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vendredi 12 août 2022

Le symbole du Bélouga ou la mort d'un cœur incompris

Par Dominique Blumenstihl-Roth


1. Synchronicité ou plan de cohérence ?

Il y a quelques jours, suite à une discussion sur la Connaissance devant un cercle de participants intéressés par les choses de l'esprit, une voix d'insatisfaction s'est élevée alors que j'abordais la question de la « synchronicité » : « Ces choses n'ont aucun rapport entre elles, disait l'interlocuteur. Vous établissez des liens qui n'existent pas si bien que selon vous, tout est signifiant, tout est corrélé à tout. Si j'en crois votre thèse, tout serait expressif d'une pensée supérieure qui s'exprimerait au travers de la diversité de ses manifestations. C'est là un a priori imaginaire insupportable qui brise toutes les règles du bon sens et de la logique. »

Je parlais de ce phénomène bien connu des traditions que les sciences qualifient de « synchronicité ». Et je précisais, me référant aux travaux de Dominique Aubier, qu'il valait mieux parler de « plan de cohérence », car le mot « synchronicité » préconisé intuitivement par Jung ne fait que constater de façon neutre la simultanéité temporelle d'une ou plusieurs occurrences, tandis que « plan de cohérence » affirme positivement l'existence d'un plan structural du réel à l'intérieur duquel les choses se produisent selon une exactitude temporelle qui fait se rencontrer les événements de manière synchrone cohérente dans une unité. Le mot « synchronicité » se contente d'observer que deux choses se produisent « en même temps », sans que cela n'engage ni l'existence de l'unité préalable ni la présence de la cohérence intrinsèque. Y voir un sens relève donc de l'imaginaire. Or c'est précisément parce que le sens préside au réel que ces « synchronicités » existent, en raison même de la structure unitaire du réel, concentrée autour du sens. Il y n' a donc nul « imaginaire » mais sens, plan, et cohérence.

Je disais lors de ma conférence qu'il y avait certainement un lien entre les incendies qui ravagent le pays et la sécheresse d'esprit du matérialisme hyponeurien dominant. Relation où « le dehors » traduit l'état du « dedans », la sécheresse dont souffre la végétation témoignant de celle de la pensée actuelle, privée des pluies nourrissantes du symbolisme. Pour preuve, la sécheresse elle-même, les incendies, qui devraient être considérés comme autant de symboles dont le sens dépasse l'immédiateté perceptible, ne sont envisagés que comme des catastrophes auxquelles remédier par des moyens techniques. Aucune lecture de leur symbolisme n'est effectuée, ce qui appauvrit notre capacité d'anticipation, car les symboles avertissent.

J'allais jusqu'à affirmer que le problème climatique actuel était avant tout une question relative au « climat de la pensée » qui organise nos « catégories ». Nos manières de penser sont inféodées à un système qui suscite l'assèchement spirituel, en ce qu'il ne procède que par la linéarité des raisonnements et ne touche pas les cœurs. Dès lors, ai-je eu l'imp(r)udence d'ajouter, le véritable cataclysme que nous subissons, c'est bien l'aridité des cœurs, sous canicule provoquée par la doctrine du matérialisme qui entend « gérer la planète » par ses propres moyens, c'est-à-dire à l'exclusion de tout rapport au sacré : tout le monde veut sauver la planète, chacun au mieux de ses intérêts, et non pas en tant que fruit de la Création… à laquelle nous ne croyons pas.


2. L'aimable voyageur du Grand Nord

Canicule, incendies, et voilà qu'un autre événement touche les consciences, c'est l'affaire du gentil Bélouga qui, venant de l'Arctique, a traversé les océans jusqu'à remonter la Seine sur des centaines de kilomètres. Etrange comportement de ce mammifère marin — je pense qu'au lieu de l'appeler « l'animal » on aurait dû lui donner un nom, car enfin, en prenant la direction de Paris, ne s'est-il pas en quelque sorte naturalisé, rapproché des hommes, n'a-t-il pas acquis le droit au « nom » au titre même de son exploit ?

Que venait-il faire en France, cet aimable voyageur du Grand Nord ? S'était-il perdu, comme on le croit, ou au contraire, venait-il envoyer un signal au travers de son épopée ? Il y avait là, à coup sûr, un signe de la Nature, du Vivant. Le Bélouga,  nom scientifique « delphinaptérus », se rattache en effet à notre propre branche évolutive. Le Traité de Zoologie enseigne que les mammifères marins, Baleines, Dauphins, et donc Bélougas, sont des êtres qui, évolutivement sortis de l'élément aquatique, sont « retournés » à l'eau pour y développer toutes les capacités que nous leur connaissons, conservant toutefois leur nature de mammifères et ne devenant jamais des poissons. Ces mammifères marins vivent la phase du « retour évolutif » à l'élément aquatique d'origine. Liaison typique entre les couches VI et IV d'un cycle où s'opère la connexion provisoirement régressive vers les conditions du passé, les cétacés interprètent ce mouvement qui les a fait revenir vers le milieu aquatique dont les mammifères s'étaient extraits afin de gagner la terre ferme.

La proximité des cétacés avec les humains est légendaire, et nul ne s'étonne plus de voir les dauphins accompagner les navires ou s'approcher des plongeurs pour échanger avec eux des bulles. Pourquoi, dès lors, un Bélouga ne chercherait-il pas à se rapprocher des humains, moins pour jouer que pour leur communiquer quelque message dont il serait le porteur inspiré ?

— Un Bélouga ne peut rien vous dire, m'a-t-on répondu, tout simplement parce qu'il n'a pas accès à la parole. Vous lui prêtez des sentiments, des perceptions et une conscience qu'il ne peut pas avoir. C'est de l'anthropomorphisme.

A quoi j'ai répondu :

— C'est vrai, le Bélouga ne risque pas d'avoir la parole aussi longtemps que les doctrinalistes de la négation la lui confisquent. Le charmant visiteur a peut-être quitté la banquise pour nous « dire » quelque chose par le seul moyen dont il disposait, c'est-à-dire sa propre vie ? Pour ce qui est de la conscience, il est certain que les animaux sont « pensés » par les forces de la vie, auxquelles ils pleinement accrochés. Leur être n'est pas encombré par la psyché, comme nous. Ils sont eux-même, pleinement. Nous avons tous autour de nous des animaux qui ont, un jour ou l'autre, accompli quelque chose de surprenant, nous avertissant, nous informant : autant d'histoires que nous hésitons à raconter tant elles prennent parfois une dimension invraisemblable. (A ce titre, j'ai toujours pensé que mon chat en savait plus long sur le monde que moi et que s'il avait accepté d'être mon maître, c'était pour m'enseigner ses secrets.)

 

3. Le message du Bélouga

Qui sait si ce joli Bélouga ne nous aurait-il pas « dit » quelque chose ? Avec lui, cependant, le message est collectif. Destiné à être vu et entendu largement. Cela est signifié par la taille physique du messager, par le caractère anormal de sa présence dans un fleuve — qui draine les eaux directement depuis Paris. Par la médiatisation de l'événement. L'importance du signal est indiquée par l'aberration même de son épopée : « la plus subtile manière qu'a la vérité de se faire comprendre est d'atteindre le niveau quasiment contradictoire de l'aberration. L'anomalie est considérée comme l'indicatif majeur de la signification ontologique » écrit Dominique Aubier. La présence pour le moins insolite du Bélouga dans la Seine est donc ultra-significative par là où elle se produit en pleine canicule, alors que lui-même arrive du grand froid ; qu'il habite les eaux, alors qu'on en manque, et qu'il a été capturé dans une écluse au grand dam de sa liberté.

Messager que l'on a voulu « sauver » (de quoi ?), remettre à l'Océan, alors qu'il n'était peut-être aucunement perdu ? Du haut de quelle certitude avons-nous décrété qu'il s'était « égaré » dans le fleuve ? Un animal sauvage s'égare-t-il jamais ? La notion d'égarement est un critère exclusivement humain : on se sent perdu dès que nos critères habituels font défaut… Mais… ai-je demandé à mon chat, es-tu jamais « égaré » ? D'aucune manière, m'a-t-il répondu, je sais toujours qui je suis, où je suis, où je vais : car je n'ai nulle volonté et me laisse guider par la voix de l'absolu qui me conditionne. J'en ai déduit que le Bélouga ne pouvait pas, par erreur, s'être engouffré dans l'estuaire de la Seine : guidé par son instinct et donc sa propre connexion à l'esprit qui gère ce monde, il a fait ce pourquoi il a été mandaté. Jusqu'où serait-il allé si l'écluse (humaine) ne s'était refermée sur lui ?

Il n'était plus qu'à 70 kilomètres de Paris.

Sous prétexte de le « sauver » on l'aura empêché d'accomplir jusqu'au bout sa mission : alerter médiatiquement, au travers de sa propre image d'être en souffrance, notre pays de sa situation et de l'indigence spirituelle qui le frappe. Alerter — jusqu'à en mourir — et relayer par son symbole l'appel que lance la vie. Il a rencontré l'obstacle, l'écluse : fallait-il l'empêcher de remonter plus haut et atteindre Paris, d'où il aurait lancé son message planétaire : non pas un compte-rendu de quelque commission d'experts alertant de l'urgence, mais un message qui aurait ému les cœurs, devant le spectacle tragique de son agonie sur les berges de la capitale. Ces images-là auraient soulevé une énorme émotion : il fallait laisser le Bélouga, fût-il épuisé, remonter la Seine jusqu'à ses extrêmes limites, et recueillir tout le sens de ce sacrifice : donner toute l'ampleur au message que cet ambassadeur du Vivant venait nous délivrer. Il venait nous saluer, nous supplier non pas de sauver sa propre vie, mais celle de la planète dont il était le noble émissaire délégué.

Il est mort, euthanasié, « pour abréger ses souffrances » — souffrances paradoxalement infligées par ceux-là même qui voulaient le sauver, par l'intubation pulmonaire qu'on lui a imposée lors d'un transport improbable en camion. Souffrance également d'avoir été bloqué, capturé en écluse : (écluser la pensée, sélectionner l'admissible, grande spécialité de la pensée unique qui sait toujours mieux ce qui est bon pour vous…). 


4. La bonne conscience a ses raisons

Je l'imagine, l'hôte des hautes latitudes, évoluant le long des berges, s'approchant de la Tour Eiffel, la Maison de la Radio ; des milliers de Parisiens et visiteurs venus du monde entier sont là pour le voir, l'encouragent, et surtout… comprennent son message. Quitte à en mourir, il aurait vécu là son instant de grâce, celui de la mission accomplie. Au lieu de cela, la bonne conscience toujours prompte à intervenir pour « sauver » — pourvu que cela satisfasse l'idée du sauveur que nous avons de nous-mêmes.

Le symbole a été entravé par le désir de « bien faire », une partie essentielle du signifié a été perdue, au bénéfice du narratif médiatique conçu autour du sauvetage (raté) du Bélouga, précisément là où l'information « capitale » se trouvait dans le symbole qu'il convoyait. Le symbole incomplètement réalisé, non par incompétence du messager qui est allé au bout de lui-même, mais du récipiendaire visé qui n'en veut pas. D'où sa capture, l'encagement, le pseudo-sauvetage réalisé la main sur le cœur, très satisfaisant à l'égo de tous ceux qui y ont participé et que l'on ne saurait critiquer, tant il est vrai que les bonnes intentions ne le supporteraient pas. Cependant, l'échec est total : le Bélouga n'est pas sauvé, et sa mort par euthanasie anéantit la portée du message qu'il convoyait, n'ayant pu aller jusqu'au bout de son périple qui devait le mener jusqu'à Paris.

Passait-il son « labyrinthe », quittant le lieu désormais difficile qu'est pour lui le Grand Nord en réchauffement, partait-il vers son « second lieu », où il ne survivrait pas, mais où il déposerait la carcasse de son corps, dépouille d'un drame et porteur de son propre symbole ? 


5. Le symbole demande a être compris…

Comment ne pas penser à Don Quichotte, chapitre 23, tome II. Sortant de la caverne, il donne la parole à Montesinos qui arracha le cœur de son ami Durandart pour le convoyer en France… 

« Je vous ai arraché le cœur du mieux que j'ai pu, sans vous en laisser la moindre parcelle dans la poitrine ; je l'ai essuyé avec un mouchoir de dentelle ; j'ai pris en toute hâte le chemin de la France, après vous avoir déposé dans le sein de la terre, en versant tant de larmes qu'elles ont suffi pour me laver les mains et étancher le sang que j'avais pris en vous fouillant dans les entrailles ; à telles enseignes, cousin de mon âme, qu'au premier village où je passai, en sortant des gorges de Roncevaux, je jetai un peu de sel sur votre cœur pour qu'il ne sentît pas mauvais, et qu'il arrivât, sinon frais, au moins enfumé, en la présence de votre dame Bélerme. » Montesinos, selon la légende, a extrait le cœur de son ami et l'a transporté en France. Allégorie littéraire qu'il est aisé de décrypter : il s'agit d'élever et enlever la pensée symbolique (représentée par l'image du cœur) pour la présenter à la nation où elle serait reçue par l'intelligence (Bélerme) capable d'en concevoir le décryptage au moyen des clés adéquates.

Le Bélouga demandait exactement cela : prendre en toute hâte « le chemin de la France », y être reçu comme un visiteur de marque, compris en tant que symbole, afin que prennent sens les efforts qu'il a fournis pour venir jusqu'à nous. Le symbolisme de son action demeurant non lu, non décrypté, il en résulte une banale anecdote pour le journal télévisé. Cependant, le symbole a plus d'ampleur que la pensée objective : il voit loin, il prophétise, il guide. Il a le sens du destin. Parce qu'il porte en lui l'image du Modèle d'Absolu dont il est une expression vivante. 

Les symboles, nous les croyons inertes, alors que ce sont des êtres véritables. « Ils sont les sentinelles vivantes de la Connaissance passée, ils surveillent notre avenir. Fâcher les symboles, les ignorer, les mépriser peut causer des désastres. Les comprendre et les servir peut occasionner des bienfaits. Ils cautionnent l'évolution désirable, désirée par l'évolution du monde. Minimiser cette puissance revient à fauter contre la vérité et le réel. Les symboles ont les moyens de manifester leur présence et leur force. » (cf : La Face cachée du Cerveau)

Nous avons empêché le symbole vivant du Bélouga de « dire » . Nous avons affaibli son message et la percutante dramatisation que son décès aurait suscité dans les consciences si nous l'avions laissé gagner Paris. Là, son symbole agissant par lui-même aurait commotionné les sensibilités. En lieu et place, la médiatisation des techniciens et spécialistes tirant à eux la vedette… La situation a été « gérée » au mieux pour le « bien-être » de l'animal, et surtout pour la tranquillité d'âme qui se satisfait toujours de ce qui va dans le sens de son apaisement.


6. Bien sûr, « il fallait le sauver », qui s'y refuserait ?

Nous avons tout essayé, disent les responsables de l'opération… Bonne conscience préservée, « tout » a été fait, sauf peut-être l'essentiel qui était de le laisser, par lui-même, aller au-devant de son propre destin dont il ne pouvait être ignorant. Cette tranquillité d'âme satisfaite des sauveteurs a laissé comme une insatisfaction, car elle se nourrit de la certitude que toute l'affaire était entre leurs mains, alors qu'en toute objectivité, l'extraction hors de l'eau des mammifères marins est extrêmement périlleuse… pour le premier concerné. Il a été exposé à un danger mortel afin de le tirer d'un autre dont nous n'avons pas mesuré tous les aspects. Seule a compté la « practicité » technique, la mise en œuvre spectaculaire, le déploiement hors norme de la générosité des sauveurs… Tout cela est formidable, merveilleux… Et si justement, le « diable » n'était pas de la partie ? Il emprunte l'allure et les arguments de la bonne conscience pour interdire le vrai sens d'émerger. Oui, il fallait extraire le sens, libérer le symbole hors de son milieu d'origine, l'exposer en plein air : encore faut-il se rendre capable de le lire et concevoir que tout cela était Symbole.

Attitude subtile que « sauver » le messager en détresse, le remettre à l'Océan, alors qu'il venait se donner, s'échouer sans doute sur les rives de Paris… Que savons-nous de lui, à part qu'il est un Cétacé de peau blanche — innocent voyageur qui nous dit qu'effectivement c'est assez de ces mises en scène d'autosatisfaction médiatisée sur sa mort. La bonne conscience impose ses décisions, dans un contentement de soi irréprochable… c'est là le grand refuge du « diable » que « contrefaire le bien », car la conscience humaine n'a pas de réaction de défense face au bien, quand il est mis en évidence.

Qui n'a entendu, dans sa vie, et subi, cette péremptoire « je sais ce qui est bon pour toi » où l'être se voit impliqué, orienté dans un projet qu'il voulait justement éviter ? Tu feras un grand avocat — tandis que son âme le faisait rêver d'être un pêcheur au grand large sur des chalutiers ? Tu seras un grand homme d'affaire, alors qu'il sentait vibrer en lui les harmoniques de Bach et Haendel ? Tu retourneras à l'Océan, avons-nous intimé au Bélouga, alors qu'il rêvait de voir la Tour Eiffel et nous dire le sens et la vocation universelle de notre pays qui est de s'ouvrir au sens des choses, et de produire la grande exégèse explicative du réel. Tout cela sera-t-il nié par l'impérialisme de l'ignorance ? Elle se charme et se pavane de son autorité… tandis que le message du symbole est euthanasié.

Ce à quoi je me refuse. D'où ce texte donné en partage aux consciences qui accepteront d'en valider le sens.

 

 


En résumé :

Le Bélouga est venu vers les hommes et a opéré symboliquement la remontée cyclique de la couche IV vers la couche VI, marquant ainsi l'ouverture évolutive en couche VI enrichie des apports de son « retour archigénique ». De même le symbolisme, expressivité active en couche IV, laisse remonter son énergie vers les couches supérieures où s'exprime la lucidité explicative et demande à y être exégétisée. Le Bélouga, par sa nature d'animal emblématique d'être formé en couche IV de l'Evolution, a réalisé cette odyssée individuelle qui implique celle de tout le cycle évolutif. Il a fait sa part, elle est symbolique : il est le « symbole du symbolisme » remontant en surface et demandant à être compris. A nous de compléter le rébus par notre prise de conscience : à nous de lire ce qui se donne à lire et d'en admettre la validité. Toute notre relation au monde, au réel, au vivant, s'en trouve changée dès lors que nous admettons que sur cette terre nous ne sommes pas seuls… 



P.S. : A ceux qui affirment que le Bélouga ne peut rien dire, je les renvoie au Traité de Zoologie, (volume 17, sous la direction de Pierre Paul Grassé, éd. Masson, 1955 p. 386) qui précise qu'il est au contraire un grand parleur, c'est pourquoi il est surnommé « le canari des mers », en raison de la variété des cris et des sons qu'il émet sous l'eau, « les uns sont aigus comme des sifflets, les autres rappellent un tictac, certains une sonnerie de cloche ou les sonorités d'instruments à cordes… ou encore des miaulements de chats ou des gazouillis… »
 
 
Réf :
La Face cachée du cerveau
Le Traité de Zoologie
 
 

19 commentaires:

Sendirosch a dit…

Et encore merci pour les précisions !

Raymond a dit…

Magnifique réflexion !

Anonyme a dit…

Merci de ce retour réflexif et touchant.

Anonyme a dit…

un grand Merci pour cet article qui reconnaît le sens et qui rend hommage à ce Bélouga généreux

Gabrielle a dit…

Il fallait l'écrire
merci de l'avoir fait et bravo
Gabrielle

Anonyme a dit…

Bonjour !
Merci !
Mer Sea !
Mère si ...!
Très cordialement.
PH. L.

Anonyme a dit…

oui je valide ... Son sacrifice ne sera pas vain, grâce à vous, qui avez su l'entendre, nous le portons dans nos cœurs désormais.
Petite fille, au Maroc, dans la vallée de Tessaoud, je me suis trouvée, nez à nez face à une énorme tortue d'eau. Elle sortait de l'oued et venait vers nous, elle n'était pas contente et voulait nous dire quelque chose. Plus de cinquante après cette épisode, un ami d'enfance qui était présent, lors de cette rencontre fascinante, m'a rappelé que nous avions péchés dans le coin et que nous avions été surpris de voir au bout de nos cannes des bébés tortue. Nous étions des enfants sauvages ... Heureusement ces bébés ont été remis à l'eau. Je n'ai jamais oublié cette mère tortue. Il m'a fallu attendre de nombreuses années pour entendre sa colère. Elle fait partie de ma vie plus que jamais…

Anonyme a dit…

je vous suis vraiment reconnaissante d'écrire sur ce Béluga. Bien sûr que sa présence était un signe, un message que la Nature nous envoie à tous et à chacun. Vous êtes plus versé que moi dans la Connaissance du Réel. Donc merci d'aller plus loin que moi dans l'accueil et la compréhension de la mission de ce visiteur. Quel cadeau il nous a fait...quel cadeau vous nous faites en nous invitant à aller plus loin, dans le cerveau, dans le Plan, dans le Réel, Merci

Sophie G. a dit…

J’ai beaucoup apprécié votre analyse du symbole Bélouga et je partage votre indignation sur la gestion faite par les hommes de cet événement.
Je m’interroge sur le fait qu’avant le Bélouga, au mois de Mai, une Orque est déjà venue s’aventurer dans la Seine entre Rouen et Le Havre. Elle a été retrouvée morte le 30 Mai.
Peut-on dire que ces deux cétacés ont été acteurs d’un Bip-Bop ?
L’Orque inscrit le signe en Bip et le Bélouga en joue le Bop. Le Bélouga engagé plus profondément dans le fleuve aurait pu gagner Paris et matérialiser le signe si les hommes ne s’étaient pas interposés.

Merci pour vos précieux articles, vous êtes notre AFP (Agence France Pé).

Rose a dit…

Le Bel'Uga des émotions françaises a eu son équivalent en norvège , une femelle morse a été euthanasiée récemment , pour seule réponse à sa présence dans les eaux du port d'Oslo .
La tentavive de sauvetage en france a provoqué la mort du navigateur (euthanasie provoquée)tandis qu'en norvège le morse envoyait des signaux depuis
les bateaux qu'il occupait !! . quel toupet ces habitants naturels de la terre ?
Peut-être les a t-on pris pour des mirages ?
Il y a encore un pilote transcendant dans l'espace de l'oxy-dent ?

Unknown a dit…

Je n'écoute plus ni ne lis les "actualités". J'ai très vaguement aperçu Bélouga écrit mais sans plus. Je suis ravie de découvrir l'histoire de ce Bélouga et son interprétation lumineuse en même temps, et de ne pas avoir été polluée par toutes les narrations médiatiques impudentes.
Merci.

sophie a dit…

Je n'étais pas au courant de l'histoire, je regarde et écoute le moins possible les médias délétères.

Ce texte est d'une profondeur digne de celle du symbole qui ne se dévoile qu'à ceux qui sont prêts.

Merci beaucoup c'est juste magnifique.

Anonyme a dit…

Votre texte est magnifique !
Merci et puisse t il nous faire réfléchir !

Mireille a dit…

Un grand merci pour ce texte sublime.
Le plan de cohérence est là, à chaque instant, dans chaque événement, à nous de savoir les lire, les com-prendre, les intégrer. Merci.

Anonyme a dit…

Magnifique plaidoyer qui décuple ma tristesse devant le sort de ce béluga. Merci infiniment

MCL a dit…

Merci pour cet excellent article dont la profondeur atteint les abysses du cœur. Bien sûr que l'extérieur est le reflet de l'intérieur, mais c'est une réalité que peu de gens sont en capacité d'entendre, et encore moins d'intégrer au-delà de l'intellect. Mais l'entêtement de la majorité n'est-elle pas incluse dans le plan du Réel Sacré ? Le mental veut toujours régler les problèmes qu'il a lui-même créés sans réaliser que c'est impossible. La prétention et l'arrogance mentales ne pouvaient que conduire à l'aberration qui a consisté à sortir cette magnifique créature de l'eau pour la mettre dans un filet qui lui a fait plus de mal que de bien sous prétexte de la sauver. Il a fallu d'abord l'attirer dans des filets et la sortir de son environnement naturel, des stratégies mentales à l'origine de la séparation avec le Sacré, et de la désunion entre les humains (diable signifie diviser et désunir ).
Le beluga a été nommé une première fois Lily (2 fois lis, impératif de lire, et dont la racine arabe et latine est ... Lys.
Et le plus extraordinaire, c'est qu'il a été renommé à titre posthume. (Loi du redoublement).. Lys ! Lys a été choisi parce qu'il veut dire lumière en norvégien ! Lys est également le symbole de la royauté, de la pureté et de la noblesse, et signifie Dieu est ma demeure, ma plénitude. C'est d'une beauté innommable ! Quoique l'homme fasse, le Réel s'impose toujours et heureusement !

Anonyme a dit…

Merci au Belouga, qui a remonté la Scène, ce fut un beau pari....
Message reçu du Belouga blanc !

Anonyme a dit…

Merci pour ce décryptage du symbole Béluga. Il ne sera pas venu pour rien car il aura été entendu.

Anonyme a dit…

Dans l'excellent article sur le beluga, vous parlez d'une discussion sur la Connaissance que vous avez eue devant un cercle de participants intéressés par les choses de l'esprit.
Pouvez-vous me dire comment y participer et à quelle date.
Je vous remercie et je vous souhaite une excellente journée.
Bien à vous.