Un ouvrage exceptionnel de Dominique Aubier.
2ème partie
3. Jacob, Rachel, Beniamin et la 23e lettre hébreue .
Les questions
que pose Dominique Aubier sont pertinentes. D’autant qu’elles n’ont jamais été
solutionnées clairement par les spécialistes : que fait Jacob quand il efface de la bouche de Rachel le nom de Ben Ony ?
בו – אוֹני
et pourquoi impose-t-il celui de Beniamin ?
בוימין
Autre question : Quel est le sens des téphillin ? Quel est le sens des phylactères de tête, des phylactères de bras ? Que signifie ce symbolisme ? Et cet alphabet hébreu ! Quelle est sa puissance ? Quelle est son origine ? Quelle est sa fonction ? Quelle est cette 23e lettre dont le judaïsme moderne semble taire l’existence au point de l’effacer des récentes éditions officielles de la Bible ? "La 23e lettre est la charte fonctionnelle du cerveau", répond l’auteur. Et la science vient en contrepoint vivifier la vraisemblance du propos.
Les lettres hébreues sont les algorithmes de l’universel. La
conscience éblouie aperçoit sous la dentelle des mots et des lettres le
tracé obstiné d’une pensée intelligente qui raconte comment se forme un
cerveau. C’est ainsi que l’alphabet apporte le sens, par là où d’emblée
sa puissance ontologique libère les critères cérébraux associés à ses
signes.
« La 23e lettre est le fruit de la promotion interne que l’alphabet réalise en éjectant les valeurs qui l’habitent ». Elle est toujours là où l’alphabet détend ses composantes de l’Alef au Tav… Par son intermédiaire la vérité créatrice se rend disponible, manipulable par la conscience humaine. C’est exactement ce que la méthode initiatique organise dans un esprit averti. La 23e lettre, parce qu’elle est sans défaut par rapport à l’alphabet en délivre le sens. Elle le peut parce qu’elle est l’ombre cérébrée de l’alphabet. Ainsi, en reportant cette lettre sur le référent cérébral, l’auteur étudie la portée des événements qui entourent le blocage de la 23e lettre à Ghibéa. Elle détermine le lieu de la déchirure et sa répercussion : L’atteinte aurait porté sur la partie du nerf crânien irriguant l’hémisphère « qui Fait » dans la physiologie du cycle en formation.
4. Le locuteur universel
Pour Dominique Aubier, la voix du cerveau s’exprime dans l’alphabet hébreu, et les catégories, ce sont les archétypes. Les lettres en épousent les contours. Il y en aura autant qu’il y a de lettres dans l’échelle alphabétique et même plus, car les espaces entre les lettres abritent aussi des dynamismes. L’ensemble définit un statut fonctionnel précis, une véritable métabolisation des automatismes de l’Absolu. L’auteur de préciser qu’ « un Verbe initial suscite les langues parlées à partir de l’alphabet hébreu et de son système, précédant la création organique de l’être doué de parole ».
« La 23e lettre est le fruit de la promotion interne que l’alphabet réalise en éjectant les valeurs qui l’habitent ». Elle est toujours là où l’alphabet détend ses composantes de l’Alef au Tav… Par son intermédiaire la vérité créatrice se rend disponible, manipulable par la conscience humaine. C’est exactement ce que la méthode initiatique organise dans un esprit averti. La 23e lettre, parce qu’elle est sans défaut par rapport à l’alphabet en délivre le sens. Elle le peut parce qu’elle est l’ombre cérébrée de l’alphabet. Ainsi, en reportant cette lettre sur le référent cérébral, l’auteur étudie la portée des événements qui entourent le blocage de la 23e lettre à Ghibéa. Elle détermine le lieu de la déchirure et sa répercussion : L’atteinte aurait porté sur la partie du nerf crânien irriguant l’hémisphère « qui Fait » dans la physiologie du cycle en formation.
4. Le locuteur universel
Pour Dominique Aubier, la voix du cerveau s’exprime dans l’alphabet hébreu, et les catégories, ce sont les archétypes. Les lettres en épousent les contours. Il y en aura autant qu’il y a de lettres dans l’échelle alphabétique et même plus, car les espaces entre les lettres abritent aussi des dynamismes. L’ensemble définit un statut fonctionnel précis, une véritable métabolisation des automatismes de l’Absolu. L’auteur de préciser qu’ « un Verbe initial suscite les langues parlées à partir de l’alphabet hébreu et de son système, précédant la création organique de l’être doué de parole ».
En résumé : nous avons tous en nous l’alphabet hébreu, récepteur du message divin tel qu’il s’adresse à nous à tout instant.
Selon Dominique Aubier, (et cette thèse remet en cause les postulats de
nombreux linguistes), les langues créent les territoires où elles se
parlent et non l’inverse. Elle en déduit que les langues ont, de ce
fait, une place génésique dans le flux original de la Création. À
chacune son prestige, son territoire, sa mission.
L’hébreu initial, en son privilège de langue fondatrice du pouvoir de connaître, corollaire de la vie, émet successivement diverses langues. Parmi elles, il y en aurait une, proche de l’hébreu, tandis que les autres en seraient progressivement plus éloignées sans que la liaison se rompe. Quelle est cette langue issue d’une projection sur l’aire somatosensorielle ? On le saura en lisant le livre…
5. La Tour de Babel
L’histoire des langues nous amène tout naturellement à l’épisode biblique de la Tour de Babel. Le peuple, longtemps en errance, arrive à Sennar. Là, il décide de construire une ville et une tour faite de briques au lieu de pierres. L’auteur sonde en détail, mot après mot, lettre après lettre, le texte hébraïque de cet épisode. Elle ouvre toutes les équations du rébus de la Tour de Babel, en hébreu Migdal.
L’hébreu initial, en son privilège de langue fondatrice du pouvoir de connaître, corollaire de la vie, émet successivement diverses langues. Parmi elles, il y en aurait une, proche de l’hébreu, tandis que les autres en seraient progressivement plus éloignées sans que la liaison se rompe. Quelle est cette langue issue d’une projection sur l’aire somatosensorielle ? On le saura en lisant le livre…
5. La Tour de Babel
L’histoire des langues nous amène tout naturellement à l’épisode biblique de la Tour de Babel. Le peuple, longtemps en errance, arrive à Sennar. Là, il décide de construire une ville et une tour faite de briques au lieu de pierres. L’auteur sonde en détail, mot après mot, lettre après lettre, le texte hébraïque de cet épisode. Elle ouvre toutes les équations du rébus de la Tour de Babel, en hébreu Migdal.
מגדל
L’enseignement de la Tour de Babel nous rappelle que, lorsque le comportement humain se fonde sur le négationisme de l’esprit, le Créateur, en son immanence YHVH, loin d’intervenir, laisse agir le système qu’Il a mis en place. Les habitants de Sennar l’apprennent à leurs dépens. Sommes-nous, aujourd’hui, logés à la même enseigne ? En serions nous là, une nouvelle fois, dans le cycle civilisateur, prisonniers d’une pensée aussi fausse qu’enfoncée dans la matière ? Le Créateur permet-il à l’Homme d’user de sa liberté, de commettre toutes les erreurs, lui laissant l’entière responsabilité de son destin, tandis que le Système et ses lois, imperturbablement, déclinent leurs échéances ?
Comment nous inscrire dans les orientations évolutives du cycle qui tendent vers la conscience ? Comment éviter de nous attarder dans les stades, parfois confortables mais révolus de la pensée ? Comment mettre aux normes et actualiser nos catégories ? La lecture que fait Dominique Aubier de l’épisode Babel est puissante. Une fois de plus, c’est dans le repli des lettres hébraïques qu’elle débusque le sens du texte biblique. Elle procède à un rapprochement percutant — encore et toujours le Qorban initiatique — de cet épisode avec l’embryogenèse ! L’analogie est exacte. Elle reconnaît, dans l’histoire de la formation d’une cellule vivante, le processus du Tz(i)mtzoum cher à Louria. C’est en détail qu’elle suit les séquences constructives de l’embryon, en parallèle avec le texte biblique relatant l’installation du peuple à Sennar. Babel a été un ratage historique. Une erreur évolutive, une brisure. Un Tiqoun, une réparation est-elle possible ? Une réconciliation universelle est-elle ensisageable ? Et si ce livre, précisément par sa force explicative, apportait la puissance d'un Tiqoun réparateur de dimension universelle ?
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Tous les livres de Dominique Aubier sont disponibles ici.
La 23è Lettre de l'Alphabet hébreu est le premier tome du triptyque La Haute kabbale de l'Eternité.
Tome 1. La 23è Lettre de l'Alphabet hébreu.
Tome 2. La Porte de L'Inde.
Tome 3. La Porte de France.
Tous les livres de Dominique Aubier sont disponibles ici.
2 commentaires:
La lettre ultime de l'alphabet hébreux demeurée secrète ? Le feu d'artifice reflétant le sens de tous les systèmes du réel est alors privé du bouquet final.
Les grecs ont retenu dans leur écriture 24 lettres. La dernière est oméga. L'alpha ( aleph ) est le début, et l'oméga ( le grand o) l'accomplissement total.
Avez-vous remarqué qu'il y a 23 abonnés ( seulement !!! ) à ce blog ?
Pourquoi, Domino, ne pas proposer sur ce blog uniquement de courts articles ? Juste sur un sujet précis. Vous êtes trop long.
Avantages de faire court :
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- si vos exposés sont complets ( et ils le sont), plus ils deviennent riches, longs à lire et paralysent les possibilités pour les lecteurs d'oser écrire un commentaire.
Parce qu'en vérité, il est impossible de vous répondre sans passer pour un idiot. Sans questions, ce blog reste comme une tribune professorale, ou comme la chaire de mon église pendant le sermon de la messe. C'est ça la cabale
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