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jeudi 1 juin 2023

Hyponeuriens et épineuriens

Suite au dernier article, plusieurs personnes m'ont demandé des précisions à propos du concept hyponeurien / épineurien.


Sur l'arbre évolutif des espèces en forme de Y, la branche gauche est dite celle des Epineuriens. La branche droite est celle dite des Hyponeuriens. La première s'étend des Echinodermes à l'Homme en passant par une énumération sur douze lignes de noms savants à donner le vertige. La seconde va des Platodes aux serpents marins par la voie lourdement chargée de vingt-deux lignes. On s'aperçoit qu'il y a beaucoup plus d'espèces du côté dit Hyponeurien que l'on n'en trouve du côté Epineurien. Nous-mêmes, les humains, habitons sur une seule des deux branches, celle des Epineuriens. Les Epineuriens fournissent plus de bonnes choses à manger que le bras d'en face. Du côté « Epi » foisonnent les animaux à poils et à plumes de notre gastronomie, sans oublier les Poissons. Tandis que du côté « Hypo », mis à part les bivalves ou les crustacés, le menu offre surtout la multitude des insectes. 

Pourquoi « épi » et « hypo » s'accrochent au dénominateur commun de « neurien » ? Ces mots sont explicités dans La Synthèse des sciences. La position de l'appareil digestif en est la clé. « Hypo » ou « épi », selon que l'on peut, à la verticale, avoir l'estomac au-dessus ou au-dessous des centres nerveux. La branche Indirecte (hypo) donne passage à une évolution touffue, largement ouverte en éventail, animée d'une dynamique centrifuge, avec les effets inversés que j'ai signalés. La branche Directe (Epi), quant à elle, se comporte d'une manière extrêmement ordonnée. Os à l'intérieur, système nerveux prédominant à la verticale sur le tube digestif, reproduction essentiellement vivipare qui, dans le cas des Mammifères Placentaires sera du ressort de tous les individus, et non d'une reine pondeuse comme dans les sociétés de termites ou d'abeilles. La dynamique, du côté Direct, est toujours centripète.
 
 
Plus de précisions sur ce sujet dans le livre :
La Synthèse de Sciences, de Dominique Aubier
 
et sur le blog ici :
 
A paraître bientôt : Inédits 2

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