Le football a donné récemment une étonnante image de solidarité quand des joueurs, face à une insulte raciste proférée à l'encontre de l'un d'eux, ont quitté le terrain, disant fort et clair pourquoi. En cause, les propos d'un arbitre désignant par « negro » une personne de couleur…
Il n'y a pas de « nègre », pas de « noir », il n'y a que des sportifs, et que des hommes… Telle est la règle sur le terrain. J'ai cependant prêté attention à l'explication que donnait l'arbitre : d'origine roumaine, il a prononcé, disait-il, le mot « negro » non en terme d'insulte, mais pour désigner le joueur noir, car en roumain, « negro » signifie « noir », sans plus. Inacceptable tout autant : on ne désigne pas une personne par la couleur de sa peau…
Noir ou black ?
On appelle « antonomasie » ce procédé par lequel on désigne un être par un élément qui caractérise son apparence ou une qualité : nombre de patronymes en tirent leur origine. Legrand est de toute évidence une antonomasie dérivée en patronyme en raison de la haute taille d'une personne que l'on appelait ainsi… par. Des dizaines de noms naissent du procédé antonomasique. Et qui ne l'utilise pas, quand il s'agit, succinctement, de décrire une personne ? « le chauve qui marche dans la rue ? A côté du gros ? Oui, c'est monsieur un tel en compagnie de monsieur un tel… » Ce n'est pas d'une suprême élégance, mais cette tournure sémantique est-elle forcément insultante ? Certaines personnes portent tout aussi bien des noms valeureux, comme Courage, Vaillant ou Charmant, Beauregard ou Bonheur… Comment désigner une personne de quelque manière sans que cela sonne comme une injure ?
« J'ai rencontré ce matin un Noir, à l'entrée du magasin, magnifique stature, élégantissime dans sa tenue qui surveillait les entrées. » Au regard de la sur-sensibilité touchant à la question dite raciale, ai-je insulté cet homme en écrivant de lui « j'ai rencontré un Noir » ? Il y a 50 ans, le mot Nègre n'aurait choqué personne, pas même l'individu concerné, pour peu qu'il soit quelque peu instruit des lettres de noblesse que recèle ce mot quand il est conçu dans l'acception que lui a conférée Aimé Césaire. Faut-il l'écrire à l'anglaise « Black » ? L'usage de tout adjectif de couleur est prohibé étant perçu comme élément de ségrégation. Pourtant mes yeux voient bien un homme… de couleur. Mais je ne dois pas le dire. Il me faut parler en termes neutres. « J'ai donc rencontré ce matin un individu à l'entrée du magasin… »
« Black life matters »
Je n'en ai jamais douté. Mais en intégrant la notion de « Black life », est-ce que je ne tombe pas exactement dans la distinction séparative qu'il fallait gommer ?
Dire « Black life matters », n'est-ce pas encore affirmer paradoxalement qu'il existe une différence liée à la couleur, qui est donc susceptible d'une existenciation particulière ? Alors que c'est précisément ce que l'on voudrait neutraliser ? La lutte contre le racisme devient alors affirmation de l'altérité qu'elle voudrait dénoncer. C'est à mon sens un piège dans lequel s'enferme le militantisme de la cause « anti », car dans le but louable de produire l'égalité, il créé la double mesure de la balance, réaffirme la séparation, renouvelle et augmente l'argument des différences prétendument ontologiques.
« La vie noire (black life) » pose une racisation de l'humanité alors qu'elle voudrait lutter contre. Pour ce qui me concerne, je ne veux pas qu'on parle de « vie noire » ou de « black life » parce que cela repose sur une polarisation raciale de l'humanité. J'enlève donc la mention de la couleur, car elle m'importe peu, et j'affirme « life matters » : la vie importe, et il n'y a pas de « vie noire ou blanche ou jaune ou verte ». Il n'y a que de l'humain.
Le Racisme, expression du narcissisme…
Le racisme est historiquement une idéologie fondée en économie et rentabilité. Il a justifié l'esclavage des populations africaines, non seulement par les européens mais également par l'islam qui le perpétue encore de nos jours dans de nombreux pays. En France (dans les Antilles), il fut aboli deux fois. Une première fois lors de la proclamation de la République, puis lamentablement rétabli par Napoléon Bonaparte. Une seconde abolition eut lieu en 1848 à l'initiative de Victor Schoelcher. On notera le Redoublement…
La légalisation de l'esclavage reposait sur le concept de l'existence des races et de leur inégalité. Et la science vint au secours de cette idéologie, lui apportant toute sa compétence prétendument objective. La science vérifia et démontra les origines simiesques de l'homme africain, justifia la ségrégation et sa fantaisiste légitimité selon les lois de la sélection naturelle darwinienne. L'africain descendait très scientifiquement du singe. Fort heureusement, la science, se pardonnant elle-même ses errances par l'immunité qu'elle s'accorde en toute circonstance, corrigea sa thèse. Les hématologues établirent qu'il n'existait pas de « races » mais de simples différenciations de groupes sanguins qu'il serait délirant de classifier en termes ségrégatifs ; les généticiens à leur tour précisèrent l'inanité du racisme, les pigmentations de la peau témoignant de la variété usuelle des gènes distribués dans l'espèce humaine. Grâce à la science, à la médecine, et notamment les travaux de Claude Bernard, le concept de « race » recevait son coup de grâce et l'on s'aperçut qu'il n'était que l'expression qu'une construction mentale : celle d'un narcissisme personnel, ou collectif/ethnique, s'affirmant en opposition à l'altérité la plus visible. La science a-t-elle anéanti la notion de races ? Elle perdure envers et contre tout…
Une affaire de passion
« Le racisme anti-noir repose sur la perception visuelle de la différence, l'épiderme coloré suscite un sentiment… épidermique de non-reconnaissance de soi au miroir que l'Autre nous tend. C'est donc un effet d'exacerbation du narcissisme érigé en idole. » Que pensez-vous de cette définition ? Elle est bien entendu valable également dans le sens du racisme anti-blanc, selon les mêmes modalités passionnelles.
Le racisme est irrationnel, émotif ; il se nourrit d'affects et de sentiments ayant pour centre cérébral l'hypothalamus dont on sait qu'il n'est guère raisonnable. Comme l'antisémitisme, il est affaire de passion. Pour se justifier, il recherche l'appui d'éléments irrecevables en raison, aussi invente-t-il des alibis et des pseudos démonstrations qui le légitimeraient.
Je réprouve, dans mes propres textes, l'usage du mot « Noir ». Me faut-il également renoncer au mot « négritude », cher à Aimé Césaire et Léopold Senghor ? Dois-je déchirer la couverture de son « Anthologie de la Poésie nègre et malgache » ? L'homme Noir n'existe donc plus, l'Art Nègre doit changer de nom. Le Niger et le Nigeria, pays africains, doivent-ils s'inventer une autre appellation ? La négritude serait-elle expressive d'un racisme subliminal ? Je croyais que c'était là des lettres de noblesse, non raciales mais culturelles, propre à un ensemble de civilisations s'unifiant sous une sensibilité. Je crois que la « négritude » de Senghor n'est perçue en terme de racisme que par les ignorants qui, de ses ouvrages, n'ont jamais lu la moindre ligne.
Petit témoignage de racisme…
J'ai eu le privilège de bénéficier de son amitié. Il fut le premier lecteur de mon recueil de poésies. Je lui avais écrit pour lui en soumettre le manuscrit, et par retour de courrier, il m'avait convié chez lui, Square Tocqueville à Paris. Je n'en revenais pas, être reçu par le Poète, non moins président du Sénégal, héros de l'indépendance de son pays… Son secrétaire m'avait installé dans un petit bureau où il me pria de patienter. Un magnifique masque africain me perçait du regard. Le Poète arriva après quelques minutes, et ce fut un coup de cœur immédiat.
Je le remerciai de m'accorder son temps. Il me répondit : — La poésie a ses priorités…
Et comme je ne quittais pas des yeux le masque accroché au mur, il me rassura :
— Ne craignez rien, il est bienveillant.
Je répondis :
— J'ai l'impression qu'il me surveille…
— Mais c'est ce qu'il fait, mon jeune ami. Il vous regarde et me dit tout…
Combien l'expertise du grand poète africain nous manque qui pourrait nous éclairer sur la sensibilité de l'âme africaine, sur la perception « noire » de la vie dont il était convaincu qu'elle était unique par sa métaphysique, par sa localisation, son histoire et son destin. Il m'avait raconté une expérience de racisme-bon-chic-bon-genre qu'il avait vécue.
C'était au cours d'un dîner mondain où étaient conviées quelques hautes personnalités de la République. Il était, disait-il, assis au côté de l'un de ses amis, éminent homme politique, ancien ministre, assez fort en gueule. Alors que Senghor venait de finir le repas, son voisin de table lui demanda : « Alors, cher ami, y' avait bon miam-miam » ? Sans répondre, Senghor prit une gorgée de vin. Son convive relança : « Et maintenant, Y'a bon glou-glou » ? Arriva le moment où le Poète fut prié de prononcer un discours, une allocution sur le thème de la Civilisation de l'Universel. Applaudissements de l'assemblée, il reprit sa place et envoya alors à son abominable pourvoyeur de spiritualités : « Alors, cher monsieur le Ministre, tout le monde semble avoir apprécié mes paroles. Aurais-je fait un bon bla-bla ? »
Racisme ? Une affaire de fromages
Le sympathique comédien Morgan Freeman demandait : « qu'on ne me parle pas en tant que Noir, mais en tant qu'homme, afin que moi-même je puisse répondre, non à un Blanc mais à un homme… » Son point de vue est très respectable, mais à mon sens il est biaisé. Car il présuppose que c'est en tant que Noir qu'on s'adresse à lui et que sa réponse est subordonnée à cet a priori. Il envisage d'emblée qu'en tant que « ceci ou cela », je puisse m'adresser à lui, en tant que « cela ou ceci ».
Mes échanges avec Léopold Senghor ont aidé à ma réflexion sur la « question raciale ». Nous parlions d'homme à homme et de poète à poète. Lui, Maître de Poésie, moi chercheur, comme lui, de l'Etre essentiel. Il avait de l'avance sur moi et je bénéficiais de sa hauteur de point de vue.
Je lui racontais qu'enfant, je prenais très facilement le soleil. Une mémoire chromosomique « méditerranéenne » facilitait sans doute cette disposition car il me suffisait de jouer dehors pendant une après-midi pour qu'aussitôt je devienne vraiment très bronzé. Cela étonnait une voisine, frappée par l'étonnante et soudaine coloration de ma peau. Cette idiote m'appelait « Bamboula » (authentique !). Je n'avais aucune idée à quoi cela faisait allusion et je trouvais l'allitération du B plutôt gentille. Je demandais à ma mère (alsacienne) ce qu'était un « bamboula » et lui expliquais que c'était ainsi que madame S. m'appelait. Notre voisine eut droit à une mise au point immédiate.
— Ni ici, ni ailleurs… les bamboulas n'existent pas et je ne veux plus jamais entendre ce mot…
La voisine défendit son point de vue et repartit d'un pernicieux :
— Il est quand même très bronzé, le petit… A croire que…
Une gifle-éclair magistrale claqua. Madame S. en resta pétrifiée. Il va sans dire que plus jamais il n'y eut de petit bamboula dans le quartier.
Il m'est également arrivé d'être qualifié de… « camembert ». Cela m'avait franchement blessé, car c'est une amie algérienne qui me l'avait dit, touchant en moi ma plus profonde sensibilité. Quoi ? Etre traité de camembert alors qu'elle savait très bien que je préfère le Coulommier ? Un Livarot ou Saint Marcellin m'auraient flatté, même un Gruyère, mais être pris pour un coulant, c'était franchement désagréable.
Pour neutraliser la blessure que l'insulte raciale inflige, la seule réplique possible c'est de dépasser le niveau de l'insulteur. Se repenser soi-même, non en terme de « race » — qui est une pure fiction — mais en tant qu'être absolument humain. Et renvoyer cette dignité à l'insulteur. J'organisai donc un dîner de fromages au cours duquel mon amie me confia… qu'elle adorait le fromage blanc.
Le racisme exprime une régression vers des états de la non-conscience humaine. Je n'oserais dire que c'est une régression vers l'animalité dans la mesure où les animaux d'une même espèce ignorent la ségrégation. Leurs luttes éventuelles sont le plus souvent liées à la défense du territoire, sans focalisation obsessionnelle particulière. Le sentiment raciste est exclusivement humain, une construction mentale fondée sur le ressenti de l'Autre, sa singularité. Et souvent appuyé en discours d'intérêt politique.
Dans la lutte contre le racisme, on entend certes les manifestations médiatiques salutaires des sportifs célèbres et les pieuses résolutions des officiels dans l'onctuosité de l'égalitarisme républicain qu'ils tentent sincèrement de promouvoir, mais il n'existe pas de politique affirmant résolument… l'inexistence des « races ». On aimerait entendre notre chef d'Etat dire : « il n'y a que des humains… Et je récuse toute forme d'affirmation raciale d'où qu'elle vienne. »
Témoignage de Moïse et du Cantique des Cantiques
Du côté du sacré, la ségrégation fondée en couleur de peau n'est pas un critère recevable dans la tradition abrahamique. J'en veux pour exemple Moïse et son épouse. Le verset biblique au chapitre des Nombres (XII-2) est passionnant : « Miriam et Aaron parlèrent contre Moïse, à cause de la femme éthiopienne qu'il avait épousée, car il avait épousé une femme Couchite… » Ethiopienne et Couchite ? Rachi, le grand commentateur biblique du Xè siècle, dit que la femme en cause était noire et qu'à cause de sa beauté on l'appelait Kouchite. Donc « noire et belle », comme la Soulamite du Cantique des Cantiques. Nous savons que l'épouse de Moïse s'appelait Tsiporah, or aucun nom n'est mentionné ici. Etait-ce elle, l'Ethiopienne ? En tout cas, c'est à cause de la femme éthiopienne et Kouchite que les frère et sœur de Moïse médisent : en cause, le fait qu'elle soit noire ? La Torah s'abstient d'indiquer l'objet de la médisance — afin de stigmatiser la calomnie en soi, quelque soit l'argumentaire exploité dans le but de nuire. Cependant les deux éléments descriptifs de l'épouse de Moïse fournissent des éléments à même d'identifier le contenu des méchancetés formulées par Miriam puis Aaron. Leur sarcasme est rapidement stoppé, car Dieu lui-même les prend à partie et leur démontre leur erreur. Miriam, à l'origine de la médisance, est sévèrement punie et « se trouva couverte d'une lèpre, blanche comme la neige. » (Nombres, X-10). La voilà projetée en blancheur maladive pour avoir calomnié le mariage puis la séparation de Moïse avec « la femme Kouchi ». Etrange inversion noire / blanche entre les deux femmes, où un contraste poussé à l'extrême semble confirmer l'objet non-dit de la médisance. Aaron et Moïse implorent Dieu pour que leur sœur guérisse. Leur prière sera entendue, elle guérira, après 7 jours d'isolement strict hors du camp. Un confinement physique et psychique qui l'amène à la compréhension et donc au repentir. Aaron reconnaît que leurs commentaires au sujet de l'épouse de Moïse étaient le fruit d'une folie : « ne nous impute pas à péché ce que nous avons commis par démence… » (verset 11).
Cette prise de conscience est magnifique, car elle est irréversible ; elle s'impose à Miriam et Aaron en leçon définitive et se transmet au peuple tout entier — et donc à tout lecteur.
Le racisme est bel et bien une démence.
Autre exemple biblique où le racisme est vidé de tout droit : le Cantique des Cantiques (Chir Hachirim) développe une magnifique liaison amoureuse entre le roi Salomon et une femme sulamite, sans doute s'agit-il d'Abisag, qui fut au service du roi David. Dès le verset 5 du premier chapitre, elle déclare, non à son amant qui le sait déjà, mais au lecteur du Cantique, sa couleur : « Je suis noire… ». Elle ajoute une curieuse remarque, à nouveau adressée au lecteur : « je suis noire, mais je suis belle… » Inquiétant « mais », comme si elle acceptait que sa beauté pût être amoindrie par sa couleur. Serait-ce une autoculpabilité ? Lui aurait-on reproché sa couleur ? « Ne me méprisez pas à cause de mon teint noir… » dit-elle. A qui le dit-elle si ce n'est à nous, lecteurs du Texte ? Il en ressort que le Cantique pose ici l'interdit du mépris lié à la couleur dont il semblerait qu'elle ait pu souffrir, mais non de la part de son noble amant.
L'amour en effet subjugue toute forme de délitement racial et le roi, qui n'ignore pas sa couleur, n'en fait pas mention. Son amour écarte toute discrimination. Il lui écrit « que tu es belle, ma Bien-Aimée, que tu es belle… » (ch. IV). Epouse idéale, leur couple évoque le lien entre l'humanité et la Chékinah dont cette femme est le symbole. Les kabbalistes ont fait de subtils commentaires de ce passage (#). Dépassant la question de la mélanine, cette ouverture du Cantique, une fois décodée, signifie que même dans l'obscurité des temps calamiteux, la lumière de la Chékinah éclaire le monde, d'où sa beauté éternelle. Qui dès lors, face à l'affirmation de l'Amour absolu, pourrait encore rabaisser l'humanité à de basses classifications qu'en tout point le sacré récuse?
Enseigner le Principe d'Unité
Peut-être je me trompe, mais il me semble que les sciences restent plutôt solencieuses ces derniers temps au sujet du racisme. Il y a certes quelques sociologues qui en étudient les impacts sociétaux, quelques philosophes qui le condamnent en terme de morale, mais ce sont là de faibles outils qui n'emportent que l'adhésion de ceux qui en sont déjà convaincu.
Il n'y a que peu de chercheurs qui s'en expriment dont la parole pourrait être déterminante et décisive. Il manque, sur cette question cruciale, la puissante parole de la science — nouvelle religion de notre siècle — qui, s'appuyant sur l'acquis des découvertes, réalisées en sciences exactes, biologie, génétique, rappellerait fermement, aussi fermement que l'amour du Roi Salomon, que la notion même de « race » est une fumisterie anti-culturelle. On aimerait que toute la communauté scientifique s'insurge devant la persistance de l'immondice raciste. Je lance donc un appel à nos chercheurs, généticiens, biologistes, médecins, ethnologues, sociologues etc. afin qu'ils rédigent un manifeste établi en raison, en rationalité et en éthique, selon lequel les races n'existent pas. N'existe que l'humanité et sa vocation à s'unir sous l'égide des lois de l'amour. Le Cantique des Cantiques pourrait être la feuille de route de ce manifeste qui serait travaillé en concertation avec l'O.N.U. / Unecso.
Une fois ce diagnostic établi, la croyance établissant la prétendue existence des « races » se dissoudra, d'autant qu'elle sera remplacée par l'éducation et l'apprentissage à la richesse humaine. J'en appelle à une éducation qui enseigne le Principe d'Unité et la Connaissance de l'Universel.
… Nous y travaillons.
P.S. Je ne doute pas qu'il se trouvera quelque intellectuel, ou politique célèbre qui s'emparera de cette idée pour la proposer aux institutions internationales ou fonder une sorte de forum des civilisations dédié à cette noble cause… Je souhaite qu'il (elle) se rappelle que le Principe d'unité a été identifié dans ce livre : La Face cachée du Cerveau — The hidden Face of the Brain).
# Pour les kabbalistes : le mot hébreu du verset « Ne me méprisez pas à cause de mon teint noir… »
s'écrit Schin, Het, Resch, Het, Resch, Tav. Ce qui implique que les lois
du Verbe (Schin) s'édifient en Gauche et Droite (Het) du Cerveau
(Resch), et que le Redoublement en est une loi, car Het et Resch sont
répétés, en seconde instance. Du Schin en initiale au Tav, lettre marquant la fin du cycle des 6 lettres du
mot, se déroule ce redoublement du Het-Resch. On comprend par là que l'humanité, si elle veut maîtriser le haut
niveau du Schin, celui du Verbe, du Langage, et aller jusqu'au Tav, dernière lettre de l'Alphabet, est priée de se doter d'une solide compréhension du
Code des Lois cérébrales et de la Vie puisque c'est le même. Le Cantique en est la glorification sous l'aspect de l'union des deux amants formant les deux piliers du Het (les deux hémisphères liés) sous gouverne du Code Rosch. L'Universalité sous les commandes du Code de la Vie…
L'art de lire le sens des Lettres : cf Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque.