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dimanche 25 juillet 2021

Le secret du candélabre à 7 branches, comment restaurer la Ménorah unitaire…

Comment restaurer la Menorah unitaire

Par Dominique Blumenstihl-Roth

 

Une femme vient d'être nommée rabbin.

Une amie Lectrice me demande ce que j'en pense…

Les médias en parlent comme si c'était une extraordinaire modernisation. En réalité, c'est un non-événement, car jamais cette fonction n'a été réservée aux hommes : que ce soit une femme n'est pas une modernisation du tout car le rituel reste inchangé, les textes inamovibles. La seule modernisation possible consiste à travailler sur l'exégèse, l'explication, la mise au clair des rituels et des symboles, à libérer du sens, à dégager les symbolismes expressifs dans les Textes. Ils doivent être libérés. Et cela ne relève pas spécialement de la fonction rabbinique, c'est du ressort de tout esprit qui s'en trouve investi. La fonction de rabbin, qu'elle soit exercée par un homme ou une femme, ne modifie en rien le rituel, immuable. Le fait que la fonction soit occupée par une femme ni ne diminue ni n'augmente le sacerdoce. La tradition demeure.

Cependant, le fait qu'une femme accède à cette fonction est un signe qui indique qu'il faut assurément regarder du côté des femmes. En effet, la seule vraie modernité se situe dans le domaine de l'exégèse, de l'élucidation. Du passage de la Révélation vers l'Explication. Et l'explication, selon le symbolisme du rituel sabbatique, est affaire de femmes, car ce sont elles qui apportent les lumières en fin de sabbat. Ce symbole, devenu allégorie exprimée lors du rituel, laisse entendre que les lumières rassemblées en fin de cycle prononcent le retour à l'unité, et que le rôle des femmes est éminent lors de cette opération de clôture terminale de synthèse. Regarder du côté des femmes… Voir si une œuvre de synthèse lumineuse, conçue par une femme, ne vient pas, au titre du retour en fin cyclique, réparer l'erreur de Hava, ouvrant ainsi le cycle civilisateur nouveau par une puissante restauration de la Ménorah unitaire. Donc chercher le LIVRE (l'écrit, car nous sommes dans la civilisation de l'écrit) qui expose le Principe d'Unité, en donne l'identité, qui en dévoile les modalités de fonctionnement, après vérification par les « lumières d'en face ». Ce livre existe.

Le secret du Candélabre (Menorah)

Le rituel sabbatique où les femmes viennent illuminer la pièce reprend l'instruction du verset 8-2 du chapitre des Nombres (Behaalothekha) : Moïse est prié de dire à Aaron, son frère, de faire « monter les lumières, c'est vis à vis de la face du candélabre que les sept lampes doivent projeter la lumière. » C'est Aaron, messager et partenaire de Moïse dans le protocole prophétique qui est chargé de « disposer les lampes comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse. » Le Candélabre fait d'une seule pièce, dont les sept lampes cependant projetteront sept lumières en face. L'unité de la Connaissance face à l'apport des sciences dont chacune projette une lumière parcellaire et qui ne pourront trouver synthèse que sous la gouverne du candélabre unifié. Chaque tradition du monde, chaque lumière éclaire une partie du tout, dans le cône de sa luminosité particulière projetée, mais la claire vision de l'ensemble exige l'unité qui ne peut se réaliser que sous l'autorité du paradigme dont le candélabre (ménorah) est le symbole.

Je tire cette explication des travaux de mon Maître — une femme. Cette lecture précise du rituel sabbatique et de son sens se trouve dans son livre l'urgence du Sabbat. Je considère que l'œuvre exégétique de mon Maître correspond exactement à l'attente que le symbole des bougies et de la Ménorah désignent. Elle transforme le symbole en acte positif, en leçon pour les générations.

Les femmes allument les lumières.


A lire, à voir :

La Lecture des Symboles

La Face cachée du Cerveau

Les secrets de l'Alphabet hébreu