Tous à table ! C'est la Vie. 20 / 18, après le Tzadé |
Je compte (résolument) sur les femmes.
par Dominique Blumenstihl-Roth
Avant d'ouvrir cet article, je voudrais commenter deux faits d'actualité : les deux infos concernant la Vie.
Info 1: le scandale du lait contaminé de Lactalis qui a rendu malades beaucoup de bébés. De petits bébés supportent des souffrances inacceptables. De toute évidence, le produit industriel est dangereux. C'est un signe très clair : c'est un appel direct aux femmes pour qu'elles privilégient le plus possible l'allaitement maternel. Signe que les femmes doivent nourrir la nouvelle génération du lait.
Et qu'est-ce que le lait ? C'est la production de la structure alimentant la vie. L'Industrie met la vie en danger. Il faut donc recourir aux capacités naturelles de l'être. Le Lait des femmes, c'est symboliquement la Connaissance qu'il faut têter. Voir la nourrice Deborah… Têter quel sein ? Celui de la pensée techno-industrielle qui va nous tuer ? Ou celui des femmes, mères éternelles ? C'est une question de choix civilisationnel.
Info 2 :
Le gouvernement a décidé d'abaisser la vitesse de la circulation sur les routes, passant de 90 à 80 km par heure. On a entendu toutes sortes de commentaires, pour ou contre. Pour ce qui me concerne, ce débat d'opinion ne m'intéresse pas. Je me conformerai à la loi.
Dépassons la portée de cette mesure de sécurité publique et regardons l'événement « en repérant l'icône sur lequel il se greffe. » Il est nécessaire d'en faire une lecture initiatique car, écrit Dominique Aubier, « la vie est une conscience et il appartient à l'intelligence humaine de comprendre les faits qui se produisent en elle. L'acte de lucidité est indispensable. » Alors voici la lecture initiatique — kabbalistique — de cette décision qui mettra fin à la querelle des pour ou contre. Dégageons le sens. La mesure concerne toute la nation, toutes les personnes circulant en voiture.
La voiture est le symbole de nos existences, montée sur quatre niveaux d'organisation. C'est le « char », pour reprendre l'image biblique d'Ézékiel.
Jusque là nous roulions à 90. Valeur numérique de la lettre Tzadé. Lettre haute signalant la bifurcation Gauche et Droite et nous laissant dans l'expectative de savoir laquelle des deux branches évolutives l'emporterait. La branche menant à l'évolution dite hyponeurienne — celle des valeurs quantitatives, matérialistes, économico-compétitives. Ou la branche dite épineurienne menant à la surévolution qualitative. L'une mène à la mort. L'autre à la Vie. Nous passons maintenant à 80. Autrement dit à la lettre Pé. Symbole de la Parole. Cette décision politique courageuse dépasse le cadre strict de la sécurité routière et déploie une portée symbolique claire : la France adoptera dès juillet une conduite conforme aux exigences du 80 - parole.
Quelle Parole ?
Celle précisément que je défends sur ce blog, celle de la Connaissance, celle de la Vérité. Celle de la Vie. C'est à nous de jouer en 80. Le grand retour de la Parole 80.
À CELA S'AJOUTE : Le grand retour du 80 se confirme par la décision du Gouvernement de ne pas construire l'aéroport à Notre-Dame des Landes (NDDL). Un Stop est marqué à l'endroit de la « ZAD » qu'il faut lire Tzadé. Voir le sens de cette Lettre signant l'Arrêt des phases productives en Qui fait.
On notera que l'échec de ce projet se trouvait déjà dans le nom même du village. Avec les mêmes lettres, on peut en effet écrire le mot :" démantèlerons" (il reste les lettres" addes"). Le démantèlement était donc déjà codé dans le mot informateur. Et puis l'abréviation NDDL. Lue dans l'autre sens : L D D N est le rébus contracté de "EL Dit (deux fois) Non". Alors si "El" (Aleph-Lamed) le nom du Dieu biblique s'en mêle et parle deux fois, il n'y a plus qu'à bien se tenir.
Et puis s'agissant des avions, il faut se souvenir que l'Evolution naturelle des espèces marque toujours un arrêt en terminaison de l'Arbre sur sa gauche qui se manifeste par l'apparition d'espèces volantes. C'est le cas des pipistrelles (chauve-souris), signalant l'arrêt évolutif des mammifères. L'énergie transite vers l'En face où l'espace sera occupé par un être terrestre doté de Parole. (lire à ce sujet "La Synthèse des sciences", de Dominique Aubier, où l'on trouvera toutes les références scientifiques sur cette loi évolutive). Tout ce qui vole est signal d'arrêt… Et l'actuelle prolifération industrielle d'avions est le signe avant-coureur que très bientôt un "Stop" va frapper l'industrie aéronautique. En fin de cycle, les productions prolifèrent avec expansion maximale en couche Vc. Avant extinction. Nos politiques devraient s'y préparer.
L'énergie marque le Stop et reflue vers une surévolution qualitative où règne la Parole 80.
C'est une grande nouvelle, aussi pour nos vies personnelles.
Dans un blog précédent, je disais que je comptais sur les femmes pour faire avancer la Connaissance. Peut-être parce qu'elles n'ont pas le faux-col amidonné de la convention ? Je rejoins ici Dominique Aubier qui écrit (dans son livre Tir de Voyance sur Mururoa) à propos des femmes : « en général, elles ne sont pas vitrifiées dans l'importance fonctionnelle. Elles gardent sous la peau quelque liberté de sentir et de penser. Ce n'est point exclure les hommes. Parce que « mâle et femelle il les créa à la fois ».Tenter plutôt de les solliciter par le côté féminin de leur être, assez malmené en cette époque d'Énarchie. »
1 Les femmes au « travail »
Je ne cache pas qu'à mes yeux, l'Initié moderne qui a fait avancer la Connaissance vers le point le plus déterminant de l'exégèse est justement cette femme. Son prénom ambigu lui a valu plus d'un compliment adressé à « monsieur », comme s'il était impensable qu'une femme puisse produire des livres qui ne soient pas des romans à l'eau de rose. Une certaine ignorance machiste, toujours prompte aux jugements intempestifs, estime qu'être une femme, c'est éliminatoire à un certain degré de la compétence devant être « par nature » réservée aux hommes.
1 Les femmes au « travail »
Je ne cache pas qu'à mes yeux, l'Initié moderne qui a fait avancer la Connaissance vers le point le plus déterminant de l'exégèse est justement cette femme. Son prénom ambigu lui a valu plus d'un compliment adressé à « monsieur », comme s'il était impensable qu'une femme puisse produire des livres qui ne soient pas des romans à l'eau de rose. Une certaine ignorance machiste, toujours prompte aux jugements intempestifs, estime qu'être une femme, c'est éliminatoire à un certain degré de la compétence devant être « par nature » réservée aux hommes.
Comment ? Une femme, initiée ? Eh oui, car il n'est écrit dans aucun texte, d'aucune tradition du monde, que les femmes devraient être exclues du processus de la Révélation ou qu'elle n'y occuperaient que des fonctions subalternes, au mieux d'accompagnement de la noblesse virile.
Dominique Aubier disait en riant à ce propos : « je me considère comme une femme de ménage qui passe un bon coup de balai dans le fatras pseudo-initiatique. Et je m'emploie à nettoyer, astiquer les dorures quelque peu usées des Traditions qui se sont oxydées sur place. Je fais comme Don Quichotte : il enlève la rouille de vieilles armes qu'il a trouvées délaissées… »
Et pour ce qui concerne le rôle des femmes : elles ne sont pas chargées d'une mission d'assistance aux hommes. Dans la Connaissance, elles sont priées de prendre l'affaire à bras le corps. C'est ainsi qu'a fait Sarah. Si elle est connue pour avoir été l'épouse d'Abraham, je puis tout aussi bien dire qu'Abraham était son mari, et qu'il fut le mari remarquable d'une femme exceptionnelle.
À plusieurs reprises, elle sauve son mari : entrant en Égypte, elle accepte de se faire passer pour la sœur d'Abraham aux yeux du roi Abimelek qui désirait la prendre pour épouse. Faute de quoi son mari aurait été tué. C'est elle qui, lors du festin célébrant la naissance d'Isaac, lui fait observer l'attitude d'Agar et d'Ismaël, obligeant le patriarche à prendre la cruelle décision de les écarter tous deux. De cette décision dépendait toute la généalogie des prophètes d'Israël. Abraham, tout seul, dans sa généreuse affectivité, aurait-il eu le courage d'une telle sentence ?
Dominique Aubier disait en riant à ce propos : « je me considère comme une femme de ménage qui passe un bon coup de balai dans le fatras pseudo-initiatique. Et je m'emploie à nettoyer, astiquer les dorures quelque peu usées des Traditions qui se sont oxydées sur place. Je fais comme Don Quichotte : il enlève la rouille de vieilles armes qu'il a trouvées délaissées… »
Et pour ce qui concerne le rôle des femmes : elles ne sont pas chargées d'une mission d'assistance aux hommes. Dans la Connaissance, elles sont priées de prendre l'affaire à bras le corps. C'est ainsi qu'a fait Sarah. Si elle est connue pour avoir été l'épouse d'Abraham, je puis tout aussi bien dire qu'Abraham était son mari, et qu'il fut le mari remarquable d'une femme exceptionnelle.
À plusieurs reprises, elle sauve son mari : entrant en Égypte, elle accepte de se faire passer pour la sœur d'Abraham aux yeux du roi Abimelek qui désirait la prendre pour épouse. Faute de quoi son mari aurait été tué. C'est elle qui, lors du festin célébrant la naissance d'Isaac, lui fait observer l'attitude d'Agar et d'Ismaël, obligeant le patriarche à prendre la cruelle décision de les écarter tous deux. De cette décision dépendait toute la généalogie des prophètes d'Israël. Abraham, tout seul, dans sa généreuse affectivité, aurait-il eu le courage d'une telle sentence ?
Extrait du livre La 23ième Lettre de l'Alphabet Hébreu :
« Saraï percevait la présence de l’énergie cosmique. C’était en elle un don naturel. La vie lui a appris à en suivre les mouvements et elle devient digne de s’appeler Sarah parce qu’elle a accepté courageusement que cette règle soit interprétée par son propre vécu. L’énergie se répartit des deux côtés du cortex. Elle se l’est enseigné à elle-même lorsqu’elle a demandé à son époux de féconder sa servante. Cet acte lui fait voir le dynamisme orienté du flux créateur allant de l’aire de la gestion du sens, dans l’hémisphère « qui Sait », vers une aire propice dans l’hémisphère qui « Fait ». Ce comportement lui a été inspiré par la contrariété d’être inféconde et le souci de voir Abraham sans descendance. Dans le déploiement de son autobiographie, elle décèle l’image du fondement ontologique. Le sens de ses événements lui apparaît émotionnellement. Et sur le motif qu’ils composent, elle lit les décisions qu’il lui revient de prendre, en accomplissant les promesses de destin qui ont formulé son individualité. Sarah s’assume jusqu’au bout, elle aussi, comme Abraham. Ce sont des êtres entiers, entièrement étalés dans la substance de la Vie. Le réel peut se reposer sur leur passage dans le temps. Ils en ont soutenu la trame à l’endroit où ils étaient des canevas essentiels pour le fil de la continuité créatrice. Le couple Abraham-Sarah balise avec bonheur le déclenchement du cycle qui doit être, pour l’humanité, celui de la prise de conscience de sa place dans l’éternité. »
Je crois donc — étant un homme — que ces paroles de femme méritent d'être encadrées et exposées à l'entrée de tous les édifices publics :
« En matière de Connaissance, nous les femmes, nous avons un talent naturel à… être pénétrées. La dernière résistance vient encore de quelques hommes, ceux, de plus en plus marginalisés, qui s'opposent encore à l'appel du siècle, à l'Esprit, aux informations initiatiques. Ils finiront par abandonner la croyance qui les conditionne et qui les persuade de la toute puissance égotique. »
2 Les femmes et la Fontaine
Il existe un épisode célèbre dans la Torah où les femmes sont directement associées à la thématique de la Fontaine. Je n'y pensais pas du tout, quand recherchant un texte sur les phylactères (Téfilines) dans le Zohar, je tombais par hasard — ce mot m'amuse toujours — sur une page où mon œil resta accroché par le mot « Fontaine ». J'ignore comment la rétine s'y est prise pour harponner (ou être harponnée) par ce mot qui se trouve au beau milieu d'un texte imprimé en petits caractères. Je crois que si je l'avais cherché, je ne l'aurais pas trouvé. C'est sans doute le mot qui a voulu se faire attraper, se portant au devant de mon œil. Zohar I. Volume II page 707 des éditions Maisonneuve et Larose : C'est le commentaire de l'épisode biblique où Eliézer, l'envoyé d'Abraham, est chargé de trouver une épouse pour son fils Isaac.
« Et il fit agenouiller les chameaux en dehors de la ville, près de la fontaine ; et c'était vers le soir, à l'heure où les femmes viennent puiser l'eau ». Les mots : "… près de la fontaine" désignent les tombeaux de ceux qui se sont occupés de l'étude de la Loi, car la première question posée à l'homme après la mort est celle de savoir s'il a consacré des heures à l'étude. Les mots "vers le soir" désignent la veille du samedi, c'est-à-dire le sixième millénaire qui est la fin de tout, car le monde existera pendant six mille ans. »
3 Étrange passage du Zohar qui mérite d'être éclairci.
« Donne-moi un peu d'eau de ta cruche… » |
« "La jeune fille qui va puiser de l'eau et à laquelle je dis donne-moi un peu d'eau de ta cruche" signifient : donne-moi un peu de ton savoir. Les mots "Et elle me dit : bois" signifient : toi aussi tu es un serviteur de Dieu ; je n'ai pas confondu ta science avec la connaissance du Saint, béni soit-il, et tu dois bien comprendre que tu es un être créé comme moi. Et je puiserai aussi pour tes chameaux, c'est-à-dire : j'ai acquis un degré de connaissance auquel tes compagnons n'ont pas atteint. »
Ce passage du Zohar évoque le rôle de la femme : c'est elle (ici Rebecca qui épousera Isaac) donnant à boire l'eau de la Connaissance au messager. La fontaine où elle venait puiser en fin de journée, donc en fin de cycle, c'est le déversoir de la Connaissance dont elle abreuve sa famille et les chameaux (symbole du cycle). Rebecca suivra l'envoyé et rejoindra Isaac : symboliquement elle répond à l'appel de l'Union des Contraires. Elle apporte à Isaac la force et l'appui nécessaire à sa mission — et à leur mission commune. Le rôle de Rebecca n'est pas uniquement d'être la partenaire d'Isaac. Elle a ses propres prérogatives et responsabilités, en rien inférieures à celles de son mari. C'est elle qui met au monde ses fils, elle est donc co-fondatrice des tribus d'Israël, étant la mère de Jacob. Et c'est elle qui veille à ce que Jacob bénéficie des bénédictions requises au détriment d'Esav. Préférence que d'aucuns qualifient d'injuste, mais dont il résulte l'existence d'Israël… et la longue descendance des prophètes. Parmi lesquels un certain Jésus.
Sarah impose Isaac et écarte Ismaël. Rebecca impose Jacob et fait en sorte qu'Esav soit éloigné. Les femmes agissent au plus près de la sauvegarde des héritages et successions, n'hésitant pas à remettre en cause l'autorité patriarcale et les règles admises. Les conventions vacillent et subissent de sérieux revers sous leur inspiration et autorité. Le conformisme semble, dans ces deux cas, plutôt du côté des hommes, tandis que ce sont les femmes qui empoignent le sort de l'Alliance en favorisant qui, de la descendance, recevra le leg.
C'est de la fontaine de Rebecca — « près de la fontaine désigne les tombeaux de ceux qui se sont occupés à l'étude de la Loi » — qu'est née la descendance des prophètes d'Israël. Rebecca, nièce d'Abraham, devait en savoir bien plus qu'il n'appert de son attitude modeste car, dit le Zohar (op cit p. 708) « et Rebecca vint… c'est le corps saint qui s'est consacré à l'étude de la Loi…» C'est bien la femme, en ce lieu qu'elle fréquente, qui pourvoie la tribu en eau, donc de connaissance qu'elle porte métaphoriquement sur ses épaules dans une cruche : « "l'eau de ta cruche", c'est la sagesse qu'on acquiert dans ce monde en cherchant à connaître son Maître » (Zohar I, op ci p. 708).
Il ne fait pas de doute que Rebecca, elle-même issue de la famille d'Abraham, ait été une femme fort instruite de la Loi. Acceptant de donner à boire au messager, elle accomplit le geste de partage par lequel elle distribue l'eau de la Connaissance : en fin de cycle — noter que l'épisode se situe en fin de journée — le rôle de la femme semble déterminant pour sauver un message arrivé à bout de souffle ayant besoin d'être revigoré et relancé vers le cycle suivant. Cette scène démontre qu'en fin de cycle l'intervention des femmes est salvatrice : nul n'oserait imaginer ce qui se serait produit si Rebecca avait refusé l'eau à Eliézer, le serviteur fidèle mandaté par Abraham prié de trouver épouse à son fils. L'extinction même de la lignée, avant même qu'elle n'apparaisse ?
Ce passage du Zohar évoque le rôle de la femme : c'est elle (ici Rebecca qui épousera Isaac) donnant à boire l'eau de la Connaissance au messager. La fontaine où elle venait puiser en fin de journée, donc en fin de cycle, c'est le déversoir de la Connaissance dont elle abreuve sa famille et les chameaux (symbole du cycle). Rebecca suivra l'envoyé et rejoindra Isaac : symboliquement elle répond à l'appel de l'Union des Contraires. Elle apporte à Isaac la force et l'appui nécessaire à sa mission — et à leur mission commune. Le rôle de Rebecca n'est pas uniquement d'être la partenaire d'Isaac. Elle a ses propres prérogatives et responsabilités, en rien inférieures à celles de son mari. C'est elle qui met au monde ses fils, elle est donc co-fondatrice des tribus d'Israël, étant la mère de Jacob. Et c'est elle qui veille à ce que Jacob bénéficie des bénédictions requises au détriment d'Esav. Préférence que d'aucuns qualifient d'injuste, mais dont il résulte l'existence d'Israël… et la longue descendance des prophètes. Parmi lesquels un certain Jésus.
Sarah impose Isaac et écarte Ismaël. Rebecca impose Jacob et fait en sorte qu'Esav soit éloigné. Les femmes agissent au plus près de la sauvegarde des héritages et successions, n'hésitant pas à remettre en cause l'autorité patriarcale et les règles admises. Les conventions vacillent et subissent de sérieux revers sous leur inspiration et autorité. Le conformisme semble, dans ces deux cas, plutôt du côté des hommes, tandis que ce sont les femmes qui empoignent le sort de l'Alliance en favorisant qui, de la descendance, recevra le leg.
C'est de la fontaine de Rebecca — « près de la fontaine désigne les tombeaux de ceux qui se sont occupés à l'étude de la Loi » — qu'est née la descendance des prophètes d'Israël. Rebecca, nièce d'Abraham, devait en savoir bien plus qu'il n'appert de son attitude modeste car, dit le Zohar (op cit p. 708) « et Rebecca vint… c'est le corps saint qui s'est consacré à l'étude de la Loi…» C'est bien la femme, en ce lieu qu'elle fréquente, qui pourvoie la tribu en eau, donc de connaissance qu'elle porte métaphoriquement sur ses épaules dans une cruche : « "l'eau de ta cruche", c'est la sagesse qu'on acquiert dans ce monde en cherchant à connaître son Maître » (Zohar I, op ci p. 708).
Il ne fait pas de doute que Rebecca, elle-même issue de la famille d'Abraham, ait été une femme fort instruite de la Loi. Acceptant de donner à boire au messager, elle accomplit le geste de partage par lequel elle distribue l'eau de la Connaissance : en fin de cycle — noter que l'épisode se situe en fin de journée — le rôle de la femme semble déterminant pour sauver un message arrivé à bout de souffle ayant besoin d'être revigoré et relancé vers le cycle suivant. Cette scène démontre qu'en fin de cycle l'intervention des femmes est salvatrice : nul n'oserait imaginer ce qui se serait produit si Rebecca avait refusé l'eau à Eliézer, le serviteur fidèle mandaté par Abraham prié de trouver épouse à son fils. L'extinction même de la lignée, avant même qu'elle n'apparaisse ?
4 Porter des lunettes pour voir la différence Homme-Femmes
Cet épisode retient notre attention en ce qu'il nous enseigne qu'en fin cyclique, il convient de se tourner plus particulièrement vers les femmes : et c'est peut-être ce qui est en train de se produire, en ce moment-même de l'actualité. Un ras-le-bol collectif des femmes — plus de moitié de la population humaine — s'exprime, afin que cessent les comportements déplorables dont elles sont les victimes, subissant agressions sexuelles, harcèlements, discriminations, humiliations. Il est juste que la réalité de la femme soit réhabilitée pour ce qu'elle est, dans l'ontologie même de son humanité. Une révolution est en cours et à n'en pas douter, une mutation rapide modifiera non seulement les comportements, mais la pensée masculine au pouvoir. Je me range délibérément du côté des femmes, et sans pour autant quitter ma nature d'homme, je m'amuse assez des discours sur-virilisés (barbus ou non) que j'entends ici ou là… et parfois même dans mes propres propos sans doute conditionnés par des siècles d'affirmation spermatozoïques.
L'ébranlement des anciennes forteresses machistes est-il en cours ? Je parie sur une rapide amélioration des relations interhumaines Hommes-Femmes, conformément à la parole du Zohar « Homme et Femme il les créa ».
Le sage chinois Lao Tseu écrit : « Connais la masculinité mais préfère la féminité. »
Cette amélioration ne pourra se faire que si nous comprenons… la différence ontologique entre Homme et Femme. Car on a beau affirmer l'égalité des Droits et Devoirs, il n'en reste pas moins une différence de l'être : faut-il convoquer les physiologistes pour nous en donner le détail ? La différence Homme - Femme s'observe jusqu'au squelette et même la dentition. Les neurologistes ont observé la différence du cerveau féminin et du cerveau masculin. La différence cependant ne génère pas l'inégalité, l'infériorité ou la supériorité de l'un par rapport à l'autre, s'agissant d'une humanité conçue en binôme. Adam vaut bien Ève et réciproquement : l'intelligence d'une femme vaut celle d'un homme et la sottise d'un homme vaut celle d'une femme. Est-ce une affirmation machiste que de dire : l'expérience, depuis l'école maternelle, m'a montré qu'une femme… ne pense pas comme un homme ? C'est différent. Pour preuve — un peu d'humour que diable ! — nous savons tous que les hommes laissent les lunettes des toilettes ouvertes et que les femmes les referment. C'est l'objet d'infinies disputes, et un motif de divorce. Le seul moyen de concilier les deux modalités, c'est d'accepter la différence, peut-être s'en amuser ? Tout est question d'explication, de mise au clair : qu'est-ce qu'un Homme, qu'est-ce qu'une Femme ? C'est un sujet qui sera exploré au cours de prochains Blogs. Car les hommes qui oppriment les femmes, à mon sens ne savent pas ce que c'est que d'être… un homme.
Existe-t-il une école où l'on pourrait enseigner à un homme d'être un homme ? À un couple d'être un couple ? Existe-t-il une école de la Vie autre que la vie elle-même ?
Je compte donc sur les femmes… ET les hommes ( et sur les personnes se définissant comme neutres.) Et au delà des Humains, je compte sur tous les êtres vivants pour participer au grand projet de la Connaissance dévoilée. Je parle des oiseaux, des chats, des chiens, des chevaux, tous ces animaux qui nous entourent, qui vivent et meurent parfois pour nous envoyer leur message. Ils savent beaucoup de choses… et ne vivent peut-être que pour nous enseigner. Et nous, Femmes et Hommes… nous ne leur sommes pas supérieurs au regard du Vivant. Nous partageons avec eux la Création. À la différence de leur participation innocente, nous sommes les responsables cette Création. En ce sens, nous sommes « élus », au titre de la responsabilité spirituelle dont l'écologie n'est en réalité qu'une mise en œuvre.
Découvrez ici tous les livres et films d'une femme exceptionnelle. Si je dis qu'elles le sont toutes, on me traitera d'horrible flatteur. En tout cas, je suis fier d'avoir été son disciple… et du privilège qu'elle m'a accordé de m'accepter à ses côtés.
Avec le Maître, la force du 80 :
Avec le Maître, la force du 80 :
9 commentaires:
La différence épineurienne ,celle des femmes en Parole ,en cette fin de cycle ,qui passe actuellement par des chiquenaudes sur une biologie
du masculin "mal entendu" par lui-même et non mâle entendu .C'est l'Adam resté sourd à la Parole que la vie lui soufflait dans les narines ? l'Eden toujours à jour ; tous les jours .Eve rejoue le destin de l'humanité .
"Ce qui m'intéresse est la vérité en toutes choses" proclame notre courageux blogueur.
Les 2 coups d'oeil sur l'actualité dont on parle en ce moment sont riches de stimulation. Cela me semble bien correspondre à la raison d'être de ce blog: scruter la réalité avec les outils de la tradition kabalistique hébraïque
- Vérification faite, il n'y aurait que 37 cas authentifiés par l'Institut Pasteur de "bébés malades". Publication imminente sur le site Expression médicale pour les curieux. Lactalis on peut arriver en mixant les lettres à calalist. Qu'a la liste ? Je ne comprends pas.
-Passer de 90 à 8O km heure, de nonante à octante. Deux mots qui finissent par ante, du latin avant. Non ante = pas avant... Pour octante, je sèche.
Octante, c'est à l'oreille hoquenante. Comme un moteur pas encore au point...
Pour que Effet Mem ne sèche pas trop ,Anonyme fait des mises au point.
Effectivement ,octante hoquète au point de rétrogradation .de 90 à 80
Et si Effet Mem tentait huitante ,(qui est encore en usage en suisse francophone),est-ce sa réflexion pourrait être dés-altérée.
Quatre vingt reste abordable en numération hébraïque .
Effet Mem ,tenterez qquechose pour déboguer la situation
.
Mon dernier post est incompréhensible : faut lire HOQUETANTE ( du verbe hoqueter ) et pas hoquenante ( qui n'est pas une cousine de Rossinante).
Excusez-moi SVP.
Ante du latin par Effet Mem et Ante en espagnol qui ont la même définition . Rossin-ante par Anonyme et nous voilà par effet de repasse dans le ciel anté-rieur cher au Tao . Ah ,l'esprit parle bien toutes les langues !
… Hier, en remarquant, tout à coup, comme des lettres peuvent sauter aux yeux n'est-ce pas? celles de Dominique Aubier, notre regrettée Maître à penser juste, dans le AD de ZAD, je conduisais hier dans une rue de Caen après être passée à la FNAC commander les deux tomes de Don Quichotte traduits par Louis Viardot, et remarquai sur l'arrière d'une camionnette professionnelle cette image :
http://static1.seety.pagesjaunes.fr/dam_6720079/9de1f44d-8157-4ad5-9c29-98babce6128e-800
En rentrant, j'allais sur votre blog et relisait :
Dominique Aubier disait en riant à ce propos : « je me considère comme une femme de ménage qui passe un bon coup de balai dans le fatras pseudo-initiatique. Et je m'emploie à nettoyer, astiquer les dorures quelque peu usées des Traditions qui se sont oxydées sur place. Je fais comme Don Quichotte : il enlève la rouille de vieilles armes qu'il a trouvées délaissées… »
J'allais sur le site de AD NET et y voyait écrit :
POUR UN MONDE DE CLARTÉ
AD NET EN NORMANDIE
C'EST À PLEURER DE BONHEUR QUE DE VOIR QUE LA CONSCIENCE PLANÉTAIRE A ENREGISTRE SON TRAVAIL, ET QUE VOUS EN ETES LE GARDIEN.
AUSSI NOUS POUVONS AFFIRMER QU'IL RESTE UNE LUEUR DANS CETTE NUIT QUE NOUS TRAVERSONS.
ET JE SUIS SURE QUE, DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR, ELLE CONTINUE À ENSEMENCER LES CERVEAUX, DONT LE MIEN, CAR SA PENSÉE M'HABITE JOUR ET NUIT.
La féminité seule : oui et non
La masculinité seule : oui et non
La féminité en union avec la masculinité oui oui
La masculinité en union avec la féminité oui oui !
Bonjour,
Les Livres sacrés sont les grands monuments scientifiques et historiques de l'antiquité.
Les hommes qui ont écrit l'histoire des religions ont toujours fait remonter les connaissances primitives à une puissance surhumaine, c'est-à-dire au-dessus de leur nature masculine.
Cette puissance révélatrice que les théologiens, plus tard, attribueront à la parole d'un Dieu mystérieux, c'est l'Esprit féminin incarné dans les Grandes Déesses qui ont érigé le monument grandiose de la pensée divine qu'on appelle la science primitive.
Par la Déesse, la Vérité brilla et se répandit sur la terre ; longtemps vivante, longtemps féconde, elle déposa dans le cœur et dans l'esprit des générations successives les connaissances qui furent l'origine de toutes les grandeurs de l'humanité.
La pensée primitive de la Grande Déesse atteignit une splendeur incomparable ; elle sonda les mystères de l'Univers, de la vie, des évolutions, et celui, si important, des sexes.
Ce qui prouve la féminité des antiques révélations, c'est que la science des premiers temps n'est pas analytique comme celle des savants modernes, elle est synthétique comme celle qui émane de l'Esprit féminin ; elle établit des lois, donne des idées générales trouvées par l'intuition (qui est la faculté divine) et les formule avec la précision et l'audace de la certitude.
Les procédés de l'Esprit féminin sont si différents de ceux de l'esprit masculin que les hommes n'ont pu expliquer la science primitive qu'en y introduisant le surnaturel.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Cordialement.
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