Religions et Connaissance…
Que pensent les religieux de votre approche de la Connaissance ?
Par Dominique Blumenstihl
Que pensent les religieux de votre approche de la Connaissance ?
Par Dominique Blumenstihl
Une amie lectrice de ce Blog m'a demandé : — Ce que vous dites est intéressant. Parfois même passionnant. Mais s'agissant de la Connaissance, quand vous parlez de la Torah, est-ce que les rabbins sont d'accord avec ce que vous dites ? Acceptent-ils votre approche des Textes et la lecture que vous faites des événements ?
Ma réponse :
Vous savez qu'il y a autant d'opinions qu'il y a d'humeurs et que les humeurs changent trois fois par minutes. Dans la Connaissance, c'est différent. L'initié n'a que peu « d'opinion ». Il se plie à ce que l'Invisible lui conseille. Cela n'interdit pas le débat : la dialectique est le propre de la discussion talmudique, très ouverte. On a le droit, dans le judaïsme de demander, objecter, répondre… On questionne, on précise, on consulte, on se rétracte, on redit… Ces discussions cependant ne sont pas des débats d'idées, mais des confrontations et des échanges toujours fondés sur les Textes et des critères initiatiques.
La question n'est donc pas de savoir si les rabbins sont d'accord ou pas avec moi. Mais plutôt si mon approche et ma lecture rencontre la leur. Ou si la leur rencontre la mienne. L'accord se produit souvent… et la divergence, quelques fois. Dans ce cas, elle ne repose pas sur une « opinion », mais sur l'approche différente des choses. Le rabbin est avant tout un officier du culte. Il a ses obligations et j'ai le plus grand respect pour l'officialité des responsabilités religieuses. Car pour être rabbin, il faut avoir fait de longues études à l'école rabbinique, cela confère une compétence indéniable en matière d'histoire, de mémoire, de lecture des Textes, du moins jusqu'au niveau du « Drash ». Rarement sur le « Sod », quatrième niveau de lecture où l'on assiste souvent à une bifurcation de recours vers la philosophie dont on espère des éclaircissements résolutoires.
Et c'est là que surgissent les divergences car je ne crois pas en la compétence philosophique moins encore quand elle voudrait commenter les textes ou inspirer une morale ou une éthique… L'option philosophique n'ajuste pas le regard sur la vérité : elle embrouille la vue et disperse l'unité d'esprit sans proposer aucun modèle sûr et stable… Tout au revers de la Connaissance qui s'appuie justement sur une référence claire : « opère selon le modèle qui t'est donné sur la montagne… » (Exode XXV, 9/40).
Comme la philosophie ne résout rien, le « Sod » demeure, dans l'esprit de certains, soit une étape facultative, soit une vue de l'esprit. Alors qu'il est au contraire, dans le Pardès, l'étape décisive de tout processus de la pensée : l'accès au sens. Accéder au sens des choses, c'est la vocation de Connaissance. C'est à quoi je travaille.
Une certaine mode s'est emparée du rabbinisme épris de philosophie. Noble discipline qui pousse l'esprit à réfléchir sur une base de raisonnement issue de la pensée… gréco-latine. C'est un choix, une orientation particulière et collective, dont on sait qu'elle incite au questionnement illimité… non point à la révélation.
Je ne connais aucun philosophe, sociologue ou expert des sciences cognitives (et on me pardonnera mon absence de courtoisie révérencieuse à leur égard et leurs divinités), qui ait ouvert l'énigme du verset Exode 3-13, Ehié Acher Ehié, le fameux message issu du « Buisson Ardent » :
א ה י ה א שׁ ר א ה י ה
Interrogation infinie, préconise le savant philosophe, selon le « principe d'incertitude » posé en idéal existentiel, dans un « réel qui n'a pas eu lieu ».
Balivernes que tout cela, quand les Ecritures précisément affirment le principe de Création, une mise en existence de toute chose sur l'incidence déclenchée par une Parole sûre et certaine. Il n'y a, dans la Torah, nul doute. Il n'y a que la Vérité, expression de la Parole, fondatrice du Réel et de l'Ordre cosmique.
La vénération que l'on voue à la démarche philosophique est de l'ordre de l'idolâtrie, si commodément admise en raison même de ses échecs qu'elle valide en postulant l'infinitude de sa quête à jamais dispensée d'aboutir. Je ne soumets donc en rien mes écrits à aucune pensée philosophique : cette discipline pose les questions mais ne les résout pas, ce qui conforte l'esprit de l'éplucheur éternel de l'oignon qui prétend rechercher un noyau qu'il ne possède pas. Le philosophe se trompe de fruit : il vaut mieux, comme Salomon dans le Cantique des Cantiques, manger une noix, fruit insolite qui laisse voir le corps conceptuel présidant à son essence : un cerveau.
Quant aux experts de la « cognition », de la « connaissance de la connaissance de la connaissance », je les laisse, sans égard, à leurs embrouillaminis somptueux provoquant la mort instantanée de toute espérance. Personne, certes, n'ose les contredire tant ils sont devenus les veaux d'or, pontifex de notre siècle.
Je ne connais aucun philosophe, sociologue ou expert des sciences cognitives (et on me pardonnera mon absence de courtoisie révérencieuse à leur égard et leurs divinités), qui ait ouvert l'énigme du verset Exode 3-13, Ehié Acher Ehié, le fameux message issu du « Buisson Ardent » :
א ה י ה א שׁ ר א ה י ה
Interrogation infinie, préconise le savant philosophe, selon le « principe d'incertitude » posé en idéal existentiel, dans un « réel qui n'a pas eu lieu ».
Balivernes que tout cela, quand les Ecritures précisément affirment le principe de Création, une mise en existence de toute chose sur l'incidence déclenchée par une Parole sûre et certaine. Il n'y a, dans la Torah, nul doute. Il n'y a que la Vérité, expression de la Parole, fondatrice du Réel et de l'Ordre cosmique.
La vénération que l'on voue à la démarche philosophique est de l'ordre de l'idolâtrie, si commodément admise en raison même de ses échecs qu'elle valide en postulant l'infinitude de sa quête à jamais dispensée d'aboutir. Je ne soumets donc en rien mes écrits à aucune pensée philosophique : cette discipline pose les questions mais ne les résout pas, ce qui conforte l'esprit de l'éplucheur éternel de l'oignon qui prétend rechercher un noyau qu'il ne possède pas. Le philosophe se trompe de fruit : il vaut mieux, comme Salomon dans le Cantique des Cantiques, manger une noix, fruit insolite qui laisse voir le corps conceptuel présidant à son essence : un cerveau.
Quant aux experts de la « cognition », de la « connaissance de la connaissance de la connaissance », je les laisse, sans égard, à leurs embrouillaminis somptueux provoquant la mort instantanée de toute espérance. Personne, certes, n'ose les contredire tant ils sont devenus les veaux d'or, pontifex de notre siècle.
Des sciences cognitives, je garde un plaisant souvenir. Je passais (au dernier millénaire) mon « bac-philo ». Je ne m'en sortais pas trop mal dans toutes les matières, mais ma note médiocre en philo, subissant de surcroît un coefficient démultiplicateur de « 6 », fit qu'il me manqua quelques points pour décrocher le diplôme du premier coup. A l'oral de rattrapage, la professeure me proposa de parler de psychanalyse, donc de Freud. Je débitais mon cours sur le Moi, le Surmoi, le ça etc. Je dus être convaincant, car après un moment, elle m'interrompit et me demanda, amusée : — Franchement, vous y croyez tout ce que vous me dites ? Après un silence je lui répondis : — Franchement, pas vraiment, mais ça doit être vrai, Madame, puisque c'est enseigné. Elle mit fin au supplice : — Combien de points vous manque-t-il pour obtenir le diplôme ? — Quatre, lui répondis-je. — Très bien, dit-elle. A la première cession, vous avez eu 8. Je vous mets un point de plus, donc 9. Multiplié par le coefficient 6, cela fera l'affaire.
Il va sans dire que depuis ce jour, je vénère Freud et le complexe d'Oedipe.
J'ai été formé à l'école de Dominique Aubier. Initiée exceptionnelle, se raccordant elle-même à l'école de Cervantès (Don Quichotte), suivant une conduction directement liée à l'enseignement de Moïse de Leon (le Zohar). Dont elle n'écarte aucune tradition du monde, considérant qu'elles sont toutes fidèles à la même vocation qui est de dire et célébrer l'Esprit.
J'ai été formé à l'école de Dominique Aubier. Initiée exceptionnelle, se raccordant elle-même à l'école de Cervantès (Don Quichotte), suivant une conduction directement liée à l'enseignement de Moïse de Leon (le Zohar). Dont elle n'écarte aucune tradition du monde, considérant qu'elles sont toutes fidèles à la même vocation qui est de dire et célébrer l'Esprit.
Je n'ai donc, à ce titre, aucun besoin de solliciter la corroboration religieuse de quelque rabbin, imam ou prêtre que ce soit. Il se pourrait par contre — toute immodestie gardée — que tel religieux bon ami et lecteur de mes textes ou ceux de mon Maître, apprécie mon approche si bien qu'il la valide au point de l'intégrer dans ses propres enseignements. Mes textes sur Eve, — la tunique de peau — ; Jacob et Esav ; Tzarfat ; Ismaël l'Occident et Mahalat, et la série Cham le fils maudit de Noé sont autant de sujets inspirants, paraît-il. Belle surprise que retrouver par exemple l'explication de la tunique de peau reprise par tel professeur qui se persuade d'enseigner une chose connue de tout temps alors que c'est le fruit d'un travail personnel, un Hiddouch dont il a pris connaissance… Heureusement, les Lecteurs sont attentifs et plus nombreux qu'on ne l'imagine, aussi ces omissions sont-elles rapidement signalées.
N'est-il pas maladroit, en effet, d'attribuer à la Tradition ancienne ce qui est fruit du travail personnel actualisant la Connaissance ? Il s'agit, à mon sens, d'enrichir et augmenter la tradition en réalisant des trouvailles.
Tel enseignant, par exemple, parlait récemment à la télé du TzmTzoum. Il disait que c'était un élément de la tradition. Il omettait de mentionner que c'est un mot conçu par Isaac Louriah qui a conceptualisé le processus créatif sous cette formule inventée par lui en appui sur le sens de lettres. Il est très important de toujours dire qui a fait quoi. Et de ne pas verser dans la neutralité ce qui relève de l'effort personnel, comme si toute chose avait de tout temps existé.
Tel professeur d'université, ou tel artiste assez garnement pour mériter une rouste, s'intéressant à Don Quichotte, attribuait dernièrement la découverte de son codage hébraïque à des auteurs qui n'en sont pas du tout les découvreurs. Et de citer de fausses pistes et leur accorder les mérites et trouvailles de Dominique Aubier… tout en exploitant les éléments tirés de ses livres. C'est là une supercherie risible qui ridiculise les fomentateurs en ce qu'ils s'imaginent que personne ne s'en aperçoit.
Pour en revenir à la question posée : je ne sollicite pas l'agrément des officiels du judaïsme, ni celui d'aucune religion. Le judaïsme, (mais c'est le cas également de l'islam et du christianisme) s'éternise, se retarde, sur le contrefort de la Michna et du Talmud, positions qui furent très avancées, à une époque donnée. Mais le temps inlassablement est à l'œuvre et le combat qui se déroule à l'avant-garde de la délivrance n'est pas soutenu par les positions anciennes, trop éloignées dans le temps. Le judaïsme ainsi est en attente, en espérance, figé sur un temps… qui n'a pas vu passer le temps. Ce n'est pas une critique — on ne critique pas une religion — mais on constate un fait qui la concerne. Le judaïsme s'éternise dans le normatif propre à une époque (Michna) et ne s'élance pas vers le messianisme… (traumatisme suite à l'aventure de Sabbataï Tsévi dont le symbolisme reste mal compris). Aussi je ne puis demander à un expert de l'antique religiosité de cautionner ou non la modernité d'une étude que je mène sur un sujet dont il n'est informé qu'en termes métaphoriques, au mieux caressés de philosophie, mais non mis à jour et non actualisés et n'ayant pas subi le barattage du Temps. « Le nouveau, c'est le renouveau incessant, la création continue faute de quoi tout retourne au chaos » écrit Georges Vajda dans son commentaire d'Ezra de Gérone sur le Cantique des Cantiques (édition Aubier-Montaigne 1966, p. 186). Les lutteurs de la maintenance ancienne sont dignes, méritoires et indispensables. Mais sont-ils assermentés pour juger de l'avancée exégétique dont ils ne sont pas acteurs ?
Cela dit, je suis un grand lecteur d'Abulafia, de Rachi, du Maharal de Prague, de Hayyim Volozhyn. Grands maîtres éclairés et je puis bien le dire : grands solitaires en leur immense science. J'admire les travaux de Raphaël Draï et d'Elie Munk que je considère comme les modernes les plus avancés dans le judaïsme actuel et qui abordent les Textes non pas en historiens, mais en explorateurs, tout en restant à l'intérieur du fief circonscrivant le territoire de l'investigation. Grande prudence et souvent auto-censure de ces penseurs qui n'en disent que ce qui est permis, en attendant que le Temps l'autorise. Encore faut-il le voir passer…
Pour en revenir à la question posée : je ne sollicite pas l'agrément des officiels du judaïsme, ni celui d'aucune religion. Le judaïsme, (mais c'est le cas également de l'islam et du christianisme) s'éternise, se retarde, sur le contrefort de la Michna et du Talmud, positions qui furent très avancées, à une époque donnée. Mais le temps inlassablement est à l'œuvre et le combat qui se déroule à l'avant-garde de la délivrance n'est pas soutenu par les positions anciennes, trop éloignées dans le temps. Le judaïsme ainsi est en attente, en espérance, figé sur un temps… qui n'a pas vu passer le temps. Ce n'est pas une critique — on ne critique pas une religion — mais on constate un fait qui la concerne. Le judaïsme s'éternise dans le normatif propre à une époque (Michna) et ne s'élance pas vers le messianisme… (traumatisme suite à l'aventure de Sabbataï Tsévi dont le symbolisme reste mal compris). Aussi je ne puis demander à un expert de l'antique religiosité de cautionner ou non la modernité d'une étude que je mène sur un sujet dont il n'est informé qu'en termes métaphoriques, au mieux caressés de philosophie, mais non mis à jour et non actualisés et n'ayant pas subi le barattage du Temps. « Le nouveau, c'est le renouveau incessant, la création continue faute de quoi tout retourne au chaos » écrit Georges Vajda dans son commentaire d'Ezra de Gérone sur le Cantique des Cantiques (édition Aubier-Montaigne 1966, p. 186). Les lutteurs de la maintenance ancienne sont dignes, méritoires et indispensables. Mais sont-ils assermentés pour juger de l'avancée exégétique dont ils ne sont pas acteurs ?
Cela dit, je suis un grand lecteur d'Abulafia, de Rachi, du Maharal de Prague, de Hayyim Volozhyn. Grands maîtres éclairés et je puis bien le dire : grands solitaires en leur immense science. J'admire les travaux de Raphaël Draï et d'Elie Munk que je considère comme les modernes les plus avancés dans le judaïsme actuel et qui abordent les Textes non pas en historiens, mais en explorateurs, tout en restant à l'intérieur du fief circonscrivant le territoire de l'investigation. Grande prudence et souvent auto-censure de ces penseurs qui n'en disent que ce qui est permis, en attendant que le Temps l'autorise. Encore faut-il le voir passer…
R. Draï a tenté une percée de modernité en rapprochant Talmud, Torah et psychanalyse. Il n'a pu en naître, et il s'en était bien aperçu, de grand dévoilement, non en raison d'une faiblesse de l'auteur, mais de l'indigence de la science qu'il a convoquée comme instrument de lecture. La psychanalyse, pas plus que la philosophie, n'offre la contrepartie explicative de la Connaissance.
Elie Munk, dans son introduction à la belle série Voix de la Torah, a pris ses distances avec la philo-psycho-lecture des Textes : certes, dit-il, il faut expliquer la Torah selon les critères de la pensée rationnelle, mais en écartant les constructions « souvent brillantes mais artificielles ». Comme le Maharal de Prague, avant lui, il se mord souvent la langue et s'interdit d'exprimer plus que la Tradition n'autorise : une sorte de clause bloque l'explication, comme si un secret devait n'être pas communiqué.
Pour ce qui me concerne, je ne suis pas soumis à cette limitation. Le Secret des secrets a été ouvert, donné. Il n'y a plus secret à préserver, depuis que Don Quichotte, dans le sillon du Zohar, en a présenté l'identité au chapitre de la Tête enchantée. Je ne serai pas en retard de ce dévoilement, et en ce sens, je me situe dans une démarche post-cervantienne, intégrant tout l'enseignement de mon Maître — à la manière de Sancho Panza. Invitation à boire une rasade de bon vin de la Mancha ! « Ceux qui savent me comprendront », comme dit le kabbaliste Ezra de Géronne…
Qui vais-je contrarier en disant cela ?
Ce qui compte pour moi, ce n'est pas ce que pensent les uns ou les autres de ma démarche ou de mes textes, ce qui importe, c'est ce que pense l'Invisible. Est-il ou non favorable à telle initiative ? Suis-je dans le vrai en tenant tel propos ? Est-il nécessaire, utile, par exemple que j'écrive cet article que vous êtes en train de lire ? Je pose la question…
Et pour obtenir la réponse, j'utilise la bonne vieille technique de l'initié qui « regarde par la fenêtre ». Au sens le plus réaliste : je regarde effectivement par la fenêtre et que vois-je ? La réponse s'écrit là, dans le réel immédiat, en plan de cohérence avec la question posée. La porte de la serre qui se trouve dans le jardin de mon voisin vient tout juste de s'ouvrir sous une bourrasque de vent. C'est là l'image symbolique de la réponse. Elle est facilement lisible. Porte ouverte sur les fruits mûrs qui se trouvent à l'intérieur.
Ouverture vers la récolte — de belles tomates savoureuses !
Je poursuis donc mon travail, en tenant compte… de ce que la Vie en pense et non l'opinion de tel ou tel.
P.S. Je prépare en ce moment l'édition d'un livre du Maître dont le manuscrit a été retrouvé : "Le monde à rebâtir". Il n'est pas encore présenté sur le site internet, mais les personnes qui le désirent peuvent dès maintenant participer à la souscription en écrivant à :
Pour ce qui me concerne, je ne suis pas soumis à cette limitation. Le Secret des secrets a été ouvert, donné. Il n'y a plus secret à préserver, depuis que Don Quichotte, dans le sillon du Zohar, en a présenté l'identité au chapitre de la Tête enchantée. Je ne serai pas en retard de ce dévoilement, et en ce sens, je me situe dans une démarche post-cervantienne, intégrant tout l'enseignement de mon Maître — à la manière de Sancho Panza. Invitation à boire une rasade de bon vin de la Mancha ! « Ceux qui savent me comprendront », comme dit le kabbaliste Ezra de Géronne…
Qui vais-je contrarier en disant cela ?
Ce qui compte pour moi, ce n'est pas ce que pensent les uns ou les autres de ma démarche ou de mes textes, ce qui importe, c'est ce que pense l'Invisible. Est-il ou non favorable à telle initiative ? Suis-je dans le vrai en tenant tel propos ? Est-il nécessaire, utile, par exemple que j'écrive cet article que vous êtes en train de lire ? Je pose la question…
Et pour obtenir la réponse, j'utilise la bonne vieille technique de l'initié qui « regarde par la fenêtre ». Au sens le plus réaliste : je regarde effectivement par la fenêtre et que vois-je ? La réponse s'écrit là, dans le réel immédiat, en plan de cohérence avec la question posée. La porte de la serre qui se trouve dans le jardin de mon voisin vient tout juste de s'ouvrir sous une bourrasque de vent. C'est là l'image symbolique de la réponse. Elle est facilement lisible. Porte ouverte sur les fruits mûrs qui se trouvent à l'intérieur.
Ouverture vers la récolte — de belles tomates savoureuses !
Je poursuis donc mon travail, en tenant compte… de ce que la Vie en pense et non l'opinion de tel ou tel.
P.S. Je prépare en ce moment l'édition d'un livre du Maître dont le manuscrit a été retrouvé : "Le monde à rebâtir". Il n'est pas encore présenté sur le site internet, mais les personnes qui le désirent peuvent dès maintenant participer à la souscription en écrivant à :
MLL / La Bouche du Pel
BP 16
27 240 DAMVILLE
Le Monde à rebâtir, par Dominique Aubier
256 pages, format 15,5 x 21 cm ; 53 euros, par chèque. Ou par paypal en utilisant ce lien.
256 pages, format 15,5 x 21 cm ; 53 euros, par chèque. Ou par paypal en utilisant ce lien.