essence spirituelle. 


Extrait du livre Inédits 1. de Dominique Aubier. Avec votre soutien, ce livre sera prochainement édité. Les Lecteurs et Lectrices peuvent retenir leur exemplaire en écrivant à d-b-r@bbox.fr
Prix indicatif : 47 euros (France)
(+ expédition CEE / CH : 8 euros)
Nombre d'exemplaires limité
Votre soutien pour l'édition de ce livre sera apprécié.
 
MLL / La Bouche du Pel
BP 16
27 240 DAMVILLE
 
Par chèque à l'ordre de MLL
ou par paypal sur le compte

 
 
 
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*Explication de ce film dans le livre Quand le Sacré fait du cinéma.

samedi 3 septembre 2022

La matière verbale du cosmos

La matière verbale du cosmos

par Dominique Blumenstihl-Roth

 

Pour la Connaissance, la création est l'œuvre d'un penseur ayant conçu un logiciel, capable de susciter un cortex primordial dont la partie Qui Fait est devenue l'univers dans lequel nous vivons. La moitié Qui Sait est restée dans l'invisible, limité à la pureté de sa puissance de dire. Ce logiciel  se réverbère dans l'Alphabet hébreu dont il tire son nom « système Alef ». Définition qui devrait interpeller les chercheurs en science quantique. Qui apprécieront également le point de vue initiatique à propos de la lumière : « la lumière est l'effet de la première démarche constructive s'étant produite dans le cosmos naissant, enregistrant dans l'invisible comme conforme au programme, reconnue s'insérer dans la réalité au titre du programme intégré. » (CF Don Quichotte la Réaffirmation messianique, p. 142-143).

Les recherches dans le domaine quantique ont jusque là sérieusement été entravées par la mise à l'écart du sacré, ostracisme promulgué par les fondateurs de la discipline qui se sont persuadé de la pureté isolante de la discipline scientifique, tout en mathématiques, langue inventée qui ostracise précisément cette part du réel qu'elles nient, tout en affirmant que le réel serait mathématique, alors qu'il est lettrique. Le système qui régit l'intégralité de la matière cosmique et toute la substance de la vie ne saurait être « mathématique », il ne peut être que verbal, car les maths, elles aussi, ont besoin du verbe pour se dire, mais le verbe n'a nul besoin des maths pour concevoir le réel. S'est-on aperçu, en domaine scientifique, que le réel ne réfléchit pas sur des livres scientifiques décrivant ses usages, mais comme le lui ordonne le système logique qui l'habite ? Dès lors le cosmos et tout ce qui se passe en lui est l'effet d'une réalité créatrice d'essence corticale où une information initiale téléguide le processus de maturation. Dans cette compréhension, le tir de précision annule le hasard, l'événement rare s'impose… 


1. L'évolution a-t-elle un sens ?

Michael Denton (cf L'Evolution a-t-elle un sens, éd. Fayard, 1997, p. 9) rejoint ce point de vue, selon qui « la vie, l'homme et tout le phénomène de l'Evolution ont été engendrés par quelque processus orienté vers un but (mais qui a mis au point ce « processus » ?) mystérieusement (et volontairement) inscrit dans la nature des choses depuis l'origine… »

 Il estime également qu' « une chaîne de faits parfaitement décrits montre la constance et la continuité avec lesquelles l'évolution veille à réaliser les équilibres impossibles… afin que la vie rencontre sans cesse les conditions exigibles pour réaliser les performances nécessaires à son maintien… »

Cela signifie qu'un système de lois maintient le monde, et ces lois sont intelligibles. Dans quel grimoire fameux pourrait-on bien les trouver, dûment collationnées, classées, et mise à disposition de l'humanité ? Les sciences finiront-elles par les trouver ? Il existe, selon Hubert Reeves, une  mystérieuse tendance dans l'univers à ce que la matière s'organise pour acquérir des propriétés nouvelles, dites « émergentes ». « L'histoire de l'univers montre la lente progression : de l'état des quarks on accède à l'état de nucléons, puis d'atomes puis de molécules de plus en plus complexes, puis de cellules, d'organismes variés jusqu'à l'être humain. » L'astrophysicien fait là un sacré saut acrobatique, quand il passe tranquillement des molécules à la cellule vivante, comme si l'apparition de la vie découlait linéairement de l'organisation de la matière. C'est là une naïveté  surprenante, oserais-je dire « un tour de passe-passe », ni vu ni connu, tout à coup la vie apparaît parce que la matière s'organise d'elle-même afin que de cette auto-organisation sorte tout à coup un lapin. On notera que le mot « apparition » est un terme que les scientifiques emploient couramment pour « expliquer » la vie, « l'homme est apparu, la vie est apparue etc… » alors qu'ils récusent fermement toute apparition quand elle est narrée par les mystiques. Que Jeanne d'Arc affirme avoir assisté à l'apparition des archanges Michel et Gabriel, la science y verra une hallucination sur fond d'infection de tuberculose. Mais que l'astrophysicien parle de « soupe primordiale » d'où apparaît la vie, cela sera accepté par le consensus de ses pairs : les apparitions ne sont admissibles que lorsqu'elles sortent de l'imaginaire scientifique dont on s'étonne qu'il emprunte le langage religieux quand cela l'arrange pour combler l'inexplicable passage de l'inerte, aussi « organisé » soit-il, à la dotation en lui de la vie. La vie, selon le scientifique, sortirait d'elle-même comme une nécessité mécanique suite à l'hyper-organisation du réel qui se régule lui-même dans le sens de cet événement. Tout se ferait tout seul, suivant une super-planification de la matière par elle-même, comme si elle se donnait elle-même le plan directeur de son organisation. La conscience émergerait de cette organisation, fruit de la matière hyper-organisée.


2. Le credo scientifique de l'auto-émergence de la vie

Pour le chercheur, tout procède de la matière, elle-même née d'une « contraction d'elle-même » suivie d'un big-Bang libérateur. Cette vision du monde centrée sur la mécanique de la matière satisfera sans doute l'esprit positiviste, mais force est de constater qu'elle repose sur une série de credos, d'auto-convictions, et osons le dire : de croyances. Dire que la vie naît de l'organisation de la matière ne ressort d'aucune démonstration : c'est un acte de foi, une affirmation pro domo, qui ne vaut qu'autant qu'on lui accorde. C'est un « commandement » que la pensée scientifique jette à l'emporte-pièce, une sorte de pré-supposé fondamental. La vie est « apparue » suite à une immense conjonction d'événements matériels articulant le processus organisationnel des choses. En attendant de trouver de nouveaux détails matériels qui affineraient l'explication de cette « apparition », continuons de chercher : envoyons des sondes spatiales dans les abysses de l'univers ou sur une météore, rapportons des échantillons de cailloux qui nous expliqueront comment de la matière est sortie la vie. Sauf que d'une particule il ne sort rien ne vivant, d'un neutrino il n'émerge pas de conscience, et fût-il trouvé sur Sirius, aucune poussière d'étoile ne nous renseignera sur le phénomène de la vie, celle-ci n'étant pas une émergence tirée de la matière mais une énergie déléguée, pourvoyée, venant l'habiter dès lors qu'elle est prête à la recevoir. Pourvoyée par qui, déléguée par quoi ?

Hubert Reeves pense que « la conscience est à notre connaissance, l'ultime propriété émergente de la matière qui s'organise » (cf Incursion dans le monde acausal, in la synchronicité, l'âme et la science, éd. Poiesis, p. 18) La conscience serait inscrite comme projet dans l'univers et celle-ci surgirait de la matière… C'est là un raisonnement charmant mais l'on s'aperçoit de sa faiblesse qui promulgue le règne de la matière dont tout procéderait. Y compris la conscience capable de la penser. La pensée initiatique, tout au revers de cette adulation de la matière, avance que c'est une conscience qui a présidé à la création de l'univers, et que les choses, la matière constituante du réel est née de la décision d'une conscience. L'astrophysicien vivant dans le carcan de l'observable et calculable part systématiquement de l'accessible par le « dehors », par le « Qui fait » dont il estime qu'il est premier et que de lui tout procède. L'initié connaissant le code des archétypes sait qu'en face du Qui fait il existe un Qui Sait disposant de l'information primordiale et que le réel procède de cette donnée. La matière n'est pas première, mais conséquence métabolisée de l'information issue de « l'En face ». L'information initiale — issue d'une conscience première — suscite une structure devenant récipiendaire de vie, énergie inoculée depuis « l'En Face ». Et selon la loi de « l'éternel retour » — le retour archigénique — ce qui fut au commencement revient à la fin, ainsi la conscience du début resurgit en fin évolutive non pas comme une tension autonome issu de la matière, mais comme retour cyclique unissant la première décharge d'énergie à la dernière, après que le réel se soit organisé selon le code et le système instillés par cette conscience. Il n'existe dès lors aucune auto-organisation, aucun auto-surgissement de la vie. Ce sont là des auto-convictions de chercheurs en adoration idolâtrique face au visible ou au calculable, selon des procédés dont ils sont eux-même les inventeurs. 


3. La vie, du point de vue initiatique

Pour l'initié, il y a avant tout déploiement d'énergie, organisation systématisée, selon un Principe (tête) général. Nous sommes les êtres dotés de l'organe capable de le penser, apparus suite à un processus évolutif qui depuis le début tendait à faire émerger non pas isolément et comme par hasard la conscience, mais en retour archétypal du principe de conscience. L'absence du code archétypal dans l'esprit des chercheurs est la cause de leur errance, et cette méconnaissance s'explique, car les archétypes sont visibles dans leurs effets, mais non saisissables n'étant pas des objets matériels. Ce sont des lois de fonctionnement systémiques organisant le réel, non pas des quarks, neutrons ou molécules prétendument autofécondantes amenant à la vie ce qui n'en contient pas.

Il convient dès lors de mettre fin à cette fausse croyance que de la « matière sur-organisée "surgisse" la vie comme par enchantement », comme si d'un camembert oublié les mouches naissaient par elles-mêmes, par l'hyperorganisation matérielle du fromage. (En son temps, Pasteur a eu les plus grandes difficultés à le faire admettre à ses collègues adeptes de l'autofécondation des générations spontanées. Le spectre de cette mystérieuse idolâtrie à laquelle les biologistes ont renoncé continue pourtant de hanter l'astrophysique…


Je suggère au lecteur de se reporter à l'ouvrage L'Ordre cosmique qui aborde le processus créationnel, selon une méthode qui offusquera le scientisme. Sans toucher aucune subvention du CNRS, Dominique Aubier a exploré les galaxies en utilisant la lunette astronomique qu'est l'hébreu scripturaire de la Bible. Si l'univers est d'essence verbale, alors tous les secrets de vie doivent pouvoir se « lire » en termes de langage. Il n'est que de décrypter ce qui se dit, ce qui s'écrit dans l'antique Texte, réceptacle d'une connaissance donnée de tout temps à l'humanité, lui dévoilant ses propres origines et sa raison d'être. L'hébreu biblique connaît ces lois, étant le code dans lequel elles sont cryptées. Bien sûr, d'autres traditions les connaissent. Mais la manière de les connaître est différente, et la façon de les dire varie selon le génie de chaque peuple, selon ses prédilections expressives. S'agissant de dire, par des mots et par l'alphabet, l'hébreu s'avère l'instrument idéal de réception et d'exposition pour les détails du système car les normes en sont cryptées par les lettres de son alphabet.

C'est dans cet alphabet que se donne le code-source, étant lui-même issu de cette source.


Références :

Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque

— Les secrets de l'Alphabet hébreu (série de 3 films)