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samedi 21 octobre 2017

Le Secret de la Rosé. Un concept kabbalistique. Suite 3.

Le Secret de la Rosée (3)

Dans un blog précédent, j'abordais la question du messianisme. Un mot qui fait peur et qui effarouche les sensibilités rationnelles. Pas de quoi sursauter. Le messianisme est tout simplement un état de la Révélation.

3 La démarche messianique.
Après l'époque où la Connaissance s'exprimait en terme métaphoriques et symboliques, le Temps, toujours à l'œuvre, a permis que nous accédions à une nouvelle étape. Nous en sommes à la seconde instance cyclique et cela depuis plusieurs décennies déjà.
Tous ceux qui prétendent que le « secret » doit être gardé retardent d'une ou deux générations. Ou alors ils prétendent garder un secret dont eux-même ignorent tout. Dès lors, leur gardiennage est vain, et ils se gaussent de défendre un joyau alors qu'ils en deviennent les geôliers. C'est là une erreur intellectuelle, car avec ou sans eux, la Connaissance dévoilée, révélée, se répand, et change le monde. Elle est déjà à l'œuvre. Elle est à la disposition de tous — et cependant réservée à une élite. Cette élite ne fonde pas son excellence sur un privilège de naissance, mais elle se compose très démocratiquement de tous les esprits désirant fournir l'effort de s'en emparer. Il suffit de savoir lire, et de se donner soi-même les moyens d'ouvrir la brèche en se munissant des outils nécessaires. Quelques livres… encore faut-il bien choisir lesquels.

Le temps est venu, prévu par toutes les Traditions, qui toutes connaissent la règle : à la seconde grande étape, les choses doivent être dites ouvertement. Et c'est la science qui « ouvre le bal » de ce cycle nouveau, étant l'agent de Gauche signalant que le moment est venu.


La science est actrice de messianisme et cela quand bien même les chercheurs rationalistes haussent leurs épaules à la simple prononciation de ce mot. Ils ne se rendent pas compte que lorsqu'ils parviennent à déférer quelque vérité, leur découverte est une participation à l'émancipation humaine face aux mystères de la Vie. Toute découverte scientifique (je dis bien "découverte" et non pas simple description) procède ainsi… du messianisme. La science, paradoxalement, nie la démarche messianique, et c'est bien compréhensible au regard de la dualité qu'elle forme avec la Connaissance. Elle nie son partenaire d'En-Face, de peur de rencontrer en elle une concurrence qui lui prendrait la priorité au titre de l'importance sociale. La science tremble de perdre sa primauté (et ses subsides) ; c'est la voie de Gauche qui s'imagine posséder la seule méthode pour accéder à la vérité des choses. La science ignore sa position structurelle de partenariat. Lire à ce sujet : la Synthèse des Sciences.

Dans ce livre, Mon Maître s'est employée à faire de la science son partenaire. Elle a ainsi réalisé l'Union Connaissance et sciences, l'Union des Contraires, appelée Qorban en hébreu ou Jam al Jam en arabe conceptualisé des soufis. Le partenaire de la Connaissance, c'est la science. Je dis bien la Science et non pas la philosophie. Car la philosophie n'ouvre aucun mystère du réel, n'établit aucune règle sur ses propres investigations et ne dépose pas de conclusion exploitable. Elle laisse une impression d'entendement et procure je ne sais quel sentiment étrange de satisfaction — ou de désespoir. Elle est un « non lieu » où l'esprit ne peut se poser. Cependant, j'ai pour elle le plus grand respect : je respecte Kant (bien qu'il fut antisémite), Hegel et autres Heidegger. J'ai de la tendresse pour Nietzsche en tant que Poète et son intuition de l'Eternel Retour ; je suis surpris par Spinoza (plus kabbaliste que philosophe) et je suis stupéfait par les aisances locutoires de quelques modernes qui emplissent d'inutilités scintillantes les espaces médiatiques. Mais la philo — je sais que cela déplaira aux amis de Paul Ricœur — n'est pas le partenaire désigné de la Connaissance…

C'est pourquoi je regrette que toute une école de rabbins très brillants se soient impliqués dans ce domaine, croyant que ce serait bonne méthode de recherche que croiser le fer ou synerger avec cette discipline de l'incertain.


Mon Maître, ayant l'esprit bien chevillé au réel, sans rien ignorer de la philosophie, ne s'est pas trompée en élisant pour partenaire les Sciences de la Vie. On trouvait dans sa bibliothèque le Zohar, Talmud, Torah, et bien entendu Don Quichotte — également les titres les plus pertinents d'autres Traditions, Coran, Hadiths, Ibn'Arabî, Al Hallaj, Mahabharata. Et une impressionnante série de livres sur les Traditions et rites du monde : elle aura passé au crible les travaux des ethnologues pour rassembler, en une seule étude, la synthèse unitaire mettant au jour l'identité du modèle commun à toutes ces expressions de la pensée sacrée : trouver ce qui unit les hommes, par delà la diversité des formes expressives. C'était là un vœu de Krishnamurti, Aurobindo, Mircea Eliade, René Guénon, de Raymond Abellio qui parle (mais sans l'identifier) de l'existence d'un Code des Codes, et de Paul Virilio. Ce fut la grande espérance de Teilhard de Chardin, et de nombreux chercheurs de vérité, tel Paul Valéry qui rêvait de trouver ce qu'il appelait « l'agent général de toutes les fusions ».

Ce travail a été fait. Le « Code des codes » est explicité. Dévoilé. Démontré. Donné à voir au grand jour. C'est cela, le « grand saut » dont rêvait le philosophe Kierkegaard. L'identité de la Matrice universelle a été ouverte, expliquée : c'est chose faite dans un livre monumental : La Face cachée du Cerveau — Et l'on s'étonne que l'UNESCO ne s'en soit pas émue alors que c'est justement sa vocation que soutenir pareille mise au point… Cette Institution, actuellement sévèrement critiquée pour ses manquements, pourra-t-elle survivre si elle ne finit par intégrer les résultats déposés par ce grand-œuvre ?

4 Sciences et Connaissance au service de la vérité.
Se dotant des meilleures références dans les domaines scientifiques, mon Maître devint une spécialiste en biologie, botanique, zoologie. Sans rien ignorer de l'astrophysique. Les volumes du Traité de Paléontologie étaient en bonne place dans sa bibliothèque, non moins les ouvrages les plus pointus sur les neurosciences publiés chez les éditeurs spécialisés. Autodidacte suspecte diront les sceptiques, à ceci près qu'elle s'entourait précisément d'amis scientifiques… qui ne manquaient pas de l'interroger sur des questions qu'elle comprenait mieux qu'eux, justement grâce à cette double culture lui permettant d'avoir sur le monde un regard binoculaire là où la science isolée ne vise qu'avec un monocle. Le neurologue Henri Laborit et d'autres sommités n'ont pas craint de rencontrer l'Initiée — à un certain niveau de culture il n'existe plus d'appréhension idéologique mais uniquement le désir de comprendre et de progresser.

Je me souviens d'une après-midi passée avec quelques personnalités du monde de la Recherche. Il y avait là, entre autres, Paul Forlot, excellent cuisinier et titulaire de je ne sais combien de doctorats. Expert en biochimie, docteur en botanique et… dermatologie. La discussion portait sur… Adam et Eve. Se posait l'énigme du fameux Serpent. Pour résoudre la question, Dominique Aubier a écarté l'interprétation psychanalytique en ce qu'elle est fondée sur une imagerie symbolique dont l'interprétation sexuelle classique est peu solide. Mais elle a consulté les Textes (Torah), en a fait la lecture scripturaire hébraïque étudiant les mots, la sémantique, mais surtout les Lettres. Et parallèlement, elle a consulté le Traité de Zoologie où les spécialistes ont consacré d'intenses recherches sur les Ophidiens. Grâce au tir croisé Connaissance et Sciences, elle a non seulement évité les redites traditionnelles ou les banalités sexuelles des commentateurs modernes, mais elle a pu établir une étude aboutie de l'Archétype « Serpent » (Nahasch). Elle avança même des suggestions sur la composition des protéines du venin dont l'expert en biochimie a pris bonne note pour parfaire ses recherches sur les antidotes.

Une autre discussion passionnante eut lieu le lendemain, à propos de l'Alzheimer, du rôle essentiel du symbolisme dans la formation de l'esprit et de sa capacité à nourrir la pensée. Si bien que le symbolisme et l'éducation à la pensée symbolique pourraient bien constituer un rempart à l'Alzheimer qui, selon Dominique Aubier, serait la conséquence d'une indigence collective de notre société ultra-matérialiste à la perception des symboles… Avec Dominique Aubier, le faisceau de la Science rejoint la lumière de la Connaissance, et de la convergence résulte l'intelligence dessillée. Cette convergence se nomme, dans le langage des Soufis, le Tawîd. Il est attendu et espéré depuis des siècles. Et voilà, c'est chose faite.
Bon, je vous ai lassé en parlant (encore) de mon Maître. Mais franchement, dites-moi qui a fait mieux et j'irai lui cirer les bottes !

5 La délivrance du symbolisme
Ceci concerne les ethnologues et les étudiants de cette discipline dont je constate qu'elle ne progresse pas. Précisément parce qu'elle n'a pas intégré l'élucidation proposée. Un ostracisme comme un autre, venant simplement du fait que la solution n'est pas venue de ses propres rangs. Un peu d'ouverture, que Diable !
Dominique Aubier a fait sortir le message de la Tradition, en actualisant les termes et la compréhension de la Connaissance. « Savoir, c'est une chose précise, écrit-elle. Les indiens Hopi appellent le symbolisme "la pensée des nuages". Elle s'obtient par évaporation de l'eau, premier élément dans lequel s'est réalisée l'évolution animale. Mais les nuages montent dans l'air, et c'est là qu'il faut les voir et en recevoir la pluie. Et nous y sommes, aujourd'hui : il faut décortiquer les rites, les casser comme des amandes pour manger le sens qui est dedans. C'est la seule façon de pouvoir régler le problème des intégrismes, des nationalismes, des identités. Rendre intelligibles des formes cristallisées qui immobilisent l'esprit et saturent la conscience. Trouver le sens qui est derrière toute langue, c'est la libérer. Parce que derrière tous les rites, il y a la langue, et dans la langue, l'identité. »
L'essentiel, c'est que le message de délivrance soit là, énoncé d'une manière conforme à l'air du temps. Et ce travail est offert en partage à tous, suivant en cela l'exemple symbolisé par… Don Quichotte affrontant les moulins (de la pensée conventionnelle).

Et moi, je fais de même, en assumant la publication des ouvrages qui réalisent cette performance. Et poursuivre, si possible une œuvre personnelle dans le prolongement du Maître. « Le Temps a son exigence et je ne saurais servir aux esprits d'aujourd'hui un message écrit dans un langage trop vieux pour être assimilé correctement et dans toute son exactitude. Mon langage doit être adapté au Temps et ma Connaissance doit intégrer l'apport du Temps et les dévoilements successifs réalisés par les initiés qui m'ont précédé. Je n'ai pas le droit de manquer une étape et je dois, en acquérant la maison, non pas reconstruire depuis la fondation, en ignorant ce qui a été dit et fait, mais veiller à actualiser. Je dois consolider, renouveler, perfectionner. Et habiter les lieux favorables en homme de mon temps, sans craindre de percer des ouvertures vers plus de lumière ».

Cela ne peut se faire qu'avec l'aide des Lecteurs, des Amis, tous ceux qui désirent s'impliquer dans la Connaissance au niveau requis d'une actualisation libératrice.

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Une fois que la Rosée s'est déposée, et qu'elle a été bue, l'Initié devient Fontaine…

La suite de l'article dans un prochain blog où je traiterai du concept de la Fontaine.
Pour revenir vers les articles précédents :
Le Secret de la Rosée 1 
Le Secret de la Rosée 2

PS : Après avoir écrit ce texte, je suis allé déjeuner. Un plat du jour à 10 euros, au village. Et voilà que le serveur, sans que je lui demande rien, m'apporte une carafe de vin rosé qu'il pose sur la table : « Offert par la maison », me dit-il, tout heureux de son initiative. J'accepte, en me répétant ma dernière phrase : une fois que la rosée est bue… allons vers la Fontaine… La Vie semble confirmer l'utilité de cette étude. Prochain Blog : Le Secret de la Fontaine.

— Vous pouvez donner votre avis sur ce blog.
— Poser des questions qui m'aideront à améliorer mes recherches.
— Venir me voir et prendre un café (ou un verre de rosé) ensemble.

vendredi 20 octobre 2017

Le Secret de la Rosée. Un concept initiatique (suite 2)

Le Secret de la Rosée (suite 2)
II Deuxième partie


1 L'Initié parle en style Dabar.
Parmi les initiés, je distingue l'initié traditionnel. Il connaît les lois de la Connaissance dans les termes propres à sa tradition. Dès lors, les traditions étant toutes à égalité de dignité, il ne peut exister aucune discrimination entre les formes expressives de la Connaissance. Chaque peuple, chaque culture a développé, selon sa sensibilité, une perception de l'Absolu, selon les émanations dont il a bénéficié, selon son emplacement sur la Terre. Cependant, et sans qu'il ne s'agisse ici d'émettre un jugement de valeur, toutes les Traditions et tous les initiés ne sont pas au même niveau. Certaines cultures auront développé une sensibilité visuelle là ou d'autres auront privilégié la perception auditive. Une telle, selon leur proximité du point d'insertion central de l'énergie, bénéficiera d'une décharge directe quand d'autres profiteront des ondes caressantes se propageant depuis le cœur de l'électrocution. Certains initiés, directement connectés sur la centrale, verront leur esprit foudroyé par l'impact de l'énergie du Verbe innervant la planète. D'autres, non moins sensibles mais positionnés différemment, accueilleront les effluves et les effets de la décharge initiale qu'ils retraduiront en des termes pleinement adaptés à leur territoire, leur zone d'influence, leur langue, leur espace mental.
Certaines traditions traduiront leur compréhension de tel archétype en un symbolisme  figuratif savant culminant dans des esthétismes abstraits quand d'autres lui donneront le contour d'un rituel aux apparences rustiques et sauvages apparaissant comme des atteintes violentes à nos sensibilités. Mais toutes ces expressions, quelque soit leur degré de représentation, appellent à une exégèse explicative ouvrant le sens

L'Initié, quelque soit la tradition dont il est le fils, est un homme du DaBaR symbolique, appelant au grand DaBaR explicatif.
L'Initié traditionnel, qu'il soit taoïste, bouddhiste, chamane — d'une manière générale : religieux — est un homme du Dabar… à la manière ancienne. Les lois de la Connaissance, il les connaît en des termes symboliques, imagés, et par métaphores. Il ne les divulgue pas, sa tradition s'y oppose et c'est de là que vient l'adage selon lequel « celui qui sait ne dit rien ». C'est là une pensée exacte, s'adressant aux Initiés de la Première Époque que sont les Maîtres des Traditions. Il leur est formellement interdit de jamais s'expliquer : l'explication des choses n'est pas de leur ressort. Ils ne sont en charge que de la transmission, exercée sous certaines conditions. Il leur est interdit de jamais dévoiler l'identité de leur modèle de référence. Ils le mettent cependant en application, sur "la voix silencieuse".
Ce sont des hommes appartenant à la première étape de la Révélation (que Dominique Aubier appelle le Bip du cycle qui compte deux étapes évolutives). La règle, en Bip, c'est de ne pas divulguer, mais de transmettre au disciple, et encore : transmettre sans dévoiler, de sorte que l'élève trouve par lui-même.

Les Initiés de cette époque ont été héroïques, car il fallait sauver la leçon ésotérique… sans la dévoiler. Il s'agissait pour eux de permettre à la leçon initiatique de traverser les siècles, jusqu'à ce qu'un jour le carcan symbolique puisse être dissout. Ces Initiés méritent un puissant hommage. Ils ont convoyé le message, chacun dans sa Tradition, chacun selon son langage et son style, mais toujours selon les mêmes règles immuables et dans la perspective qu'un jour viendrait où paraîtrait la grande exégèse explicative du Grand Tout auquel ils se raccordent tous, fraternellement, par-delà la diversité de leurs origines. Tous ont prévu l'instant de la Grande Sortie, que l'on appelle la Parousie.

2 Les siècles ont passé, le moment est-il venu ?
Comment puis-je le savoir ? Est-ce une affirmation gratuite de ma part ?
Le moment est venu, depuis que la Science (Einstein, de Broglie) a découvert l'identité de la lumière. En effet, dès lors que la Science, partenaire de Gauche de la Connaissance, écarte le voile sur l'identité de la lumière, l'Initié en déduit qu'il a le feu vert pour parler à son tour : la Gauche parle d'abord. C'est une règle explicitée dans le Zohar. La Gauche commence toujours en premier, et c'est bien normal, puisqu'elle est le « Qui-Fait » dans la structure qu'elle forme avec la Connaissance qui est le « Qui-Sait ».
La Science « fait » les choses dans le domaine du visible. L'Initié observe l'acte du « Qui-Fait » et en déduit que l'ouverture est en cours. Tous les Initiés, chamanes, sorciers, ayant reçu la visite de scientifiques, d'ethnologues ont immédiatement compris qu'au travers de ces visiteurs, c'est le "partenaire d'En-Face" qui se signalait à eux dans le couplage structurel. Ils ont compris que le cycle avait changé et s'ouvrait sur sa seconde instance.

Le secret pouvait être divulgué, à tous. Plus de secret, et c'est la fin de l'ésotérisme, tout doit être dit. C'est cela que l'on appelle… les Temps messianiques. Les temps de la Lumière.
Je sais, le mot « messianique » fait peur. J'y consacrerai une étude que je publierai sur ce Blog, si cela vous intéresse.



Le Secret de la Rosée (3) suite dans quelques jours.
Pour revenir à la première partie
Pour lire la suite (3).


Livres de référence :
— La Synthèse des Sciences
— La Face cachée du Cerveau
— The Hidden face of the Brain


samedi 14 octobre 2017

Le Secret de la Rosée. Un concept kabbalistique.

Le Secret de la Rosée (1)
(par Dominique Blumenstihl)

Cet article ouvre une série de textes qui déploieront progressivement une pensée intégrant au fur et à mesure ses propres éclaircissements. Il s'adresse sans doute à ceux et celles qui ont déjà un minimum de connaissance dans le domaine de l'Initiation.

Première partie

Plusieurs personnes m'ont écrit suite à mes articles où je parle du LABYRINTHE et du TZADÉ FINAL, la lettre hébraïque valeur 900. Je vais en traiter dans un article spécifique.

Avant de répondre à ces questions, je tiens à préciser le cadre de mes réponses. Que ce soit clair, je ne suis pas un religieux en exercice de ses fonctions, et je ne représente aucun mouvement religieux. Je ne représente pas une Communauté de croyance.
Je crois en l'Homme. En l'Esprit.  Et je tente d'être un homme véritable.
Qui je suis ?
Pendant 28 ans, j'ai été formé à la Connaissance par l'écrivain Dominique Aubier. J'ai vécu avec elle en Espagne, Andalousie pendant 6 ans. Et 22 ans en Normandie. J'ai eu le privilège de bénéficier au quotidien de son enseignement exceptionnel. En toute modestie (ou prétention si vous préférez) je peux bien dire qu'un peu de la poudre d'or tombée de l'aile du papillon est restée attachée à mon esprit.
Suis-je pour autant un Maître ?
Aucune école, aucune institution ne peut délivrer le diplôme. L'octroi de cette garantie relève de la compétence de l'Invisible. Tout au plus ai-je retenu quelques bribes des leçons du Maître…

1. Ai-je le droit de parler ?
Quand il s'agit de parler de la Connaissance, on rencontre beaucoup de bavards. Beaucoup de demi-initiés ayant touché par-ci, par-là, aux traditions du monde et qui prétendent enseigner. Et qui en tirent de substantifiques revenus. Il y a aussi beaucoup d'âmes généreuses, profondément sincères, qui croient avoir intégré la leçon initiatique alors qu'elles n'ont fait qu'effleurer l'apparence séduisante d'un symbolisme. Beaucoup d'appels à la "fraternité", à la "solidarité"… autant de sentiments respectables et on ne peut leur en faire le reproche — dans la Connaissance, on ne fait pas de reproche. Mais il est clair que ces approches, fussent-elles sympathiques et bienveillantes ne constituent en rien un corpus solide sur lequel un être puisse s'appuyer.

Pour parler de la Connaissance, il faut d'une part posséder un esprit investi par la grâce au degré de l'investiture qui est celle de son temps. D'autre part, il faut avoir assimilé le savoir recueilli par les livres et par la tradition (donc sciences et connaissance) et avoir soumis celle-ci au filtrage de son propre esprit bien investi. Il faut donc recueillir ce que les kabbalistes appellent Tal (la rosée), autrement dit le dépôt de l'enseignement de la nuit (les sciences) éclairées par le jour naissant à la lumière du soleil levant (la Connaissance). Alors seulement, l'être peut parler. Parler vrai.

Il existe aussi un degré où l'initié se voit directement investi, sans passer par la case d'aucune école : il est alors informé par ce que Ibn' Arabî appelait le « Kadhir ». Autrement dit : la pluie quantique des informations arrose en direct sa pensée, il est alors en Union mystique avec l'informateur. Ce fut le cas d'Abraham, Moïse, Rabi Aqiba. De Mansûr Al Hallaj, et sans aucun doute de Jésus, de Bouddha et quelques autres personnalités très remarquables.

2. L'Homme de la Rosée parle vrai.
Tout le monde, liberté d'expression oblige, a le droit de s'exprimer dans la grande foire aux opinions où tout le monde a raison. Chacun possède sa propre autorité, son droit imprescriptible à… causer. Et tout le monde a tellement de choses à dire. Mais c'est là qu'il faut distinguer entre jactance et Parole. Distinguer entre les deux verbes hébreux désignant l'acte de parler. Amar et Dabar.
Amar, c'est pratiquer l'usage de la parole profane. C'est « causer », meubler une conversation. C'est tenir un discours où la priorité est donnée au matérialisme, à l'économie, à l'utilitaire. Au « Qui-Fait ». Nous y avons droit.
Le Dabar quant à lui, est réservé à l'être de Connaissance. Le mot s'écrit : Dalet, Beth, Resch. Ce sont les lettres écrivant le nom de Deborah. Il existe deux Deborah dans les Ecritures, d'une part la nourrice de Rebecca qui s'occupa de ses deux fils Jacob et Esav (Esaü). Et d'autre part, Deborah (avec un Vav) la prêtresse qui livra une bataille sans merci contre son ennemi le général Sisra et ses 900 chars de guerre. Je consacrerai une étude à Deborah dans un prochain Blog.
L'initié parle le DaBaR. l'Initié ouvre la porte (Dalet) de la structure (Beth) corticale (Resch) : il connaît le modèle cortical de référence, il connaît la structure porteuse et ses lois et il ouvre sa bouche pour en parler. Il en coule le miel, produit par l'abeille (DiBouR) qui produit la nourriture sucrée, celle dont s'est alimenté Jonathan avant sa bataille, sucre allant droit au cerveau lui donnant l'énergie.

Dominique Aubier précise à ce sujet, dans son livre La 23è Lettre de l'Alphabet hébreu (p. 302) : « La doctrine du Sacré considère qu’il existe deux sortes de langage : le Dabar et l’Amar. Le Dabar comme son mot l’indique procède par ouverture directe, Dalet, du sens distribué par le cerveau caché, Beit ; à partir de là s’organise le domaine cérébral du Reisch, troisième pivot de son triplet. Avec ses trois glyphes Dalet, Beit et Reisch le mot Dabar décline la formule du parler vrai. La parole absolue. Mais il y a aussi le dire expérimental, celui qui fait le reportage du vécu. Le verbe Amar en définit la puissance par ses trois piliers. Le système de vérité est à l’initiale : Alef. Son statut gouverne l’incessante valeur de ce qui est dit, au service de l’universalité : Mem. Cette possibilité est en soi un important ressort cortical : Reisch. L’hébreu distingue spontanément deux modalités de parler, également données par la nature et dont la cohérence particulière domine l’ensemble de l’éventail dialectal. Ces deux capacités correspondent aux deux hémisphères qui participent à l’activité d’un cerveau doué de parole. Dabar en « qui Sait », Amar en « qui Fait ».
On reconnaît, dans ces deux typologies de la Parole, celle dont a usé Moïse en « Qui-Sait ». Et celle dont a usé Pharaon, le Prince du « Qui-Fait ».

L'initié est donc celui qui connaît donc la différence entre Amar et Dabar. Il connaît les deux formes d'expression et leur raison d'être. Sans rien ignorer de la puissance du « Qui-fait », de ses ressources et méthodes, il ne s'en laisse pas abuser. Sa connaissance dépasse la psychologie habituelle des êtres, inspiré par l'Informateur innervant la Dabar. Son principal recours consiste à maîtriser la particularité du langage Amar et de tenir ferme sur le DaBaR

La suite de l'article paraîtra dans un prochain Blog.


Le Secret de la Rosée 2 
Le Secret de la Rosée 3  

Suite après la série sur le Secret de la Rosée :
Le Secret de la Fontaine

Ces explications n'ont été possibles que grâce aux travaux de Dominique Aubier :
Tous les livres de mon Maître
Tous les films de mon Maître

PS : je remercie ceux ou celles qui s'abreuvent de cette leçon de bien vouloir citer… leur source.

mercredi 4 octobre 2017

Le Président Macron et l'erreur de la "multipolarité".

Emmanuel Macron ou l'erreur du multipolaire.
Dans son discours aux Nations-Unies, le Président Macron a mis l'accent sur le dialogue multipolaire. La généreux accentuations lyrisme du président français a drainé les applaudissements de l'Assemblée. Devant tant d'humanisme, appelant à la solidarité internationale, on ne peut s'empêcher d'être ému.
Mais séduction et sentiments mis à part, le Président Macron a-t-il raison ?

1. La « multipolarité ».
Ce jour-là, j'étais justement en train d'installer des lampes dans ma maison. Conseillé par un électricien, j'ai fait bien attention de ne pas mélanger les fils, et de séparer le « neutre » de la « phase » et brancher la « terre ». Tout en revissant mes lampes « LEDs », j'écoutais le discours présidentiel en direct sur France-Info. Multipolaire, répétait-il inlassablement, il n'y a pas d'autre solution ni d'autre méthode.
Mais suffit-il d'avancer la main sur le cœur et d'entonner une aria pour que l'opéra produise son effet ? La partition de M. Macron est-elle écrite sur des critères stables, vérifiés, efficaces ? Est-elle réaliste ?

« Multipolaire » ? Mon installation électrique ne l'est pas : j'ai beau tirer autant de fils que je veux, je retrouve toujours la même « phase » ( + ) accompagnée de son partenaire dite « neutre » ( - ). Et ces deux fils rejoignent toujours le poste central des disjoncteurs, eux-même reliés à un disjoncteur central où parviennent les fils venant de l'extérieur, d'un générateur électrique situé quelque part dans la campagne. Il n'y a pas, à quelque niveau que je me situe, dans l'apport de l'énergie, de « multi » : l'électricité est toujours conduite selon le même principe du déplacement des électrons. Il n'y a de « multiple » que le nombre de pièces de la maison. Mais croire que chaque ampoule dans chaque pièce soit capable de conditionner et remettre en cause la distribution centrale, serait une sottise. L'ensemble des postes d'éclairage constituent bien la « multipolarité » mais l'énergie est une et centrale. Elle se délègue, se distribue, circule. Mais en aucun cas ne se divise.

La pensée de M. Macron procède d'une générosité mais surtout d'un conditionnement philosophique où l'on reconnaît ses maîtres à penser. Oui, chaque pays, chaque nation a droit au chapitre. Tout doit se discuter, tout doit se négocier. À cela servent les Nations-Unies. Mais qu'en est-il de la prise de décision ?

2. Autre exemple de différence entre la multipolarité et l'unicité.
C'est un exemple que donne Dominique Aubier dans son livre très remarquable La Synthèse des Sciences. Elle observe qu'il existe deux types de visions par les yeux. Et deux types bien différents d'yeux. D'une part, la vision unitaire dont disposent les vertébrés. D'autre part la vision en prismes multipolaires des insectes. L'œil humain a été fort bien étudié par les ophtalmologistes, sa capacité de perception repose sur une sensibilité aux photons dirigés, au travers de la pupille en direction du nerf optique qui draîne l'énergie lumineuse vers les zones cérébrales dévolues. La description médicale serait fastidieuse à exposer ici. On peut se reporter à l'ouvrage cité, ou, pour ceux qui s'intéressent à la vision, à une série d'ouvrages spécialisés décrivant le circuit exact des nerfs optiques, leur bifurcation en Droite et Gauche, et leur aboutissement aux deux zones visuelles spécialisées dans le cerveau. En tout cas, l'œil humain propose une vision en relief, fondée sur une dualité Gauche et Droite, croisée pour certaines fibres nerveuses, suivie d'une centralisation opérée par le cerveau qui réunit en une seule image ce qui lui arrive sous forme duelle au travers du chiasma optique.
(Les médecins lecteurs de ce Blog pourront compléter l'exposé par l'apport de leur compétence !)
Mais il existe une autre manière de voir le monde…

3. La vision insectoïde.
Elle aussi, elle a été bien étudiée par les entomologistes qui ont décortiqué l'œil de l'Insecte. Mouches, abeilles, drosophiles, moustiques ont été observés au microscope et leur œil a été parfaitement analysé. L'œil de la mouche par exemple est un édifice étonnant d'hexagones emboités les uns dans les autres, dont chacun fonctionne à lui tout seul comme un oeil. Chaque prisme est sensible au moindre mouvement. Cette sensibilité est d'autant exacerbée que le nombre de prismes est important. L'Insecte, dès lors, ne possède aucune vision unitaire de la réalité : elle lui apparaît comme un kaléidoscope éclaté en facettes dont il ne perçoit que la multiplicité brisée. La vision de l'Insecte est « multipolaire ». Je dirais même qu'elle n'a pas de pôle du tout mais uniquement des points de captations lumineux directement reliés au système musculaire, sans qu'aucun système neural ne centralise et ne rassemble la vision en une forme cohérente unitaire. Ce réseau de connections multipolaires reliant l'œil directement aux muscles donnent à l'Insecte une réactivité extrême que nous pouvons vérifier quand nous voulons attraper une mouche. Il n'y nulle pensée chez l'Insecte, mais une réactivité immédiate.

Chez l'Insecte, tout est éclaté et extérieur. Pas de cerveau (tout juste un ganglion nerveux). L'Insecte procède de la multiplicité : il incarne l'archétype de la prolifération entropique des formes vivantes se développant du côté Gauche de l'arbre évolutif. Une prolifération infinie, quantitative, inventive dans ses formes, générant des spécialisations à l'intérieur même des spécialisations. Il n'existe, chez l'Insecte, aucun motif de synthèse unitaire. Tout chez lui est « multi », « dehors », « expansif ».

Sur l'arbre évolutif des espèces, les mammifères se situent tout à l'opposé. Chez l'humain, tout se centralise dans un cerveau. L'Insecte appartient au secetur dit « hyponeurien » (le système nerveux est en-dessous du tube digestif). Les mammifères sont épineuriens (le système nerveux est au-dessus des organes digestifs). Cette distinction a été donnée par le professeur Lucen Cuénot dans sa grande étude sur l'évolution des espèces. Le critère est donc scientifiquement observé — ce n'est pas une opinion philosophique… La distinction est majeure, opérée par la Nature : il ne s'agit pas d'émettre un jugement, de dire que c'est ou mal. Un Insecte n'est ni bien ni mal. Une mouche n'est pas mauvaise en soi. Pas plus qu'une abeille. C'est juste qu'elle est gênante quand elle tombe dans ma soupe.
Les humains, nous sommes des « épineuriens ». Notre système nerveux est centralisé, et fonctionne essentiellement avec l'énergie que lui insuffle le Verbe. Les zones corticales interprètent l'information et lui donnent diverses expressions, à l'image de la maison éclairée par diverses ampoules, toutes reliées au même poste de commandement.

4. Chaque être a sa propre lumière, mais…

Croire que la « multiplicité des opinions » mène à une cohérence est une erreur. Toute opinion est respectable. Mais chacune d'elle n'éclaire que sa petite pièce, ignorant tout de ce qui se passe dans la pièce voisine et ne sachant rien de ce qui se joue en amont, là où l'énergie perce et insuffle sa vitalité. Demander aux petites lumières de se réunir pour, ensemble, éclairer le ciel est une vaine espérance : on peut en faire l'expérience, en regardant la voûte étoilée. L'immensité de la nuit n'est nullement éclairée par la multiplicité des étoiles, aussi nombreuses soient-elles. Même le reflet de la lune n'y suffit pas. Seule la lumière unique et centrale du soleil nous réchauffe et dégage notre vue. S'imaginer que la multiplicité, le multipolaire puisse restituer le message initial c'est croire à la reconstitution originelle du vase brisé. La Science commet la même erreur intellectuelle, dans sa démarche "multidisciplinaire". Le pensée multidisciplinaire devenant à son tour une science, se rajoutant aux autres, étoile parmi les étoiles, mais sans aucune efficacité synthétique.
Et pourtant…
Chaque peuple a sa lumière. Chaque Nation a sa particularité. Chaque individu a sa lumière qui lui est propre, personnelle, non échangeable et inaliénable. Chacun est à lui-même récepteur de lumière, chacun est unique et irremplaçable. Chacun est ainsi une luciole pour lui-même, éclairant sa vie par ses propres moyens… mais il existe une lumière, une autre lumière, au-dessus de nous qui projette sur nous son vouloir… et qui fait que nous sommes reliés à une source d'énergie unique se déléguant en nous.
Nous ne sommes pas « multipolaires » nous sommes sollides, spirituels, possédant un cerveau, deux hémisphères, un Qui-Sait et un Qui-fait. Avec une ère du langage, une conscience… Certes nous avons plein d'opinions (changeantes au gré des humeurs) mais nous ne sommes pas des Insectes à la vision prismatique et à l'esprit éclaté dans la dispersion.
Les Nations-Unies, n'en déplaise aux membres qui y siègent, ne fondent aucune unité : leurs principes sont faibles. Le Code qui les rassemble ne repose que sur la bonne volonté des uns et des autres et non sur des critères solides. Il s'agit d'une invention occidentale, siégeant au cœur de la métropole la plus occidentale qui soit, procédant d'une méthodologie typiquement occidentale…

5. Le Président Macron se trompe…
quand il s'imagine que la politique «multipolaire » puisse influer la marche du monde. L'idée même est fausse. Elle sort droit de ses lectures philosophiques (Bourdieu, Derrida, Baudrillard). Des penseurs qui ont largement percé des forages… dans le vide. Quant à sa méthode — convaincre par les bons sentiments de solidarité — elle est gentille, mais inefficace car non appuyée sur les lois du réel.
De plus, il lance son appel depuis la ville qui représente symboliquement l'apogée, le comble entropique de ce que la civilisation citadine peut produire, New York… La ville… un concept évolutif inventé par Caïn, après qu'il eût été bani suite au meurtre d'Abel. Il lance son appel et veut contrer le président Trump, sur le territoire même de M. Trump… C'est là que M. Macron se "trumpe" car il ignore la première règle de la diplomatie qui est de choisir le terrain favorable depuis lequel on s'exprime. Aucun torero ne commet cette erreur quand il est dans l'arène face au taureau… Choisir son terrain…

6. J'encourage M. Macron à lire (ou relire) Don Quichotte.
Il existe en effet, dans le roman de Cervantès, une scène qui relate parfaitement cette divergence conceptuelle entre les perceptions de la réalité. C'est au chapitre où Don Quichotte rencontre un puissant adversaire, monté sur un immense cheval : le Chevalier des Miroirs. Don Quichotte possède un verbe unique, un projet clair fondé sur une éthique, une morale, mais surtout sur une Connaissance des lois de la Vie. Le Chevalier des Miroirs, quant à lui, n'est autre que le bachelier Samson Carasco (cara de asco = tête horrible) déguisé en chevalier — c'est un imposteur — portant sur lui une armure composée d'une multitude de petits miroirs scintillants. Il représente, par son habit, la multipolarité de sa formation intellectuelle, faite d'érudition conventionnelle et de savoirs accumulés, de jugements et d'opinions. Qui des deux l'emportera ? Il ne fait pas de doute que la politique de Don Quichotte ne s'embarasse pas de l'opinion multipolaire. Il a sa vision, sa perception immédiate des signes. Don Quichotte lit à livre ouvert dans les manigances. Il domine les turpitudes d'un regard immédiat et comme indifférent, n'ayant pas à analyser mais seulement à conclure. Son intervention consiste régulièrement à rétablir le droit et le bien. Il ne réunit pas d'assemblée pour s'inquiéter de l'avis des uns ou des autres. Il n'a qu'une exigence : que l'on se soumette à Dulcinea del Toboso, autrement dit, la douce lumière du Tob + Sod (en hébreu Tob = bon et Sod = secret), donc la douce lumière du bon secret. En référence assez claire au livre du Kabbaliste Moïse Cordovero « La Douce Lumière » (Or né érab). Cette douce lumière n'est pas négociable. Tant pis si l'esprit démocratique en prend un coup… l'esprit démocratique étant essentiellement composé de la multitude des petits miroirs aux petites humeurs, colères et opinions. Que diable ! Monsieur Macron, allons en marche vers une politique… quichottienne ne craignant pas d'affirmer la suprématie de Dulcinée du Toboso ! Se brancher sur le bon secret. Et où se trouve la source du bon secret ? Où se trouve la source du verbe disant la Vérité ?

Trouver la source du Verbe
Il s'agirait donc pour le Président Macron de rechercher le lieu central où l'énergie cosmique pénètre la planète et lui insuffle les messages. De trouver l'endroit où le Verbe descend sur terre, pour ensuite se déléguer partout sur la planète. Ce lieu unique et principal de la captation du Verbe, ce n'est pas New-York. Une pincée de Connaissance initiatique (et un verre de vin de la Mancha) lui permettrait de savoir que ce lieu, c'est Jérusalem… C'est là que M. Macron devrait se rendre en priorité et lancer un grand appel à l'humanité, comme l'a fait, en son temps le Président égyptien Sadate. Un message universel de paix, lancé depuis Jérusalem… en réaffirmant le rôle et le statut unique de cette ville, lieu de captation du verbe divin. Le Président Macron sait-il quel est le rôle que la France doit jouer ? Je suis prêt à jouer les ambassadeurs du Quichotte pour le lui expliquer.

— La mission de la France
— Le statut de Jérusalem
— Le Code des archétypes