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dimanche 13 mars 2022

Répondre à l'Appel de sa propre vie…

Répondre à l'Appel de sa propre vie…
par Dominique Blumenstihl-Roth

1. Lire le décret
Nous ne sommes pas dans la tête des uns et des autres : en effet, la perception n'est réelle que pour celui qui la subit. Elle n'a pas d'objectivité transmissible. D'où l'incompréhension des motivations dirigeant les actes des autres.
Pour se départir des jugements psychologiques, le mieux est de voir le mécanisme structural qui manœuvre les choses que l'on regarde. Se rappeler que ce que l'on voit est essentiellement du manifeste. On voit les choses se réaliser, on ne voit pas l'information qui préside à la mise en œuvre. C'est pourtant elle qu'il faut rechercher. Elle s'inscrit dans une donnée verbale, dans un mot, dans une suite de mots formant une phrase s'inscrivant dans la détermination de l'être. La tradition hébraïque appelle cela le « guézer », c'est-à-dire le « décret » qui détermine ce qui est fait. Trouver et lire ce décret s'appelle faire une « guézéra chéva ». Toute réalisation matérielle, que ce soit au niveau politique, militaire, nationale, mondiale ou dans nos vies personnelles est toujours la concrétisation d'un « guézer » rempli d'une information développant sa thématique. Le processus biologique de l'ADN menant à l'ARN puis à la protéine finale offre une image de cette modalité que les initiés ont de longtemps connue. La science en confirme la validité.

Ce même processus opère dans la structure cérébrale : le côté moteur (Qui Sait), doté de l'aire du langage reçoit et libère une information. Celle-ci est transmise à son en-face, le côté Qui-fait actualisant qui la récupère. L'opération s'appelle l'échange latéral interhémisphérique. Elle est connue de tous les neurologues, scientifiquement attestée par les travaux de Sperry, cités dans tous les ouvrages des spécialistes.
Il a été observé que l'hémisphère Qui-fait (cette dénomination judicieuse est due au neurologue Deglin), miroir de l'autre, met en négatif ce qui est donné positivement. C'est l'archétype de l'Inversion. « Les faits projettent une image qui s'inscrit dans notre vécu. Nous sommes des inscriptions factuelles d'une information préalable positive, souvent déterminées par la puissance de l'Inversion qui nous fait dire « non » à ce qui sera l'essentiel de notre vie », écrit Dominique Aubier. Ajoutant que le « non » cependant se retourne à moins d'une cristallisation qui, à mesure qu'elle persiste dans sa puissance négative, s'épaissit dans sa résolution. Pour s'en apercevoir, il faut contrôler avec sincérité l'ordre de nos mouvements d'âme et l'ordre des faits qui les déterminent. Pour cela, « se connaître soi-même », comme disait Socrate. Se connaître soi-même… vraiment, et non pas croire que l'on se connaît quand on a reconnu en soi la constante de quelques petits défauts. S'habituer à son portrait n'est pas se connaître. C'est tout au plus se tâter… dans le noir. Se connaître, c'est contrôler le jeu de l'Absolu dans l'arrangement de sa vie. C'est repérer le « guézer » de son existence.

Savoir qui l'on est, c'est trouver le décret qui a motivé notre apparition dans l'être que nous sommes, à l'endroit qui était encore non-manifesté, mais que la vie laisse entrevoir car elle en est la concrétisation. Ce décret est retransmis de phase en phase dans l'organisation de notre existence allant jusqu'à conditionner l'action dont nous sommes responsables. La tradition hébraïque présente cette évolution du décret initial sur le parcours qu'il réalise menant tout d'abord au Rouah (le souffle), puis au Nefech (sa concrétisation symbolique), suivi de la Nechama (sa prise de conscience et son action décidée). La Nechama normalement s'accorde avec le décret… à moins qu'une inversion au cours de l'évolution ne retourne l'ordre donné par l'Appel, transmis par le Rouah, et le fige en son contraire. 
Nous pourrons citer l'exemple des individus habités d'une persistance dans la violence, meurtrière. Leur décret d'origine ne leur commande certainement pas d'être des tueurs, bien qu'ils invoquent parfois l'existence d'une voix qui le leur ordonne. Ce qu'ils entendent, c'est la voix de l'inversion issue d'un Qui-fait s'insurgeant contre le message d'amour et de vie qu'ils reçoivent de la part du Qui-sait. Nous connaissons tous des personnes sujettes à la domination irréductible du Qui-fait, finissant par « faire » l'acte négatif qu'elles s'imaginent indispensable. Les féminicides sont à coup sûr le résultat funeste d'actes réalisés par des individus en qui l'amour initial s'est reversé en haine irréversible suite à une cristallisation absolue en Qui-fait : le « faire » fatal commence par nier l'existence de l'Autre, s'arroge le droit de l'éliminer, de sorte qu'il n'existe plus qu'un seul hémisphère de la structure, l'hémisphère Qui-fait, dans son délire autocentré sur son propre pouvoir. Narcissisme absolu, s'inscrivant dans l'orgueil de la volonté de pouvoir.

2. Pourtant, la vie appelait à tout autre chose
Dès que l'on entend se répandre un appel à la haine, à l'ostracisme, on peut diagnostiquer l'effet d'une inversion cherchant à obtenir un acquiescement collectif. Dès qu'apparaissent ces vociférations ou insinuations, on peut en déduire qu'il y a eu tout au contraire, au départ, l'émission dans l'Invisible d'un message de paix et d'amour, ayant subi l'inversion dans un esprit suffisamment doué pour capter l'original, mais troublé au point de l'inverser et de faire de cette inversion une irrémédiable obstination.
L'antisémitisme est une de ces expressions de la négation inversante, pathologie qui touche quantité de personnes à hauteur de la force du message initial perçu puis rejeté, nié, et inversé. Tel grand religieux iranien par exemple, prônant la haine du principe biblique que représente Israël, serait fort surpris si on lui disait qu'en réalité il est intimement touché par un appel initial de l'Invisible lui dictant le rapprochement, la fraternisation, mais que sous le poids d'une énorme charge d'inversion, issue d'une mauvaise compréhension des textes et d'une conviction coulée dans le béton le plus réfractaire, il retourne systématiquement le message d'amour en désir d'extermination : il ignore qui il est, ignore le véritable Appel qui le traverse, ignore le partenaire d'En-Face et sa raison d'être.
Ces appels au crime, à la guerre, confirment que là où est la négation, là se trouve la vérité bafouée.
L'appel initial, insufflé dans l'être au moment de sa naissance, ne peut consister à administrer la mort. L'être naissant au monde porte nécessairement en lui un message de vie. Il vit pour une cause, qu'il lui reste à découvrir. L'inversion manifestée lui en indique le chemin… à l'envers. On en peut conclure que la Shoa était en réalité l'anti-projet de ce que la Vie voulait réellement. Le message expédié depuis l'Invisible Qui sait valorisait le thème du judaïsme, et sans doute demandait-il dès 1933 dans la suite des initiatives de Théodore Herzl qu'une politique favorable à la Connaissance soit mise en œuvre : la pression du Temps exigeait la fin du quatrième et dernier exil, donc le retour du peuple juif en Israël. La « solution finale » aurait dû consister non à l'extermination du peuple juif, mais au contraire à son retour messianique que l'Allemagne non nazie aurait pu mettre en œuvre positivement en concertation avec la diaspora et les autres nations du monde.
Au lieu de cela, tout fut interprété à l'envers, par un esprit satanique qui s'empara du message pour en inverser le sens. Il n'en reste pas moins que Satan a perdu, du moins momentanément, et que les temps messianiques sont ouverts, depuis 1948, depuis la création officielle de l'Etat d'Israël qui signe l'ouverture de ces temps nouveaux auxquels l'Occident est prié de prendre une responsabilité décisive. Pour ce qui me concerne, vivant en Occident, en France, j'y prends ma part, ici même.

3. L'appel vient « de plus loin »
« Ce qui fait racine dans l'Appel se développe en proportion de l'accroissement et de la précision acquis, finissant par ressortir en un lieu et un moment décisifs. » L'Appel obéit à l'organisation structurale de nos vies. D'étape en étape, des états de conscience le valident si bien que l'évolution nous conduit à une maximalisation de la conscience. Parcours idéal, entre chaque étape il y a des occasions de finir… et de se renouveler. 
Il y a des lieux d'arrêt, suivi de résurrection, à chaque passage de cycle en cycle, car finir un cycle n'est pas mourir. Et pourtant, le monde est plein d'êtres qui meurent avant l'heure. Ils ne parviennent pas à franchir les diverses frontières de leur sort, soit par accident, si nombreux, soit par l'action d'êtres malfaisants dont ils sont victimes, qui détruisent des vies qui étaient riches de promesses. Ce sont là des monstres qui infligent à la vie des blessures que les initiés tentent de réparer tant bien que mal en opérant ce que la tradition lourianique nomme « tikoun ». La réparation du vase brisé dont les débris continuent d'être fracassés par les adaptes du Mal. La grande réparation cosmique envisagée par Louria commence par l'action personnelle que chacun peut directement mener dans son entourage.
De cycle en cycle, il y a épreuve, passage au labyrinthe, voyage vers l'autre rive où la nouveauté nous attend, en rupture avec un passé dont nous n'oublions rien. L'avenir nous appelle, depuis l'endroit situé en face de la situation que nous croyons fatale. Il y a résurrection possible, sans que la mort l'emporte. L'alphabet hébreu, dans sa représentation sous la forme d'arbre en Y*, tel que le présente Dominique Aubier, connaît cette dynamique et la donne à voir par le circuit de l'énergie quand elle déserte la lettre Tzadé final (900) pour se diriger vers le Tzadé 90 et monte vers le Qof (100). Cet appel provenant du futur répond au décret initial donné en toute première phase. Le cycle nouveau intègre la mise en œuvre de l'appel initial, jusqu'à l'épuisement des instructions premières. L'existence s'achève alors quand la fibre événementielle dans le fil de notre vie a épuisé tous les potentiels de l'Appel.

4. Comment lire le décret de notre vie ?
Comment savoir ce que la vie attend de nous ? Il faut pour cela avoir de la mémoire, en quelque sorte se souvenir de qui l'on fut, et verser son propre passé dans le pressoir et observer ce qui en ressort : on identifie alors l'informant fondamental dans la langue où il a été donné. Il existe un procédé technique efficace pour repérer et lire la teneur du décret : c'est d'identifier son Allié. Car l'Allié, c'est l'inverseur de l'Appel. Par inversion il donne à voir son envers d'origine.
Dans le phénomène de l'Appel il existe un moment où apparaît l'image symbolique de ce que nous devons être. C'est lorsque notre vie atteint le stade de son Nefech. Les éléments fondateurs sont déjà là, inscrits dans les détails qui semblent sans intérêt, parfois incongrus ou comiques pour les autres. Mais pour la personne en qui résonne l'Appel, ces détails sont fulgurants. Ils allument des lignes de vitalité. Ces lignes ne sont pas intelligibles immédiatement quand elles s'électrisent, car il leur reste à se façonner, se myéliniser, mais la conscience intime de l'être perçoit leur valeur d'alarme et d'information commandante.
L'Appel s'active sur un message venu de plus haut, il commande à l'avenir de la personne et pour l'entendre… il faut alors s'écouter. Le contenu de l'Appel se laisse en effet entendre par la sensibilité et se traduit par les intuitions qui nous font agir au grand désespoir de ceux qui voudraient légiférer le réel par le rationalisme. Le message reçu se transcrit exactement comme le fait l'ADN qui le transmet à l'ARN messager. Lors de ce passage, le message peut être perçu car il n'appartient pas à l'enclave du secret jusque là réservé au seul ADN. Le messager prend en charge l'information et la transporte et c'est au niveau de la transcription par l'ARN messager d'une information donnée que se produit le phénomène de l'intuition. La sensibilité touche l'événement en voie d'existence, c'est le lieu de la perception prémonitoire, elle se réalise dans la brièveté du transfert. C'est là que la Vie peut nous dire ce qu'elle attend de nous par le moyen de situations qui en symbolisent le sens. Reste à le voir. Voir le mot-clé codant, précurseur des événements futurs que nous sommes appelés à « faire ». Le mot-clé déterminant du destin appartient à la première instance de notre existence. La seconde en compose la mise en forme et la protéinisation.

5. Le secret de l'Appel 
L'Appel est une « régularité structurale », autrement dit un archétype du réel. On en ressent fortement l'injonction en seconde phase de l'existence (phase dite BOP), à l'instant du retour archigénique des conditions de la naissance. Mais tout au long de la vie, le mot-clé inséré lors de l'Appel s'active et nous « fait faire » : une sensibilité suffisamment exercée à observer ses propres réactions peut parvenir à identifier pour son propre compte les événements marquants se proposant en des lieux significatifs de l'existence. C'est pourquoi il est toujours intéressant de lire des biographies historiques qui, quand elles sont honnêtes, laissent transparaître au travers des faits vécus les forces impliquées par le « guézer » d'origine. On y voit le destin à l'œuvre dont l'individu concerné perçoit intimement l'injonction. Cela est visible par exemple dans les Mémoires du Général De Gaulle, éditées aux éditions de la Pléiade. En plus d'une œuvre littéraire remarquable, on y découvre la lucidité d'un esprit s'observant lui-même. Le regard du lecteur initié y relèvera la présence toujours active des archétypes (Redoublements, Inversions, Retour, Labyrinthe… Passage au tunnel, Tzadé final, montée en Qof etc…) tel que le personnage historique en a perçu intuitivement la persistance, si bien que plus d'une fois, pariant sur ces invariances dont il a observé la récurrence, il engage des initiatives d'une folle audace. Il a observé par exemple le phénomène du Redoublement et de l'Inversion lorsqu'en 1940 il se retrouve en conflit ouvert avec le Maréchal Pétain dont il fut, dans sa jeunesse, le subalterne. Une opposition de longue date entre deux polarités totalement divergentes monte progressivement au cours des années jusqu'à aboutir à une condamnation à mort prononcée par le Maréchal… qui finit par se retourner contre lui à l'issue de son procès. Mais gracié par son ancien ennemi, sa condamnation est commuée en peine de prison et indignité nationale. Toute une épopée s'écrit là, lisible à la fois en surface pour le lecteur qui se contente des faits, mais passionnante dès lors que l'œil repère la présence du code qui tisse secrètement sa trame. Les lecteurs de La Face cachée du Cerveau (F.C.C.) y reconnaîtront un florilège d'archétypes dans leur activation réaliste. J'ai fait de même dans mon livre traitant de l'épopée de Jeanne d'Arc où j'ai tenté de sonder l'histoire par-delà le narratif bien connu des historiens afin de laisser émerger la puissance des Invariants qui ont conditionné l'extraordinaire aventure de cette femme dont le combat a marqué le destin du pays. Lire les événements en dégageant la signalétique archétypale donne la possibilité de comprendre l'Histoire — la nôtre — d'une manière toute nouvelle, dépassant le déroulé linéaire des datations : nous accédons au sens de l'existence, à la mise au clair du destin tel qu'il s'écrit pour chacun de nous.

6. Comment connaître le contenu de l'Appel ?
« Il faut, pour repérer le message de l'Appel, "espionner" sa propre vie », écrit Dominique Aubier. Il faut donc déjà avoir vécu pas mal de choses. Ce repérage ne peut se réaliser en première instance de notre vie, lorsque l'énergie circule en première instance dans les couches I, II et III de notre cycle (cf F.C.C.). Mais il devient observable à l'entrée en couche IV, dès lors que le regard se porte sur le chemin déjà parcouru. L'esprit attentif peut alors repérer la constance de certains thèmes qui auront marqué de leur première empreinte cette période de notre vie. Ces éléments constitutifs de l'Appel deviennent visibles quand ils constituent des événements réels. Pour en revenir au modèle biologique, on peut dire que les événements constituent la fibre polypeptidique de l'évolution organique, tandis que la première partie a permis l'élaboration des aminoacides en fonction des déterminants nucléiques… C'est-à-dire que les chromosomes lâchent les principaux thèmes dont ils sont les porteurs, ceux-ci sont intégrés aux accidents de notre vie. Ils en sont, peu à peu, devenus les constantes. On repère la présence de ces constantes à la réapparition du même sous diverses interprétations. Mais on ne peut totalement « espionner » le sens de ces constantes qu'après coup, en un moment unique et crucial de l'existence où tout s'éclaire soudainement. « Pour savoir ce que la vie attend de nous, il faut verser le passé dans le présent et regarder ses souvenirs dans le brûlant de ce que nous avons vécu, d'heureux ou de douloureux ». Considérer ces souvenirs comme des images de ce qui écrit le sens de l'existence.

L'Amérindien Juan Matus, initié de la tradition des Yaquis dont parle l'ethnologue Carlos Castaneda,  nomme ce processus « danser sur sa vie ». Il appelle « danser » l'acte par lequel il piétine mentalement les braises de tous les souvenirs qui brûlent en lui. Il raconte l'extermination de sa famille par les colons, les humiliations et blessures qu'il a subies tout au long de sa vie, mais aussi ses rencontres extraordinaires avec des maîtres qui lui ont communiqué les secrets initiatiques de la tradition à laquelle il a lui-même ajouté sa contribution.
Cette danse sur sa propre vie est, selon lui, l'acte mental le plus beau qu'une conscience puisse réaliser, et c'est, dit-il, un spectacle intime inouï car le regard intérieur assiste à l'admirable arrangement des faits qui ont peu à peu assuré la descente de l'information de l'Appel confié à la vie humaine.
La mémoire est donc essentielle, dans tous les systèmes d'initiation, s'agissant de traiter tous les éléments déposés dans nos souvenirs. Les ramener à l'évidence, se rappeler avec exactitude l'état d'esprit qui nous animait à ce moment-là… L'événement vécu a toujours un poids, une forme, et on le retrouve. Il revient, il cherche à se faire non pas revivre, mais comprendre. Il ne s'agit donc pas de retourner en arrière, l'énergie vitale ne régresse jamais — c'est une loi observée par les spécialistes de l'Evolution — il n'y a pas de rétrogradation, mais intégration de tout le passé, et, pour notre conscience, appel à retrouver le codage de l'Appel premier.
 
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— La notion de Nefech, Rouah, Nechama est expliquée dans le livre Le Pouvoir de la Rose.
— Livre sur l'épopée de Jehanne d'Arc, lecture initiatique de l'épopée.
— Le Code des archétypes : La Face cachée du Cerveau.
 
* La représentation de l'Alphabet hébreu sous la forme d'un Y a été mise au point par Dominique Aubier qui a réalisé là un pur « hidouch », c'est-à-dire une trouvaille qui fait avancer la compréhension du monde.
 

7 commentaires:

MCL a dit…

L'attitude de Wladimir Poutine est donc le reflet de l'inversion qu'il fait de l'appel de la vie. Il fait la guerre sans être conscient qu'il est appelé à faire la paix et l'union comme nous tous. L'amour est l'union des contraires en nous et autour de nous.
Gardons nous de toute haine, au risque de tomber à notre tour dans l'inversion, et de rater l'appel de notre véritable nature qui est de prendre soin de la vie.

Rose a dit…

Dans "Le Feu du Dedans" C.Castaneda "fait" dire à Don Juan dans un chapitre très particulier les modalités d'apparition de l'humanité dans le milieu terrestre , le chapitre se nomme "le moule de l'homme"et s'y développe une intéressante proposition qui ne peut être d'emblée rejetée .
Sommes nous invité à "voir" là l'image exacte de ce que DBR dénoue dans cet article ?

La photographie "argentique"a t-elle renouvelé et redoublé la proposition afin de l'installer durablement dans la réalité ? Chacun sait ce qu'est un négatif en photo , parle t-on là du même phénomène ?

Anonyme a dit…

Merci beaucoup pour ce texte ouvrant à moult niveaux: individuel, collectif. Et donc à lire et relire !
Ce "Décret" serait-il un déterminisme pré-établi, peu à peu conscientisé par l'Appelé avec le concours de son Allié, au fur et à mesure de l'empilement de ses expériences comprises et reliées, jusqu'à ce que ce déterminisme soit un jour confirmé - en pleine lucidité - et enfin librement consenti.
Le débat Liberté / Déterminisme s'arrêterait donc là ?
MFR

François-Marie Michaut a dit…

Permettez moi ici de remercier chaleureusement tous - je dis tous- ceux qui donnent de la vie à ce blog.
Bien entendu celui qui allume le feu pour que naissent des étincelles de sens dans ce monde cul par dessus tête. Merci DBR.

Les commentateurs qui apportent leurs propres étincelles en font jaillir d'autres ailleurs me sont précieux.

Les pensées de ceux ne disent mot agissent aussi sur notre devenir, j'en suis persuadé, donc merci à eux tous et à l'abonné(e) n°100 . inscrit..hier. Tzadé 100, celui qui vire sur le Qof et jusque en haut du Qui-Sait, le bon. Prémonitoire...

Vous m'aidez tous par vos intentions pour le temps du Qui-Fait, en ces temps terribles et douloureux de ma vie personnelle.
A plus tard
FMM

théophile a dit…

Que veut dire poutine en russe ? Simplement chemin ( Duchemin traduit). Au passage, Raspoutine veut dire dépravé...
P. est sur le chemin qu'il s'est construit. Dans quel sens, celui de la vie ou celui de la mort des humains ?
Sorte de sosie d'Hitler, je vais relire Réponse à Hitler de DA. Tellement d'actualité avec Zelenski le parleur vrai qui secoue le monde entier par son courage.

Poutine = Chemin vers le qui-fait absolu tournant le dos au chemin Qui-Sait qu'il ne peut pas comprendre, juste l'inverser.

Anonyme a dit…

J’ai trouvé le texte de votre blog vraiment génial !
R.P.

Raymond a dit…

J’ai beaucoup aimé cet enseignement dans lequel je retrouve nombre de choses de mes livres et recherche personnelle !
Le §5 me renvoie au sublime ouvrage de Bertrand Méheust « Jésus thaumaturge » dans lequel l’auteur insiste sur l’idée importante du biotope, la niche écologique ( idée empruntée à Ian Hacking dans son « Les fous voyageurs » ) pour comprendre les pouvoirs de guérison de Jésus et les phénomènes parapsychologiques qui émergent liés à une époque particulière. Ne pas lire que la surface de l’histoire (Chronologique) mais chercher en profondeur la face cachée de l’iceberg.

J’ai voulu partager votre texte sur ma page Facebook mais Facebook m’a rejeté pour cause de lien non conforme à leur standard !
Pourquoi ? Qu’est-ce qui les gêne ?