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dimanche 12 avril 2020

Covid19 : passer le gué, faire le saut… Le secret de Schiboleth.

Covid19. La stratégie biblique. 
1. Le secret de Schiboleth.
par Dominique Blumenstihl-Roth

Suivi par le texte d'une conférence donnée par Dominique Aubier :
2. Le secret de Siboleth / Schiboleth
par Dominique Aubier

1. Du Covid19 au secret de Schiboleth.
Le Président de la République l'a dit : nous devons faire confiance en la science. « Il faut écouter ceux qui savent ».
Je suis d'accord avec le Président. Ecouter ceux qui savent. Dès lors, pourquoi n'écoute-t-il pas les Maîtres de la Connaissance qui « savent » ? Il n'écoute que les experts d'un seul côté. Que savent les scientifiques — que je ne confonds pas avec les soignants — à propos du virus ? Je constate leur désarroi. Mais j'ai confiance, comme tout le monde, avec toutefois à l'esprit que la science, en tous domaines, exige toujours de rester seul maître à bord. Y compris quand elle échoue. Lignes prophétiques du poète Arthur Rimbaud : Oh ! La science. La science est trop lente. Science et patience, le supplice est sûr. Et c'est vrai. A son régime, on souffrira longtemps avant de posséder le trésor de la vérité.

Les virus sont étranges. Nous ne savons pas pourquoi ces « créatures » s'activent. Ce sont des « sacs » d'informations qui recherchent la structure porteuse qui leur permette de vivre…

Un regard du côté de la Connaissance initiatique (je ne dis pas religieuse) — absente lors des réunions des décideurs — permet d'y voir plus clair. Les virus sont des entités chargées d'informations en quête de protéine (donc de qui Fait). Ce sont donc des éléments intervenant soit en début de cycle (ADN) soit vers la fin du cycle (ARN). Le Covid 19 est un virus à ARN. Il tend vers la fin de son cycle informateur, après qu'il ait déjà passé par le stade de l'ADN. Sa nature nous indique celle de notre cycle civilisateur. Nous en sommes, nous aussi, en fin de cycle. Un moment de passage. Non pas des virages à prendre, mais des sauts quantiques à effectuer. Sauter d'une falaise à l'autre, comme les bouquetins, en franchissant le précipice. Quitter la rive contaminée, invivable, et gagner la rive d'en face.
Les initiés, de toute tradition, connaissent les procédures à suivre. Ici, un passage de la Torah indique comment réaliser ce passage. Elle en donne la méthode et la clé. Le mot de passe.
 
C'est au chapitre des Juges. Dans la Bible. La bataille entre Galaad et Ephraïm…
Les hommes de Galaad ont posté des gardes sur le Jourdain, ils filtrent les entrées et demandent à tous les passants de prononcer le mot « Chibboleth ». S'ils le prononcent mal, ils sont cuits…
Or les gens d'Ephraïm disent « Sibboleth » au lieu de Chibboleth. 
Dominique Aubier a fait une conférence sur le sujet. C'était à New York, à la demande de M. Elie Wiesel. Voici le compte rendu. J'en redonne le texte in extenso ©.
 
2. Le secret de Siboleth / Schiboleth

« Un jour on me demanda : pourquoi au chapitre des Juges, chapitre 12, versets 5 et 6, ceux qui prononçaient Chibboleth étaient admis à franchir les gués du Jourdain, alors qu'était tué sur place tout homme qui n'articulait pas correctement le mot, disant Sibboleth : sur quoi, on le saisissait et on le tuait près des gués du Jourdain. Il périt en cette occurrence, quarante-deux mille hommes d'Ephraïm.

« J'ignorais qu'il y eût, dans la Bible, un tel épisode. Je dus me faire raconter l'événement. Curieux massacre qui tenait en quelque sorte à un défaut de langue, un accent collectif : les Ephraïmites prononçaient la chuintante ch comme une sifflante s. C'était évidemment un signe permettant aux hommes de Galaad de savoir si l'homme mentait ou disait la vérité lorsqu'il niait être d'Ephraïm. Sous l'angle de l'astuce guerrière, l'idée permettait de vérifier l'identité des soldats, au sein d'une mêlée où ceux qui battaient en retraite avaient intérêt à feindre d'appartenir à l'armée ennemie, quitte à reprendre la lutte, après avoir franchi, sain et sauf, la frontière naturelle formée par les gués du Jourdain. Qu'en était-il sous l'angle où la lettre ch était en cause, au travers, bien sûr, du glyphe Schin qui est le seul à admettre cette prononciation ? Pourquoi ceux qui prononçaient Chibboleth passaient-ils le Jourdain, là où étaient condamnés à mourir sur place ceux qui avait un cheveu sur la langue?

« Un simple problème de langage ? C'est qu'il recouvrait une situation pleine de sens. Mais pour l'apercevoir, ce sens, il fallait cadrer l'événement sur le schéma de la structure porteuse, sur le plan évolutif fourni par le modèle absolu. Replacer les faits sur les lignes de force du système cortical, puisque telle est la nature du principe d'Unité. La référence à Rosch expliquait déjà que le critère de discrimination soit d'essence verbale. Il suffisait de joindre le critère en question à l'édifice alphabétique pour obtenir un complément d'information, selon ce que dirait la séquence des lettres au sujet du ch ou du s. C'était à l'alphabet de répondre.

« La prononciation Chibboleth faisait valoir la présence pleine et entière du son chuinté, lequel ne peut qu'être associé au Schin, vingt-et-unième sur l'échelle des glyphes. En revanche, la sifflante s évoquait la lettre Samekh qui apparaît plus bas, en quinzième position. La technique consistait à comparer le Schin et le Samekh, en fonction de leur emplacement. Il est aisé de mesurer la différence : le Schin vaut 300 là où la valeur arithmologique du Samekh n'est que 60. Quant au référent topologique, il est d'un plus grand poids encore. Le Samekh fait valoir que la couche VI du modèle Rosch est énergétisée ou en situation de l'être. Le Schin, lui, se déploie en pleine couche VI, garantissant la parfaite exécution du programme fonctionnel qui gère de façon spécifique cette fameuse couche. Quelle différence ? 

« Pour la voir, il faut évoquer les substrats évolutifs impliqués par ces deux lettres. La guerre entre les hommes de Galaad et ceux d'Ephraïm est en soi un indicatif évolutif. Deux attitudes opposées sont en train de s'affronter, ce qui, en termes de lecture matricielle, se traduit en gauche et droite. Dans la structure évolutive où l'événement prend sa place historique, il y a, comme dans tout cortex, c'est la loi cérébrale, deux hémisphères. L'un et l'autre possèdent anatomiquement la couche VI puisque c'est le propre du modèle Rosch que d'être formé d'un feuilletage de six couches. Mais au niveau de la dernière épaisseur qui comporte deux strates, l'énergie évolutive ne se comporte pas de la même manière dans les deux hémisphères. Elle déserte le côté gauche et n'irrigue plus que le côté droit. Je dis gauche et droit attribuant à la droite la faculté d'être la moitié qui intègre l'énergie du Verbe (ou hémisphère qui Sait, chez une personne, vue de l'extérieur), la gauche étant alors la moitié existentiatrice ou qui Fait.

« Cette particularité est relevée par l'édifice alphabétique des vingt-deux lettres plus cinq. Gauche et droite s'y sont dessinées : la droite apparaît dans la montée sereine des lettres s'échelonnant de dix en dix à partir du Yod : la gauche découvre sa puissance quantitative par le truchement des cinq lettres finales qui s'adjugent des valeurs de l'ordre des centaines, de 500 à 900. Croissance qui s'arrête pile au niveau 900, balisé par le Tzadé final, au dix-huitième étage. C'est l'endroit de l'entropie maximale, pour le dire en termes de chaleur et de thermodynamique. Du point de vue des repères corticaux, ce site, que j'appelle familièrement celui du Stop, s'épingle aisément : on peut lui accorder, en guise de signalisation routière, un petit drapeau planté sur la dernière cellule de la couche Vc. Après quoi, fini l'expansion évolutive côté qui Fait. L'énergie s'est déportée côté qui Sait où elle amorce une rapide montée, surévolution qui passe par trois degrés dont les lettres hébraïques Qof, Reisch et Schin interprètent chacune l'esprit, plus une dernière, le Tav, qui symbolise la charge énergétique pouvant passer au cycle suivant.

« Ce sont évidemment des choses qu'il faut savoir si l'on veut comprendre pourquoi, au chapitre des Juges, les hommes de Jephté ont eu le réflexe orthophonique de compter sur la mauvaise prononciation de leurs ennemis pour identifier ceux qui espéraient passer inaperçus au moment de battre en retraite. L'astuce a consisté à voir un effet évolutif dans leur manière de parler. Pour se fier à pareil critère, il fallait, bien évidemment, connaître le système de l'Ecriture, manière unique mais irréfutable de s'affirmer locataire de l'hémisphère qui Sait. Par leur capacité de chuinter le son Schin, les hommes de Galaad ont prouvé à la fois leur appartenance au côté qui Sait en même temps que leur légitimité à passer les gués du Jourdain. L'on voit alors ce fleuve prendre, en l'occurrence, en la faculté de symboliser le tunnel ou labyrinthe dans quoi l'énergie a couru en passant de la pointe la plus écartée de la couche Vc, côté gauche, vers la première cellule de la strate VIa, côté droit. La situation conflictuelle étant arrivée à terme dans les parages du Jourdain, ce fleuve a pris, de ce fait, l'importance d'une signalisation symbolique : il est devenu le symbole de l'arrangement structural voulant qu'il y ait un pont, entre la gauche et la droite, pour assurer le transfert de l'énergie.
On pourrait ici accentuer la portée de ce signe en faisant valoir que les Ephraïmites battaient en retraite cherchant à profiter du mouvement de retrait effectué par l'énergie, dans le soubassement structural. Retraite et retrait se font écho en français, façon de récupérer l'échange de résonance entre les formulations Chibboleth et Sibboleth, si éloquentes en elles-mêmes.

« Pour en montrer la perfection, il n'était d'autre solution que considérer la dialectique apparue entre leurs premières syllabes. Dans Chibboleth, le Schin induit le droit de passer le Jourdain, par là où cette lettre se place emblématiquement de l'autre côté du fleuve-frontière. Sibboleth, pourvu d'un Samekh à l'initiale, laisse entendre que les Ephraïmites n'appartenaient pas au même cadre évolutif, puisque le Samekh apparaît en quinzième position, dans la partie de la structure alphabétique où l'éventail droite-gauche s'ouvre clairement, entre le dixième et le dix-huitième étages. On en peut déduire — et certainement les gens de Galaad ne s'en seront pas privés, pas plus que l'écrivain-prophète ayant transcrit l'histoire de leur bataille, aux rives du Jourdain — que la bande des Ephraïmites appartenait au corps évolutif du cycle en jeu, y occupant la zone centrale, celle où l'expansion s'inscrit dans les couches Va , Vb et Vc.

« Quant à situer leur présence à droite ou à gauche de la structure: le conflit suffit à déterminer topologiquement leur appartenance au monde de l'hostilité et de l'opposition qui est toujours celui de l'hémisphère qui Fait. L'inimité avec les hommes de Jephté fait apparaître cette implantation. Du reste, il est aisé d'en obtenir confirmation : les gens d'Ephraïm relèvent de l'empire Qui Fait de la structure, ce sont eux qui cherchent querelle et reprochent au chef d'Israël de ne pas les avoir appelés à marcher avec lui, alors qu'ils avaient refusé leur aide quand Jephté la leur avait demandée. Ils inversent et accusent. Ces traits de comportement typiques signent le style que j'appelle hyponeurien par métaphore, allusion à la branche zoologique où les animaux se construisent en donnant à la verticale la priorité aux organes de nutrition sur le système nerveux. De la même manière quoique dans une toute autre substance cyclique, les hommes du Qui Fait (gauche matricielle) accordent toujours leur préférence au calcul, à l'intérêt, à l'économie, jugeant secondaires les principes issus de la connaissance du réel et de l'être.

« Les paramètres scripturaires sont à mon sens décisifs, outre que responsables des effets secondaires observables dans les attitudes psychologiques des combattants. Les gens d'Ephraïm se placent sans équivoque dans la bande évolutive de la couche Vc et là, en bons citoyens de cette région lorsqu'elle relève du qui Fait, ils ne tiennent pas compte du programme cyclique leur infligeant de marquer le Stop. Au lieu de s'abstenir de toute action, comme le suggère la loi systémique du Assez fait !, ils insistent.

« N'ayant pas la moindre idée de ce qu'étaient les événements concrets soutenant l'alternance Chibboleth-Sibboleth, je me suis fiée au fait que le Samekh ait été l'initiale du mot mal prononcé. La présence de ce glyphe signifiait que les gens d'Ephraïm, loin de considérer leur histoire évolutive comme terminée, dans le cycle dont ils occupaient la couche Vc, s'adjugeaient le droit d'occuper l'espace de la couche VI. C'est tout juste ce qu'indiquait la lettre Samekh à l'initiale du mot de passe. En effet, Samekh vaut 60, valeur arythmologique qui associe le 6 et le 10, c'est-à-dire la notion du feuilletage à six couches et celle de l'énergétisation symbolisée par l'ordre des dizaines, dans la seconde instance de la matrice alphabétique. Autrement dit, en énonçant Sibboleth, les gens d'Ephraïm manifestaient leur volonté d'envahir la couche VI du cycle en jeu, de s'en approprier l'espace, indûment au regard du système régissant le fonctionnement de la structure absolue. Pour l'Ecriture, il suffisait de mettre un Samekh en tête du mot de passe qui normalement exigeait le Schin pour que soit exprimée l'inconduite typique des gens du Qui Fait, en l'occurrence ceux d'Ephraïm. En cela consiste l'essence de leur comportement : ne sachant rien ni du modèle Rosch ni de ses lois, ils s'entêtent à faire ce qu'il ne faut plus faire. La présence d'un Samekh en tête de Sibboleth était donc d'une éloquence infinie puisqu'à partir de ce seul élément on pouvait dérouler toutes les données ontologiques ayant déterminé un événement considéré comme exemplaire, son récit ayant mérité d'être consigné dans la Bible.

« Où se trouve l'exemplarité dans cette histoire qui se trame, de toute évidence, sur le schéma structural de l'alphabet ? Elle est décelable dans la qualité même de ce schéma : parce qu'il est le relevé des seuils fonctionnels d'une matrice à valeur de modèle absolu. Rosch est présent, derrière l'arbre aux glyphes. Si l'on enlève ce référentiel, tout s'écroule. Mais il suffit de le placer, fantôme fonctionnel mouvant un cortex invisible, pour que l'ordre se redresse. Alors, chaque lettre de l'alphabet redevient le graphe expressif d'une situation dont les coordonnées structurales et systémiques sont lisibles. Elles sont lisibles parce que le motif unique est connu et que les phases fonctionnelles qui se dessinent en lui sont identifiées.

« Le Samekh rappelle qu'il existe six couches à énergétiser dans la matrice bien fermée sur elle-même. Il en évoque la programmation en un moment étonnant de l'aventure évolutive : en quinzième position ! La seconde instance du cycle bat son plein. L'énergétisation est en cours, sans qu'il y ait rien à redire : la valeur 60 exprime assez que cette activité se réalise en accord total avec les forces en présence : le 10 (autrement dit le Yod, l'énergie) est en train de travailler les six couches. Mais l'on ne se trouve pas encore dans la sixième couche. Toutefois, un palier se marque clairement en ce lieu de la montée. On le voit se marquer sans ambiguïté dans l'Arbre à lettres.

« Deux lettres s'y précipitent l'une après l'autre pour en occuper l'espace dans le secteur qui Sait tandis que rien n'apparaît côté qui Fait. Le Samekh valeur 60 et le Ayin valeur 70 s'inscrivent l'un après l'autre sur la branche droite dans un effet remarquable puisqu'il ne s'accompagne d'aucune contrepartie somatique comme ce serait la règle, dans une unité fonctionnelle où droite et gauche se développent en synergie. Pour quelle raison ces lettres font-elles exception ? Elles ne donnent passage aucune forme quantitative, ainsi que le veut imperturbablement le principe de l'Echange Latéral, l'énergie ne pouvant s'arrêter de circuler d'un hémisphère à l'autre. Il reste que, chaque fois qu'un sous-cycle s'achève à l'intérieur de la matrice porteuse, et nous le savons, l'énergie se déporte sur le seul côté qui Sait où elle favorise une prise de conscience, laquelle se traduit par l'apparition d'une lettre à valeur de concept. Ainsi le Lamed est-il apparu, introduisant l'idée de la prise de conscience nécessaire, dès que l'énergie s'est installée dans la couche IV où elle a écrit le Caf avec ses deux bornes, l'une à droite, l'autre à gauche.

« De la même manière, après que les Echanges Latéraux aient fait apparaître les phases Noun et Mem déployées de droite à gauche, l'énergie se replie côté qui Sait pour rappeler l'existence du feuilletage à six couches, rappel qui a la force d'un avertissement, dans la situation de montée en plénitude en train de s'effectuer. Cette lettre intervient avant que la couche six soit atteinte. Pourquoi ? C'est qu'il faut voir ce qui se passe, au niveau de la couche six. Conseil que donne fort opportunément la lettre Ayin, qui désigne la vue, la vision intellectuelle. Voir, s'il vous plaît, ce qui doit se passer dans les parages de la couche six, le voir à l'avance, de manière à ne pas se tromper ! Après tout, c'est réaction normale pour le qui Sait de proclamer ce qui va se passer, ne pouvant l'ignorer dès lors qu'il est toute information. Un grand avertissement traverse l'alphabet, exprimé par les lettres Samekh et Ayin : voir de loin la difficulté concernant la couche six. L'énergétisation y fera problème.

« Impossible de ne pas percevoir cet avis : il est silencieusement hurlé par le Samekh, par le repli de sa courbe se refermant avec insistance, sa forme évoquant comme en style dramatique la clôture qui doit s'effectuer sur un seul côté. La valeur numérique, elle, désigne le principe de l'énergétisation par là où elle ajoute le dix de l'énergie Yod au radical six. Quant à la lettre Ayin, avec ses deux yeux, elle invite à regarder au-dessus d'elle ce qui va se passer lorsque les deux branches de la structure porteuse se trouveront à proximité de la couche six, zone sensible où le problème de la clôture se posera dans toute son acuité. On ne peut suivre l'échelonnement intelligent des lettres dans leur arbre à deux branches sans percevoir la vibration incessante et de plus en plus accentuée de la prémonition, à l'égard de la conduite à tenir pour que la couche six soit traitée selon que le veut le système. Dès que l'on a pris note du contenu de cette prévision, l'on comprend ce que signifie le Samekh de Sibboleth. Il ne devrait pas être écrit sur la trame évolutive où les Ephraïmites sont acteurs. Agents de la gauche structurale, ces gens ne peuvent pas s'approprier le Schin. L'instruction liée à cette lettre ne les concerne pas. La gestion de la couche six n'est pas de leur ressort. Plus encore, il s'agit là d'une zone évolutive qu'ils ne doivent pas investir. Ils ne devraient pas même penser à aller y vivre. Le système leur en refuse l'accès. Ne le savent-ils pas? Eh non! Le côté qui Fait ne sait pas. En l'occurrence, c'est le côté qui Sait qui doit prendre les rênes. C'est à lui de conduire l'action puisqu'il s'agit d'une action relevant de ses pouvoirs. Action d'essence intellectuelle...

« Toutes ces choses, l'homme de Dieu les connaît. Jephté est inspiré par l'Eternel en cela qu'il prend ses directives sur le modèle utilisé par le Créateur, motif unique conduisant toutes les opérations du réel. Jephté, donc, sait qu'en couche six, les activités de la gauche structurale doivent s'arrêter au profit de la prise de conscience favorisée par l'intelligence du système, telle qu'elle se propage dans le secteur qui Sait. Plus rien ne doit s'écrire à gauche après que le Tzadé final ait été marqué, Stop décisif. En revanche, côté droit, la lettre Schin doit être visée. Et c'est ce qu'exprime le mot Schibboleth : la cible est ici la bonne. La structure ne se trompe pas sur son avenir. Elle sait que le Tav est à nourrir de tous les acquis dont le Schin fera l'assimilation rituelle, sous la conduite du système d'unité.

« On ne le peut nier : un immense sous-entendu alimente l'alphabet hébraïque en données ontologiques. Connaître ces données permet de se déplacer dans l'arbre à lettres. Ignorer ce sous-entendu revient à ne pas voir ce qui se propose dans l'édifice subtil des vingt deux lettres plus cinq terminales. Aveuglement qui occulte le texte biblique, lequel n'est pas lu sur son encre. Le regard n'est pas focalisé sur l'essence du sens. Il erre dans les limbes d'une compréhension relative, faisant que l'interprétation qui en découle, fondée sur la morale et l'éthique ne soit pas aboutie. Problème dont souffre la culture hébraïque moderne, qui ne réverbère pas (plus) le sous-entendu qui hante et anime les textes auxquels elle se fie pour affirmer sa maintenance.

« Ce qui intéresse dans la dialectique Sibboleth / Schibboleth, c'est la référence systémique dont ces deux termes sont les indicateurs. La retrouver est une nécessité si l'on veut apprécier la portée exemplaire de l'épisode racontée au chapitre 12 des Juges. Si l'on rapporte cet indicatif sur le modèle cortical tel qu'il soutient toute matrice évolutive, l'on voit aussitôt quel souci hantait la situation existentielle à l'époque où les hommes de Jephté combattaient les gens d'Ephraïm. Un cycle était en train de s'achever. Le problème se posait de le conduire à bonne fin. D'aller jusqu'au Tav, dernière lettre de l'alphabet.

« Cette préoccupation était-elle partagée par les belligérants ? Apparemment chaque camp voulait vaincre et trouver ainsi le salut et la survie. Toutefois, différence notable, la méthode des Ephraïmites n'était pas la même que celle des hommes de Galaad. Les premiers tenaient à exploiter la couche six dans la perspective où ils avaient toujours développé leur croissance. Ils entendaient aller de l'avant comme ils l'avaient toujours fait, sans se douter qu'appartenant à la gauche du cycle en jeu, ils étaient dans la situation de stopper leur activité en un point précis. Les hommes de Jephté, sur les directives de leur chef, inspiré par l'Eternel, tenaient compte de la loi évolutive imposant l'arrêt au côté qui Fait sachant que l'énergie viendrait dans leur camp.

« Pour comprendre qu'il y eût raison de tergiverser à propos des méthodes, il fallait savoir ce que Jephté savait : que la structure évolutive conduisant tout cycle (évoquée par le Beit, la maison) était régie par un système voulant que la fin soit réalisée en strict accord avec son programme. Il fallait être au courant de la nature ontologique de la structure porteuse, se souvenir qu'elle était d'essence corticale et, qu'à ce titre, elle comportait deux hémisphères, la gauche et la droite, mais que cette dualité s'effaçait au moment des travaux de terminaison. Il y a là une phénoménologie avec laquelle se familiariser. En connaître la stratégie est une obligation. Rien n'est plus dangereux qu'en ignorer l'implacable dispositif. »
Dominique Aubier
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Note de DBR :
C'est dans cette ignorance que nous subissons le Covid 19…


Lecture :
La Face cachée du Cerveau (Le Code des codes)
La Synthèse des sciences ou l'hébreu en gloire
Le Principe du langage ou l'Alphabet hébraïque

Films :
— Série des films CinéCode. 20 films initiatiques sur les secrets de l'Alphabet hébreu. Sur clé USB.
Le secret des Séfiroth (3 films sur clé USB)
 

Le texte de ce blog est protégé par le ©.
Ceux ou celles qui s'en inspirent dans leurs leçons, conférences et enseignements voudront bien en citer la source, car ces éclaircissements ne figurent pas dans les leçons rabbiniques classiques, s'agissant d'un hidouch authentique du Maître.

12 commentaires:

AlephBeth a dit…

Iéhi AOR (dans l'ordre cosmique de D.Aubier page392 ). Le mot AOR comporte un Vav plein ,( il ajoute le passage en Seter Eleyon ) . Prière de lui rendre sa couronne .

Anonyme a dit…

Ce texte ne pourrait-il être vulgarisé? C'est mission impossible d'essayer de comprendre!!!!

Charles a dit…

" Covid19, franchir le gué"
Si je comprends bien, nous les humains, vivons la tentative de dépassement du qui-fait qui correspond à l'au delà impossible du tzadé final 1000 de toute notre civilisation. Vous proposez : seule solution, franchir le gué. Je regarde mon alphabet hébraïque figuré par madame Aubier, et tente de déterminer où peut exister ce gué, ou ce saut. De l'autre côté, vers où aller ? Vers le tzadé ou vers le qof ouvrant la voie possible du qui-Sait ascendant ?

AlephBeth a dit…

A droite toute ! Dominique Aubier le précise fermement : "Il fallait être au courant de la nature ontologique de la structure porteuse, se souvenir qu'elle était d'essence corticale et, qu'à ce titre, elle comportait deux hémisphères, la gauche et la droite, mais que cette dualité s'effaçait au moment des travaux de terminaison. Il y a là une phénoménologie avec laquelle se familiariser. "
Et regardez à droite ,vous y verrez le "qui sait" , qui comme chacun sait ici se trouve être votre hémisphère gauche .

AlephBeth a dit…

L'humanité est la seule espèce habitante de la Terre qui a vu être prononcé une levée
partielle de la soumission totale aux lois divines qui prévaut pour tout le reste de la création . La liberté ,partielle ,fut validée en Gan Eden lors de l'opération 358
dite de rencontre Machiah / Nahash . La suite est largement éto(u)ffée par les récits
dont l'humanité croit avoir le secret ,pardi ,(mais pardès alors ?). Cette liberté
se trouve exactement là où vous la chercher , cher Charles ,puisque la réponse a été donnée dès le début , juste au moment de la sortie du jardin ,pour une promenade pas si bucolique ,le principe de cette liberté est de permettre de trouver la voie du retour après moults égarements et graves périls. A droite est votre gauche ,vous êtes p-rosch .

François-Marie Michaut a dit…

Sur le conseil d'AlephBeth dont je ne comprenais pas du tout le commentaire( comme Anonyme) je suis allé page 392 de l'Ordre cosmique au sous-titre brillant en 4ème de couverture : " Comment Dieu se fait penser".
Et Dieu dit : que la lumière soit, et la lumière fut selon la tradition textuelle chrétienne.
La lumière est bien là, éclairant notre Tzadé final civilisationnel en train d'exploser. Alors, le grand saut pour tous les sots que nous sommes, il est vers quoi ?
Suffit de mettre une majuscule ( comme sur le Vav ) pour voir qu'il s'agit de la Lumière fournie par le qui-Sait.
Toute correction à cette vision des choses ne peut être que bienvenue, on est déjà ici dans le déconfinement des esprits porteurs de masques et assourdis de messages du qui-fait affolé allant dans tous les sens.

Anonyme a dit…

bonjour

Comment définiriez-vous ce saut quantique?
Quel serait ce nouvel état dans lequel nous nous trouverions? Serait-il global ou individuel?
Y inclurait-il la terre?

Merci pour votre retour.

Anonyme a dit…

Bonjour,

Alors prononcer correctement un certain mot serait la clé pour franchir un gué.

Gué que vous associez à un saut quantique?!?

Soit !

Mais qu’y avait-il de quantique pour ces hommes qui avait franchi le gué?. Leurs états avaient-ils été modifiés? Leur paradigme avait il été altéré?

Attendez-vous à bien des surprises., mon cher Dominique, car effectivement saut quantique il y aura, mais ce ne sera pas le franchissement d’une rivière qui lorsque vous vous trouvez sur l’autre rive, vous reconnaissez derrière vous la rive que vous venez de quitter.
Non, ce split , cet éclair, ce saut quantique , transformera le paradigme de l’humanité en un centième de secondes, et l’autre rive ne sera qu’un pâle reflet d’un souvenir évanescent pour ceux qui l’auront vécu. Et ceux-là n’auront pas dû prononcer un mot spécial, mais auront dû avoir des vibrations qui correspondront à cette nouvelle lumière qui inondera le monde. Quant aux autres, ils auront été effacés de la surface de la terre. À faire bouillir d’envie ceux qui avaient inventé le Covid dans un autre espace-temps., petits joueurs à côté de notre Père.

Bien entendu ceci est uniquement pour vous, Vous l’aurez compris je pense...

Bien à vous .

AlephBeth a dit…

Un printemps plutôt fleuri dans le c(qu)antique des c(qu)antiques : "Je suis la rose de Saron , le lys des vallées" . G Scholem lui donne valeur d'un changement d'état , d'un passage à une altérité désirée .
La situation est déjà en mémoire , c'est un rappel inscrit dans le cycle et nous nous rappelons ....en sachant a priori décrire ce vers quoi il ne faut pas chercher à nous retourner .(l'épouse de Lot fait référence définitive ).
Comme le rappelle François Marie ,savoir où l'on est , pour savoir où l'on va .
Ensuite ,il n'y a pas de mots à faire entendre dans ce monde pour décrire ce qu'il s'y passera . Là , c'est l'oeuvre de l'alphabet hébreu ,la chère langue maternelle qui a éduqué nos cerveaux . C'est Inscrit dans les draperies de tous les cerveaux parlants du monde . Le grand stop est prononcé , afin d'aller vers cet en face ,par le passage du corps calleux , en zone libre de qui fait . Un vrai travail de yogi , Bodhi Dharma éclaire puissamment le passage par sa présence déterminante à Tchaolin . Pi-Kouan , Pi-Kouan ,nous re voilà en Chine .


B. P. a dit…

La veille de votre dernier mail, je pensais à cette grande Dame, en me demandant ce qu'elle aurait bien décrypté sur cette périodeque nous vivons.
Comme il n'y a pas de hasard, je me dis que votre mail est sa réponse. Je ne sais pourquoi je pense fort à Elle, tous ces jours-ci.
Une bougie brûle chaque jour depuis.
Votre mail, très intrigant, suscite une lecture entre les lignes.
Il m'a re-booster à reprendre la lecture que j'avais délaissée,
faute de temps, depuis quelques semaines. Merci !
En cette période délicate,
la Peur ne fait qu'ouvrir les mauvaises portes.
Il est important de communiquer avec les éléments, et savoir les
remercier tout autant qu'ils soient bons ou mauvais.
Prendre soin de son âme reste le plus important !
Prenez soin de vous.

François-Marie Michaut a dit…

Très riche article dont je reprends un détail.
DBR écrit : "la science, en tous domaines, exige toujours de rester seul maître à bord"fin de citation.
Désolé mais la science elle-même n'exige rien. Elle se donne elle-même un territoire d'investigation bien limité dont elle n'a aucun moyen de sortir. Et se l'interdit formellement. Elle a comme seul outil ses capacités d'observation. Elle ne peut parler que de ce qui est dans les frontières de sa discipline et dans les limites des capacités du cerveau humain de comprendre la réalité qui l'entoure. La science est prisonnière d'elle-même, de ses techniques toujours dans le doute et l'incertitude parce que toute recherche est faite pour être dépassée par une autre.
D'où vient le problème ? De l'idée très répandue que la méthode scientifique est la seule qui permette de comprendre la TOTALITÉ la réalité de notre monde. Statut de "suprématie" totale qui lui est prétée par les humains toujours en quête de croyance. Les vrais scientifiques le savent bien : il y a bien des choses qu'ils ne peuvent pas observer. Mais cela les arrange tellement qu'on les prenne pour les maitres du monde qu'ils se gardent bien de dire qu'ils sont des gens comme tous les autres. C'est notre ignorance qui a fait que la Science, la Technoscience est devenue, avec tous les défauts qui en résultent, la seule Religion de la modernité.
Corona, notre allié,notre panneau indicateur, cela se confirme chaque jour, vient de flanquer par terre cette croyance si destructrice. Voilà pourquoi une solide culture scientifique s'impose, juste pour ne pas se laisser enfumer par les bonimenteurs.
Pardon d'avoir été aussi long.
FMM

AlephBeth a dit…

La "science" ne Trouve pas la prononciation utile au passage du gué .
Comme l'entend François Marie :"qu'on les prenne pour les maitres du monde" , la science n'encouragera pas cet instant délicat de l'orthophonie du passage . Comment dire ?.... à ceux qui ne peuvent se prononcer sur la puissance de l'observation de la connaissance initiatique . C'est un lieu , ce gué ,un lieu d'abandon , un lieu qui demande d'accepter de changer de paradigme ,une mue comme celle que vit ( çà c'est de la science naturelle ? )la chrysalide avant éclosion en papillon . Il est actuellement fort de constater que la science médicale est poussée en avant comme bouclier par le monde politique qui trouve une alliée très utile pour parfaire l'évocation de tant d'impuissance . Passer la pensée en Schin demande une éducation de la langue et de la bouche (eh Pé alors !), et la langue maternelle n'a pas fini d'être enseignée . Et l'enseignement initiatique reste très confidentiel , il est resté discipline de l'arcane . Est-ce là son défaut ? Cervantès a été amené à "masquer"
sa révélation ,et notre époque fait silence,( l'impose ?)ou presque autour de celle de Dame Aubier ; c'était pour elle grand désespoir . Ce redoublement se fait signalétique d'un ordre du "pouvoir "penser qui n'a fait que glisser sur les voies du temps . Les séides du siboleth , tout en étant au gué ,ne le passeront pas , n'étant pas demandeurs de passage . Il reste le ETH dans leur présence au monde .
Les gués ont tout leur temps .