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jeudi 14 juillet 2022

Tout est cerveau dans la réalité universelle. Par Dominique Blumenstihl-Roth

Tout est cerveau dans la réalité universelle

par Dominique Blumenstihl-Roth


Les faits vivants sont-il de simples réalités dues au hasard ? La vie, la mort des uns et des autres a-t-elle un sens ? Il se pourrait que nous vivions dans un univers insensé, sur une planète incohérente, et que nous-même menions des existences… absurdes. Les sciences voudraient nous le faire croire si je m'en tiens à leur conception selon laquelle la vie n'est qu'un processus de reproduction du même au sein d'une évolution due à l'incertitude des mutation génétiques… Tout ne serait que hasard dans un monde hasardeux, pensé par des chercheurs aussi hasardeux que leurs propres disciplines, forcément hasardeuses. Comment les croire, eux qui prétendent à la raison, dans un monde qu'ils estiment vide de tout esprit, de toute pensée, de toute métaphysique ? Il n'y aurait donc qu'eux, objectivement détachés de toute réalité qui, du haut de leur principe de neutralité et de raison, seraient habilités à juger du sens ou non-sens de l'existant ? Eux seuls, menant en quelque sorte une existence sensée, déclareraient le non-sens de tout ce qui n'est pas eux…


Ce regard plat des sciences, sans relief, du réalisme descriptif courant sur les choses, nous éloigne de la clairvoyance sur nous-même et le monde. La paresse de l'esprit incite à déclarer d'emblée que l'inattendu est insensé… que l'inconnu survenant n'a aucune signification. Grande commodité de l'âme ne se laissant déranger par rien. La science, la nôtre, celle de nos réflexes intellectuels, pratique un discours idolâtrique qui rampe sur les faits bruts ne donnant aucun accès à la compréhension du non-évident. Nous traversons nos journées sans rien voir, tout en croyant avoir vu. Comment disposer du regard ouvert sur le tout afin d'accéder au noyau actif dans les événements ? 

Il se pourrait que la Connaissance ait quelques réponses. En effet, l'initié aura recours à tout autre chose que la linéarité de la pensée ou des réflexes convenus. Il aura recours au Verbe tel qu'il projette ses résonances sur l'Alphabet, en tant que Code de la vie. L'initié — s'il l'est véritablement — procédera selon un protocole précis : d'abord un aperçu des faits. Jusque dans les détails. Une écoute des paroles prononcées autour des faits. Pour ensuite repérer le tracé et retourner les images sur le sens qu'elles couvrent.


Comment trouver le sens de « tout cela ? »

Le visuel, les événements, considérés dans leur évidence (le fameux adage : « voir les choses comme elles sont ») ne disent pas ce qu'il convient de savoir, et l'on reste démunis devant les images, que ce soient celles que l'actualité projette sur les écrans virtuels ou celles que nous rencontrons dans l'immédiateté de notre quotidien. A chacun ses événements, à chacun son narratif, ses drames, ses joies. Ici, chacun pourra insérer le récit d'une chose qui lui est arrivée. Un paragraphe racontant l'insolite tel qu'il s'inscrit dans la banalité ou l'extraordinaire de nos journées. A chacun son film personnel, tel qu'il est écrit dans le scénario que le destin lui réserve. Mais ensuite, comment trouver le sens de « tout cela ? »

Tout ce « menu fretin » surgissant à l'impromptu, aussi bien que les grands bouleversements qui ébranlent la planète seraient donc bien plus qu'eux-mêmes ? S'agirait-il de sonder ce qui se voit en arrachant à ce visible tout ce dont il est l'écume ? Comment faire ? Par quelle méthode assermentée saisir l'instantané tandis qu'il émerge du  vécu ? Comment avoir une « idée précise de l'enclos structurel dans lequel sa créativité se déplace ? » En termes kabbalistiques, je dirais : « savoir où se trouve le Guimel (les choses) dans l'unité qui s'exprime. » 

L'astuce — car il y en a une et les sciences ne l'envisagent nullement — consiste à traiter l'inopiné à l'instant où le visible ajoute une ligne aux images qui écrivent le grand codex du vivant. Sous cet éclairage, qu'en est-il de la crise économique que nous traversons ? De la guerre en Ukraine ? De l'arbre qui vient de tomber sur le toit d'une maison ? D'une voiture qui refuse de démarrer à l'instant où nous en aurions grand besoin ?

L'appel à la philosophie solutionne-t-il l'énigme ? L'extraordinaire libertinage intellectuel des philosophies explique-t-il la structure du réel ? Nous pourrions interpeller la physique quantique pour sonder la « phénoménologie », la science des événements. Qu'est-ce qu'un phénomène ?

Ah ! La physique quantique… j'y vois une habile astuce qui voudrait instiller une sorte de métaphysique au cœur de la recherche scientifique face au mur du réel qui ne cède pas ses mystères au rationalisme. Cette « nouvelle physique » a plus d'un tour dans son sac pour faire rêver à des univers parallèles, et tout l'onirisme des chercheurs y trouvera son compte, à la condition toutefois qu'au final ce soit tout de même la science qui l'emporte, étant donné que dès le départ, l'exclusion de la Connaissance et du sacré est prononcée. Sa thèse principale voudrait que le temps soit réversible, si bien que devant le pneu dégonflé de ma bicyclette, le meilleur moyen de remédier de manière « quantique » à la panne consisterait à rester assis devant la chambre à air percée et d'attendre qu'à la faveur d'une auto-réparation due à l'inévitable retour du temps antérieur, elle se regonfle d'elle-même. La thèse quantique est assez burlesque, face à la poétique de l'Eternel Retour de Nietzsche, qui s'était aperçu, dans son Zarathoustra, en des termes plus littéraires que philosophiques, que l'énergie circulant de cycle en cycle revenait à son départ en fin de parcours. Une notion bien connue des kabbalistes, et clairement écrite dans le Séfer Yetsirah : « la fin s'inscrit dans le commencement ». La précision du Séfer indique l'insertion des éléments cycliques terminaux dans le commencement du cycle, ce qui n'implique pas l'exacte identité entre les deux mais l'intégration des données résolutives réitérant et confirmant celles qui furent données au départ.

Pour la Connaissance, le Temps est l'énergie qui distille les informations que la vie perçoit par les événements. Le temps est à l'œuvre tout le temps, et surtout, il ne ralentit pas sous prétexte que la clairvoyance humaine ne suit pas… Il n'inverse pas son cours, mais revient, enrichi des métabolisations réalisées et des actes accomplis, ce qui fait dire au prophète Ezéchiel (16,8) : Le temps de l'amour est revenu. Le cycle de l'amour revient, augmenté de tout l'amour déjà donné et reçu. 


Tout est cerveau dans la réalité universelle

Selon la Connaissance et l'enseignement de mon Maître, le réel est assis sur un concept métaphysique de Création. (J'accepte qu'à cet endroit de mon texte, le lecteur rationaliste s'indigne et me bannisse de son champ de sympathie. Il pourrait tout aussi bien poursuivre la lecture, s'en amuser, et qui sait, peut-être enrichir sa propre perception du réel par cette approche hérétique ?)

La Création, non-fruit du hasard, a été forgée sur les commandes d'un Alphabet qui a suscité l'apparition du Modèle Absolu, une structure douée de parole. A partir de là, tout est cerveau dans la réalité universelle. Toute unité est cerveau… qui fonctionne comme le veut cet organe conçu en deux hémisphères symétriques organiquement, mais non égaux fonctionnellement. La démarche typique du cerveau est celle de l'influx qui s'écoule de sa source, en Qui sait (hémisphère doté de l'aire du langage) vers son homologue en Qui fait. C'est l'Echange-Latéral avec son aller-retour et montée progressive d'un degré à l'autre sur les deux côtés, une ascension connotée d'une mémorisation automatique des acquis. Cette référence cérébrale est représentée, dans l'alphabet hébreu, par la lettre Resch. Sans elle, il est impossible de « creuser le Puits » (Beer). Sans cette référence, il est impossible de voir ce qui s'écrit dans l'intention donnant corps à tout événement. Sans cette grille, nous restons à une théorisation fantaisiste du réel, une psychologisation incertaine car le visuel ne dit pas exactement ce qu'il veut faire savoir. La question est de savoir comment « voir », la vision étant associé au fait de vivre… au cours de ce que nous voyons, sans qu'il soit possible de s'en soustraire au nom d'une objectivité qui nous placerait en toute neutralité face au monde auquel nous ne participerions pas. Il faudrait tout au contraire une « épistémologie » supérieure (une lecture du sens suprême) qui nous implique totalement comme observateur-observé, et qui décode l'ensemble et le détail du réel tel qu'il s'écrit avec nous et sur nous, de sorte que la réalité en tant que production de faits et de choses en Qui fait, induits par l'énergie issu d'un Qui sait… devienne le livre ouvert des ordonnances alphabétiques.

 

Comment décoder, comment lire ? Comment trouver ce qui fut dit de « l'Autre côté » ? Si la nature de la structure est cérébrale, il est logique de songer à l'existence d'une langue maternelle originelle disant le système, ses archétypes, la structure, ses plans d'organisation et ses mouvements… Mais en disant qu'il s'agirait d'une langue plutôt qu'une autre, on suscite inévitablement l'insurrection de celles qui se sentiraient lésées de n'être pas les élues, encore qu'il ne s'agisse pas d'élection au sens de privilège, mais de fonctionnalité et de responsabilité. Je conçois l'indignation de l'Académie française qui s'entendrait dire que le Créateur a choisi une autre langue que celle de Molière pour créer le monde. Il l'aura réservée pour accomplir une autre mission, pour l'exécution de laquelle son génie spécifique en linéarité sera extrêmement efficace : la langue française (à l'instant le coq Angelo se met à chanter sous ma fenêtre !) se caractérise par la précision de sa pensée, la linéarité de son déroulé la rendant performante pour les sciences et le travail d'explication. Il n'est donc pas étonnant que ce soit en cette langue que se donne l'élucidation… du Modèle d'Absolu, mais aussi sa négation la plus virulente.


Que nous faut-il pour « voir » ?

Tout d'abord nous convaincre que les choses demandent à être vues.

Que l'on applique sur elles la règle de la réalité dicible : « tout se construit dans une structure d'essence corticale régie par l'Alphabet hébreu et son système ». Ce recours à l'alphabet s'impose d'autant qu'il est prévu par l'archétype du Retour : l'Alphabet, donné à l'origine, redonné au Sinaï — à l'intention de tous — ne peut que revenir sous la pression du retour archigénique en fin de cycle civilisateur. L'Alphabet cherchera donc à se faire « voir », au travers d'un processus visuel qui l'expose et l'explique. L'Alphabet tendra à délivrer ses secrets, en brisant les symboles qu'il avait jusque là suscités et sous lesquels il se dissimulait. Signe des temps, l'affaire des masques suite à l'épidémie de Covid. Le masque recouvrant le vrai visage doit tomber et laisser voir la vérité. La vérité dégageant la plus grande chaleur…

 

Le recours à Don Quichotte

Cet alphabet s'expose sous la forme d'un arbre donnant à voir qui il est, comment il fonctionne. Révélation et mise au clair faite par Dominique Aubier, une œuvre que je n'hésite pas à qualifier d'ordre messianique, dans la mesure où le messianisme consiste précisément à réaliser l'opération du dévoilement. Il s'impose donc de lâcher les secrets… secrets que la tradition elle-même a fini par oublier et perdre au cours des siècles, à force de vouloir les préserver. Il existe cependant une voie de conduction par laquelle les secrets contournent l'oubli, c'est la voie de Don Quichotte où Cervantès, immense initié de son temps, a consigné tous les secrets de la connaissance sinaïtique : inventeur du roman moderne (ro-man en hébreu = « la part du voyant »), il coule les critères de la connaissance dans l'enchaînement des événements racontés et ne manque pas de mettre en évidence le Modèle d'Absolu de la Tête, dans un chapitre spécialement dédié. Le Quichotte est fondé sur une structuration archétypale croisée sur l'expression de la vérité. Il est fondateur du genre roman, car il imite la vie au degré où tout en elle se trame sur la vérité. Nos existences, aussi, se façonnent sur le même dispositif. Si bien que comprendre le Quichotte, c'est comprendre la vie. C'est comprendre l'écriture du réel et son codage. Est-il surprenant de retrouver en filigrane de l'écriture cervantienne le code hébraïque qu'il a utilisé pour concevoir son œuvre ? Et que cette œuvre ait fini par dévoiler sa propre structure au travers d'une exégèse demandée par Cervantès ? La libération des secrets du Quichotte était une étape obligatoire du dévoilement, de même que la libération des galériens (chapitre 22 vol I) que nous sommes incombait au Quichotte…


Ah ! En ouvrant le Quichotte, j'ouvre un sacré chapitre, car là se donne à voir un des grands secrets de la kabbale hébraïque, permettant de voir clair en tout événement… En attendant que vous m'offriez un café, je vous donne quelques indications initiatiques permettant de lire sa vie, tirées de l'enseignement de Dominique Aubier (cf La Porte de l'Inde) :


— Voir tout ce qui se donne à voir dans le « cela » des choses, sans se laisser embrouiller par une émotivité excessive, mais utiliser l'émotion comme signal d'alerte sur la chose devant être vue, afin de remonter au « ceci » ;

— Scruter en soi l'image visionnaire qui se forme, sans rejeter rien de sa forme ni interposer un quelconque jugement sur ce qui se déroule. Ne pas être indifférent, mais impliqué, relever les détails que cette image visionnaire stimule… Ce qui se produit là est un symbole en cours de réalisation et pas seulement une réalité en train de coaguler ;

— Se rappeler que tout ce qui est visible est symbolique, y compris ce que l'on croit le plus solidement réaliste ;

— La vie est taillée dans la substance du visible, et pour entendre ce qu'elle veut dire, il faut en décoder les faits… 

Mais voilà :  Comment décoder ?

 

La procédure initiatique du 311-9

La première chose à faire, c'est dire « non » au fétichisme vénérant la science, la connaître, certes, s'en instruire, mais ne pas lui laisser l'autorité éthique ou morale. Ensuite, dire « oui » à votre sensibilité et si possible l'augmenter par la connaissance du Code des archétypes car la sensibilité ou l'intuition seules ne suffisent pas.

Une règle que les kabbalistes (sérieux) pratiquent, c'est celle du 311-9.

Pour l'appliquer, il faut apporter la référence cérébrale et donc alphabétique. Une référence que le judaïsme actuel, empêtré dans la philosophie, ignore. Il s'agit de lire l'événement Guimel (3), de le situer en 11 (Caf), lire le symbole qu'il est en son niveau Teit (9) à la lumière du Schin (300). C'est la méthode qu'emploie… Don Quichotte tout au long de ses aventures. Il s'appuie sur l'alphabet et son relief cérébral (Resch 200). Le livre nous en donne l'aspect symbolique (Tet 9) dont il faut décrypter le sens. Actuellement, la doctrine hébraïque, telle qu'elle est enseignée et comprise, souffre de l'absence du Resch — la référence cérébrale — et se voit dissolue dans les métaphores répétées mais non résolues par des maîtres secondaires ou des auteurs non initiés… mais dont la prétention est vaste.

Or  « il faut toujours verser l'événement dans le vase du Resch (200). Appeler le Verbe et ses lois (Schin 300) afin qu'il se prononce sur ce qui se déroule en Caf (11). Technique ignorée, c'est celle du Secret des secrets… » qui se donne dans don Quichotte.

311 est aussi la valeur numérique de « Ich », l'homme (Alef, Yod, Schin). C'est donc être homme véritable qu'appliquer la lecture du Code 311. C'est être humain véritablement, au-delà de la détermination biologique, qu'apporter la référence cérébrale du Schin 300 et la faire descendre sur le Caf 11, lettre où s'ouvre la seconde grande instance évolutive de l'existence, ayant intégré la phase antérieure du Tet 9, celle du symbolisme. « Les lois du Verbe pleinement connues au niveau du Schin dans l'Alphabet sont appelées à éclairer ce qui se passe en Caf 11, il s'agit donc de projeter les lois de l'esprit sur le Caf, parce que le Caf est la 11è lettre, et première lettre de la seconde instance au début du Niveau 3. Cela permet de voir ce qui se passe dans un cycle qui s'ouvre. »

— faire descendre le Schin sur le Caf ;

— situer l'événement en Caf 11 ;

— lire le symbole ayant préfiguré l'événement en 9 Tet ;

— éclairer l'ensemble avec les lois du Verbe et le code des archétypes (Schin).



Note : Comme il est électrique et de haute tension, ce mot de « messianisme » ! A vrai dire, il désigne tout simplement, dans la perspective hébraïque, l'émergence d'un moment historique où se produit une explosion intellectuelle permettant d'établir les données de la connaissance dans la fluidité de la raison commune. C'est une délivrance explicative, dissolvant les symboles, en les reconduisant à leur raison d'être, par l'instrument qui les a fondés, c'est-à-dire l'émergence du Rosch explicatif. En l'absence de Rosch, Modèle Absolu, vu, assumé, assimilé et enseigné, il n'y a pas de messianisme complet. Noble mission de la France (Tzarfat en hébreu), selon la prophétie Obadia verset 20, que prendre en charge ce programme initialement donné depuis le Sinaï et exposé par la geste du Quichotte sous forme symbolique. Une grande mise au clair qui ferait de la France la nation du messianisme résolutif… Je devrais dire : qui fait d'elle, car le travail est déjà en cours.


— Les passages entre « » sont de Dominique Aubier, citations extraites de ses ouvrages La Porte de l'Inde, La Face cachée du Cerveau, Victoire pour Don Quichotte…

Tous les livres et films sur les secrets de l'Alphabet hébreu sont disponibles sur le site de l'Auteure.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Présenter la physique quantique comme une thèse qui consisterait à attendre qu'une chambre à air dégonflée revienne à son état initial d'avant la crevaison n'est pas exact. C'est une façon d'induire en erreur.
La physique quantique se situe en-dessous de l'échelle de Plank, dans l'infiniment petit, une dimension subatomique dans laquelle les particules se comportent différemment. Que la science ne doive pas être vénérée est une prudence que chacun doit avoir puisque ce qui est vrai aujourd'hui peut être faux demain et vice versa.
Ne pensez-vous pas qu'il en est de même pour toutes les interprétations humaines et ce, quelque soit le domaine ?

Rose a dit…

L'apocalypse selon D.Aubier mise magistralement en lumière par le verbe de DBR .
On en redemande . merci Dominique .

Anonyme a dit…

Le travail de la France est en cours. La robe de Brigitte Macron lors du 14 juillet est-elle révélatrice du rôle de sa fonction libératrice ? En effet, les motifs de cette tenue sont des chaînes et des clés.