Rechercher dans ce blog

Translate

samedi 10 août 2019

Plaidoyer pour une écologie de l'Esprit.

Plaidoyer pour une écologie de l'Esprit.
par Dominique Blumenstihl-Roth

1. 11 milliards d'habitants.
Telle est la prévision des experts pour les années à venir. 11 milliards de bouches à nourrir, on ne sait comment, en gaspillant moins nous dit-on, comme si le yaourt périmé oublié dans mon réfrigérateur pouvait, par un lien direct, compenser la malnutrition sévissant dans le Kordofan, au Soudan.
Les spécialistes s'alarment au sujet de la surpopulation. Mais s'est-on interrogé sur les logiciels et logarithmes utilisés lors du calcul de ce chiffre ? Leurs prévisions sont des projections linéaires intégrant les données du passé, dont ils estiment que ce qui a été se reproduira à l'identique, sur des courbes croissantes aux équations exponentielles. J'ignore quelle modélisation a servi pour l'établissement de la projection dans le futur, mais il est certain que ce n'est qu'une interprétation d'une probabilité estimée, fondée sur des interactions connues du passé qui n'intègrent aucunement les notions archétypales que les mathématiques ignorent ou n'approchent qu'approximativement. Elles ne savent rien du futur, ignorent de quoi est fait le présent : le temps est une inconnue majeure à leur logique, de même que la notion d'énergie. Les mathématiques ignorant leur propre être, comment sauraient-elles de quoi sera fait le monde ?

« Ce qui se produit ne se produit pas dans le temps, c'est le temps lui-même qui se produit », écrit Franz Rosenzweig. Ce temps toujours à l'œuvre dont nous ignorons la direction et le sens, au point que l'initié s'écrie « souviens-toi de ton futur », le futur étant le fomentateur de ta délivrance nécessaire.
Quel que soit le saccage de la planète se déroulant sous nos yeux, ce qui préside, c'est le futur qui depuis son lieu avancé dans le temps interviendra, imposant la cessation du vandalisme en cours, mettant fin aux meurtrissures infligées à la Création.
C'est volontairement que j'insère ici l'expression « Création », en lieu et place du terme scientifique neutre de « planète ». Par le mot « Création », j'insinue l'idée métaphysique de la vocation humaine sur terre. L'écologie, quand elle se veut purement économique, gestionnaire, détachée de toute élévation spirituelle, me paraît un concept aussi dangereux que ce qu'elle prétend corriger.

2. Sauver les baleines.
Que penser des sympathiques écolo-communiquants, stars des médias dénonçant les excès et prônant un monde meilleur, pourvu que ce monde reste englué dans la matière et que l'esprit en soit banni ? Les écolo-dénonciateurs s'écrient que nous allons à la catastrophe, qu'il faut changer de paradigme sociétal, mais ils restent bien discrets à propos du paradigme culturel qui nous permettrait de considérer la vraie dimension de notre Terre, en tant que territoire récipiendaire et lieu d'insertion d'une volonté cosmique. Ils veulent un monde mieux « géré », un gentil partage équitable afin que tout le monde se nourrisse au même abreuvoir des mêmes idées, l'essentiel étant l'engagement en faveur du bien-être partagé entre tous, dans la neutralité des esprits et l'exil du sacré. Une écologie scientifiquement contrôlée, raisonnant ses outils de production et de distribution, pour un bien-être collectif acceptable pour la moralité bien-pensante.
Ces bien-pensants, donneurs d'alerte qui, la main sur le cœur, vibrent de toute leur indignation devant les baleines échouées, ne supportent pas l'idée que notre planète soit un lieu privilégié — sans doute le seul habité de tout l'univers — l'endroit distingué entre tous sur lequel le Créateur a tenté son expérience in vivo de laisser vivre son humanité dotée de conscience.
— Ah, c'est un autre débat, que celui de l'Esprit, s'écrie tel responsable connu, activiste fort écouté dans les milieux écologistes. Nous nous occupons d'inventer une gestion raisonnée de la planète, nous devons protéger les forêts, les océans, les montagnes, les animaux, sauver la terre et l'humanité.
— Je suis bien d'accord, lui ai-je dit, sauvons ce qui peut l'être encore, mais vous ne pouvez pas déclasser l'esprit de l'homme en ne vous occupant que de l'aspect biologique de l'environnement et rejeter l'approche sacrée du réel dans "un autre débat", alors que l'esprit est précisément au cœur du projet évolutif. On ne sauvera pas les baleines en ignorant ce qui nous lie à elles, et en remisant le Principe d'Unité du vivant à une seule modalité gestionnaire. Il faut commencer par affirmer ce Principe d'Unité, et en présenter la modélisation identifiée. Nous vivons dans un univers qui a un sens, et nous sommes les êtres chargés de le trouver, de le dire et l'affirmer. Nous vivons dans un Ordre cosmique auquel nous ne pouvons échapper. Un Ordre dirigé par une puissance consciente qui cherche à se faire comprendre. Est-ce vraiment un "autre débat" ?


--------
(Cela dit, je suis pour la protection des Baleines et j'invite le Président Macron à stancer vivement les Japonais qui en reprennent la chasse. Mais quel argument pourrait-il leur opposer qui les fasse vaciller ? Celui de la nécessaire survie de ces animaux ? D'un revers de la main, le gouvernement nippon l'écartera au nom de l'activité économique érigée en Principe absolu et que notre Président vénère. Ce n'est que par une écologie fondée sur une puissante métaphysique, pleinement assumée, que les défenseurs de la Terre (avec majuscule) obtiendront gain de cause. Le temps de l'idolâtrie économique est passé…

Qu'est-ce qu'une baleine ? Les Japonais ne le savent pas quand ils les harponnent. Lire le Traité de Zoologie qui consacre un passionnant chapitre aux cétacés, nous apprenant que ce sont des mammifères… terrestres, qui au cours de l'évolution, sont retournés à la mer. Retour de couche VI en couche III, cf La Face cachée du Cerveau
---------

3. Une écologie de l'Esprit.
La première réforme écologique à mener, ce serait de changer le paradigme sur lequel fonctionne notre esprit quand il se croit seul, maître des galaxies, propriétaire d'une Terre qu'il serait en droit de détruire. La reconnaissance du Principe d'Unité présidant à toute réalité me paraît une priorité. Ce concept une fois clairement posé, cela changerait immédiatement le rapport au réel.
L'écologie qui se déploie selon les recommandations des experts du GIEC et qui anime Greta Thunberg est-elle à la hauteur de la cause défendue ? Ce sont là d'aimables communications pour médias en mal de news mais qui réduisent la voilure de la pensée humaine à des notions économiques : elles empêchent en réalité de hisser la quatrième voile, le grand foc de l'esprit donnant ampleur au projet. Leur gentille indignation empêche l'envolée et l'existence même de la légitime mutation où l'Esprit aurait sa place. Dans quel monde vivons-nous, quelle est la vocation de la planète, quel est le sens de l'homme ? Oui, ces questions doivent être au centre des réflexions.

4. De quoi sera fait notre futur ?
Une surpopulation de 11 milliards d'humains ? Il faut peu de chose pour que rien de ces prétendues prévisions se réalise. En hébreu, il suffit qu'une lettre, le Vav, soit mise devant un passé pour qu'il devienne un futur. Et mise devant un futur, le verbe devient passé. Le Vav (valeur 6) porte le cycle et le temps se déroule dans le cycle : « comprendre le Vav, c'est comprendre la structure évolutive » (cf. Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébreu, p. 145).
Juste un signe et le temps que l'on croyait linéaire se rebiffe. 
Le présent non conforme au futur se réécrit et bouleverse notre temps. La théorie des quantas ne dit pas autre chose : quelque chose se produit à un moment précis, en prévision d'une chose que nous ignorons, et dont nous ignorons l'occurrence. Hors prévision, c'est l'improbable qui se produit alors que mathématiquement la chance était infinitésimale : « l'évolution a un sens » titrait le scientifique Michael Denton, et ce sens se trouve inévitablement dans ce que Vaclav Havel appelait « la sphère de l'Esprit ». L'esprit a ses exigences et il les impose au réel qui s'y soumet. Certaines choses doivent simplement exister et rien de notre volonté ou incompétence humaine ne peut s'y opposer.

Parmi les phénomènes auxquels on assiste déjà, selon les processus évolutifs connus des initiés, se trouvent les opérations de fin de cycle.
En fin de cycle — de tout cycle, dans toute aventure — il intervient un resserrement des possibles, puis un « stop » brutal tombe quand la fibre atteint sa pleine constitution. Phénomène observé lors de la construction de la fibre polypeptidique de l'ARN. Un « stop » évolutif tombe, unité de signification. Rien ne se rajoute à la protéine constituée.  L'énergie opère alors un transfert, sur un cycle nouveau. Dans la nature, les transferts se produisent normalement. Dans nos sociétés humaines, nous nous acharnons à sur-ajouter sur les structures saturées, causant des désastres en raison de la non-conformité au processus archétypal. La bonne attitude ? La stratégie du changement ne s'improvise pas. Elle est connue des initiés : ils sont hélas écartés du débat des « experts » alors qu'ils sont les seuls à détenir la clé. La première règle est de savoir que l'on ne peut sortir du Chaos qu'après avoir procédé à l'arrêt des causes fomentant le désastres : l'Amérindien Juan Matus, le sorcier yaqui dont parle l'ethnologue Carlos Castaneda, invitait à « stopper le monde », arrêter de « faire »… Donc marquer l'arrêt sur l'entropie.

Contrairement à ce qu'affirme le prix Nobel M. Prigogine, l'ordre ne naît pas du chaos. L'ordre survient après que la phase de chaos (l'entropie maximale) ait été délaissé, après que l'on ait opéré la traversée menant à la transmutation. L'ordre est de « l'autre côté », sur la branche collatérale opposite à la dissipation. 
Il convient donc, en bon écologiste, de bien connaître les processus de la rénovation : d'un point de vue politique, cela impliquerait d'assécher le secteur pollueur, de ne plus les soutenir, de capter l'énergie et investir massivement sur toutes les possibilités alternatives afin de susciter une accélération du progrès en secteur dit « épineurien ». Cela suppose une réforme de la pensée et un affinement des critères présidant au fonctionnement de nos sociétés. Autrement dit : prendre connaissance… des lois de la Connaissance. Connaître l'organisation des cycles porteurs, maîtriser les différentes phases évolutives à l'intérieur des cycles.
Dans l'immédiat, il s'impose de voir, en cette crise du climat, comme en toute crise, que l'énergie est arrivée en Couche V-c du cycle, et de prévoir les phases successives inévitables auxquelles se préparer pour les négocier au mieux. Une gestion modélisée selon les archétypes serait efficace : arrêt de l'entropie maximale / Stop obligatoire / transfert. Et affirmation, communication de ces règles évolutives à tous, afin de susciter une adhésion populaire.
Ces lois archétypales, bien identifiées par les initiés, restent « en dehors du débat ». Cette mise à l'écart, cette négation confine à la démence : une démence dont nous voyons les effets, étant gouvernés par des personnes qui, tout en ayant plein de bonne volonté, ignorent l'existence du Code initiatique. Les décideurs sont souvent des intelligences brillantes, même sympathiques, mais dépourvues de ce que les kabbalistes appellent la « Daat », la Connaissance, ce qui les empêche d'apprendre : « Qui peut se dire sage et savant ? Celui qui est capable d'apprendre de tout homme… », écrit le Traité des Pères (Pirké Abot, cité par Raphaël Draï, dans La Communication prophétique, p. 350).

5. Nous sommes en état d'hébriété matérialiste,
ne sachant comment remplir indéfiniment notre verre. Inventons-nous l'écologie… afin que se poursuive la griserie ? Nous déversons nos gravats — tant pis pour ceux sur qui cela tombe ? On s'en indigne, on proteste, vraiment ce n'est pas bien. Prise de parole à l'ONU, vénérable assemblée où l'on est prié de laisser au vestiaire toute mention touchant au sacré. Sainte écologie dès lors, pourvu que jamais la moindre allusion ne soit faite au Principe d'Unité d'essence corticale !
Oserais-je reconnaître en cela un subterfuge du démon qui, se sachant démasqué, se couvre aussitôt d'un masque plus recevable, plus convivial et correct — ah ! comme les médias adorent les porte-paroles de la planète propre à condition que l'écologie neutralisée renie l'existence du motif d'absolu fondant la réalité. Le beau confort que cette écologie hautement scientifique, gentiment poétique, passant au filtre de l'exclusion ce qui précisément pourrait nous sauver.
Nous en sommes à ce que Marx appelait « le matérialisme historique », exit l'Esprit, tout ne serait que chose à gérer scientifiquement. Le scientisme atteint son apothéose avec l'écologie.

Sommes-nous capables d'inventer une écologie éthique intégrant la Connaissance et ses critères ? Sommes-nous capables d'organiser une sortie des conditions détruisant notre « vaisseau » ? On nous jettera en pâture quelques aménagements, discours ruisselants de bonnes intentions qui n'engagent que ceux qui s'y adonnent…

6. 11 milliards, et moi, et moi et moi,
dirais-je dans les termes de la chanson qu'interprétait Jacques Dutronc sur les paroles de Jacques Lanzman. Et moi, commençant par moi et non les 11 milliards d'intrus qui me menacent ? Cette prévision est fausse, car ignorante des lois cycliques : elle projette sur l'avenir une tendance locale de fin de couche V-c, sans intégrer le « Stop » évolutif qui s'abat. C'est une prévision ignorant la topologie cyclique, qui s'imagine encore en couche IV où les choses sont encore en début d'extension, alors que nous en sommes déjà à la phase entropique maximale propre à la couche V-c.
La science prospective ignore la puissance des cycles porteurs : la notion de l'assèchement du secteur quantitatif, pourtant fort visible sur l'arbre évolutif des espèces lui est inconnue ; enfin, elle écarte les lois archétypales de transfert d'énergie et de relance sur le secteur qualitatif. Sa prédiction n'est qu'une vague projection du passé comme une ombre qui prétendrait éclairer l'avenir alors que l'avenir tire de l'avant et projette sur notre présent ses propres velléités. Ce n'est pas notre passé qui nous pousse et qui fait notre avenir, mais notre avenir qui nous tire vers lui. Le futur tend la corde montant vers lui. Ce futur est essentiellement qualitatif, non prolifique. Il est déjà en cours de construction. Le cycle nouveau est déjà en cours. Il s'agit d'aller vers lui et se souvenir de la parole qu'entend Abraham quand il est prié de renouveler sa vie : Lekh-Lekha, (Genèse XII) vas-vers toi-même, vas pour toi, non pas en fonction de quelque calcul prospectif, ou consensus d'opinion, mais dans la confiance en la parole qui, dans un premier temps, donne l'injonction de partir. Partir d'abord, et miser sur la loyauté des signes indiquant la route à suivre.

7. Mes prévisions,
dans le sens de " vision - avant ", non pas calculées mais pensées sur les critères présentés dans la Face cachée du Cerveau sont tout à l'opposé des « prédictions » des futurologues. (On a confiance en eux, parce qu'ils sont des scientifiques, mais on ne leur demande jamais dans quel grimoire ou boule de cristal ils ont pu lire leurs oracles. Ils se fient aux relations de cause à effet…)
Je pars du principe qu' « il n'y a de souvenir qu'en direction du monde qui vient » (Rabbi Nahman) et je m'appuie sur les lois archétypales que l'Alphabet hébreu retrace avec minutie. Et puis, il ne faut pas écarter la possibilité de « réenchanter le monde » au moyen d'une diplomatie inspirée et guidée par tout autre chose que l'intérêt immédiat et matériel. Un peu d'inspiration quichottienne pourrait retourner la situation en un clin d'œil.

La règle initiatique sait que l'entropie maximale est atteinte en Tzadé final. Un arrêt se matérialise à cet endroit et c'est la cessation de toute prolifération quantitative : écrasement des formes gigantesques et des dispersions prolifiques. Quoi que l'on s'acharne à vouloir prospérer au-delà du Tzadé final, l'énergie ne soutient aucune réalité outre cette limite. Toute initiative franchissant ce seuil est vouée à l'échec. L'arrêt en phase s'impose. Donc également l'arrêt de la surpopulation. Comment ? Soit par volonté humaine de politique familiale accompagnant le transfert de l'énergie vers l'En-Face, soit par des phénomènes naturels, dont la baisse de la fertilité humaine qui semble déjà effective, ou de regrettables épidémies qui regagnent en vigueur ou s'étendent dans le monde. Une extension de la malaria semble en cours, associée à d'autres maladies comme la dingue ou chikungunia au travers de l'inquiétante prolifération des moustiques tigres… Canicules, fortes chaleurs, sécheresses, que sais-je de ces « Désastres qu'on nous fabrique » tant le réel peut imposer sa puissance ? Et que penser de l'ineffable Alzheimer dont on nous dissimule la progression quand 750 000 personnes en sont touchées en France selon le rapport du professeur Ménard, daté de 2007. Un relevé annuel des cas est réalisé au niveau national, mais aucune communication n'en est plus faite, réactualisant ce chiffre, de crainte de l'effroi que cela susciterait. Le prof. Ménard estimait à 25 000 cas nouveau la progression annuelle, dont un nombre important de sénilités précoces. Nous en serions dès lors, après une décennie, à 1 millions de cas, dans la meilleure des situations.

Nous ne serons pas 11 milliards d'humains, une régulation naturelle surviendra bien avant, la nature ayant ses lois, que les initiés connaissent**.
L'arrêt du sur-productif est déjà en cours. Dieu veuille que cela se passe dans la douceur et qu'il ne s'agira pas de « frappes », à l'image des désastres qui s'abattirent sur l'Egypte de Pharaon… A moins qu'elles n'aient déjà commencé ?

---------------

**Le Code de ces Lois a été transcrit, mis à jour, publié. Il est à la portée de toute intelligence normale désirant l'apprendre.



13 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah oui alors , parce que une Babel écologiste serait un autre transfert dans la quantité et un enfer de plus ,avec un joli minois de partage durable ,mais l'enfer.me. ment . On regarde encore dans le rétro du temps l'écrasement du cycle des dinosaures par des interventions de projectiles cosmiques , DBR oublie que nous ne sommes pas à l'abri de qque caillou plaisamment envoyé pour accélérateur de changement . Métaphysique corrective ? Un pavé doit frôler la terre cette fin de semaine non ? La correction peut venir de partout et les interventions depuis le cosmos ou depuis la surface terrestre sont constamment à l'oeuvre . Même les bactéries résistent .Notre médecine si prompte à dissiper toute opposition à son suprématisme cache mal l'ampleur des impuissances prévues .La peste , les super virus , réveillés par la fonte du permafrost , les émanations de méthane en quantité colossale , notre terre sait ce qu'elle doit faire pour règler ses problèmes .Les humains ,eux ,ne savent pas . Ils ont des bouches oreilles en forme de langue principielle .Et la langue pâteuse engluée de mensonges d'où dégouline les promesses de profit . Eh oui ,DBR a raison ,l'écologie est le nouvel eldorado de la fuite raisonnée .

François-Marie Michaut a dit…

Très touché personnellement par ce texte si juste.
D'abord son titre si proche d'une de mes grandes références scientifiques.
Je cite wiki, pour faire court :

"Vers une écologie de l’esprit1, publié pour la première fois en 1972, est un recueil de textes publiés par Gregory Bateson tout au long de sa carrière. Bateson décrit ainsi son projet, au début de la préface au recueil :

« Étalés sur une période de trente-cinq ans, ces textes une fois réunis proposent une nouvelle façon de concevoir les idées et ces agrégats d'idées que je désignerai sous le nom générique d'“esprit”. Je désigne cette conception du nom d'“écologie de l'esprit” ou écologie des idées, une science qui, en tant que branche de la théorie de la connaissance, n'existe pas encore ».

Il flairait quelque chose, la fine mouche de l'Ecole de Palo Alto, qu'il formulait ainsi " une science qui, en tant que branche de la théorie de la connaissance, n'existe pas encore".

Je tente, via internet, de dire que toute médecine est et ne peut être que systémique. Et que nous devons aller à la pèche su système qui régit tous les systèmes que nous observons. DBR dit Système Absolu, mais que la pilule est dure à avaler pour ceux qui ne connaissent que le Qui-Fait et ce qu'il nomment la rationnalité scientifique !

Pour finir, j'ai bien rigolé en lisant le "hébriété" de notre aideur à penser. Serait-il ivre à ce point de la langue hébreuse ? Hé répondrait peut-être l'alphabet.

Frédéric THOMAS a dit…

Et oui ! Au delà des religions, il y a des lois pour l’esprit comme pour la terre que nous foulons. Par exemple, on apprend aujourd’hui qu’on ne doit ni évacuer du sol, ni enfouir les déchets organiques qui s’y déposent pour créer de l’humus ; l’étude scientifique des sols rejoint ce que l’on peut observer en forêt où la terre, riche en humus, n’est pas mise à nue ou retournée. Pour l’esprit ce sont les informations qu’apportent les événements qu’il ne faut ni évacuer de la surface de la pensée, ni enfouir… L’art de la méditation développé dans les traditions permet de digérer les informations et l’observation des couches corticales sous la surface du crâne met en évidence un processus à l’œuvre dans un arrangement structural bien différencié. Les travaux de Dominique Aubier ont opéré un rapprochement et une synthèse des traditions et des observations scientifiques et constitué un outil pour l’esprit à la hauteur de l’enjeu, à l’instar de la permaculture dont l’application des principes peut recréer de la vie dans nos sols.

François-Marie Michaut a dit…

Un tout petit plus dans le sens du commentaire - pour moi fort juste - de F.Thomas : https://www.exmed.org/archives15/circu908.html
" Pour une étude de la permaculture de l'Esprit ", ce ne serait pas ce que cherche à faire DBR en tête chercheuse et écrivante de ce blog ?
FMM

Ciboulot a dit…

Je ne le savais pas, le mot écologie date du milieu du 19 ème siècle, inventé par un allemand (wiki) avec une racine grecque pour faire savant.
"Oïkos" veut dire la maison. "Logos"le discours.
Bon sang, c'est pas bête je crois, mais c'est bien le beth hébreu ( 1ére lettre de Genèse souligne DA) qui est caché là !
Quant au "Logos" que les scientifiques réservent au nom de leur discipline pour faire : logie, il est la traduction en grec du Verbe dans la Bible.
Amusant de voir comment un mot se voulant savant et novateur de la modernité est fondé sur un système dont il ignore superbement l'existence.

Anonyme a dit…

Nous voilà donc à cet instant T , T comme Tzadé . çà ressemble à un scénario de choix ;quasi cinématographique . Pourtant des avancées en matière(!) de contraception ont été observées depuis les années 70 du siècle dernier .Et le basculement n'a pas eu lieu ,les humains ont continué à se multi-plier , les données économiques étant encore bien trop favorables . DBR pense à une politique de natalité (coercitive?),ou une ruée dans le corps social de graves déséquilibres sanitaires (mais ils sont déjà là !) ,faut il appeler futur ce que le futur nous envoie déjà ? Nos déchets nucléaires sont de vrais legs sinistres au futur qui est déjà créé de la plus mauvaise des façons .
Sinistre comme acolyte de senestre ,le miroir de dextre , encore des opposites qui vont déchirer la trame du réel . Qui va sauver la création ? Les humains ? qui ne la re-connaissent plus ?

Anonyme a dit…

Ce blog, comme tous les autres, sollicitent des commentaires des lecteurs.Peu fréquents, pas toujours clairs pour moi, ils demeurent passionnants.
Que comprennent les autres de ce que, moi aussi, j'ai lu ?
Retour sur le mot : commentaire, selon l'exemple de Mme Aubier.
Pas une lettre à jeter, juste un intervale à mettre en place dans ce mot. Une question jaillit : COMMENT TAIRE ?
Je la prends en pleine poire et la balance à chacun des lecteurs de Kabbale-Khabbalah.

Anonyme a dit…

Kéther ne tait pas .

Frédéric THOMAS a dit…

Le trident, attribut et arme de Shiva, présente l'avantage de s'adresser simultanément aux trois canaux de la création (*) que sont la structure, le système et l'énergie. Le cinéma indien aurait-il cette facuté de pouvoir toucher aussi bien le peuple qui soutient la structure, que l'élite qui s'est faite à l'épreuve du système et enfin, intégré par le commentaire, les initiés s’exerçant à chevaucher l'énergie ?
(*)Source : "Le destin". Film de Dominique Aubier de la Série Ciné Code.

Anonyme a dit…

Kéther, le sommet de l'édifice séphirotique, le cerveau du gang, appelé à la barre ?
Simple association phonique avec qu'est taire?
Anonyme, ma soeur, parle un peu plus, parce que là tu en tais trop :-)

Frédéric THOMAS a dit…

Je t'aime, je me tais, "dis l'aimes" ?

Ciboulot a dit…

Subtil coup de projecteur de FT sur amour et parole.
Est-ce un dilemne ;-) ? Faut-il l'un ou l'autre, ou sont-ils indissociables ?
Le classique : "dis-moi que tu m'aimes" n'est-il pas une façon d'exorciser par le dire la crainte que l'autre ne vous aime pas ?
Le Créateur dit-il à ses créatures qu'il les aime ?

François-Marie Michaut a dit…

Sur quoi peut "embrayer" ce blog ?
Je n'ai pas la réponse, ne possédant pas les clés pour lire l'avenir. Juste la croyance que son effet de stimulation des lecteurs n'est pas du tout négligeable.
Petit exemple perso.
La lecture de cet extrait de "Plaidoyer pour une écologie de l'Esprit " de DBR :
citation : " La reconnaissance du Principe d'Unité présidant à toute réalité me paraît une priorité. Ce concept une fois clairement posé, cela changerait immédiatement le rapport au réel. " Fin de citation

J'ai tenté d'y contribuer, avec utilisation de la notion de STOP en citant Dominique Aubier la chercheuse du Système des systèmes, avec ma lettre " Pour sortir de la surmédicalisation". Pour les curieux, c'est à https://www.exmed.org/archives19/circu1134.html