Qui ouvrira cette énigme ?
(décrypter un mystérieux passage du Talmud)
Par Dominique Blumenstihl-Roth
De nombreuses personnes se disent initiées. En effet, après avoir effleuré trois livres de kabbale, quantités se sentent pousser les ailes de la maîtrise et, saupoudrant leur nouvelle compétence d'un peu de psychologie basique, se prennent pour des aigles. Les voilà qui créent leur cours, leur institut, leur université même, délivrent des diplômes, rien moins que des doctorats es-Connaissance.
Plaisanterie mise à part, demandons-nous : à quoi reconnaît-on un initié ? Qu'est-ce qui le distingue, en quoi serait-il habilité à enseigner ?
J'en ai déjà parlé dans un blog précédent :
« l'initié c'est celui qui n'ignore rien de ce que Dieu sait de lui. » C'est une phrase du célèbre soufi andalou Ibn' Arabî. Plus précisément, c'est une personne qui pense et agit au moyen des critères de la Connaissance et qui possède donc la maîtrise de la Table des critères initiatiques. Cette Table n'est pas secrète. Mais sans doute est-elle réservée à une élite. Il n'y a pas de ségrégation, car cette élite, tout le monde peut en faire partie. C'est affaire de volonté, de décision, de culture et d'effort. Je dirais que la Connaissance est la chose la mieux partagée au monde. Le vrai problème, c'est que personne n'en veut.
Est initié celui ou celle qui connaît le Principe d'origine, dans les termes précis les plus en phases avec les exigences de son temps. Est initiée la personne menant sa pensée et son action en s'accordant à ce Principe d'Unité et ses lois. Est initié celui qui, citant ses sources, habite pleinement la pensée initiatique sans dérivation ni diverticule. Quant aux différents degrés de compétence qu'il peut acquérir, ils sont bien connus dans la Kabbale hébraïque qui distingue le petit chevreau du jeune cheval blanc s'ébrouant dans la prairie. Certains accèdent à la compétence du Lion (Ari), tel Don Quichotte surnommé le Chevalier des Lions, d'autres passent — progression qu'observe Don Quichotte — au grade du Chêne (Alon). Une nomination rare, comme celle de «Tov », sans doute l'un des grades les plus élevés, s'agissant de la parole biblique approuvant les différentes étapes de la Création.
Voyons-nous clair ? Dans nos vies, dans la réalité ? Tâtons-nous dans le vide, naviguons-nous à vue ? Possédons-nous une carte nous permettant de traverser les Océans ? Ou partons-nous dans l'inconnu ? Les initiés possèdent une grille : LA grille. Car « ne crois pas que j'agis sans modèle » confie Don Quichotte à son Lecteur. Cette grille de lecture devrait nous permettre d'ouvrir le sens des Textes, le sens des événements. Et justement, je suis récemment tombé sur un texte étrange, tiré des Talmud, cité par le Rabbin Marc-Alain Ouaknin dans son livre Lire aux Eclats. Je vous soumets ce texte et serais heureux de recevoir vos interprétations, sentiments, réflexions pour enrichir la recherche sur sujet. Dans un prochain Blog, si cela vous intéresse, pour le dialogue et l'échange, je vous en donnerai ma propre lecture, appuyée sur l'enseignement de mon Maître. Voici le texte de l'énigme :
« Un jour où il était en train d'étudier dans la vallée de Génazareth, il (Elicha) vit un homme grimper à un arbre et s'emparer des oiseaux. Emportant la mère avec les petits, il descendit sans encombre. Le lendemain, il y eut quelqu'un d'autre. Celui-là grimpa à l'arbre, prit les petits oiseaux après avoir, comme le prescrit la Torah, chassé la mère.
En redescendant de l'arbre, il fut mordu par un serpent et en mourut.
A cette vue, Elicha s'étonna et dit : "il est pourtant écrit : Tu renverras la mère et tu prendras les petits pour toi afin qu'il t'en arrive du bien et que tu vives longtemps". Or quel bien cet homme en a-t-il acquis ? Où est sa longue vie ?… »
L'auteur précise, au chapitre suivant de son ouvrage, que le récit talmudique est issue d'un passage de la Bible, Deutéronome, verset 22, 7 : « si par un hasard de rencontre, un nid d'oiseau, devant toi en chemin ; dans tout arbre ou sur la terre, des oisillons, ou des œufs et la mère sur les enfants.
Renvoie, tu renverras la mère, et les enfants tu les prendras.
Afin qu'il te soit fait du bien
Et tu prolongeras les jours.
Renvoie, tu renverras la mère, et les enfants tu les prendras.
Afin qu'il te soit fait du bien
Et tu prolongeras les jours.
Renvoie, tu renverras la mère, et les enfants tu les prendras.
Afin qu'il te soit fait du bien
Et tu prolongeras les jours. »
Le Talmud donne encore une version quasi-similaire : « Le second jour, il vit un homme et son fils qui passaient devant l'arbre et le nid. Le père dit au fils : monte, renvoie la mère et ramène les oiseaux. Le fils monta, renvoya la mère. Lorsqu'il voulut redescendre, la branche cassa, il tomba et mourut. Elicha s'écrie : Est-ce là, la Torah, est-ce là sa récompense ? Il semble bien qu'il n'y ait ni rémunération ni résurrection ! »
A vous de lire et relire ce texte. A vous de vous casser la tête. Quel est le symbolisme de l'oiseau ? Pourquoi certains réussissent et d'autres échouent ? Pourquoi la branche casse-t-elle ? Pourquoi un Serpent se trouve-t-il là ?
46 commentaires:
Ah, ça c'est stimulant !
L'homme , l'Adam pas encore achevé monte dans l'arbre. L'arbre de la vie, l'arbre de la connaissance. Il y trouve des oiseaux, qui ont la propriété de voler quand la mère les aide à quitter le nid. Il a donc raison cet homme de les prendre tous ensemble pour qu'ils aillent beaucoup plus haut que lui. Le sans aile lourdingue. Montée vers l'esprit, vers le côté qui sait, au delà du kof dans l'alphabet vu par Dominique Aubier.
Stratégie perçue par le grand maître du côté qui fait bloqué par le tzadé final au pied de l'arbre. Logique alors qu'il tue celui qui est sur la voie de le dépasser.
La prescription du Talmud de ne pas séparer les petits de la mère n'est pas contradictoire. Elle me semble indiquer que casser un cycle ( celui qui va de l'oeuf à l'oiseau volant grâce à la mère ) n'est jamais une opération anodine dans un univers constitué d'une foule de cycles enchevétrés les uns dans les autres, sur un Modèle Unique, celui repéré par DA inspirée par Cervantès et tous ceux qui l'ont nourri dont notre cerveau humain est une accessible application. Etrange rapprochement à faire avec le projet hitlérien de créer la "race supérieure" en croisant des SS avec les plus belles "aryennes" puis en plaçant les enfants dans des orphelinats modèles. Le résultat a été dramatique, avec une multitude d'enfants arriérés à vie.
L'oiseau me fait penser à l'aigle des amérindiens...
La branche cassée est ce qui arrive à celui qui choisit mal ou il met son pied pour monter ou descendre...
Soyons ce qu'il nous est promis d'être . Les matrices de l'esprit sont sans détours ,visibles et identifiables quant à leurs spacialisations ,l'arbre et le nid ,et se laissent facilement enlever leurs fruits ...afin que ceux ci soient "extraits" du lieu d'éclosion pour une couvade spirituelle dont l'objectif est de ne pas laisser dormir l'Esprit au nid de la matérialité du qui fait,sinon ... la mort est promise . L'obstacle étant ainsi écarté ,l'Esprit retrouve les espaces de sa lumière ré-ajustée à sa création ,
par LUI ,en LUI et avec LUI.
Sous forme de chanson :
rouge ,rouge est le sang du sommeil ,
déjà la mort ,
chacun est geôlier de son sort ,
blanc ,blanc est le sang du réveil ,
mais qui dort ?
Qu'importe ,chacun est pareil , et sans pareil ,
Quelqu'un l'aime encore .
Il faut lire TRES attentivement le passage du Talmud, mot à mot. Piste et indice : observer le scénario en deux temps. Pour vous rassurer : même Emmanuel Lévinas n'a pas réussi à l'ouvrir. Mais si vous pensez aux clés de "La Face cachée du Cerveau", vous pouvez y arriver.
La branche casse quand on reste accroché aux branches de l'"histoire"
qui ne veut pas s'"encombrer"des racines ,qui sont au ciel ,dans l'arbre ,avec la mère qui porte la couronne (le nid)de la réussite de la démarche . c'est le bip ?
L'arbre supporte le "poids"de la connaissance.. (sans casser) ,qui bien obtenue ,
se laisse absorber par l'impétrant grimpeur re-connaissant , qui peut alors emporter les fruits sans détruire le fondement et qui lui permet le retour aérien en temps qu'oiseau mature . c'est le bop ?
illustration du principe d'Archigène ?
Oui, on approche, avec le Bip-Bop. Redoublement.
Mais ce n'est pas le retour de l'archigène qui est en cause.
Il faut rester au près du texte.
On continue de creuser.
http://www.judeopedia.org/blog/2015/08/27/que-tes-jours-se-prolongent-2/
La parasha Ki-Tetsé expose la « mitsva du nid », qui se réfère à une éventualité aussi poétique qu’improbable.
Deutéronome 22
6 Si tu rencontres en chemin un nid d’oiseau, sur un arbre ou par terre, avec des poussins ou des œufs et la mère couvant les poussins ou les œufs, ne prends pas la mère avec les petits,
7 renvoie, renvoie la mère, et prends les petits, afin que tu prospères et que tes jours se prolongent.
La mention inattendue « afin que tes jours se prolongent » renvoie au Cinquième Commandement : « Honore ton père et ta mère, comme t’a ordonné l’Eternel ton Dieu, afin que tes jours se prolongent, et afin que tu prospères sur la terre que l’Eternel ton Dieu te donne. » (Exode 20, 12, Deutéronome 5, 16).
Mais la traduction habituelle de לְמַעַן, LMŒN, Lema’ane, par « afin que » pose problème : faut-il promettre une récompense à qui honore ses parents ? Il faut comprendre plutôt : sache qui sont ton père et ta mère, ne te perds pas en conjectures infinies sur le pourquoi et le comment de ta venue au monde, de façon que ton âme soit en paix et que tu puisses ainsi vivre longtemps.
De même, si tu consommes habituellement œufs et poussins, et si fortuitement tu es en présence du mode de leur venue au monde, « ne te casse pas la tête », ne fais pas preuve de sensiblerie : renvoie la mère et consomme œufs et poussins à ton habitude. Se tourmenter inutilement abrège la vie, le sage ne se pose pas de questions vaines.
Le nid avec les oisillons couvés par leur mère représente un cycle qui s’ouvre. Il y a 3 répétitions de la consigne d’action dans le texte et chaque fois il est conseillé de laisser partir la mère et de récupérer les oisillons. Trois fois pour les trois niveaux d’organisation successifs d’un cycle. Chaque niveau est un sous cycle et nous sommes priés de laisser la mère agir au suivant tout en récupérant les données du niveau en cours. Mais la quatrième fois, c’est différent, le cycle est clos et la mère a terminé son travail, il faut récupérer toutes les données pour opérer la synthèse, gare au serpent qui balise l’espace d'action désormais interdit ou aux branches qui ne soutiennent plus de construction cyclique. Comme l’indique le lieu de Genazareth : la marche (Guimel) du cycle particulier (Noun) est close (Tzadé) et s’ouvre à sa synthèse (Reisch) et son intégration (Tav), ce qu’observe sagement l’homme qui s’empare de la matrice cyclique et de ses données pour en consommer le sens et ce que ne fait pas celui qui échoue en appliquant une consigne valable tant que le cycle n’est pas terminé.
Pour Frédéric : oui, le coeur de la question, c'est de faire partir la mère AVANT de prendre les petits (mais pourquoi ?) et c'est bien la question des cycles. Reste à savoir pourquoi le serpent est là. Très intéressante la lecture du mot Genesareth ! Je l'intègre dans mon étude. C'est un détail essentiel.
Pour Michel Louis. Non, ce n'est pas la bonne réponse. Tout au contraire, il faut se casser la tête et trouver la réponse. Et la réponse se trouve dans les détails, dans les mots. Cette histoire est construite sur une très remarquable connaissance des lois du réel. Elles sont sous-entendues, et le Talmud part du principe que le Lecteur les connaît. Pour les autres, c'est juste une histoire absurde. Mais si c'est absurde, à quoi sert le Talmud ? Et à quoi sert le verset du Deutéronome ? N'est-ce pas justement le piège du serpent que nous faire croire qu'il n'y a pas de sens ?
C'est simple. Tant que les oiseaux ont besoin de leur mere( puisqu ils sont encore dans le nid) on ne les SEPARE pas.
La Loi ne doit jamais s appliquer au dessus de la LOI de la vie elle même.
L.A.
IL s'agit certainement de l'expression d'un P.E.L ,une information se déplace
et va s'exprimer dans la situation en face dont la réalité est signée du sceau du serpent ,représentant l'illusion de la vérité du qui fait séparé de son substrat originel .
Dans le nom Génazareth, on peut y lire peut être que l'information du qui sait s'est déjà déposé dans le qui fait.
Dans ce cas, le premier homme qui monte dans l'arbre ,en bip, sait que pour aller en couche 4, il lui faudra se servir du symbole (la mére le qui fait )et de l'information(les petits le qui sait).
Quand le deuxième homme monte, il en est au début du bop, l'union des contraires n'est pas encore réalisé, il devrait prendre la mère et les petits.
Du coup la branche craque, car pour aller en couche 6 ,il faut que l'union soit faite, le qui sait n'est pas aboutit, du coup le serpent peut aussi facilement le dominer.
Dans la bible ce passage doit peut s'adresser à quelqu'un qui arrive en couche 6, il voit alors que l'union est faite et peut alors se débarrasser du qui fait pour partir vers un nouveau cycle.
BIP et BOP ,rythme ternaire ; échange latéral ,dualité ,les repères sont là .
Kether est au nid ,que les oisillons vont quitter ,processus d'échange latéral,
éloignement de la source;
le fils n'ayant pas fait sa montée symbolique qu'il va essayer de mettre en oeuvre . BIP
La tentation est là (le serpent) d'aller trop loin : ne pas trop en faire. le stop n'est pas entendu . Tout est plus lourd .Il y a de la casse . BOP.
On pourrait rajouter aussi que la répétition par trois dans la Torah nous montre bien qu'on a passé les trois niveaux d'organisation, on arrive donc bien au niveau 4 soit en couche 6, il nous faut donc bien partir avec le bon côté (les oisillons) pour se prolonger dans un nouveau cycle.
Merci de nous stimuler, de nous secouer, initiés en herbe! Cela fait devoir de vacances. Nous avons besoin d’aiguillons car on se relâche sur nos lauriers ( je me relâche...)
La lecture doit être attentive et répétée. Il faut repérer les signes, comme dans notre vie. À quel stade , symbolique en début de cycle, sommes-nous ?
Ne pas se précipiter, sinon gare à la chute ou la morsure!
Je laisse infuser.
Je vais essayer de faire court.
"Quitte ton père et ta mère et vas vers toi".Ainsi s'adressa l'Eternel à Abraham .L'énigme proposée est , je pense une autre forme de ce conseil fondamental qui s'adresse à chacun d'entre nous. Plus prosaïquement Goethe nous dira "deviens ce que tu es".
Résumons: L'Arbre (sephirotique ) est celui de la Sagesse et de la Connaissance;pour y accéder il faut remonter à notre Source en cassant la branche sur laquelle nous nous appuyons: rupture avec le passé sans cependant abandonner la Mère (Thorah et/ou Terre-Mère).
Chaque oisillon est chacun de nous qui peut ainsi devenir un homme libre;libre de tout à priori de toutes les idées reçues et des divers endoctrinements
Quant au serpent aux symbolismes nombreux et divers ,je retiendrai celui de Moïse face à Pharaon celui de l'âme relié au divin.
La morsure est donc "l'injection" si je puis dire de cette âme "vierge" mais "inspirée"d'origine divine, provoquant la mort de ce que l'on peut appeler "le vieil homme".
D'abord 15 réponses à un article de ce blog, un grand bravo à tous les auteurs amenant leur gerbe personnelle d'étincelles.
Retour à l'enquête sur les accidents d'escalade forestière.
Focus sur la 2ème mouture, lui supposant la position BOP de l'affaire.
Le second jour est-il précisé. Second, c'est deuxième et dernier.
Il y a deux personnages : un homme et son fils. Encore deux, c'est beth non ?
Le père donne l'ordre à son fils d'aller dénicher les oiseaux. Ce n'est pas le fils qui monte de sa propre initiative. Le père lui donne un ordre, et il fonce sans aucune discussion. Qu'avait donc dans la tête ce père pour le faire agir ainsi, qu'attendait-il que fasse celui qu'il avait engendré de ces oiseaux privés par lui de leur génitrice ?
Je ne peux pas aller plus loin ce soir...
PS : initié, c'est qui a commencé, non ? Achevé serait-il le bout du chemin ?
Je lirai Génazareth (texte de l'énigme) de la manière suivante. C'est en réalisant la fusion, l'équilibre des forces opposées -récompense/punition- (Guimel) que l'homme "complet " (noun) grâce à sa puissance de discernement (Zaïn) permettra à la structure (Rech) de révéler sa vraie nature et de rayonner (Tav).
Il s'agirait alors de faire (aussi) le "rapprochement des contraires".
Le serpent rappelle la faute d'Eve (et d'Adam) qui a goûté le fruit défendu de l'arbre de la Connaissance. C'est Satan/Samaël qui vient réclamer son dû après jugement.
La branche casse, parce que l'Alliance a été rompue? Elle me fait penser au bâton (aide) repris à Moïse pour en avoir fait mauvais usage...et qui se transforme en serpent.
Elicha est cité deux fois et nous sont présentées deux scènes .
La première scène offre un tableau très simple ,typique du Bip ,
tout se déroule sans emcombre (il descendit sans encombre ).
La deuxième scène répète le tableau de la première ,mais en introduisant la présence de la Torah qui jusque là n'était pas visible.
Peut -on dire que les lois distributive du monde du qui fait
commence pour la Torah en Bop , niveau 4 ,et qu'elle commence alors à les dire ,sans préciser si elle les savait au moment de la première scène.
La Torah ouvrirait alors un cours ,un enseignement direct ,dont on peut supposer qu'elle détenait la vérité du bip.,le rythme ternaire du bip ,qui dans le texte talmudique promet la prolongation des jours...Vers le Bop .
La mère restant hors du monde (le qui sait ? ) des oisillons qui est un monde promis à l'évolution,
le monde de celui qui entreprend cette évolution de manière consciente ;(il grimpe à l'arbre pour y quérir .)et dont les dangers sont pointés et nommés .
Je ne peux pas m'empêcher de croire que l'erreur de ces grimpeurs réside dans l'interprétation renvoyer=chasser. Il y a moult sens au verbe renvoyer.La mère aussi change, se transforme au fil de notre montée/évolution. "Tout est bon chez elle y'a rien à jeter". Regardons de près :
le Père, notre Origine, a engendré sa Création - la Mère y est constatée autant que le Fils - , et cela dès l'origine. L'oiseau de l'histoire, je le verrais 1-10-100 : je crois que Dominique Aubier en parle précisément dans un dvd, je ne me souviens plus là des détails. Notre Creation qui commence au Beith : de 2 à 90 = 444 ...le quatre dans les trois plans unité-dizaine-centaine 4-40-400 . Si nous regardons côté gauche qui fait, le summum est 900 ; arrêt oblige ! Le final 100-200-300-400 = 1000=1 , éternel retour oblige ! (900=200+300+400)
On a donc 1-10-100 l'oiseau/âme de l'homme qui grimpe avec la création 4-40-400 ... ce renvoie de la mère ne serait-ce pas lui redonner sa place originelle !
Le premier grimpeur n'a pas chassé la mère...le serpent ? Il est toujours là quand l'homme se trompe...et la mort aussi ! Tout est déplacé aprés la brisure des vases (l'homme doit faire oeuvre de restauration) ...et cette brisure ne venait-elle pas de cette 4e séphira qui a retenue, gardé pour elle, au lieu de redonner=renvoyer au suivant ! !! Il est dit "Renvoie , tu renverras..." je l'entends comme l'ultime message qui nous est adressé : Redonne ! tu redonneras sa place à tout ce que le Père a engendré !
Il faut rester au plus près du texte et ne pas se perdre dans des diverticules. Il faut regarder les mots, les situations. Le coeur de l'affaire, c'est bien Génézareth comme l'a dit Frédéric. C'est aussi l'affaire du Redoublement. On continue de se creuser les méninges. Que fait le serpent ? Pourquoi la branche casse ? Pourquoi le garçon tombe ? Que fait Elicha ? Et pourquoi nous ne trouvons pas ? Voilà la vraie question…
Reprenons le premier tableau en essayant de rentrer dedans ,de se mettre à la place de Elicha . Nous sommes dans la Vallée (donc en montagne ,y a t il un cours d'eau ?) ,(que fait là cette précision ?)
C'est la vallée de Génazareth , (là çà dépasse mon hébreu ,je ne connais pas la langue ,on compte fortement sur DBR pour dépêtrer ce qui fait mystère ici ) ,Elicha ;c'est qui Elicha ? El + Icha ? ,Dieu et Isha sont réunis ou alors non désunis ? Un homme passe et grimpe à un arbre avec l'intention réussie d'emporter son contenu aérien ,mère oiseau et oisillons .L'homme emporte son butin ,fin du premier tableau , sortie du bip couche 3 et présentation d'un second tableau .
Elicha semble être dans la même disposition d'étude ,se présente un Autre homme (oui il a passé les 3 premières couches ,il lui reste l'heptade à rencontrer ,il est Autre déjà ), qui vient avec des prescriptions que n'enfourchait pas le premier homme . Le bop est une situation d'alourdissement (D.A) . Dans ce second tableau ,il se trouve un serpent , rencontré en situation de descente , et il n'y a aucune précision concernant une branche qui casserait.Dans le récit à branche cassante ,il n'y a pas le serpent . est -ce que les deux jouent le même rôle symbolique ? Pourtant un serpent ne casse pas et une branche ne mord pas .Dans la version à branche ,un personnage de plus (un fils) est dépêché dans un rôle de questeur de milieu céleste,nid ,mère et génération . Elicha est le Rosch primordial ?
Et la scène observée ,la création ? Création déjà stoppée par la créature qui s'empare de toute la création en prenant la globalité du créé moins la mère , c'est à dire moins ce qui fait l'objet même de toutes les transactions au jardin d'Eden .L'image de la branche /serpent rappelle la situation édenique quand Ischa ne comprend pas la nécessité de suivre l'évolution proposée par le plan divin.
Le Talmud dit que là il semble qu'il n'y ait ni rémunération ni résurrection !
Si le premier homme a pris mère et petits le premier jour, il ne reste rien à prendre, il reste l’arbre , son habitant, sa fragilité, et la voracité des hommes.
Monsieur Voila.
Reprenons : Genazareth, dans la vallée de l'abondance-guimel, noun-fécondité de l'énergie du cerveau, zain-puissance de l'Esprit-Resh qui occupe la place centrale, force de discernement pour atteindre le but-tav...étudie Elicha - lamed vivifié de Shin-force vitale...
Le premier homme qui a pris les oiseaux et la mère réussit l'union des contraires droite-gauche...
le lendemain, l'autre homme échoue : serpent/force vitale le mord et c'est la mort...il n'a pas intégré et transmuté dans sa monté le feu de la force vitale ? Que n'a pas coupé, séparé son sabre-épée ? Quelles lettres forment le mot renvoie et renverras ?
Dans le texte du Deutéronome, je suis étonnée de voir qu'il n'est mentioné ni montée, ni redescente de l'arbre, et l'injonction est très générale : pour les oisillons (sur le chemin ou tout arbre), les oeufs ...et il est question de la mère sur les enfants...ce texte ne ferait-il pas référence au niveau 3 et les 3 lettres qui n'ont pas de qui fait ? (Lamed, Samech et Ayin).
La deuxième histoire où le Père ordonne au fils : celui-ci est dépossédé de son libre arbitre, de la force d'indépendance et de liberté du Zain à pénétrer les forces vives de Noun et s'en retirer...
il ne s'assume pas...le poids de Noun fait casser la branche, le garçon tombe.
J'avoue qu'il me manque beaucoup d' infos...et ma pensée se perd...l'énigme reste entière ! Au plaisir de la suite...
Interprétation tirée de mon expérience.
Si les oisillons symbolisent les « nourritures terrestres », il est important de laisser à la mère la possibilité de re-pondre.
Si les oisillons symbolisent les « nourritures célestes », la mère devra être présente pour les amener à maturité dans notre crâne.
Sous peine de grand danger.
Paul
La scène aux deux tableaux se déroule autour de l'arbre et nous sommes devant un casting identique à celui du Gan Eden , Dieu Isha un grimpeur d'arbre et un serpent ;plus l'arbre ;plus les consignes de la torah dans un récit adjacent que DBR rajoute (dans un souci d'éclairage ?).
De même qu'en Eden ,la question du bien et du mal en valeurs absolues se pose .
Une des deux situations est soldée par la mort ,spirituelle s'entend ,mort plus grave et dramatique qu'une fin de vie .C'est un drame cosmique qui engage la création entière et l'embarque dans l'abomination sans fin de la peine et de la sueur.Cet épisode reprend ,c'est un Bop? le thème Eden en confirmant son ontologie .Nous sommes devant l'arbre de la connaissance du Bien ,celui du premier tableau ,et celui du Mal ,second tableau . L'arbre est de vie quand l'échec est écarté . Où sont les consignes dans la Torah/Bible de renvoyer la mère ? Isha est encore dans le flanc de El ,dans son silence ,elle n'est pas née . Est-ce que le récit d'Eden serait le Bop du bip narré ici ? Tous les règnes sont en place ,minéral (la vallée ,donc les formations rocheuses )végétal (il y a au moins un arbre ) et animal (les oiseaux dont le rattachement naturel au ciel n'est pas le moindre des symboles). C'est une répétition de l'eden avec une piste
sérieuse de salvation spirituelle ,la longue vie acquise dans le premier tableau ,Bip ,et un deuxième tableau bien balisé ,encore une fois ,devant le serpent qui n'intervient pas en dissertant la parole de Dieu avec Isha . Y aurait-il eu un second jardin d'Eden ? Jamais historicisé ?
Seul Elicha est en train d’étudier. Le message du Talmud s’adresse à lui seul.
L’homme qui s’empare et de la mère et des petits devaient aussi connaitre le message mais également sons sens.
C’est pourquoi prenant la mère avec les petits il ne suit pas à la lettre la recommandation car il n’en était pas concerné et sa vie fut ainsi épargnée.
Les deux autres hommes malheureux dans leurs actions ne connaissaient sans doute pas le message. Après tout on peut très bien vouloir voler des oisillons étant guidés seulement par la faim ou la convoitise et nul n’est besoin de texte.
Je vois dans Elicha, échelle, l’échelle de Jacob que seuls les anges peuvent gravir. Ce message s’adresserait aux anges afin qu’ils puissent allonger leur durée de vie.
Une question et une remarque :
La vallée en question se nommait vallée de Guinossar, c'est la traduction occidentale qui donne Genazareth. Est ce que celà éclaire différemment le texte?
Constatant la contradiction manifeste entre la Torah et la vie, Elicha devint "le rabbin hérétique". Il est pourtant, dans la tradition, l'un des quatre rabbins qui ont pénétré dans le Pardes. Il fut nommé A'her (l'Autre) et symbolise le Drash. Domino nous met en quête "d'interprétation" du texte,en fait, dans la position d'Elicha.
Paul
« il suffit que le Rapprochement ait été opéré, pour qu'aussitôt le Serpent se dresse. »p. 230 vol II ,nous voilà prévenu par D.Aubier.
Nous avons tous vu le redoublement s'opérer dans les deux séquences ,et le rapprochement est signé par la présence mordante mais non causante du serpent .
Dans la séquence une ,il y a accomplissement du projet : montée ,prise ,descente ,c'est un ternaire . Elicha se fait le témoin de ce qui NOUS EST raconté . Remontons à notre tour à l'entrée du Deutéronome pour essayer de comprendre , Qui nous entretient?
Il semble que Moïse vienne directement nous enseigner ce qu'il nous faut savoir
des étapes à franchir et des facilités ou difficultés de l'entreprise.L'arbre reste un centre d'enseignement de L'Eternel.
Il y a une séquence de réussite et une séquence d'échec .Dans la bible de L Segond ,il est question de laisser aller la mère ,et de ne prendre que les petits ...et çà c'est la séquence d'échec narrée par le Talmud .
La mère fait inévitablement penser à Hava puis à Isha ...le témoin Elicha ?
La mère est libre mais emporter les petits fait présager la fin .
Hava est intégrée en Isha ? L'avenir est sûr ,il est possible de descendre de l'arbre sans encombre .L'erreur ,(le serpent dressé ) peut attendre .
Pourtant il y a un autre jour ,la scène se répète ,l'évolution suit son cours . Mais il est dit et c'est au conditionnel : SI tu rencontres....
Alors si tu rencontres ,faire ce qu'il faut faire en séquence une , et ne redoubler sous aucun prétexte l'erreur fatale en séquence deux ,elle a déjà été faite ? Pourtant le Deutéronome est précis comme un programme .
Que faut-il faire si nous rencontrons cette situation ? Se détourner ?
Qui irait vider un nid de ses occupants et pourquoi ?
Sans être initiée je me permets de réfléchir humblement à ce cas de figure :
J'y lis Genèse arrête... et en jour UN début de cycle, un homme prend le résultat déposé par une génération précédente. Il prend la mère et les petits, ça passe.
En jour DEUX fin de cycle ça ne passe plus, le serpent mord et tue. Reférence à Eve et au jugement de fin cyclique et différence de traitement entre un et deux
ou le symbole de la branche cassée, je pense à l'expression scier la branche sur laquelle on est assis, prendre sans rien redonner, non plus pour les générations futures. je vois dans le terme renvoi le fait de recevoir un cadeau, les oeufs ou les enfants et une exhortation à bien renvoyer la mère, la matrice sans quoi pas de régénération mais appauvrissement et mort du fils que le père envoie monter...
Le début est dans la fin, la fin dans le début alors la faute du début ressort à la fin.
Bon allez! j'arrête de me torturer les neurones car je dois être à côté de la plaque mais j'ai passé un bon moment à chercher et c'était bien. Merci à vous pour cet exercice
Oui, Paul a raison : "Elicha devint "le rabbin hérétique". Il est pourtant, dans la tradition, l'un des quatre rabbins qui ont pénétré dans le Pardes. Il fut nommé A'her (l'Autre) et symbolise le Drash." Et justement, c'est le problème de cette histoire; car Elcha (A'her) est éliminé lors de la quête du Pardès… Il lui manque quelque chose, le décodage du sens…
Premier jour, bip. L'homme est seul, ses composantes féminine et masculine cohabitent, le qui sait et le qui sait ne font qu'un. Il monte dans l'arbre de sa vie, en récupère tout se qu'il peut, il n'a pas de raison de chasser qui que se soit.
Second jour, BOP. Ils sont deux, le père et le fils. Le père représente le qui fait, le fils le qui sait. Le père "qui sait" sait qu'il y a une mère et ses œufs. Ça devrait être pour lui le signe de "chasser" son fils (ici la figure féminine en quelque sorte, on pourrait dire sa femme) en lui demandant de rester faire le "sabbat" de ce cycle avec lui. Au lieu de cela, il l'envoie effectuer un travail. Le moment du tzadé final est dépassé, le fils n'avait rien à faire là, il aurait dû rester avec son père. Il se fait mordre par le serpent, ou chute ce qui revient au même, bref il succombe. Je dirais que père a tout raté car s'il a bien chassé la mère (figure féminine représentée par son fils) il a aussi perdu les œufs (son fils).
Bien Cordialement,
Christophe
e songe à une des phrases de la Déclaration des Droits de l Homme :
" Les Hommes naissent tous libres et égaux en Droit..."
Les Lois Ontologiques, nous affirment que le pole intérieur et le pole extérieur sont miroir de la même réalité.
Dans cette perspective, pas de risque de subterfuge, le Réel à toujours lieu...
Petite tentative de décryptage :
" J aperçois les hommes, mais j en vois, ils sont comme des arbres qui marchent " Marc 8
Elicha = EL ISHA ?
Le premier semble avoir "quitté" sa mère biologique et épousé son Féminin des profondeurs, donc la Création,
Il récolte les Fruits de l arbre de la Connaissance symbolisés par les oisillons.
Le deuxième ne s étant pas " acquitté " des catégories extérieures, ne peut "intégrer" la Création. Il n'est
pas digne d 'en récolter les Fruits. C est un cadavre....
La répétition :
Viatique : Les Trois niveaux d organisation dans leur arborescence systémique en vue du quatrième.niveau...
La branche qui casse BEITH
Atteindre le fàite d un arbre comporte des risques :
l impétrant, tendu comme un arc entre ciel et terre est soumis aux forces antagonistes et complémentaires, exogènes et
endogènes qui sou-tendent le Vivant, à tous les niveaux de sa réalité..(. Ceci fortement adouci par le transfert des acquis...)
Une discipline quasi martiale s impose, au Propre comme au Figuré, sinon c 'est la chute...
McP
Christophe : il n'est pas question de "masculin" et "féminin" dans cette histoire. Mais d'un arbre, de petit soiseaux, de la mère. La mère par rapport aux petits oiseaux, c'est une histoire de générations. Renvoyer la mère, c'est faire partir la génération ancienne et prendre le fuit de la nouvelle… Mais cela ne se fait n'importe comment… C'est pourquoi il faut bien lire le passage et les détails...
Le Drash ,3ème lettre de l'acrostiche PRDS ,la place de Elicha ? Seul Rabbi Akiva
est "passé" au Sod .Le 7ème ciel chez A. Aboulafia ? Serait-on face à une pratique méditative , un Yoga ? Dans le récit du Deutéronome ,il est question de Elicha uniquement . Dans le récit Talmudique ,d'autres acteurs sont "invités" à nous montrer
ce qu'on n'aurait pas vu sans lui . Le Deutéronome maintient son acteur Elicha
dans une situation qui n'est pas action. C'est une parabole ?
Le premier Qui monte à l'arbre emporte tout et repart après être re-descendu .
(dire re-descendre rappelle qu'une autre descente a été effectuée ,une première fois?) .
Seul Rabbi Akiva peut -à sa guise ?-aller et venir dans ces états spirituels .
Et de préciser que c'est à rechercher pour une vie longue et heureuse dans une autre dimension du vivant (?),ce qui présagerait de dimensions (PARDES ?)dans lesquelles entrer ,quand on sait comment y entrer . Grimper à l'arbre ( çà rappelle
le travail sur les chakras dans certains Yogas ),atteindre la couronne ,trouver le passage ,au 4èmè étage ou 7 ème ciel de l'exégèse afin de rentrer accueilli par les Kerubims.?
J'aime bien le dernier commentaire interrogatif de FB.
Cela me fait penser à quelqu'un qui ayant lu un à un les livres de Dominique Aubier et visionné avec soin ses films s'imaginerait avoir atteint son degré de connaissance initiatique.
Une chute du même genre surement à parier !
Il faut absolument restituer Elicha dans l'époque ou le texte prend forme. (époque toujours actuelle)
Epoque de nombreux messies qui mènent chacun une guerre à leur manière mais qui n'empêchent pas la destruction du temple de pierres..
Le seul ayant prospéré en mémoire jusqu'à convertir Rome nous le rencontrons encore à chaque croisée des chemins de gaule, parfois érigé sur un ancien menhir.
Le constat d'Elicha est inscrit dans cette époque mais nous n'en sommes pas sortis.
Merci à MLL et DBR pour leur ouverture, pour la faille nécessaire qu'ils assument vouloir ouvrir.
Paul
Suite au commentaire de Fébé et de Théophile...
Le père envoie son fils pour prélever les oisillons, la connaissance pour le bien du fils ou celui du père? Au profit du père? L'erreur réside peut-être là. La quête doit être personnelle et ne se vit pas par procuration. 2e erreur, la branche rompt parce que la chaîne de transmission générationnelle se fait à "l'envers", du fils au père et non de fils en fils ou en fille; le fils alors meurt, il ne peut pas y avoir de retour.
Alors tout le monde là haut , on renvoie la mère pour qu'elle libère la place et on prend les petits pour l'avenir qu'ils sont déjà ,et si la branche casse c'est que le retour en arrière est impensable à ce stade de l'évolution .
Si on ne connaît pas le modèle Rosch et ses critères, le sixain ne révèle pas grand chose. Si peu. Trop peu. La même chose se passe quand on veut défaire des ko-ans zen.
Par contre quand on lit les 6 phrases avec la grille des critères, les mots s’ouvrent, se déplient, se renvoient les uns aux autres. C’est superbe, taillé comme une émeraude aux reflets profonds qui viennent frapper le fond de nos rétines.
2 affirmations et 4 interrogations. N’avons-nous pas les 6 couches ? A mon avis, oui ! Je suppose qu’en hébreu il dit Rosch. S’il dit Rosch c’est un élément de précision supplémentaire, mais en disant tête il pointe sur la clé des clés sur le modèle cortical.
Et c’est une véritable adresse : A vous ! A vous ! Deux fois. Peut-être encore l’utilisation d’un critère ?
Et puis les questions arrivent ! Avec des images, du visuel. Il faut situer chacun des éléments dans la grille à six couches.
L’oiseau c’est l’envol en couche 5. Qui échoue ? Les oiseaux ou n’importe qui en couche 5 arrivée à son terme ? Allusion à la fin de la couche 5, au Stop, au danger de ne pas obéir au Stop. Sinon la branche casse… je comprends moi qu’il s’agit de la branche de gauche.
Et là encore on a une image visuelle d’un arbre dont la partie supérieure n’est plus (ou pas) symétrique. Et voilà qu’on voit un serpent, symbole de l’évolution côté gauche, de la protéine constituée. On pourrait aussi être attentif au fait que l’auteur s’exprime à l’aide d’images visuelles, et la vue caractérise aussi le côté gauche ; il ne s’exprime pas en donnant les concepts (même sous forme de métaphore) qui serait le mode d’expression du côté droit. Et il y a quatre questions. Le côté gauche n’est-il pas le lieu des questions, phénomène due à l’Inversion ?
Donc, avec ces 3 images représentant des « habitants de la gauche » : oiseau, branche cassée et serpent, plus le mode d’expression visuel, plus la forme interrogatives (cela fait 3+2=5) il m’apparaît que l’auteur nous parle de ce moment difficile et dangereux des étapes en fin de couche 5 du côté gauche, du Stop, et de l’obligation de passer sur la branche de droite. Seule voie pour la réussite. Pas une réussite personnelle avec enrichissement, mais celle du cycle.
Avez-vous noté l'importance que l’auteur accorde au symbolisme des animaux, de la Nature en général ? Il pourrait vouloir attirer notre attention sur le fait qu’il faille regarder les choses dans le réel, et que nous devrions considérer l’utilisation du symbolisme des animaux dans les textes sacrés comme hautement valable. C’est un thème à explorer qu’en pensez-vous ?
Pour conclure voilà ce que mon ressenti après lecture et relecture de ce superbe texte :
L’auteur nous lance cette adresse et on l’entend nous dire : Attention ! repérez ce moment évolutif, votre attention sera ailleurs et vous pourriez rater le moment du changement. Voici les signes, méditez-les, sachez-les par cœur, pensez-y chaque jour. Quand vous verrez les oiseaux, soyez attentif. Quand viendra le serpent ! Attention ! Ce sera le moment précis de quitter la voie de gauche, d’emprunter le passage pour rejoindre la voie de droite et monter vers les étapes de synthèse du cycle. Parlez de la clé des clés, du modèle d’absolu !
Je l’entends encore dire : si mon message a un accent d’insistance, c’est parce que je sais que c’est un moment dangereux. Et moi et mes prédécesseurs nous ne cessons de mettre l’accent sur ce moment. Nous tentons de vous prévenir afin que vous passiez ce cap. C’est notre responsabilité à tous. Et je vous aide encore un peu, je vous livre le mot, la clé des clés pour comprendre ce texte, pour comprendre toue chose dans le réel, et dans votre vie. A vous maintenant !
Emmanuel
Sacré commentaire, cher Emmanuel. Voilà qui fait avancer la compréhension car vous recadrez bien l'affaire sur les archétypes, c'est-à-dire les lois incontournables à l'œuvre dans le réel. Les éléments naturalistes nous invitent en effet à "voir". Ah ! Les oiseaux, volatiles occupant l'espace et l'air. Alors que l'humain n'a, pour occuper l'air, que la vibration de la parole. Et puis ce sacré "Serpent", Nahasch de Genèse toujours à l'affût ! Il mord celui qui respecte le texte (2) ! Et il laisse tranquille celui qui n'a pas respecté (1). La branche casse pour le 2. Par pour le 1. Pourquoi ? Et qu'en est-il du personnage essentiel qui se dérobe… et se lamente… à savoir le narrateur ? Nous avons l'avantage sur le narrateur de connaître l'outil permettant d'ouvrir l'énigme et c'est le Code des Archétypes (La Face cachée du Cerveau)… Ce qui n'exclue pas les approches affectives respectables (bien qu'insuffisantes) que d'autres Lecteurs ont proposées. Vous avez raison : c’est notre responsabilité à tous de comprendre notre vie. C'est le but même de ce blog.
Eh Oui ! ,qui avait à cette époque , Rosch en tête ? si je puis dire .Tandis que nous ,nous voyageons dans le fier char Jaune AL9610D de D.A ; sûr(e)s de nous trouver sur la bonne route . Dans notre pays ,Tzaréphat ,la barre à droite est mise ,la barre à gauche ayant brutalement disparu ! Le récit concerne la collectivité des humains qui
pourrait être mis en contact avec ce réel là...c'est à dire nous .
il suffit que le Rapprochement ait été opéré, pour qu'aussitôt le Serpent se dresse. »p. 230 vol II D.A
On y est ,non ? L'alarme est donnée depuis 2017 .Qui est le serpent dans le paysage
français ? mondial ? Une oeuvre de mort est à l'ouvrage et nous ne la voyons pas ?
Le deutéronome a sans doute été rédigé au VII° siècle avant J.C.
Il contient les trois dernier discours de Moïse
Le troisième discours (chapitres 27 à 30) contient le renouvellement solennel de l'alliance entre Israël et Dieu, l'annonce des bénédictions qui suivent l'obéissance et celle des malédictions qui suivent la désobéissance.
Le texte du deutéronome en question fait donc partie des bénédictions qui suivent l ’obéissance.
L’obéissance fonctionne trois fois, trois générations de patriarches pour fonder Israel.
Elicha décrit à travers sa vision le problème posé à la quatrième génération.
Il lui apparait que le père fait mourir le fils cette fois ci.
Paul
Je poursuis un instant.
Mais alors, qui est cet homme qui ne suit pas la loi et qui s'en sort très bien?
Ne serait ce pas celui qui justement a brisé les tables de la loi?
J'arrête ici, j'ai peur que mes interventions finissent par faire ressembler notre débat à "Vol au dessus d'un nid de coucous"
Paul
Je donne maintenant la première partie de ce qui pourrait être l'explication de ce texte. En deux parties, puisqu'il s'agit, du point de ve structurel d'une mise en scène du Redoublement dont il faut bien distinguer les deux instances. Voir ici : https://kabbale-kabbalah.blogspot.fr/2018/03/comprendre-le-talmud-comment-ouvrir.html
" Vol au dessus d'un nid de coucous" écrit délicieusement Paul.
Domino en rebond marque la fin des commentaires de son papier, le STOP ;-) charge à lui, cinéma oblige, de répondre à la question : " Y a-t-il un pilote dans l'avion"...
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