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lundi 29 juin 2015

Lecture d'un signe : le chalutier Marianne dérouté vers Ashdod par l'armée israélienne.

Fouillé et inspecté dans les eaux internationales, le navire Marianne a été dérouté par la marine israélienne vers Ashdod… Quel est le sens de cet événement ?

On me dira : c'est juste une question de sécurité pour Israël. Ce chalutier faisait partie d'une flotille de pacifistes pour sensibiliser l'opinion au sujet de la Palestine… Et pourtant, il faut voir ce que l'événement signifie. Car la vie, sans cesse, nous envoie ses messages, et ils prennent toutes sortes d'expression.
Ils sont cryptés sous la forme de symboles. Pour les déchiffrer, il ne faut pas avoir recours à "l'interprétation personnelle", car il y a autant d'interprétations que d'individus, mais il faut utiliser le Code des archétypes qui donne l'exacte mesure du symbole exprimé.
Dominique Aubier, à ce propos, était précise : « un esprit averti surveille les symboles et considère avec attention le chemin qu’ils vont encore parcourir. C’est pourquoi le symbole doit être considéré comme une nourriture cérébrale de qualité très spécifique. Enlever la fonction symbolique et le cerveau meurt d’inanition. »
Ce qui est valable pour un individu l'est également pour une nation. Aussi les responsables politiques devraient-ils lire les symboles, les signes, les leurs à titre personnel mais aussi ceux qui concernent la pays dont ils ont la charge.

Avant de poursuivre, je tiens à rappeler que :
Le décryptage du symbole constitué par un événement s’achève en diagnostic sévère à l’égard  d'une initiative menée. Il ne faudra donc pas s'étonner que de cet événement d'apparence assez banal il ressorte une sévérité qui puisse mettre mal à l'aise les esprits bien installés dans la satisfaction et le confort des situations acquises : le symbole représente soit l'expression d'un archétype cherchant à se faire connaître, soit il est l'expression d'une information, parvenue en couche II du « Pardes » : lire le symbole c'est donc accéder à l'archétype, et en même temps repérer l'information annonciatrice en cours de métabolisation. Juste le temps de s'adapter à ce que le Réel imposera à brève échéance.

Revenons sur cet événement - signe : « Le chalutier suédois Marianne, fouillé et inspecté dans les eaux internationales, a été dérouté par la marine israélienne qui l'escortait désormais vers Ashdod où il devrait arriver dans les 24 heures »
Comment lire ce signe ? D'abord le fait brut, ensuite, la réalité : car nous vivons dans un monde fait de réalité. Il faut "palper" la réalité, au travers des faits, et ensuite, recourir aux noms. Aux noms propres qui circulent dans le message. Technique de kabbaliste (imitée par les psychanalystes, à ceci près que la kabbale hébraïque a pour référent son Alphabet vivant alors que la psychanalyse est fondée sur un système qu'elle s'est autoconstruit, en puisant largement, et sans le dire, peut-être de manière "inconsciente", dans la Tradition hébraïque). Les noms qui sautent au yeux dans cette affaire, ce sont« Ashdod ». Et le prénom de « Marianne ».

1. Méthodologie initiatique
Dans le mot Ashdod, (précision apportée par un ami grammairien expert de l'hébreu) « on a la racine Ch-D-D-, comme dans Chaddaï (fort) ».
Moi, lui ai-je répondu, je pratique la technique du Notarikon et du Héquech, ainsi on trouve le mot Dod, qui signe : David. C'est la contraction de David.
Précédé du mot A-sch qui veut dire « comme ». Donc « comme David ».
L'ami grammairien me répond que "la lettre Aleph étant préformative, il n'y a aucune nécessité de décomposer le mot en deux parties."
 — À quoi je réponds que je fonctionne sur la logique de l'esprit qui entend bien "Ash" et "Dod" , et que je ne recours pas à la sémantique ou la philologie. S'agissant d'une lecture d'initié et non d'agrégé de grammaire, j'utilise le "Notarikon" : diviser un mot en deux comme le préconise le Talmud. J'utilise le "Héquech", comme Mordehai dans la Meguillah d'Esther : cela consiste à « concasser les mots pour en sortir le sens. Il faut, dans un mot, briser l'enveloppe protectrice et libérer le "codon" d'information qui hante l'événement. Le "Héquech" fait apparaître alors le "guézer", le décret initial, l'information première ordonnée par l'Invisible et qui a pris une première forme dans un événement symbolique. Cette technique m'a été enseignée par mon Maître, la kabbaliste Dominique Aubier.
Appliquant ces techniques de lecture, approuvées par le Talmud, confimées par la Kabbale classique et notamment l'auteur du Zohar et mises en œuvre par les Maîtres tels Moïse Cordovéro — et tenant compte de l'observation du grammairien — j'en ai déduit qu'il fallait y aller "fort". Et que si la racine du mot est bien CH-D-D comme dans Chaddaï, l'immanence divine qui intervient pour ordonner la fin d'un cycle et l'arrêt d'un type de fonctionnement, alors, en effet, le message a beaucoup de force. Et qu'il faut cesser de naviguer dans le vague.
Dans le mot "A-shdod", l' Aleph existe, fut-il préformatif. Il est toujours pré-formatif, car l'Univers été crée sur son instruction, donc formé sous l'impulsion pré-formative de l'Aleph. Dire qu'il ne serait pas présent ou valable sous prétexte qu'il serait préformatif est une erreur, doublée d'une grossièreté intellectuelle.
Aleph est là, il se prononce et s'entend. Donc on ne peut l'exclure. Dès lors je confirme que Ashdod peut s'entendre : Ash + Dod = « comme David ». Mais bien entendu, entende qui le veut bien.

2. Ashdod : « comme David »
Ashdod, qui peut s'entendre « comme David » serait-ce un indicatif de comportement à adopter ? C'est-à-dire : penser, agir comme David ? Agir avec force comme lui ?
David était le roi-bouffon qui simulait la folie lorsqu'il fut fait prisonnier et dansait devant l'Eternel. Cervantès en a tiré son personnage célèbre, Don Quichotte, touché de « folie » divine, faisant lui aussi des danses curieuses, par exemple au chapitre de la Sierra Morena. « Comme David », Don Quichotte semble bien penser et agir comme le roi biblique.
 On ne peut s'empêcher non plus de songer à l'expression « Messie fils de David », le second messie prévu par la tradition, faisant suite au « messie fils de Joseph ».
« Il existe en fait trois positions relatives à la résolution messianique. Machiakh ben Iosef, Machiakh ben David et Machiakh ben Ephraïm. Chaque étape est interprétée par quelqu'un qui usera d'un style de pensée analogue à celui du héros biblique pris comme modèle. Nous avons trois modèles, Joseph, David, Ephraïm. »
Dominique Aubier explique que « Joseph, c'est le visionnaire qui interprète les songes. Il est le roi de la symbolique. David, lui, est une conscience forgée dans un tout autre registre. Son nom est lisible dans les deux sens. Il implique un étiage évolutif où Gauche et Droite entrent en relation. Celui que l'on appelle messie fils de Joseph sera très doué, il bénéficiera de l'espace extraordinairement favorable quand l'énergie infiltre ce qu'elle veut. La seconde instance, réservée au messie fils de David intègre tout ce que le premier aura inséré… Quant à Ben Ephraïm, c'est le nom du fils que Joseph a eu en Egypte. Il renvoie à une nation extérieure à l'enclos hébraïque. »
Donc, « comme David » serait une allusion à cette pensée analogue à celle de David : serait en cause le « messie fils de David » en ce sens qu'il pense et agit « comme David », de manière analogue au personnage biblique. Qui serait visé ? Où serait-il ?

3. Tzarfat (la France) est en cause
Il y a dans la Torah un chapitre signé Obadia où la sortie messianique est prévue. Il dit que « les exilés de Jérusalem, répandus en Séfarad, posséderont les villes du Midi… » Séfarad signifie Sefer : descends, livres, descends ici. Nous sommes ici dans le cadre de l'ère juive, et la prophétie d'Obadia dit aux exilés de Jérusalem de partir vers Séfarad, c'est-à-dire l'Espagne (Séfarad est le nom de l'Espagne en Hebreu), et c'est d'ailleurs ce qui s'est produit. En second temps, les exilés se rendront en Tzarfat, c'est-à-dire la France. Les noms de deux pays sont écrits en toute lettres dans la prophétie. Il y a donc deux sorties messianiques, l'une en Espagne, l'autre en France.
« Comme David » mettrait - il en cause la France ?

Le signe est assez clair : Ashdod nous dit d'agir « comme David » et le navire arraisonné s'appelle « Marianne » dont le nom désigne la France, « Marianne » étant le symbole le symbole officiel de sa République.

Son cours — celui du bateau et par conséquent celui de la Marianne — a été modifié par l'intervention d'Israël : fini le petit cabotage et l'errance sur les mers, avec cette idée naïve que le flotille à laquelle il appartenait pouvait « libérer la Palestine ». La racine du mot invite à l'idée d'arrêt, de cessation, puisque c'est la même racine que Chaddaï, l'immanence ordonnant « assez fait ».
Il s'agit maintenant de rentrer au port, au bercail, à Ashdod, autrement dit vers la vocation profonde de la France qui doit intégrer le sens de sa mission : penser et agir « comme David ».

« Agir comme David » : cela suppose que l'on observe bien le nom de David. Il s'écrit Dalet Vav Dalet. Il peut se lire dans les deux sens. Dalet à Droite et Dalet à Gauche. Porte à Droite, porte à Gauche. David présente deux portes qu'il unit par le Vav. Il est donc l'acteur unissant les deux portes.
Unir Gauche et Droite, unir Connaissance et Sciences, soutenir la grande synthèse universalisante. Telle est la mission du « messie fils de David » prévu dans le judaïsme. Cette union Droite et Gauche, elle a été réalisée. La synthèse existe, elle a été écrite par quelqu'un qui a précisément « agi comme David » : c'est Dominique Aubier, auteur du Code des archétypes, « La Face cachée du Cerveau » — n'en déplaise aux effarés du conventionnalisme et autres conservateurs dogmatiques : l'œuvre d'Union des Contraires, Connaissance et Sciences, a eu lieu. Elle est écrite, imprimée, publiée. Elle n'est plus à inventer, mais à mettre en œuvre.
Le travail a été fait — à titre personnel, par cette femme. Il a même été traduit, en Allemand, en Anglais. Il a été soutenu par des Lecteurs. Mais c'est au navire « Marianne », donc à la France tout entière de l'assumer culturellement et de le convoyer en tant que projet de civilisation. C'est là, le « grand dessein de la France » dont les politiques se gaussent sans savoir y mettre de contenu. C'est là, la vocation de la Francophonie, cette entité fort vague autour d'une intuition selon laquelle la langue française devrait concrétiser quelque action civilisatrice spectaculaire.

4. "Marianne" à Ashdod : le sens de l'événement
Le défi est de taille, car la France est un chalutier dont le moteur est bien grippé. Tzarfat rechigne, son nom en hébreu évoque tout un programme. Il commence par un Tzadé, il existe donc un rapport entre le Tzadé de ce mot et la réalité qu’il évoque. Lettre à deux  branches indiquant deux directions opposées… Le mieux est de citer Dominique Aubier qui a parfaitement cerné la problématique de la France, en relation avec le thème de David :
« Le Tzadé de son initiale et sa double polarité sont les insignes de son comportement. Toujours entre les deux extrêmes. La France s’affirme fortement unitaire quand les contraires se parlent et ils ne se parlent jamais si bien qu’en langue française. C’est pourquoi la France est le territoire du Qorban. Elle est au paroxysme de sa puissance quand elle rapproche les contraires. Elle les met « ensemble » et elle atteint ainsi la véracité communicable qui habite la réalité. Le texte fondateur de cette prise de conscience est toujours le verset 20 d’Obadia. Le prophète désigne Tzarfat comme étant obligatoirement le lieu où surgirait le geyser messianique, après que Sépharad ait préparé le terrain. L’Espagne étale la substance de la doctrine à élucider. La France s’en empare et lui offre le traitement qui en libère l’enseignement. Son nom l’indique. Son génie entre en fonction et en efficience quand le cycle civilisateur en vient à écrire Tzadé. La péninsule ibérique a arrondi la formation cyclique autour du message. La France le soumet alors à son jeu de raquette. Du point Tzadé 900, pléthorique, elle renvoie la balle sur le Tzadé 90 qui la rabat au-dessus de lui sur le Qof. Tzarfat balise la position évolutive où la dualité est à son maximum d’écart. Le cycle est alors comme une fronde. Entre les deux pôles de sa fourche, la ligne du présent s’incurve au maximum de son élasticité et devient lance-pierre. Ce lance-pierre qui prend son sens exemplaire entre les mains du jeune David lorsqu’il abat Goliath. L’instrument c’est l’archétype, mais son outillage n’est efficace que manipulé par une énergie humaine. »

La France, pour Dominique Aubier, est clairement l'aboutissement et lieu de délivrance comme le suggère la valeur numérique du mot hébreu 770 — la maison de Mashia.
Confirmé par le Rabbi Loubavitch Schneerson qui a noté que le mot Tzarfat (la France) s'écrit avec les mêmes lettres que celles écrivant paratsta, tu t’étendras — oufaratzta (Genèse 28, 14), dont il avait fait sa devise.
Le rapport entre Tzarfat et ce verset est irréfutable. Autrement dit : c'est en Tzarfat que la Connaissance prendra de l'ampleur et s'étendra. La France est bibliquement compromise, et son avenir se joue sur ce projet.

L'arrivée du navire « Marianne » à Ashdod serait-il la confirmation — encore symbolique — de l'opération en cours ? Quand le symbole apparaît, les choses sont déjà fort avancées. Il y a bien prise de pouvoir du navire par des commandos : donc l'esprit interviendra directement sur le tout petit chalutier poussif qu'est la France, et forcera l'équipage à changer de cap, à prendre la direction de « David », donc du « Messie-fils-de-David » responsable de la grande mise au clair.
Mise au clair ? Elle est là, dans ce livre. A découvrir d'urgence. Car chacun est invité, à titre personnel à prendre connaissance de cette feuille de route. Chacun peut faire partie de l'équipage nouveau désormais aux commandes de « Marianne ». À qui je souhaite la bienvenue, au pays où l'on pense et agit « comme David ».


Dominique Blumenstihl-Roth
Auteur de : Esther la Délivrance d'Israël


A paraître bientôt :
"Victoire pour Don Quichotte"
de Dominique Aubier
Les sources hébraïques et araméennes de Don Quichotte.

2 commentaires:

François-Marie Michaut a dit…

Quelle leçon de lecture des symboles !
Le mot symbole, piqué au grec, dit sans détour : ce qui passe avec.
Ce qui passe avec un évènement, comme l'annonce d'un malheur à venir quand on voit un chat noir ( exemple banal ), je crois que c'est cela.
Mais lire autrement que de façon imaginaire ce que les symboles annoncent ( bip avant le BOP, non?), c'est une autre paire de manche.
Faut des sacrés biscuits pour s'y risquer !
FMM

Candide a dit…

En même temps, j'admire la gymnastique de l'analyse cabalistique, et cela me fait peur parce que je ne me sens pas capable de pouvoir naviguer dans ces eaux.