IRMA : LE SENS DE LA TEMPETE. Une lecture initiatique.
Lire et relire sur ce sujet le livre :
LE DEVENIR DU MONDE EST LIÉ À CELUI DE L'HOMME.
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COMMENTAIRE SUR LE MI ET LE MA, CONCEPTS KABBALISTIQUES.
Suite à mon article sur IRMA, plusieurs personnes m'ont demandé des précisions au sujet du "Mi" et du "Ma"…
Lire et relire sur ce sujet le livre :
LE DEVENIR DU MONDE EST LIÉ À CELUI DE L'HOMME.
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COMMENTAIRE SUR LE MI ET LE MA, CONCEPTS KABBALISTIQUES.
Suite à mon article sur IRMA, plusieurs personnes m'ont demandé des précisions au sujet du "Mi" et du "Ma"…
Le Mi et le Ma, c'est une notion kabbalistique développée dans le Zohar, et que Cervantès reprend dans les aventures de son chevalier Don Quichotte. Ce dernier, en effet, lutte pour sauver la princesse "Micomicona". Dans ce nom, on retrouve deux fois le mot "Mi", désignant les informations divines se déversant sur terre.
Le royaume de Micomicona a été dévasté par un géant, du nom de "Caraculiambro". Don Quichotte s'est résolu à affronter le géant et restaurer la principauté de Dorotea en qui il croit voir Micomicona. Il veut sauver les générations "et-Doro"et asseoir le "Mi" sur le trône 'Coun".
En attendant, le géant fait des ravages, il a chassé Dorotea qui se retrouve en exil.
Il est bien possible que nous en soyons là : le géant a pris le pouvoir, avec ses valeurs matérialistes et son idéologie négationniste. Son nom est symptomatique, Caraculiambro signifiant clairement "la tête à la place du cul". Peut-être est-ce sous cette formule lapidaire que l'on pourrait désigner notre époque, avec ses préoccupations vitales centrées sur l'économie, l'exploitation, la production quantitative. Et surtout son idéologie niant toute prérogative à l'esprit. Comble de cynisme, Caraculiambro s'orne de bons sentiments, d'idéaux charmants, comme la "bienveillance", "le partage", la "solidarité" — à condition bien entendu que le pouvoir du "Ma" puisse à jamais perdurer, distribuant ses gratifications à tous ceux qui contribuent à le maintenir en place et parmi eux, ceux-là même qui se voudraient "révolutionnaires"…
Où sont les Quichotte, capables d'affronter Le géant ?
Car il ne s'agir pas de remplacer un mode de gestion par un autre (extrême gauche contre extrême droite par exemple) mais de modifier le paradigme de pensée qui gouverne nos actions. Mettre en place une politique "quichottienne"… C'EST CELA, ÊTRE EN MARCHE.
(A l'instant où j'écris ces lignes, je reçois un SMS de la part de la société "Lampa-express" qui vend des lampadaires et ampoules d'éclairages… Bon signe, sur le plan de cohérence : il est plus que jamais nécessaire d'éclairer quelque peu les opinions, Don Quichotte lui-même se promène dans l'auberge, pendant la nuit, avec une lampe à la main. "La Lampe" est d'ailleurs l'un des grades qui est accordé au kabbaliste quand il atteint un certain niveau de compétence, celui qui lui donne le droit d'enseigner et de partager ses lumières avec les autres. Faut-il que je me résigne à le faire ? Eh ! Pas si vite. Moi, je donne et vous, vous prenez ? Où est l'échange ?)
Quoiqu'il en soit, il reste un combat à mener. Et il n'a rien à voir avec les manifestations syndicales dans la rue : il s'agit d'un combat autrement plus difficile que celui qui consiste à rassembler une foule pour garantir la défense des intérêts catégoriels. Etre au service du "Mi" pour contrôler le "Ma". Restaurer la prévalence du royaume de "Micomicona"… cela n'est pas si loin du message christique, sur lequel je reviendrai prochainement.
Il s'agit, en termes simples, de réaliser une union entre "Mi" et "Ma", de restaurer l'intégralité de la structure, mais en gardant la "tête sur les épaules" et non à l'endroit où le géant Caraculiambro se torche, faisant de nous ses déjections.
Suis-je sévère ? Je ne fais que suivre la logique et l'humour de Don Quichotte. À nous de choisir notre politique…
Don Quichotte nous permet de mieux comprendre que le "Ma" sans contrôle engendre les désastres. Il nous invite à voir du côté du "Mi" : et dans le cas qui nous préoccupe, c'est dans le nom de la tempète Irma. Il faut "mira" (mirer) le "Ma : voir le "Ma" et aller (ir) vers le "Mi". Vers le sommet ("Amir"). Et faire attention à la parole (Amr).
Dominique Aubier a écrit un superbe passage étudiant le "Mi" et le "Ma", tels qu'ils composent le nom de "Elohim".
Je donne ici ce passage que j'ai recopié de son livre.
Un livre que je recommande. Vous ne trouverez nulle part, même chez les meilleurs rabbins, de meilleure explication sur le sujet du "Mi" et du "Ma", car Dominique Aubier se réfère toujours au motif d'absolu, à l'ontogénèse du modèle.
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L'épreuve des Noms de Dieu (par Dominique Aubier)
Extrait du livre Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque
(Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains)
Extrait du livre Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque
(Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains)
Comprendre l'alphabet, c'est comprendre l'évolution. Comprendre l'évolution, c'est prononcer haut et clair le Nom imprononçable. Seuls les prêtres savaient jadis vocaliser ces quatre glyphes : Yod, Hé, Vav, Hé.
Essayons, en dehors de toute tentative phonétique, de caractériser la puissance détonante de ces quatre signes qui nomment l'Eternel dans Son immanence. L'évolution considérée pour comprendre un nom sera nécessairement celle qui, pour l'homme doué de parole, se limite à la terre. Mais la terre dans sa structure s'autoconstruit. Elle se développe spontanément par une ontogenèse téléguidée, asservie à la formule rosch, dès sa première cellule. De la masse gazeuse à la condensation en matière, de la première végétation à l'animal et l'Homme, tout n'est que lancée structurale. Une unité se réalise. Celle de la structure porteuse
avec ses trois matières développées. Cette unité roschique a exalté tour à tour l'énergie unitaire qui la travaille (Yod), la constitution droite-gauche qui la réalise (Hé), la plénitude évolutive à laquelle elle atteint (Vav) que le Vav reçoive le point qui le rend prononçable et la structure s'étant achevée par un sabbat qui sert de charnière, elle est disponible aussitôt pour le fonctionnement en retour. Celui-ci décrira une autre unité structurale. Elle obéira obligatoirement à la maîtrise du
Hé, décret (second Hé).
יהוה =אלהים
Le tétragramme apparaît comme le sceau de l'évolution générale. Les trois premières lettres racontent l'ontogenèse de l'organe cyclique. Sa quatrième lettre proclame le régime fonctionnel à suivre dans sa phase d'énergétisation. Le Saint Nom comporte deux Hé. Le premier est celui qui apparaît dans l'autostructuration de rosch. C'est un Hé biologique. Le second est celui que l'évolution spirituelle doit respecter dans sa réalisation sur des milliards d'années. L'un est un don organique. L'autre est un programme à viser. La différence entre les deux glyphes correspond aux cadres phylogénétiques différents où elles apparaissent. Le premier correspond à la structuration de la cinquième couche dans la lancée de la sphère matérielle. Le second gouverne l'évolution fonctionnelle dans l'exploitation qui se réalise en seconde rotation quand la sphère matérielle devient le siège de la maturation spirituelle, œuvre de l'humanité. Portée par l'énergie créatrice, la forme devient à son tour porteuse d'une évolution confiée à la conscience de l'homme. Si le comportement humain n'avait pas d'influence sur le premier Hé, il agit sur le second. De là l'expression juive bien connue : s'interposer et gêner le Hé. Conduite fatale. Elle mènerait au désastre. Le tétragramme vaut numériquement 26. C'est-à-dire deux fois l'unité qui dans Ehad s'élève à 13, nombre correspondant à un rosch complet. C'est que le tétragramme évoque les deux rotations évolutives dans l'unité d'une seule sphère : son autostructuration, son fonctionnement. En ce sens, le tétragramme est l'équivalence exacte de Elohim. Ce nom se décompose en Eleh, les choses et en im.
Eleh s'écrit Alef, Lamed, Hé. Il est facile de lire dans cette équation : une structure avec sa systématisation, celle de rosch (Alef) évolue complètement (Lamed) et conformément à la prescription orthodoxe, symbolisée par Hé. Dans cet élan qui est celui d'un Lamed véritable, répondant à la programmation du Hé, c'est bien dire selon l'exacte prévision de l'Alef, les choses se créent. Eleh signifie les choses.
L'ontogenèse de l'organe cyclique les a fait apparaître. Eleh en ce sens égale les trois premières lettres du tétragramme, à cette nuance près que Eleh considère les choses qui se révèlent tandis que les trois lettres du Nom survolent la cadence créatrice, sans en observer les détails.
Quand l'ontogenèse se termine, l'énergie est libérée (Yod).
Elle doit agir maintenant en vue de produire le Mem, l'universalité finale. Elohim dès lors désigne les deux rotations de l'évolution, mais dans les effets qu'elles produisent : Eleh d'abord, im ensuite. On n'évitera pas de remarquer que im est mi renversé. Or mi désigne Celui au sujet de Qui on interroge, c'est dire le Créateur, dans Son infini. Ainsi le im de Elohim conduira au face à face avec celui qui est désigné par mi (qui). L'universalité finale atteinte délivrera pour la conscience humaine l'approche la plus certaine de Dieu. Celle qui correspond à Elohim se réalisera par la force énergétique de l'esprit (Yod) procédant à la mise en place du savoir universel (Mem final). Côté tétragramme, ce travail fantastique correspond au respect du Hé. En ce sens, le mi renversé de Elohim égale le Hé du tétragramme. Et puisque Eleh égale les trois premières lettres du Nom et im la quatrième, par addition des parties égales entre elles on obtient que Elohim égale le Nom. Cette égalité correspond à l'accroissement cyclique. Les deux termes sont égaux parce qu'ils expriment chacun à leur manière cet accomplissement. Elohim en surveille les mouvements et les effets. Le tétragramme en retient les mutations réalisées correctement. Mais que l'on prenne l'un ou l'autre aspect, c'est toujours la même oeuvre qui est contemplée. Elohim a assisté à ses processus de formation et d'énergétisation au fur et à mesure qu'ils se réalisaient.
Jehovah les gouvernait de haut par ses quatre lettres décrétales.
Notre explication de l'alphabet se révèle ici en concordance absolue avec les données traditionnelles. Elle permet de comprendre bien des assertions retenues par les auteurs et qui sonnent creux, aujourd'hui, dans la plupart des livres qui les citent. Elle authentifie les interprétations kabbalistiques dont ces assertions sont généralement les
résultats. Par là, elle redonne à la Kabbale sa juste place au dernier stade évolutif de la culture hébraïque dans son élan droitier, séparé de la gauche, avant la conciliation typologique du Hé, dans le cycle de l'histoire où le judaïsme s'inscrit, côté moteur.
L'alphabet, tel que nous l'avons éclairé, fournit un langage universel de haute portée conceptuelle. Universel dans le sens où il domine et comprend les phénomènes variés de la vie et de l'évolution. Mais dès lors qu'il exprime les grandes cadences évolutives et nous permet de les dénombrer, il fournit un instrument d'une extraordinaire importance et dont les conséquence sans fin risquent de bouleverser nos manières de penser et d'agir. L'urgence de consulter son appareil de précision pour faire le point de l'évolution ressort de sa première leçon.
C'est délibérément contrarier le programme du Hé futur que ralentir actuellement la prononciation du Vav. Car nous vivons le cycle qui est à la charnière entre l'unité de la sphère matérielle et celle de la sphère à spiritualiser. Les trois matières réalisées exposent à ciel ouvert l'ouvre des trois glyphes : Yod, Hé, Vav. A la fin du Vav, l'animalité expulse l'Homme. Biologiquement terminé, l'être humain reste an seuil de sa mission spirituelle, tant qu'il n'a pas mis au clair le mode d'emploi correspondant à l'organe cérébral dont il est pourvu.
Ce travail s'exprime alphabétiquement par plusieurs équations. Par rapport au Vav qui écrit le tétragramme, survolant toute l'évolution planétaire dans son mouvement ontogénique, l'opération actuelle consiste à sécréter le petit Vav qui servira de point à ce grand Vav. Vav réduit, il s'appuie nécessairement sur un cycle. C'est le Vav de Jacob, devant survoler le cycle qui s'engendre au niveau de Noé et paraît à l'existence au degré d'Abraham, dispose de sa parole libérée à l'époque de Moïse et mène depuis son énergétisation impeccable que nous appelons l'histoire d'Israël. En marge de ce qui, pour les autres peuples, constitue aussi les temps historiques, le phylum juif dessine avec vigueur son arborescence motrice.
Nous sommes au seuil de la vraie vie, travaillant évolutivement à connaître la conscience. C'est le but juif par excellence : ajuster la conscience à la raison. Et la raison n'est que le fonctionnement orthodoxe de l'organe qui produit la conscience. Œuvre collective, modeste et triomphante.
Mettre l'esprit en place et en action. Accorder nos vies au régime cosmique. Collaborer à l'œuvre de la Création. Commencer par identifier évolutivement l'espace-temps où notre époque s'accomplit. Savoir avec précision quel est son exercice. En termes d'alphabet, produire le Vav qui rend prononçable le Vav du tétragramme. Tout se tient en fait dans le langage prophétique des lettres hébraïques. Le comment et le pourquoi. La condition et la règle. La vie et la bonne manière de s'en servir. A nous donc de jouer. Il s'agit, en somme, d'apprendre à lire.
Extrait du livre : "Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque", par Dominique Aubier.
Ouvrage disponible ici :
L'utilisation de cet extrait doit faire l'objet d'une demande. Toute citation doit mentionner le nom de l'auteur, car "celui qui ne cite pas ses sources empêche le messie de venir" (cf Rabbi Eliézer).
C'est pourquoi je précise que l'explication de "Micomicona" se trouve dans les ouvrages de Dominique Aubier, dans la série des 4 livres qu'elle a écrits sur le codage et le cryptage hébreu et araméen de Don Quichotte.
Essayons, en dehors de toute tentative phonétique, de caractériser la puissance détonante de ces quatre signes qui nomment l'Eternel dans Son immanence. L'évolution considérée pour comprendre un nom sera nécessairement celle qui, pour l'homme doué de parole, se limite à la terre. Mais la terre dans sa structure s'autoconstruit. Elle se développe spontanément par une ontogenèse téléguidée, asservie à la formule rosch, dès sa première cellule. De la masse gazeuse à la condensation en matière, de la première végétation à l'animal et l'Homme, tout n'est que lancée structurale. Une unité se réalise. Celle de la structure porteuse
avec ses trois matières développées. Cette unité roschique a exalté tour à tour l'énergie unitaire qui la travaille (Yod), la constitution droite-gauche qui la réalise (Hé), la plénitude évolutive à laquelle elle atteint (Vav) que le Vav reçoive le point qui le rend prononçable et la structure s'étant achevée par un sabbat qui sert de charnière, elle est disponible aussitôt pour le fonctionnement en retour. Celui-ci décrira une autre unité structurale. Elle obéira obligatoirement à la maîtrise du
Hé, décret (second Hé).
יהוה =אלהים
Le tétragramme apparaît comme le sceau de l'évolution générale. Les trois premières lettres racontent l'ontogenèse de l'organe cyclique. Sa quatrième lettre proclame le régime fonctionnel à suivre dans sa phase d'énergétisation. Le Saint Nom comporte deux Hé. Le premier est celui qui apparaît dans l'autostructuration de rosch. C'est un Hé biologique. Le second est celui que l'évolution spirituelle doit respecter dans sa réalisation sur des milliards d'années. L'un est un don organique. L'autre est un programme à viser. La différence entre les deux glyphes correspond aux cadres phylogénétiques différents où elles apparaissent. Le premier correspond à la structuration de la cinquième couche dans la lancée de la sphère matérielle. Le second gouverne l'évolution fonctionnelle dans l'exploitation qui se réalise en seconde rotation quand la sphère matérielle devient le siège de la maturation spirituelle, œuvre de l'humanité. Portée par l'énergie créatrice, la forme devient à son tour porteuse d'une évolution confiée à la conscience de l'homme. Si le comportement humain n'avait pas d'influence sur le premier Hé, il agit sur le second. De là l'expression juive bien connue : s'interposer et gêner le Hé. Conduite fatale. Elle mènerait au désastre. Le tétragramme vaut numériquement 26. C'est-à-dire deux fois l'unité qui dans Ehad s'élève à 13, nombre correspondant à un rosch complet. C'est que le tétragramme évoque les deux rotations évolutives dans l'unité d'une seule sphère : son autostructuration, son fonctionnement. En ce sens, le tétragramme est l'équivalence exacte de Elohim. Ce nom se décompose en Eleh, les choses et en im.
Eleh s'écrit Alef, Lamed, Hé. Il est facile de lire dans cette équation : une structure avec sa systématisation, celle de rosch (Alef) évolue complètement (Lamed) et conformément à la prescription orthodoxe, symbolisée par Hé. Dans cet élan qui est celui d'un Lamed véritable, répondant à la programmation du Hé, c'est bien dire selon l'exacte prévision de l'Alef, les choses se créent. Eleh signifie les choses.
L'ontogenèse de l'organe cyclique les a fait apparaître. Eleh en ce sens égale les trois premières lettres du tétragramme, à cette nuance près que Eleh considère les choses qui se révèlent tandis que les trois lettres du Nom survolent la cadence créatrice, sans en observer les détails.
Quand l'ontogenèse se termine, l'énergie est libérée (Yod).
Elle doit agir maintenant en vue de produire le Mem, l'universalité finale. Elohim dès lors désigne les deux rotations de l'évolution, mais dans les effets qu'elles produisent : Eleh d'abord, im ensuite. On n'évitera pas de remarquer que im est mi renversé. Or mi désigne Celui au sujet de Qui on interroge, c'est dire le Créateur, dans Son infini. Ainsi le im de Elohim conduira au face à face avec celui qui est désigné par mi (qui). L'universalité finale atteinte délivrera pour la conscience humaine l'approche la plus certaine de Dieu. Celle qui correspond à Elohim se réalisera par la force énergétique de l'esprit (Yod) procédant à la mise en place du savoir universel (Mem final). Côté tétragramme, ce travail fantastique correspond au respect du Hé. En ce sens, le mi renversé de Elohim égale le Hé du tétragramme. Et puisque Eleh égale les trois premières lettres du Nom et im la quatrième, par addition des parties égales entre elles on obtient que Elohim égale le Nom. Cette égalité correspond à l'accroissement cyclique. Les deux termes sont égaux parce qu'ils expriment chacun à leur manière cet accomplissement. Elohim en surveille les mouvements et les effets. Le tétragramme en retient les mutations réalisées correctement. Mais que l'on prenne l'un ou l'autre aspect, c'est toujours la même oeuvre qui est contemplée. Elohim a assisté à ses processus de formation et d'énergétisation au fur et à mesure qu'ils se réalisaient.
Jehovah les gouvernait de haut par ses quatre lettres décrétales.
Notre explication de l'alphabet se révèle ici en concordance absolue avec les données traditionnelles. Elle permet de comprendre bien des assertions retenues par les auteurs et qui sonnent creux, aujourd'hui, dans la plupart des livres qui les citent. Elle authentifie les interprétations kabbalistiques dont ces assertions sont généralement les
résultats. Par là, elle redonne à la Kabbale sa juste place au dernier stade évolutif de la culture hébraïque dans son élan droitier, séparé de la gauche, avant la conciliation typologique du Hé, dans le cycle de l'histoire où le judaïsme s'inscrit, côté moteur.
L'alphabet, tel que nous l'avons éclairé, fournit un langage universel de haute portée conceptuelle. Universel dans le sens où il domine et comprend les phénomènes variés de la vie et de l'évolution. Mais dès lors qu'il exprime les grandes cadences évolutives et nous permet de les dénombrer, il fournit un instrument d'une extraordinaire importance et dont les conséquence sans fin risquent de bouleverser nos manières de penser et d'agir. L'urgence de consulter son appareil de précision pour faire le point de l'évolution ressort de sa première leçon.
C'est délibérément contrarier le programme du Hé futur que ralentir actuellement la prononciation du Vav. Car nous vivons le cycle qui est à la charnière entre l'unité de la sphère matérielle et celle de la sphère à spiritualiser. Les trois matières réalisées exposent à ciel ouvert l'ouvre des trois glyphes : Yod, Hé, Vav. A la fin du Vav, l'animalité expulse l'Homme. Biologiquement terminé, l'être humain reste an seuil de sa mission spirituelle, tant qu'il n'a pas mis au clair le mode d'emploi correspondant à l'organe cérébral dont il est pourvu.
Ce travail s'exprime alphabétiquement par plusieurs équations. Par rapport au Vav qui écrit le tétragramme, survolant toute l'évolution planétaire dans son mouvement ontogénique, l'opération actuelle consiste à sécréter le petit Vav qui servira de point à ce grand Vav. Vav réduit, il s'appuie nécessairement sur un cycle. C'est le Vav de Jacob, devant survoler le cycle qui s'engendre au niveau de Noé et paraît à l'existence au degré d'Abraham, dispose de sa parole libérée à l'époque de Moïse et mène depuis son énergétisation impeccable que nous appelons l'histoire d'Israël. En marge de ce qui, pour les autres peuples, constitue aussi les temps historiques, le phylum juif dessine avec vigueur son arborescence motrice.
Nous sommes au seuil de la vraie vie, travaillant évolutivement à connaître la conscience. C'est le but juif par excellence : ajuster la conscience à la raison. Et la raison n'est que le fonctionnement orthodoxe de l'organe qui produit la conscience. Œuvre collective, modeste et triomphante.
Mettre l'esprit en place et en action. Accorder nos vies au régime cosmique. Collaborer à l'œuvre de la Création. Commencer par identifier évolutivement l'espace-temps où notre époque s'accomplit. Savoir avec précision quel est son exercice. En termes d'alphabet, produire le Vav qui rend prononçable le Vav du tétragramme. Tout se tient en fait dans le langage prophétique des lettres hébraïques. Le comment et le pourquoi. La condition et la règle. La vie et la bonne manière de s'en servir. A nous donc de jouer. Il s'agit, en somme, d'apprendre à lire.
Extrait du livre : "Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque", par Dominique Aubier.
Ouvrage disponible ici :
L'utilisation de cet extrait doit faire l'objet d'une demande. Toute citation doit mentionner le nom de l'auteur, car "celui qui ne cite pas ses sources empêche le messie de venir" (cf Rabbi Eliézer).
C'est pourquoi je précise que l'explication de "Micomicona" se trouve dans les ouvrages de Dominique Aubier, dans la série des 4 livres qu'elle a écrits sur le codage et le cryptage hébreu et araméen de Don Quichotte.
2 commentaires:
Réponse à :"Son nom est symptomatique, Caraculiambro signifiant clairement "la tête à la place du cul". Peut-être est-ce sous cette formule lapidaire que l'on pourrait désigner notre époque, avec ses préoccupations vitales centrées sur l'économie, l'exploitation, la production quantitative. "
Une amie canadienne, descendante de la tribu des Mic-Mac ( mi et ma ensemble!!!) m'a appris l'expression française : "avoir la tête dans le cul". J'avais compris être tellement honteux de qu'on a fait qu'on rentre la tête au maximum. Le dictionnaire, lui, en fait l'expression d'une fatigue extrême. " Cul par dessus tête " comme définition de notre "modernitude", ça me parlerait.
En lisant le très bel article sur le Mi et le Ma, j'ai pris un méchant coup derrière les oreilles. Ben oui, quand on a hérité sans le chercher d'un patronyme qui commence par mi, on se sent un peu écrasé.
Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par "une politique quichotienne" ?
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