Le météore dans l’Oural… Lecture initiatique de l’événement.
(Compte rendu d'une discussion avec Dominique Aubier)
Bon, tout le monde est au courant. Un météore a déchiré le ciel pour finalement achever sa course au-dessus de l’Oural, dans une ville de Russie. Beaucoup de dégâts, de blessés… On pourra toujours trouver des explications scientifiques à cela, mais l’astrophysique ne nous donnera aucune lecture du sens permettant de comprendre le pourquoi…
Nous vivons dans un univers composé de matière. Nous sommes dans le « Qui-Fait », par rapport à un « Qui-Sait » invisible. C’est la thèse kabbalistique. Nous sommes dans le « Ma » par rapport au « Mi ». Tous les physiciens le savent : la matière attire la matière. C’est une des grandes lois de la physique. Donc le « Ma » attire nécessairement du « Ma ». La terre, en tant que matière, est en quelque sorte « attirante ». Mais il existe également le « Mi », cet invisible inaccessible, détenteur de l’information primordiale déversant sa pluie informative continue dans l’univers… Le « Mi », qui par analogie correspond dans nos cerveaux à l’Hémisphère Qui-sait, c’est à dire celui des deux doté de l’air du langage. Le « Mi » est le dépositaire du Verbe. Le « Ma » en est l’interprète. L’humanité, vivant sur terre, procède du même principe. Nous avons en nous le microcosme reproduisant la réalité du processus créationnel, d’une part un hémisphère Qui-sait opposé à son En-face Qui-fait.
Notre civilisation dispose donc des deux options : favoriser le Mi ou le Ma. Soutenir les forces entropiques de la matière ou investir dans les puissances émanant du Verbe. Du moins, trouver un équilibre sans brimer un secteur au profit exclusif de l’autre. Car de notre décision, dans le choix de la polarisation que nous effectuons, dépend l’entièreté de la polarisation cosmique. Le cosmos étant crée, suite à une décision systémique, il sera sensible à toute forme de pensée générée en lui et répondra, à sa manière à la pensée proposée. Ainsi, si l’humanité avance un excès de pensée de type matérialiste (du style industriel poussant à l’excès les processus fabriquant), le cosmos ne manquera pas de réagir à l’appel en soutenant la proposition. Le cosmos, en tant qu’entité faisante, fait de matière, répondra par de la matière qui ne manquera pas de s’orienter vers le lieu où la matière est sollicitée par la pensée humaine. Dès lors, je crois que si l’humanité s’appuie excessivement sur le Qui-Fait croyant y trouver une forme de « messianisme » (le bonheur de tous par un maximum de productivité matérielle) alors le cosmos, répondant en tant que Qui-fait à l’appel expédiera sur terre ce qu’il fabrique le mieux, c’est à dire de la matière. Oui, je pense que l’humanité, fascinée par les forces fabricantes, est elle-même la force pensante appelant vers elle la matière de l’univers. La puissance de la pensée agit sur les choses qui nous entourent, aussi la tendance civilisatrice actuelle, produisant une pensée axée sur la croyance du bonheur matérialiste, reçoit exactement ce qu’elle réclame : un accroissement de matière. Le météore tombant sur l’Oural est à mon sens une manifestation de cette réponse. Le cosmos nous donne ce que nous réclamons, à savoir plus de matière !
Certes, il en tombe tous les jours, des météores. Mais pas dans ces conditions. Celui-ci demandait à être vu. A être compris. Qui est-il ? D’où vient-il ? Ce n’est qu’un gros caillou de matière inerte qui est tombé sur terre. Une grosse masse de Qui-Fait, faisant pas mal de dégâts ! Car à trop convoquer et croire en la matière, on finit par l’attirer ! Je crois qu’un peu plus de Connaissance, (si au moins on lui permettait de s’exprimer !) générerait une sphère différente. Au lieu de soupirer après plus de matière, nous pourrions investir en plus d’esprit. L’attirance matérialiste devenant moins forte, les météores se sentiraient moins désirées… et notre terre, au lieu de s’alourdir de matière, gagnerait à nourrir une humanité faite pour comprendre et rendre à l’esprit le salut qu’il attend.
Plus d’esprit… voici la meilleure parade que je propose pour protéger la terre.
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