Cela se passe près d'un puits (Gen. XVI-14)…
Commentaire d'un verset biblique par D. Blumenstihl-Roth
J'ai choisi cette semaine un verset de Genèse particulièrement énigmatique…
1. Le Puits du Vivant de ma vision
« Et ce puits fut appelé le puits du Vivant de ma vision, il se trouve entre Qodès et Béred… »
Pourquoi cette précision : entre Qodès et Béred ? Parce que les noms, dans la Torah, sont toujours significatifs. Ce sont toujours des termes codés qui désignent autre chose qu'eux-mêmes, n'en déplaise aux littéralistes qui pensent qu'il ne s'agit que de termes neutres. S'ils étaient neutres et non-signifiants, leur mention n'aurait pas été canonisée. Ce sont des mots-archétypes. Qodès et Béred s'écrivent respectivement :
ק ד שׁ
ב ר ד
Et le mot puits (beer) s'écrit :
ב א ר
ק ד שׁ
ב ר ד
Et le mot puits (beer) s'écrit :
ב א ר
Qodès (que j'écris avec un Q correspondant au Qof hébreu) est le nom d'une ville dans le désert et s'écrit avec deux (Qof et Schin) des 4 ultimes lettres qui se situent à la cime droitière de l'arbre alphabétique. C'est-à-dire que Qodès se situe en un lieu élevé où le Qof conduit et ouvre la porte Dalet vers le Schin. D'où le sens de sainteté, sanctuaire, quand on ajoute à ce mot un Aleph de terminaison en araméen.
Le même mot, finissant par un Hé, désigne la courtisane, la prostituée mais aussi le caractère sacré d'un lieu ou d'un serment. Par ces lettres, on écrit également la Keducha, c'est-à-dire la proclamation de la sainteté de Dieu, la troisième bénédiction de la prière (explications détaillées p. 3325 dans le dictionnaire El Maleh).
On comprend que sainteté et… prostitution soient liées, qu'une seule lettre s'ajoute à Qodès et l'univers bascule. La sainteté des prostituées est une notion admise dans l'indouïsme (voir l'admirable film Devdas de Sanjay Leela Bhansali). Dans le judaïsme, plusieurs cas bibliques se posent où l'initié(e) ne craint pas les unions scabreuses, au titre de l'Union des Opposites. On se souviendra de Tamar qui, afin d'obtenir justice, se mit en posture de dévergondée pour obtenir les faveurs de Juda. Elle imposa ainsi l'Union au mépris de la petite moralité, consciente que l'éthique de la survie primait : l'avenir messianique dépendait de cet acte.
A l'autre extrémité de Qodès, sainteté ou prostitution, avec pour centre de gravité le puits, se trouve Béred. Bet, Resch, Dalet, valeur numérique 206 qui est aussi celle de son anagramme Dabar, la parole. A moins que l'on préfère la peste, ou la grêle qui s'écrit, elle aussi, avec les mêmes trois lettres (Dever).
C'est entre ces extrêmes que se situe le puits où Agar a « vu », bien qu'en réalité elle ait surtout entendu les paroles transformées en vision occulaire. D'où le nom du « puits du Vivant de ma vision ». Sa vue ou vision s'effectue entre Qodès et Béred, entre d'une part la bénédiction et d'autre part, la parole ou la grêle destructrice. Il y aurait donc deux façons de voir le monde. Celle fondée sur le matérialisme dur — la grêle froide et violente, destructrice — et celle qui pourvoie la vie, voyant au-delà de l'évidence des choses apparentes. Deux visions, d'une part celle du littéralisme où les choses ne sont que ce qu'elles semblent : vision scientifique ! D'autre part celle qui décrypte l'apparent pour en extraire la parole cachée qui l'habite. L'initié se dotera de la double-vue et ne s'en laissera pas conter par la prétendue objectivité du rationalisme qui ne discerne pas les secrets de l'apparent.
Agar a vu la double possibilité : voir de part et d'autre. Le puits (Beer) donne son eau, entre ces deux polarités, eau de la vision lucide qui illumina Agar : elle a vu le « Vivant de sa vision
», c'est-à-dire qu'elle a compris le sens de ce qu'elle a vu.
Beer (le puits) s'écrit Bet, Aleph, Resch.
La structure Bet abrite et redonne le système Aleph, qui expose son identité cérébrale Rosch. Le cerveau cosmique, système et énergie, sort de sa cachette, de son puits, afin qu'apparaisse le champ unitaire du sacré par l'identification du référentiel cortical commun et universel. Est-ce cela que vit Agar, à l'endroit du puits, entre les deux lieux de la polarité aux extrêmes opposés ? Elle vit la situation que vivrait son fils Ismaël, encore intra-utérin à ce moment-là : il aurait à équilibrer Qodès et Béred et veiller à toujours appuyer, préférer la sainteté sans s'adonner à la vindicte de la grêle, et retourner comme le fit sa mère, au sein du clan abrahamique au service du Hé universel, donc sans rupture avec la voie d'Isaac.
2. Abram a 86 ans à la naissance d'Ismaël
Le chapitre XVI de Genèse se termine dans son dernier verset par la mention qui précise l'âge d'Abram à la naissance d'Ismaël. Il avait 86 ans. Qui s'écrit en hébreu :
ואברם
רם בן–שׁמנים שׁנה ושׁשׁ שׁנים בלדת-הגר את-ישׁמעאל לאברם
Ce verset dit : « Abram était âgé de 86 ans, lorsque Agar lui enfanta Ismaël. » En une ligne, nous retrouvons les trois protagonistes dont les noms sont alignés, dans l'ordre hébreu : Abram (deux fois : une au début du verset et une tout à la fin), Agar, Ismaël. Le Patriarche, mentionné deux fois ouvre le verset et le ferme. Entre cette accolade, Agar et Ismaël se suivent. Le premier mot du verset est en effet Abram, ainsi que le dernier (traduit par lui) et entre les deux s'introduisent Agar et Ismaël. Entre les deux Abram (début et fin), on notera la présence réitérée de la lettre Schin (droitier) qui revient à 6 reprises dans 5 mots différents, dont deux Schin dans le mot disant « six ». Une insistance porte donc sur le nombre 6 martelé par la lettre Schin redoublée dans le mot et présente à six reprises dans le verset. Evoque la fin d'un cycle accompli, sur ses 6 couches. Abram — premier mot — rejoint Abram, dernier mot du verset au travers de cet accomplissement réalisé en 6 étapes, et en effet, entre Abram d'ouverture et Abram de fermeture, six mots se déroulent.
J'ignore si les talmudistes ont observé cette dynamique du Schin sur le modèle 6 et le rythme des 6 mots séparant les deux Abram. Elie Munk qui a rassemblé les principaux commentaires n'en parle pas. Mais j'imagine que quelque Cordovero ou savant Luzzato aura repéré cette construction avant moi dans quelque ouvrage de la gigantesque bibliothèque hébraïque, dans un de ces grimoires kabbalistiques qui attendent d'être traduits et portés à la connaissance du monde. Serais-je le premier à l'avoir vu, qu'en toute modestie je pense bénéficier d'un bon « karma », une énergie venue de plus loin qui me fait découvrir ces mystères de l'écriture hébraïque, comme si la voix transgénérationnelle d'une longue mémoire traversant les siècles guidait mon regard et me facilitait les découvertes. (Mais peut-être suis-je en train de signaler ici une banalité enseignée dans les école rabbiniques, connue et sue depuis trois millénaires ? Dans ce cas, je présente mes excuses pour mon apparente vantardise.)
Aucun mystère par contre dans le texte hébreu qui dit littéralement : « Abram quatre-vingt ans six… » Le mot six est mis en valeur, rejeté qu'il est après les ans… Le patriarche semble avoir accompli tout ce qu'il pouvait faire en tant qu'Abram, parvenu à ses 80 ans + 6 et la naissance d'Ismaël. 80 : lettre Pé, la parole. Et 6, le cycle se fermant. Première lettre qui ouvre ce dernier verset. Tout aurait donc été dit en cette fin de chapitre XVI ? L'épopée de Lekh-Lekha (vas vers toi-même) se terminerait-elle ici ?
3. Changement de nom : Abram devient AbraHam
Le chapitre XVII s'ouvre sur une reprise directement greffée sur la fin du chapitre précédent : « Abram étant âgé de 99 ans… » Quoi ? 13 ans ont donc passé, sans que rien de notable se produise ? Le lecteur tourne la page et 13 années plus tard, il retrouve le brave Abram au premier verset exactement dans le même état qu'au chapitre précédent ? Les années s'écoulent sans événement… vie ordinaire sans doute… mais « le Seigneur lui apparut et dit… » La vie du Patriarche devenu petit père tranquille est à nouveau bousculée, Dieu lui assène une quantité considérable d'informations.
Les 99 ans du vieil homme ont été commentés par les talmudistes et le Zohar n'a pas manqué de cribler ce verset. Le Patriarche est à nouveau convoqué, recevant là un discours détaillé de la part de « El Chadaï », qui commence par le don de l'Alliance (XVII-2) et la promesse de la multiplication. Suivi par le changement de nom : « Ton nom ne s'énoncera plus Abram, ton nom sera Abraham. » Mutation irréversible, par le Hé introduit entre le Resch et le Mem.
Les 99 ans du vieil homme ont été commentés par les talmudistes et le Zohar n'a pas manqué de cribler ce verset. Le Patriarche est à nouveau convoqué, recevant là un discours détaillé de la part de « El Chadaï », qui commence par le don de l'Alliance (XVII-2) et la promesse de la multiplication. Suivi par le changement de nom : « Ton nom ne s'énoncera plus Abram, ton nom sera Abraham. » Mutation irréversible, par le Hé introduit entre le Resch et le Mem.
א ב ר ם
א ב ר ה ם
א ב ר ה ם
Le Zohar relève que le mot Bérit revient 13 fois dans le chapitre XVII. Cette réitération calculée répond-elle aux 13 années de silence qui s'écoulèrent entre la naissance d'Ismaël et l'annonce de l'Alliance ? Le nouveau cycle commence par l'attribution du Hé dont Abraham et Sarah sont gratifiés. Non en récompense de ce qui fut déjà accompli mais en signe distinctif sanctionnant leur compréhension de la fonction normative de la dualité dont cette lettre est l'icône. Les deux piliers de la lettre forment structure, surmontée d'une plate-forme horizontale signifiant l'échange latéral circulant d'un hémisphère à l'autre et opérant le « saut » dans l'espace resté ouvert à la cime du pilier de gauche. (Voir Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque).
Abraham et Sarah ont compris non seulement la dualité à titre personnel dans le couple qu'ils forment mais également la relation duelle fonctionnant entre Dieu et sa Création, le « Qui Sait » invisible face au « Qui Fait » de la réalité. Ce Hé marque très nettement la disparition d'Abram et la naissance d'un être tout nouveau agissant dans un cycle nouveau. Abram est mort ce jour-là, à 99 ans. Abraham naît ce même jour et avec lui, une étape nouvelle de la Révélation s'ouvre, fondée sur l'Alliance concernant la descendance par Isaac en partage avec toute l'humanité. « Abraham devient le père de tous ceux qui viennent sous les ailes de la Chékhina… » écrit Elie Munk dans son commentaire de Genèse, p. 166.
4. Que devient Ismaël ?
Après la remise du Hé, Dieu parle au Patriarche et lui donne sa feuille de route. Mais ne perdons pas de vue Ismaël. Qu'est-il devenu depuis sa naissance 13 ans plus tôt ?
Ismaël est fils d'Abram, et le chapitre XVI s'est terminé sur cette précision, tandis que le chapitre XVII stipule qu'Isaac est fils d'AbraHam. Ce n'est pas le même homme, car un changement profond intervient par le supplément significatif du Hé surrérogatoire. Il n'est donc pas juste d'affirmer, comme on l'entend souvent, qu'Ismaël et Isaac seraient frères : ils ne le sont point par leurs mères, mais pas non plus par leur père car Abram ne saurait se confondre avec Abraham. On me rétorquera que du point de vue physiologique l'homme demeure le même. Mais à mon sens, l'évolution spirituelle de l'être et le changement d'identité ne sauraient se produire sans qu'une mutation analogue s'écrive dans le corps. Cette mutation est induite par l'acte de la circoncision, ordonnée en ce chapitre XVII.
Abraham ne rejette pas Ismaël, né du temps où il s'appelait encore Abram, il ne renie pas son passé : apprenant qu'il aurait un fils par Sarah, le Patriarche dit à Dieu (toujours en dialogue !) : « Puisse Ismaël subsister devant toi… » Parole d'un père inquiet pour son premier fils, né avant la circoncision et avant le Hé. Abraham a-t-il craint que la naissance annoncée d'Isaac ne corresponde à un Tzadé final qui tomberait sur le fils de la servante non moins aimée ? A-t-il craint que le premier enfant (Bip) soit retranché par l'arrivée du second (BOP) ? La lignée d'Ismaël était-elle menacée par la naissance d'Isaac pour qu'Abraham interroge Dieu à son sujet ? La demande du vieux père est agrée par Dieu qui confirme (XVII-20) : « Quant à Ismaël, je t'ai exaucé, voici, je l'ai béni, je le ferai fructifier et multiplier à l'infini, il aura 12 princes et je le ferai devenir une grande nation… »
C'est à la demande expresse d'Abraham qu'Ismaël est béni et promis à un grand avenir, cependant que l'Alliance ne se dirige que sur une seule branche « je la confirmerai sur Isaac, que Sarah t'enfantera à pareille époque, l'année prochaine… » (verset 21). Les deux voies sont maintenant clairement déclarées, Ismaël est béni et obtient la faveur d'une riche descendance tandis que l'Alliance se réserve et se confirme sur Isaac puis Jacob en vertu d'une confirmation explicite.
Que de choses se produisent en cette 99è année d'Abraham. Il a franchi le Tzadé (90) gravi les 9 marches jusqu'au Tet (9), lettre du symbolisme annonciateur du Qof (100) qui verrait la naissance d'Isaac. A compter de 99, la circoncision tranche un maximal de croissance, et elle sera pratiquée sur Isaac à 8 jours après sa naissance, et sur Ismaël, déjà âgé de 13 ans. (Lire à ce sujet La Mission Juive (Réponse à Hitler) qui explique le sens de la circoncision). Ce rituel, ordonné par El Schadaï, désigne la fin d'un cycle marqué par le mot « daï » présent dans le nom de l'immanence divine parlant à Abraham. « Daï » voulant dire « assez fait, assez de choses ». Assez fait dans l'ancien cycle, donc ouverture du nouveau, qui débutera dans la joie et le rire, comme l'indique le nom d'Isaac.
Peut-être vivons-nous à titre collectif une époque similaire, où l'énergie déserte un cycle d'idées et de concepts devenus obsolètes et entrons-nous dans une ère nouvelle ? Cela se passe près d'un puits, dont nous pouvons puiser les enseignements de la Connaissance pour ré-enchanter le monde.
Nous y travaillons… avec vous.
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8 commentaires:
DBR annonce :
"Les deux voies sont maintenant clairement déclarées, Ismaël est béni et obtient la faveur d'une riche descendance tandis que l'Alliance se réserve et se confirme sur Isaac puis Jacob en vertu d'une confirmation explicite."
la riche descendance d'Ismaël semble actuellement habiter l'inconfort d'une alliance
conçue et conclue sur la tête d'Isaac .
Peut-on voir là le modèle archétype du Qui Fait & Qui Sait traçant la route de chacun des protagonistes de ces descendances ?
la situation annoncée par El Schadaï est vécue dans la douleur de la séparation :
DBR :"l'évolution spirituelle de l'être et le changement d'identité ne sauraient se produire sans qu'une mutation analogue s'écrive dans le corps."
& "cependant que l'Alliance ne se dirige que sur une seule branche ".
Lit -on ici l'annonce d'une évidente élection ?
Et pour la descendance d'Ismaël le début d'une interminable contrition ?
Il est difficile d'ajouter une observation « intelligente » et neuve à l’exégèse intéressante et enrichissante menée par Domino.
14 ans (Noun) séparent Isaac d'Ismaël. Le Noun « figure l’homme en devenir culturel, … l’homme futur, celui qui participera à l’évolution cérébrale, … aura franchi l’entre-deux, le no man’s land où l’humanité erre toujours…. » (Le principe du langage, p 223). Isaac serait donc « Le devenir du monde », l’homme à suivre … en bonne entente avec son « frère » Ismaël "béni tandis que l'Alliance se réserve et se confirme sur Isaac" (DBR).
Abraham « le père d’une multitude de nations » est âgé de 100 ans (Gen. XXI-5)- âge de la « maturité » à la naissance d’Isaac, ayant accès en Qof au niveau d’accomplissement initiatique. Qof, en cohérence avec le Hé d’Abraham (et de Sarah) et la naissance d’Isaac, enfant « élu».
Alors pourquoi Abraham, docile, accepte-t-il sans discuter, de sacrifier son « fils unique» (Gen. XXII-2) tout aussi docile ou naïf à Dieu? Ce n’est pas par crainte! N’a-t-il pas lors de l’épisode de Sodome et Gommorrhe fait montre de hardiesse et de rhétorique auprès de l’Eternel pour sauver sa famille et les justes?
Dominique
de Abram à Abraham ,il subsistera pour toujours cette mutation , ce Hé , qui signe et souligne qu'une alliance fût conclue entre deux parties dont la lignée d'Ismaël est exclue .
Est-ce que le prophète de l'Islam apporte un tikoun à la situation ?
Réponse à la question de Rose : Oui, le prophète de l'Islam prévoit un tikoun, cela est explicité dans le livre "Fatimah, la délivrance de l'Islam"…
Serait-il possible que Dieu veuille simplement nous faire comprendre que notre parole est créatrice et que, comme Abraham en demandant que Ismaël soit béni, nous soyons exaucé et qu'une fois de plus le Plan Divin soit dévié... Cela pourrait-il nous signifier de nous taire ? DAÏ !
Je suis loin d'être un érudit comme Domino ou l'un de vos lecteurs mais j'ose vous poser cette question. Merci de votre tolérance
Flori'Ange
Bien entendu, vous devez questionner. Béotien je ne peux que m'interroger sur ce que vous entendez par Plan Divin ( terme favori des sermons chez mon curé jadis et jamais compris).
Qui est assez divin lui-même peut savoir ce que le divin ( Dieu, Hexagramme, Ein Sof ou tout autre veut dire et faire pour nous et de nous les hommes ?
Avez-vous lu "Rebatir le monde" de Dominique Aubier ?
Ca colle tellement avec l'actualité du moment.q
Belle réflexion en cette fin d'année merci
sans doute une ère s'achève
qui procèdera à la circoncision....
Dans cette multitude masquée...
Bon réveillon
Gabrielle
Je ne m'en sors pas de "Rebâtir le monde" et de son aspect incroyablement prophétique.
Mon souhait serait que ce livre fasse ici l'objet d'une foule de commentaires de lecteurs.
Et au centre les chiroptères qui vivent si bien avec le Corona. Quelque chose brûle en ce moment : vite un article DBR pour stimuler notre qui-Sait collectif tellement en panne sur tous les fronts.
Un blog de salut public, ça court pas les rues.
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