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lundi 16 juillet 2018

La Coupe du Monde de football et son sens. Décryptage

Le sens de la victoire à la Coupe du Monde de Football

Ça y est, la France est championne du monde de football.
Nos joueurs sont-ils les meilleurs du monde, en tout cas, l'énergie les a portés… Quelle énergie qui semble habiter leurs personnes ?
Bravo et félicitations à l'équipe… Et joignons-nous de tout cœur à la grande fête.



Le sens de la victoire à la Coupe du Monde
Au delà de la grande fête et la joie éprouvée, cela a-t-il un sens ? 
Si j'en crois certains commentateurs, tout cela ne devrait rester qu'au niveau sportif, au mieux économique…  Selon eux, il ne faut pas que cette victoire sorte du strict domaine de la performance sportive. Ce sont là des points de vue littéralistes et matérialistes qui visent à saper la joie. Je déteste cette forme d'esprit négateur qui refuse toute lecture des symboles. Ils nient même la possibilité qu'un événement puisse être symbolique et représenter autre chose que lui-même.

Cette victoire doit être décryptée. Son sens doit être dégagé. Pour en augmenter la joie…
Cette coupe du Monde, comme celle de 1998, doit faire l'objet d'une lecture du symbole qu'elle revêt. Tout d'abord c'est une répétition (voir l'archétype du Redoublement).
Et toute chose qui se répète est dotée de sens. Tout psychanalyste sérieux le sait. En 1998, Dominique Aubier avait écrit un livre sur le sens du ballon rond, et y voyait l'expression du Principe d'universalité. De nombreuses traditions du monde utilisent la forme ronde — du cerveau — pour désigner le principe abstrait de l'universalité
Tel est le cas pour le football.
20 ans plus tard, avons-nous intégré cette symbolique ?

Car si la France remporte la coupe, cela a du sens : la France serait-elle désignée et distinguée par ce principe d'universalité pour accomplir quelque mission, au-delà de sa représentation sportive ? Le football serait-il porteur de cette symbolique ? Les symboles sont des référents de base, et il ne sert à rien de les nier pour s'imaginer que l'on en éliminera la portée : « Le symbole a le pouvoir d'enclencher la réalisation de ce qu'il sait. » Il sait que la France est championne du Monde. Il enclenchera donc une série d'événements allant dans le sens de ce qu'il veut faire comprendre : le principe d'universalité va agir de plus en plus fort dans nos vies personnelle et la vie de notre pays. Parce que « le symbole entre dans l'esprit comme un ver. Il en sort toujours papillon ».
La double victoire à la Coupe du Monde va donc donner naissance… à un papillon. Favorisons son éclosion. Et tâchons de le protéger.

Si le ballon rond suscite une telle ferveur populaire, c'est que les gens (donc vous et moi) ressentons qu'il désigne aussi notre avenir.
Allons-nous adhérer au Principe d'Unité, à la Connaissance comme le ballon nous y invite ? Ou allons-nous rester à l'écart et jouer hors jeu ? C'est là notre liberté. Le symbole du football indique que l'avenir nous siffle. Dans la réalité, ce qui guide, c'est le projet inséré dans notre vie. Ce qui guide, devant nous, c'est l'avenir et les buts que nous devons marquer. Ce ballon rond — notre cerveau — désire jouer de la tête et se faire voir, et connaître.
« Et regardez la "coupe"… ce n'est pas une coupe, mais une sculpture qui représente le monde (une tête ?) tenue par des mains, appartenant à quelque puissance invisible… » m'a fait remarquer le docteur Michaut, lecteur de ce Blog.

S'agissant de la deuxième victoire à 20 ans d'échéance, nous assistons au Redoublement de la phase symbolique. Tout est toujours donné sous forme de symbole et en deux temps. Ensuite, le cycle ne peut que développer le thème. Qu'on y croie ou non, là n'est pas la question, car ce n'est pas une question de croyance : la puissance des symboles est indiscutable, quelque soit l'état de croyance de celui qui en est touché. La position des négateurs est à ce titre amusante (et pathétique) en ce sens qu'elle exprime la peur devant la force du symbole. La négation fait partie du processus du dévoilement, qu'elle s'exprime donc autant qu'elle veut, elle ne changera rien à l'issue prévue. Les symboles sont les amorces du futur. Avons-nous vécu une deuxième injection et rappel de symbolisme avant passage à l'étape suivante touchant au destin même de notre pays ? 

Cette deuxième victoire ouvre à mon sens des temps nouveaux où la France va (enfin) rejoindre sa vocation.
Une vocation universelle bien connue et mentionnée dans la Torah (Bible) hébraïque. J'ai écrit un article à ce sujet, dans ce blog, sur la vocation française, de longue date prévue.
Mais pour que cette vocation réussisse, un mouvement est nécessaire, car c'est aussi affaire de volonté, de culture, de décision. Cela nous concerne tous et pour ce qui me concerne, j'y travaille sans relâche, avec votre aide si vous en êtes d'accord.
Vous êtes chaleureusement conviés à « ne rien lâcher », défendre la Connaissance, et qui sait, marquer des buts ? Car il ne s'agit pas seulement de remporter la Coupe, mais d'en assumer la responsabilité…
A vous de jouer !

— Le motif cosmogonique est explicité dans le livre "La Face cachée du Cerveau". C'est le livre incontournable.
— La coupe du Monde : dans le livre "Lire sa vie".


« Il n'y a que deux manières de considérer les faits. Soit de les limiter à ce qu'ils sont, soit de les traiter en symboles porteurs d'un message. La première attitude est celle, banale, de tout le monde. Elle est objective. La seconde s'appuie sur les mêmes données mais elle les transcende. Le Voir initiatique s'établit sur la puissance qu'ont ces données de cohérer un sens, d'en délivrer par éclats les relations logiques. »
(Dominique Aubier)

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le responsable du blog peut-il corriger la deuxième phrase de D.Aubier citée en fin de texte ? C'est quoi "la même des mêmes" ?
" La première attitude est celle, banale, de tout le monde. Elle est objective. La seconde s'appuie sur la même des mêmes données mais elle les transcende. "
Qui est l'auteur de l'article. Pourquoi ne signe-t-il pas de son nom qui se trouve être le même (Roth) que celui de l'arbitre du match commenté ?

Serge a dit…

L'anonymat est-il signe d'égarement de la connaissance , il semblerait que D .Aubier ait déjà souligné cette possibilité , tout dépend de qui la désigne

Anonyme a dit…

"La grande fête" ? 292 gardes à vue, 45 policiers blessés, trois enfants blessés gravement, deux morts, un bâton lancé sur la tête des joueurs... Je ne sais ce que penserait votre Maître de cet étalage de médiocrité et de crétinisme absolu... Pour ma part, je vois une très nette dégradation par rapport à la fête bon-enfant de 1998. Symbole oui, mais de notre décadence.

François-Marie Michaut a dit…

Une foule est une foule: comptabiliser ses débordements condamne à ne pas comprendre quel est son moteur.
La seule grande fête n'est que dans les têtes, pas dans la rue. Bon sang, la joie, celle que Spinoza, le quasi contemporain de Cervantes, a mis au sommet de tout.
Cessons de parler de décadence, s'il vous plait : comparer ce que nous avons retenu de ce qui a été avec ce que nous percevons, avec nos préjugés et croyances, la réalité du jour, n'est pas un sport défendable.
Travaillons, creusons là où les autres ne regardent pas parce qu'ils estiment que c'est "hors sujet", pas d'énergie à perdre en vain...