Le mot « Satan » s'affiche en ce moment dans les médias. C'est le nom que les Russes ont donné à un missile intercontinental hyper-destructeur qui aurait la capacité d'atteindre Paris… en 200 secondes. A peine le temps de lire ce texte pour comprendre… qui est שׂ ט ן
Voici un texte inédit de Dominique Aubier sur le sujet qui reste hautement d'actualité.
-----------
Satan, le mot, je le sais, a pris l'élasticité de la fronde injurieuse. On
s'en sert beaucoup, ces temps-ci. Venu de l'hébreu, le terme a une
solidité qui lui est propre. Il faut consulter son statut d'origine
pour savoir ce qu'il signifie et l'employer à bon escient.
שׂ ט ן
S'écrivant
avec un Schin pointé à gauche et prononcé s, ce glyphe désigne, du
fait de son initiale, une situation où le verbe est allé jusqu'au bout
de son parcours évolutif. L'information, pour le dire en termes
modernes, a livré tous ses contenus. C'est pourquoi à l'initiale de
Satan, la lettre Schin שׂ porte son point à gauche. Parce que la gauche
désigne l'empire du manifeste. Par sa présence là, le point signale
que l'énergie a terminé ses travaux dans ce secteur qui est celui où
tout s'achève. L'écriture montre ainsi que l'influx évolutif est passé
d'un hémisphère sur l'autre, invitant à mesurer toutes les
conséquences d'une telle complétude.
Cette situation est aisément repérable lorsqu'on prend pour modèle —
j'y tiens ! — la mécanique chromosomique. On y voit une information
livrée par l'ADN être prise en copie par l'ARN messager et celui-ci
guider la formation des acides-aminés. Lorsque la fibre est achevée,
l'information donnée au départ a été entièrement utilisée. Cette étape
n'est nullement terminale. La fibre polypeptidique va encore subir
l'enroulement qui fera d'elle une protéine stable.
Le Schin pointé à gauche symbolise (non toujours) cet état où un dynamisme s'achève, caractérisant un état matériel maximal. Satan est l'équation écrivant cette cristallisation. Ce nom désigne la force qui siège en ce lieu unique où l'élaboration existentiatrice doit arrêter ses travaux. Satan s'assoit sur cette terminaison. Son nom le dit clairement par là où, après le Schin pointé à gauche, vient le Teit ט. Sa courbe évoque la fibre à l'instant où elle aurait tendance à prendre la forme globulaire.
La
lettre Teit par sa forme décrit l'enroulement prêt à amorcer. Quant au
Noun final, ן il définit l'homme qui, dans le cas d'une évolution
culturelle ou civilisatrice, se trouve vivre cette situation délicate
de terminaison relative, typique de crise. C'est alors qu'il faut
prendre une décision. Conseil que donne clairement le mot grec Krisis
qui signifie décision. Satan déclare en hébreu ce que Krisis comprend
en grec. L'équation hébraïque définit la cause, là où la sémantique
grecque enregistre l'effet et en dénonce l'urgence. Le rapport entre
les deux mots est celui qui s'établit entre l'information et son
interprétation concrète.
(On notera qu'il y a un Schin pointé à gauche dans le nom d'Israël. Mais aucune équivoque car ici, le Schin d'Israël signifie que l'énergie Yod a bien effectué ses travaux sur les trois pointes de la lettre, qu'elle passe sur le Resch, qui donne l'identité du Modèle d'Absolu suivi du système Alef devant être enseigné (Lamed). Dès lors Satan — nécessairement ennemi d'Israël — vise la destruction de Rosch (le Modèle absolu) pour construire une humanité bloquée sur l'absence du Référent. Il entend imposer son Tet — son symbole — pour conditionner un Noun final (humanité) sans Yod (énergie), et sans connexion à l'absolu (par l'Alef).
Le sens du concept « Satan », des recherches scientifiques en ont établi
la validité.
La loi de Malthus énonce que l'accroissement des
populations dépasse parfois celui des ressources. C'est là une
situation « satanique », pour autant que cet épithète soit accepté comme
qualificatif d'une « variable d'état ». Il existe en effet, phénomène
observé, un principe relatif à la taille maximum des organisations : « Plus une organisation s'étend, plus longues se trouvent les
communications ce qui, en fonction de la nature des organisations,
agit comme un facteur limitatif interdisant à l'organisation de
croître au-delà d'une taille critique ». J'emprunte tout exprès ces
lignes à la page 46 de la Théorie générale des systèmes du célèbre
Ludwig von Bertalanffy. Il suffit d'avoir lu cette œuvre pour savoir
que la rationalité a accepté la notion de système et que, depuis
soixante-dix ans au moins, il est dans prospective d'identifier les
traits d'ordre susceptibles d'en caractériser les variables d'état.
Celles-ci ne sont rien d'autre que ce que Jung appelle archétypes et Carlos Castaneda des unités de signification et son maître, don Juan, des noyaux abstraits. On aurait beau jeu à enfiler comme autant de perles de même forme et dimensions quoique de couleur différentes les innombrables désinences par lesquelles les initiés nomment ces « présences » . Je ne veux pas éternellement revenir sur la mouvance de la terminologie. Ce qui importe n'est pas le mot mais la charge de sens à identifier .
Ainsi, le vocable apparemment maudit de Satan, avec ce qu'il pourrait comporter aujourd'hui de ridicule, n'est rien d'autre qu'une manière optimale de désigner un niveau de réalité dans la matrice responsable du fonctionnement systémique de l'unité. C'est un énoncé verbal magnifiquement composé pour désigner une régularité fonctionnelle que l'observation scientifique a su repérer. On ne saurait lui reprocher d'être théologique, même si l'embrouillamini des concepts sacrés ne permet plus aux consciences modernes d'en saisir la pertinence. En dépit des usages frauduleux ou politiquement malveillants qui le perturbent, ce terme conserve sa force initiale de désignation. Il ne saurait la perdre, étant issu d'une langue dont c'est la mission naturelle que formuler scrypturairement les principes généraux et les lois qui régissent le modèle absolu. Il n'est pas certain que l'analyse mathématique puisse concurrencer jamais une telle disposition.
Au nom de quoi, je maintiens le terme de Satan.
Celles-ci ne sont rien d'autre que ce que Jung appelle archétypes et Carlos Castaneda des unités de signification et son maître, don Juan, des noyaux abstraits. On aurait beau jeu à enfiler comme autant de perles de même forme et dimensions quoique de couleur différentes les innombrables désinences par lesquelles les initiés nomment ces « présences » . Je ne veux pas éternellement revenir sur la mouvance de la terminologie. Ce qui importe n'est pas le mot mais la charge de sens à identifier .
Ainsi, le vocable apparemment maudit de Satan, avec ce qu'il pourrait comporter aujourd'hui de ridicule, n'est rien d'autre qu'une manière optimale de désigner un niveau de réalité dans la matrice responsable du fonctionnement systémique de l'unité. C'est un énoncé verbal magnifiquement composé pour désigner une régularité fonctionnelle que l'observation scientifique a su repérer. On ne saurait lui reprocher d'être théologique, même si l'embrouillamini des concepts sacrés ne permet plus aux consciences modernes d'en saisir la pertinence. En dépit des usages frauduleux ou politiquement malveillants qui le perturbent, ce terme conserve sa force initiale de désignation. Il ne saurait la perdre, étant issu d'une langue dont c'est la mission naturelle que formuler scrypturairement les principes généraux et les lois qui régissent le modèle absolu. Il n'est pas certain que l'analyse mathématique puisse concurrencer jamais une telle disposition.
Au nom de quoi, je maintiens le terme de Satan.
Dans son écriture
d'origine, il exprime la situation de danger qu'il est culturellement
nécessaire d'identifier lorsqu'elle se présente. Elle apparaît
inévitablement dans une matrice, lorsque l'évolution atteint la couche
Vc et rencontre alors dans la programmation de ce niveau structural
l'ordre de marquer le Stop. L'énergie a mieux à faire que persévérer à
travailler un espace qui ne reçoit plus de nourriture
informationnelle. Le refus d'obtempérer à cette prescription suscite
l'état satanique. Honni soit qui oserait s'en rire ! Il se rirait
hélas de ce qui nous arrive.
2 commentaires:
Maintenant que la taille critique est clairement exposée par missile nommé , faut-il que la crise trouve solution en 200 secondes ?
Krisis totale , dans tous les systèmes qui sont complètement arrivés à leur taille critique , une remise en cause générale de civilisation ?
ou la considération d'une situation "habituelle" de guerre avec deux bélligérants ?
Y aura t-il un vrai basculement initiatique ?
Une remise en cause de civilisation ou bien un changement radical de civilisation, ou mieux encore une mutation inimaginable ?
Si mutation, pourrait-on s'interroger sur une modification architecturale des constituants de notre planète, concomitante avec celle des créatures minérales, végétales, animales et humaines ?
Bien sûr si cela était, tout ceci serait engendré par le même principe créateur.
MFR
Enregistrer un commentaire