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vendredi 29 juin 2018

Urgence du Sabbat. Dominique Aubier. Livre à nouveau disponible.

L'Urgence du Sabbat
par Dominique Aubier.
Sans doute le meilleur livre jamais écrit sur le Shabbat.

Quel est le sens du Sabbat ? Depuis des millénaires, ce rite se perpétue, sans que sa signification exacte en ait été donnée : en effet, aucun ethnologue n'a élucidé le mystère du rite sabbatique, aucun rabbin n'en a explicitement ouvert ni livré le secret.
Pour en percer l'énigme et en décoder le plan, il fallait d'une part un détective minutieux pour qui le judaïsme n'a pas de secret, et d'autre part un chercheur qui dispose parallèlement d'une solide formation scientifique. Une double compétence était requise, assermentée d'une vaste culture, et d'une vocation singulière : celle qui consiste à ouvrir les rites et symboles afin d'en dégager le sens.
Ainsi, après avoir défini la spécificité israélite encadrée par les cinq paramètres du Verbe, du peuple, du pays, de la langue et du temps, Dominique Aubier (auteur du très remarquable ouvrage "Don Quichotte prophète d'Israël") réalise l'étude exhaustive et minutieuse du sabbat. Il s'agit de trouver le sens des gestes, car dans ce rituel, rien n'est laissé au hasard.
L'auteur démontre que la symbolique du sabbat, c'est précisément le mécanisme du fonctionnement du cerveau.  Le sabbat expose, en langage symbolique, la méthode qui permet d'identifier la structure unitaire du réel et archétypale que les sciences recherchent ! Cette étude est unique. Un livre de référence.
Edité par :
M.L.L. / La Bouche du PEL
300 pages, 14 x 20 cm, livre cousu, 54 €
Expédition incluse pour toute destination.
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Commande par Internet (paypal)


samedi 23 juin 2018

The Hidden Face of the Brain / Science, tradition, kabbalah

 The Hidden face of the Brain


"Nothing is more urgent than to open to the world the message meant to describe the laws of the Spirit. Mankind has no other common good."


by Dominique AUBIER
The Hidden Face of the Brain is a two-volume set, translated from French into English by Sarah and Frédéric Thomas published by M.L.L./Publishing, 54 €
Vol 1 : 242 pages 14,8 x 21 cm
Vol 2 : 384 pages, 14,8 x 21 cm

MLL-Publishing
BP 16
27240 DAMVILLE, FRANCE
tél  + (0)613 166 745
Available : Amazon
or direct




Dominique Aubier

English translation

How can religions and traditions be reconciled while respecting the specificities of both? How can cultures gather under a common banner while each keeps its respective identity? Many poets have sensed the necessity for such a universal project. But which philosophy, which science, which form of politics would embody those perceptions? What would be the methodology?
Distinguished researchers suspect the existence of a single and unique pattern governing reality. But did the scattered body of sciences, including neurology, systemics, astrophysics, in spite of tremendous interdisciplinary efforts, ever identify one single universal constant? Mythologies and religions have long advocated a coherence that unifies the various fields of the Sacred. But how is it possible to isolate the universal vector that is responsible for unity? That is the subject of investigation that presents The Hidden Face of the Brain. This masterly book is the result of more than forty years of research. It brings to light the cortical code, the code of the archetypes of reality.
DOMINIQUE AUBIER starts from DON QUIXOTE, an initiatory treaty whose codes she deciphers and whose structure she reveals. It is in the story of the Knight that she finds the key to universality, where Cervantes had hidden it. With this tool, she was able to clarify the visions of the great Sufi IBN'ARABI from medieval hermetism. She relates The Mansions by Saint TERESA OF AVILA to the Treaty of the Palaces (The Zohar) by MOSES DE LEON. She gives the systemic explanation of the shamanic teachings of Juan Matus, the Native American sorcerer who was made known to the world by Carlos Castaneda. Including the Inuit, the Dogons, Buddhism or the Tch'an and Zen tradition, the author demonstrates that all expressions of human wisdom and spirituality can be explained by using the structure of the human brain as a model. The reader is invited to an exploration, a voyage to the frontiers of the functional laws of the cortex. These functions replicate and reproduce the image of the structural model at work in the universe. With this tool, the reader can test the validity of these discoveries on his own.
In this work, systematists will find the unifying principle, the identification of the structural model that underlies reality as well as its functional laws. Applicable to all fields of investigation, in social sciences as well as in management, ethnology, politics, it is an extraordinary presentation of the organic laws of Life. The book gives a clear presentation of the codes, acts and decrees found in all of our surroundings. Faced with the reality and this power, we have the choice to learn its order and layout.
The Hidden Face of the Brain is supported by extensive scientific documentation, which permits a close study of the logic of life and evolution. The book also offers the reader the joy of participating in an in-depth investigation. Translated into several languages, The Hidden Face of the Brain reveals the founding code of universality, while respecting the diversity of reality. 


The Hidden Face of the Brain is a two-volume set
Translated from the French by Sarah Thomas King and Frédéric Thomas
published by
 M.L.L./Publishing
BP P.O Box 16
27 240 DAMVILLE, Normandy, FRANCE

jeudi 14 juin 2018

Pluies, inondations, orages sur la France. Le retour du Déluge ?

Des pluies diluviennes sont tombées sur la France.
Inondations, destructions… La France sous les eaux.
Plusieurs personnes m'ont demandé s'il s'agissait d'un retour du Déluge…
Le Déluge peut-il revenir ?
La réponse initiatique est sans équivoque.

Ce qui nous guette, c'est surtout le feu.
Voici un texte qui traite ce sujet.
Il est extrait du livre :
"Le Devenir du Monde est lié à celui de l'Homme".







La Génération du Déluge.
Caïn a disparu de la scène du monde parce que son péché est capital. Sa révolte a lésé irrémédiablement son prochain. Il a introduit le meurtre dans le monde. Or si Dieu pardonne volontiers l'offense qui lui est faite, il est sévère pour la violence de l'homme envers l'homme. Son jugement à l'encontre de Caïn vise toute la relation humaine. Bien que désobéissant à Dieu, Adam n'est pas effacé de l'Histoire ; son geste l'a diminué mais ne l'a pas supprimé, car ce n'est pas la société qui est en cause. Avec Adam, c'est la relation verticale de l'homme à Dieu qui est jugée alors que chez Caïn, c'est la relation horizontale de l'homme à l'homme, et celle-ci est fondamentale « aux yeux » de Dieu.
Le Jugement condamnant « la génération du Déluge » est une illustration amplifiée de cette perspective biblique. Selon Genèse VI - 11, « la terre s'était corrompue devant Dieu et elle s'était remplie de violence » ; de « Hamas », terme qui dans toute la Bible désigne la violence dans ce qu'elle a d'inique, d'oppressif. Rachi explique que la corruption consistait en « mauvaises mœurs et idolâtrie » tandis que « Hamas » signifie « le vol avec violence
Le jugement de Dieu anéantissant toute l'humanité hormis Noé et sa famille, et toute l'animalité à l'exception des représentants destinés à repeupler la terre, est d'une extrême sévérité. L'infraction devait être particulièrement grave. On la voit en effet venir de loin et se développer jusqu'à remplir la terre. Dès le temps d'Enoch, « la profanation s'installe, on donne aux hommes et aux plantes des noms divins en leur rendant un culte idolâtre et en les appelant des dieux. » … Puis la confusion des genres se répand. L'exemple de l'homme fait tache d'huile : « même les bêtes domestiques, les animaux sauvages et les oiseaux s'étaient unis en dehors de leur propre espèce ».


L'enquête du Juge est à la mesure du drame. À deux reprises, Dieu considère solennellement les méfaits de l'homme qui se multiplient et la corruption qui se généralise. Le terme « Vayar » placé en tête des versets fait comme un écho antithétique au « Vayar » des versets du premier chapitre de la Genèse et qui, lors des étapes de la Création apporte la caution divine à l'œuvre de vie. L'enquête se fait en deux temps. « Vayar Adonaï Ki Rabba Raat Haadaam Baarets ». Dans une première démarche, Dieu - Adonaï s'enveloppe de miséricorde pour considérer les méfaits de l'homme. Il en éprouve de l'affliction et prend la décision de principe de sanctionner la déviation de l'homme s'il n'y a pas de changement radical pouvant annuler la sentence. Dans un deuxième temps, Dieu - Elohim constate la perversion des êtres restés insensibles aux leçons du passé et sourds à l'appel de Noé. La terre est remplie, saturée de violence.
La structure juridique est à nouveau précise : le Juge — Dieu ; les prévenus — tous les vivants ; la loi — celle qui fait obligation à chaque créature de « suivre sa propre voie ». La procédure cette fois fait intervenir un élément nouveau, original : Noé. C'est une sorte de témoin-avocat — c'est à lui (Genèse VI - 13) que Dieu annoncera le verdict condamnant la génération du déluge, hommes, animaux, terre. Il représente à la fois une référence — l'incarnation de la loi — et un avertissement — la voie à suivre si l'on veut se préserver de l'anéantissement.
Seize siècles avaient passé depuis la naissance de l'humanité qui ne peut donc invoquer aucun argument d'ignorance ni aucune circonstance atténuante. La mesure de la déviation est comble, et rien de bon ne peut sortir d'une telle débauche de mœurs et de brutalité. Après sa longue délibération, le juge conclut qu'il n'est point d'autre solution que « la coupure radicale de l'ensemble du tronc, afin de sauver la petite branche qui seule, n'est pas encore attaquée ». Le texte biblique Genèse VI - 5 à 12 est révélateur dans son articulation :
A — Les trois versets 5, 6, 7 : Adonaï constate avec douleur la corruption universelle et semble s'interroger sur l'attitude à adopter. Faut-il anéantir la Création ?
B — Versets 8 et 9 : apparition de Noé, resté à l'abri du mal et donnant naissance à trois fils qui pourront repeupler le monde.
C — Les versets 10, 11, 12 : Elohim poursuit l'enquête et en fait un bilan entièrement négatif. Il y a symétrie autour de l'axe des versets 8 et 9 relatifs à Noé dont l'existence permettra le retournement des trois premiers versets en trois versets ayant la rigueur d'un réquisitoire. Sans la présence de Noé il est probable que le Déluge aurait été annulé ou à tout le moins repoussé, car la sanction biblique n'a de sens que si elle débouche sur une solution constructive immédiate ou à terme. L'évolution débarrassée des ferments de décomposition irrémédiable est relancée à partir de Noé et l'on voit ainsi apparaître une nouvelle fonction du Jugement : sa mission d'élagage de l'arbre humain quand il prend des directives erronées.


La sanction une fois de plus est basée sur la règle « Mida Kénégued Mida ». Pour avoir, par violence, fait fi de la valeur humaine en la personne du prochain, l'homme a enlevé toute valeur à sa propre personne (prochain par rapport à l'autre). L'anéantissement a donc atteint des sortes de non-personnes, car on ne peut demander pour soi ce que l'on refuse à l'autre. L'humanité en se vidant de son contenu s'est en quelque sorte rayée elle-même de la vie. De même l'animalité en pervertissant sa voie et en ne remplissant plus son rôle s'est enlevée toute justification à l'existence. La terre était corrompue et le déluge a rempli son intention en l'appauvrissant.
En déréglant leur voie, les êtres et les choses ont perturbé le fonctionnement normal du monde. C'est ce que vient souligner Rachi à propos du passage « la pluie fut sur la terre » de Genèse VII - 12 : « lorsque les eaux commencèrent à tomber, elles tombèrent avec miséricorde. Si les hommes font pénitence, elles seront des pluies de bénédiction. Comme ils n'ont pas fait pénitence, elles sont devenues déluge. » La sanction en quelque sorte dépend de l'homme. Même le verdict final peut être in extremis évité ou confirmé par le coupable. Et la sanction est naturellement logique. Elle n'est pas à chercher dans une intervention étrange de Dieu, dans des phénomènes inusités ou inimaginables. Elle prend la forme des processus ordinaires — en l'occurrence la pluie — avec une modalité différente, toute chose étant relative et pouvant être source de bénédiction ou de malédiction. Le Juge étant le gardien et de la loi et de l'ordre va s'attacher à les sauvegarder en essayant d'empêcher le retour du mal. Pour cela, il faut diminuer les pouvoirs du sujet dangereux en même temps que préciser les limites à respecter. Ainsi, d'une part, l'homme verra ses dimensions et ses possibilités réduites, et d'autre part, il sera tenu par un code explicite de règles précises.


En quelque sorte, Dieu a jusqu'ici laissé une grande latitude à l'homme en vue de le tester, de se rendre compte si sa liberté était compatible avec sa vocation. Malheureusement, cette expérience est allée d'échec en échec : Adam, Caïn, la génération du déluge. Les conseils ne suffisent plus, il faut structurer le comportement de l'homme pour l'empêcher de se détruire et de détruire le monde avec lui. Ce sera le sens des sept « Lois Noachides » qui constituent le code fondamental de l'humanité : « obligation d'établir des magistrats, interdiction du sacrilège, du polythéisme (idolâtrie), de l'inceste, de l'homicide, du vol, de l'usage d'un membre d'un animal vivant ». Ainsi est explicitée la loi naturelle à laquelle l'homme doit se soumettre s'il veut — à l'image de Noé — trouver la voie de l'accord avec le monde et la vie, afin de « croître et multiplier »… et retrouver l'ascendant sur tous les animaux.


La fonction du Juge-Éducateur se trouve donc développée. Les Sept Commandements Noachides sont à la fois une pédagogie devant enseigner à l'homme à ne pas détruire le monde, et une loi sociale fondant la coexistence des humains entre eux et leurs rapports avec tous les êtres.
Toute justice suppose une réciprocité entre le législateur et le sujet de droit. Le premier offre la sécurité et le bon fonctionnement de la société au second dans la mesure où ce dernier se soumet à la Loi. Dans notre cas, la Loi Noachide imposée au survivant du cataclysme doit avoir pour contrepartie une garantie d'Élohim - Juge. Effectivement, après avoir énoncé le cadre légal de l'évolution de l'homme sur terre, Dieu donne une assurance solennelle valable pour Noé et sa postérité : « nulle chair désormais ne périra par les eaux du déluge ; nul déluge désormais ne désolera la terre ». Car une alliance est établie par Dieu entre Lui et l'homme, une Bérit destinée à préserver l'humanité d'une punition trop forte pour sa constitution. Et ainsi le Juge - Législateur - Éducateur manifeste sa résolution de s'engager dans l'aventure historique au côté de son partenaire…


Commentaire de Dominique Aubier : « Notre époque ressemble à celle du Déluge. Si l'eau n'est pas l'élément dont nous devons craindre la menace, c'est qu'à la fin des évolutions où l'homme est présent, l'élément en action est l'air — second milieu de la phylogenèse. Noé se trouvait aux prises avec la dramaturgie d'une fin faible. Nous sommes en face, cette fois, d'une fin forte. Mais le rythme assimilateur veut que le thème faible ressurgisse pour mémoire, au commencement des événements forts de la seconde et véritable Fin. En raison de ces arrangements, connus jadis de leurs initiés, les Juifs religieux disent que Dieu a promis qu'il ne châtierait plus par l'eau. Mais il se peut que nous agissions par Lui en nous suicidant par le feu— nucléaire ? — qui se nourrit de l'air. Ces craintes n'ont rien d'illusoire et chacun le sait. Que la pluie doive revenir pour rappel et mémoire est un argument moins connu. Pluie entraînant le montée des eaux : annonce du danger, désormais, du feu… »


Ce texte est extrait du livre :
Le Devenir du Monde est lié à celui de l'Homme.



mardi 12 juin 2018

Le secret de la Lumière

Retrouvez Dominique Aubier dans cet article :


Noir - Lumière ou Lumière dans le Noir.


Et voir à ce sujet le film "Black" de Sanjay Leela Bhansali.