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dimanche 9 novembre 2025

José Rizal, Don Quichotte des Philippines. Un livre de Dominique Blumenstihl-Roth

« Dans les pas du Maître »

Don Quichotte des Philippines

 

par Dominique Blumenstihl-Roth

Editions De La Rosa

ISBN 97829522266127


José Rizal est aussi présenté sur ce site : https://dbr-radio.com/crbst_67.html

 



José Rizal (1861-1898) héros national des Philippines, est un météore. Poète, romancier, il réalise une œuvre qui figure au premier plan de la littérature espagnole moderne. Essayiste, il avance une vision civilisatrice où le langage apparaît comme le moteur principal de l’évolution culturelle : le langage, outil de révolution politique, partant, de l’indépendance de son pays.

Son œuvre s’accompagne d’une profonde insertion dans le réel : médecin, ophtalmologue, il met sa compétence acquise à Madrid et à Berlin au service des plus démunis. Agronome, il conçoit un projet agricole moderne, favorisant les cultures vivrières. Linguiste, il fonde une école où il enseigne les langues. Chef charismatique d’une révolution dont il ne partage pas les options violentes, il est pris pour cible par la puissance colonisatrice. Il est fusillé le 30 décembre 1896, à l’âge de 36 ans… Parlant et écrivant 23 langues, dont l’hébreu, l’arabe et le Hindi, Rizal s’empare de la langue des conquistadores, la domine, la forge à son goût, y insère le lexique des îles et rappelle que le Castillan est avant tout la langue de Don Quichotte. Rizal ne cherche pas l’affrontement avec la puissance dominante. Il propose, au contraire, que les Philippines deviennent une province d’Espagne. Qu’elles s’émancipent à l’intérieur de la Communauté hispanique dont il ne conçoit pas qu’elles en soient séparées : la révolution, pour lui, ne peut être qu’un acte positif de réinvestiture culturelle par le langage.

Que le peuple se libère ! Par la culture, le savoir, la connaissance. Projet révolutionnaire pressenti dans son premier livre Noli me Tangere, explicité dans son second roman, el Filibusterismo. L’intrigue de ses ouvrages repose sur le pouvoir de la parole. Pour lui, la culture est affaire de responsabilité : que chaque individu fasse l’effort d’apprendre et s’affranchisse de tout esclavage. Qu’une nation tout entière fasse de la culture son grand projet. La thèse de Rizal se nourrit d’une conception résolument quichottienne.

Son œuvre : fulgurante. Plusieurs recueils de poésie, pièces de théâtre, et deux romans magnifiques entourés d’une vaste énigme. Pour en ouvrir le secret, il fallait remonter à sa source d’inspiration : Don Quichotte, et recourir au Code des archétypes que Dominique Aubier a mis au jour dans La Face cachée du Cerveau. José Rizal apparaît alors comme un subtil connaisseur de l’herméneutique hébraïque. Son œuvre prophétique annonce l’émergence d’une exégèse universalisante, Rizal en effet désigne clairement le pays et le lieu où elle se produira.
 
 

José Rizal

Don Quichotte des Philippines

 

par Dominique Blumenstihl-Roth

Editions De La Rosa

344 pages, 37 euros (France expédition incluse) + 9 C.E.E.

ISBN 97829522266127

 

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à paraître en décembre 2025


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dimanche 12 octobre 2025

Sébastien LECORNU : Redoublement Bis repetita ou les archétypes en action

Sebastien LECORNU : Redoublement bis repetita ou les archétypes en action
 
Dans un article précédent, j'ai attiré l'attention sur le fait que le nom du Premier Ministre désignait la présence d'un archétype qui entrait, avec lui, en fonction dans la gestion et l'avenir du pays. L'archétype des Cornes, bien connu dans la mythologie grecque, les Cornes de Cnossos.
Dans son livre La Face cachée du Cerveau, Dominique Aubier a établi l'universalité de cet archétype ; il signale très précisément l'entrée au LABYRINTHE.
A peine nommé, M. Lecornu a subi une dramaturgie composée par M. Bruno Retailleau qui s'offusquait de ce que M. Bruno Le Maire, sortant de son exil, était appelé à participer au gouvernement. Mise en scène que tout cela, psychodrame auquel M. Lecornu ne s'est pas laissé prendre : il a aussitôt donné sa démission. La « guerre des Brunos » n'aura pas lieu, et que chacun rentre au bercail.

Et voici que le Président de la République, à la surprise générale, renomme le démissionnaire M. Lecornu au poste de Premier Ministre. Redoublement qui en étouffe plus d'un. Il s'agit en réalité de la mise en œuvre de l'archétype : « faire deux fois ». Un archétype ignoré des commentateurs et autres experts de sciences-po. Le sage chinois Lao-Tseu, le chef Sioux Ehaka Sapa, le Soufi Ibn' Arabî, ou Rabbi Aqiba en connaissaient le secret. Jean Racine en connaissait la mécanique. Cervantès en était un expert.

M. Macron n'est pas un initié. Il ne connaît pas le Code des archétypes et le connaîtrait-il qu'il n'y croirait pas, étant déjà pleinement investi dans la croyance qu'il a en lui-même. L'archétype cependant agit, par delà la volonté des individus. Il impose sa réalité : c'est l'archétype qui a forcé la main à celui qui se croyait décisionnaire.

Le deuxième gouvernement de M. Lecornu s'ouvre sur l'activation, par le réel, du Redoublement. C'est la seconde instance pour lui, d'un engagement qui devrait tenir bon. J'ose imaginer qu'il persistera jusqu'aux prochaines élections présidentielles — auxquelles il ne manquera pas de se présenter. Il aura acquit notoriété, expérience (et encaissé sans doute pas mal de coups de la part de ses ex-amis) : de quoi forger l'étoffe d'un présidentiable. « Moine-soldat » dit-il de lui-même.

Pour sa formation de futur possible président, je lui recommande de lire Don Quichotte, le chapitre 42 du volume II : Sancho Panza, qui s'est peu à peu « quichottisé », est nommé gouverneur de île Barataria où il devra rendre justice, établir le droit. Avant son départ pour l'île, il reçoit les conseils de son maître à penser. Pendant tout un chapitre, Don Quichotte instruit son écuyer de l'art et la manière de bien gouverner. Une leçon qui devrait être affichée à l'entrée des cours de sciences politiques dans toutes les universités. S'agissant d'un Redoublement, Don Quichotte réitère et complète ses conseils en un deuxième chapitre pour une série de « seconds conseils » que l'écuyer ne manque pas de mettre en œuvre.
Les avis politiques de Don Quichotte dépassent tout ce qu'un sociologue du politique comme Max Weber a pu concevoir ! Il n'est que voir comment Sancho, à peine arrivé en son île, (chapitre 45-II) prend les mesures adéquates pour déjouer les complots qu'on lui réserve. Sa clairvoyance s'inspire de la justice du roi Salomon, qui perce les lourds secrets des âmes obscures.

Je souhaite que M. Lecornu, pourvu de l'enseignement quichottien, réussisse (dans l'intérêt du pays) la traversée du Labyrinthe. Le Code socio-politique ultra-réaliste qu'enseigne Don Quichotte à son écuyer lui seront d'un grand secours.
J'espère qu'il prendra connaissance de la mission spirituelle de la France, de son rôle au regard de la marche du monde et qu'il en parlera.
 
 
A méditer ces paroles de Sancho Panza qui s'apprête à devenir gouverneur de l'île Barrataria : « J'ai vu plus de deux ânes aller au gouvernement, et quand j'y emmènerais le mien, ce ne serait pas chose nouvelle. »
(Don Quichotte, chapitre 33, tome II)

samedi 27 septembre 2025

Dan Brown, le Secret des secrets. Titre plagié d'un ouvrage de Dominique Aubier

Le Secret des secrets. Un titre plagié par Dan Brown.

M. Dan Brown est un auteur qui a de bonnes lectures. Au point qu'il s'en inspire pour trouver les titres de ses propres livres.

Voilà qu'il intitule son dernier livre Le Secret des secrets. Il ne manque pas de culot, l'écrivain américain, car il s'empare du titre d'un ouvrage de l'autrice Dominique AUBIER, (autrement plus intéressant !) dont la quatrième édition est disponible ici

Dan Brown (je ne lirai pas son livre) et son éditeur se sont imaginés qu'elle était assez discrète pour que le plagiat passe inaperçu. C'est là une indélicatesse.

Il est temps que ces impostures cessent. La célébrité (et le fait d'être américain) ne permet pas de commettre des infractions. Son éditeur, J.C. Lattès devrait se rappeler qu' aux termes de l'article L. 112-4 du Code de la propriété intellectuelle, le titre d'une œuvre, dès lors qu'il présente un caractère original, est protégé comme l'œuvre elle-même.
 
L'imposture est grave car l'écrivain reprend la thématique du Secret et le reverse dans la forme romanesque, donc fictionnelle : le « code » initiatique serait donc une pure fiction, irréelle. Il s'empare du sujet initiatique des plus sérieux et en fait un embrouillage fantaisiste qui aboutit à affaiblir le véritable sujet. Il commet une grave erreur, empêchant le véritable Secret des secrets de passer. Ses éditeurs sont complices de l'imposture. Mais cela n'a rien d'étonnant : le monde de l'édition, extrêmement mercantile, a pour but essentiel de générer du bénéfice commercial. Beaucoup d'impostures empêchent la sortie du véritable Secret. Les Lecteurs sérieux ne se laissent pas prendre au piège.
Pour nous, le Livre est objet de Culture, de Connaissance, de Civilisation. Il s'agit donc de rétablir la vérité :

Voici le vrai Secret des secrets, l'original : 
par Dominique Aubier, 4e édition
ISBN : 9782916619071

D. Blumenstihl-Roth, éditeur
M.L.L. / La Bouche du Pel
BP 16 - 27240 DAMVILLE 





Dominique Aubier est l'autrice, entre autres, d'une remarquable série exégétique sur Don Quichotte. Voici ses ouvrages :


Aux éditions du Seuil, six romans : 
Le Maître-Jour ; Vive ce qu'on raconte ;
La Nourriture du feu ; Le Pas du fou ; La Reïna ; Le Détour des choses
Espagne, Collection Petite Planète, avec Manuel Tunon de Lara
España, éd. Compañia general Fabril Editora, Buenos Aires
Guerre à la Tristesse, photos Inge Morath, couverture Pablo Picasso, éd. Delpire
Séville en Fête, photos de Brassaï, préface Henry de Montherlant, éd. Delpire
Fiesta in Sevilla ed. Thames and Hudson, Londres
Fiesta Brava, photos de Català Roca, ed. Luciano Landi, Rome
Il Segreto di Pulcinella, ed. Luciano Landi, Rome
La Duchesse d'Albe, éd. Del Duca
Altro Mondo, en collab. avec Sonali Dasgupta, éd. Longanesi, Milan
Hans Hartung, par Dominique Aubier, éd. Georges Fall, Paris
Anna - Eva Bergman, par Dominique Aubier, éd. Georges Fall, Paris

Traductions
Au Club des Libraires de France
Bernal Diaz del Castillo : la Conquête du Mexique ; Le Cid Campeador
Cervantès : Le Retable des Merveilles
Aux éditions Les Impénitents : Cervantès, La Danse du Château,
Coffret, burins de Louis Chavignier, frontispice d'Alberto Giacometti
Aux éditions de l'Arche : Lope de Vega : Fonteoveruna

Œuvre d'enseigner
L'Urgence du Sabbat, éd. Mont-Blanc
Le Cas Juif, éd. Mont-Blanc
Le Principe du langage ou l'Alphabet hébraïque, rééd. M.L.L.
La Synthèse des Sciences, ou l'Hébreu en gloire, éd. Qorban
Réponse à Hitler, éd. Qorban
Deux Secrets pour une Espagne, éd. Arthaud/Qorban
Catalina, ou la Bonaventure dite aux Français, éd. M.L.L.
Le Secret des secrets (introduction à la Face cachée du Cerveau), éd. Universitaires, éd. M.L.L.
La Face cachée du Cerveau, éd. Séveyrat, éd. Dervy, éd. M.L.L. 
Le Réel au Pouvoir, éd. Dervy, éd. M.L.L.
L'Ordre cosmique, éd. M.L.L.
La Puissance de Voir selon le Tch'an et le Zen, éd. M.L.L.
Tir de Voyance sur Mururoa, éd. M.L.L.
Lire sa Vie et décrocher sa timbale de destin, éd. M.L.L.
Ces désastres qu'on nous fabrique, éd. M.L.L.
Le Pouvoir de la Rose, éd. M.L.L.
Bolliyoud, le Cinéma Indien, éd. M.L.L.
L'Alzheimer, étiologie établie sous regard kabbalistique, éd. M.L.L.
Quand le Sacré fait du Cinéma, éd. M.L.L.
Inédit 1. et Inédits 2. , éd. M.L.L.
La 23e Lettre de l'Alphabet hébreu, éd. M.L.L
Rebâtir le monde, éd. M.L.L.
La Lecture des Symboles, éd. M.L.L.
 
Exégèse de Don Quichotte
— Don Quichotte prophète d'Israël, éd. Robert Laffont, éd. Ivréa
— Don Quijote, profeta y cabalista, ed. Obelisco, Barcelone
— Victoire pour Don Quichotte, les sources hébraïques et araméennes de Don Quichotte, éd. M.L.L.

vendredi 19 septembre 2025

Comment rembourser la dette spirituelle de la France ? Le Premier Ministre M. Lecornu à l'entrée du Labyrinthe

Comment rembourser la dette spirituelle de la France ?

Le Premier Ministre M. Lecornu à l'entrée du Labyrinthe

par Dominique Blumenstihl-Roth


La dette financière de la France serait de 3000 milliards d'euros. L'ancien Premier Ministre, M. Bayrou, estimait qu'il fallait rembourser-économiser à raison de quelques 44 milliards. D'où a-t-il tiré ce chiffre ? Mystère ! 

Toujours est-il qu'on nous prête, en pariant sur notre capacité de remboursement : c'est là un acte de croyance, les prêteurs se convainquant que l'Etat serait en mesure d'assurer la poursuite de cet endettement. En ce sens, l'économie repose sur un acte de foi, que l'on appelle « la confiance des marchés ». Les agences de notations interviennent dans ce processus et attribuent leurs évaluations, elles aussi sensibles aux croyances : elles acceptent la notion de projection, de tendance. Leurs experts (qui garantit cette expertise ?) distribuent depuis leurs bureaux installés aux Etats-Unis d'Amérique des notes, des bons points, des avertissements ou des punitions.

44 milliards à rembourser… Ponctions dans les systèmes sociaux, jours de travail supplémentaires, faire payer les retraités, faire payer les riches parce qu'il sont riches ou faire payer les plus pauvres, parce qu'ils sont les plus nombreux : la thérapie utilise les mêmes concepts que le mal qu'elle prétend guérir. C'est de la pure pensée hyponeurienne, matérialisme total prétendant guérir le mal qu'il génère.


1. La dette d'un point de vue initiatique

D'un point de vue initiatique, la dette de 3000 milliards d'euros est l'expression en Qui Fait, d'ordre matériel et financier, de la véritable dette en Qui Sait, d'ordre spirituel. C'est la tare d'une indigence grave, accumulée depuis des années : nous avons parié sur l'expansion infinie, sur la productivité à outrance, sur le « faire », et nous nous sommes enfoncés dans cette forme de pensée. La Connaissance a été reléguée dans le domaine du religieux, terrain de cristallisation des compréhensions anciennes du sacré.

Et nous voici devant le mur. Le domaine du Faire relève de la branche évolutive soutenant le quantitatif. (Cf Le réel au Pouvoir.) L'arbre en Y des lettres de l'alphabet biblique présente cette dynamique du Faire par les lettres finales situées sur la branche gauche. L'énergie permet des échanges latéraux et des montées évolutives, des relances allant des finales Caf, Mem, Noun, Pé jusqu'au Tzadé final. Parvenu au Tzadé final, l'énergie se heurte au mur. Il n'y a plus d'autre finale après le Tzadé final. Fin de la dualité. C'est le moment du bilan. La facture tombe. En Tzadé final, le verdict est sans appel : il y a cessation de la progression dans le secteur hyponeurien.

Ce sont là des concepts dont les économistes ne savent… rien. Ils ne sont pas enseignés dans les écoles, et pour cause : les sciences économiques sont réfléchies selon les concepts de l'école hyponeurienne, qui est incapable de réfléchir selon d'autres modalités que les siennes. C'est pourquoi les économistes pensent régler le désastre par les mêmes éléments que ceux qui l'ont suscité. Ce qui ne fait qu'augmenter l'épaisseur du mur. Les économistes ne savent pas ce qu'est une crise. On le lutte pas contre une crise, on en sort. Cela signifie qu'il faut rompre avec le système qui la produit, ouvrir une porte et… quitter la pensée qui la génère.

Dès lors, il ne s'agit pas de lutter « contre le capitalisme », vieille ritournelle de la « lutte des classes ». Cette lutte idéologique participe, elle aussi, au système hyponeurien. Il s'agit de penser tout autrement le réel. Cesser de penser en terme de fourmilière productive, et replacer les valeurs éthiques au cœur de l'économie.

Il existe un personnage biblique emblématique de ce discours plaçant les « choses » en priorité idolâtrique. C'est Esaü, le frère de Jacob. Il est l'aîné et devrait, à ce titre, endosser la responsabilité spirituelle de ce que la Tradition appelle l'Alliance. Vivre et agir selon le Code. Mais il décline cette succession, pour un bon repas qui le sustente momentanément : appétit de l'immédiat, de la satisfaction par la prédation. Son style de vie repose sur la violence, le désir de possession, avoir ici et maintenant, avoir plus et davantage, toujours plus et jamais assez. Bien entendu, il se plaindra de ne pas avoir obtenu, en premier, la bénédiction d'Isaac, car il entendait outre la vénération, faire sanctifier ses options absolutistes.

Autre personnage : Caïn. Lui aussi estime que la prédation est le seul mode de vie valable. Il ira jusqu'au meurtre pour imposer cette option. Cet acte, inscrit dans la mémoire de l'humanité, a laissé des traces. Il a inscrit une dette immense, ayant inséré le crime à la place de la parole comme modalité d'action. Ce style, par quoi les forces caïniques du Faire exercent leur puissance illimitée et violentes, continue de conditionner nos constructions mentales. Nous réfléchissons selon des logiques hyponeuriennes, que nous tenons pour des raisonnements de bon sens.


2. Lecture du 44 : le prix du sang

Le Premier Ministre sortant voulait rembourser 44 milliards de dettes. Un chiffre dont personne ne sait d'où il l'a tiré. Je crois qu'il a été inspiré par le chiffre lui-même, qui désirait se faire penser. En effet, le chiffre 44 écrit, en hébreu, le mot DaM (Dalet, Mem) :

ד ם

qui signifie : le sang.

Faut-il rembourser le prix du sang, se saigner pour rembourser ? Rembourser la dette spirituelle que le pays a accumulé depuis qu'il a renoncé à parier sur l'esprit ? La France est très éloignée de sa vocation, et ses dirigeants, dont  la pensée mijote dans les marmites d'Egypte, n'ont pas même l'idée de la nécessaire délivrance à opérer.

Si j'étais conseiller du Premier Ministre, je suggérerais de rembourser non pas 44 milliards, mais 45. Un de plus, de sorte que l'on passe du prix du sang à la valeur humaine. 45, en effet, s'écrit Alef, Dalet, Mem, ce qui donne Adam. C'est-à-dire l'homme. C'est la valeur de l'Homme qu'il faut à tout prix restaurer : réaffirmer les valeurs de l'être en lieu et place de l'avoir. Si l'on présentait aux Français le remboursement de la dette matérielle comme le pendant métaphorique de la dette spirituelle, cela susciterait un état de surprise, une vraie rupture avec le discours habituel de la basse-cour politique. Le peuple (dont nous sommes) saurait apprécier cette pensée différente, cela aurait des effets extraordinaires sur le moral, sur l'espérance de toute la population. C'est dans ce changement de paradigme que réside la véritable rupture dont rêve le nouveau Premier Ministre, M. Lecornu.


3. M. Lecornu, Premier Ministre à l'entrée du labyrinthe

Un initié connaissant les stratégies opérant au moment du Tzadé final, remarquerait que le nom du Premier Ministre évoque l'archétype des « Cornes ». Situation de Grand Ecart. A l'entrée de Cnossos, elles dominent l'entrée du Palais qui est en même temps l'entrée du labyrinthe. (« Le labyrinthe s'ouvre à l'endroit où les cornes s'élèvent » cf La Face cachée du Cerveau, tome II, p. 236). Les Cornes démarquent un moment stratégique capital. Elles s'élèvent à la fin de la couche V d'un cycle et marquent l'entrée en couche VI. (Cela ne signifie pas que le Premier Ministre soit un initié, mais que son nom signale une situation emblématique dont un initié doit faire la lecture).


Suite de cet article ici



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Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la symbolique des Cornes, voici un extrait de la lecture initiatique de ce thème, extrait du livre de Dominique Aubier; La Face cachée du Cerveau, tome II, p. 236 et suivantes de la 4e édition). 


LES CORNES 

« En couche Vc, l'association fibrillaire entre les deux hémisphères a imposé le surgissement d'une proposition : la mise en sympathie des entités qui, jusque-là, s'opposaient. A ce signe, car c'est le signe, le Stop est devenu sensible. Avant d'être un conseil comportemental, le Stop est un fait structural. La fibre entièrement constituée enregistre en elle-même le phénomène de l'arrêt. Cette situation entraîne pour elle un état de conscience : celui de son individualité. Prenant vie, elle détermine l'état Serpent. Le Serpent, à son tour, attire l'attention vers l'autre côté des choses. Dans le Grand Ecart, la dualité se mesurait à la distance d'écartement et d'opposition qui séparait les deux branches évolutives. Avec les Cornes, c'est une dualité d'une toute autre nature qui demande à se faire penser. Il n'y a plus écartèlement. La force d'opposition a cédé. Le Rapprochement a été efficace. Il a révélé l'existence d'une entité susceptible de parler l'anomalie de placées sur un labyrinthe

Les Hopis, peuplade amérindienne de l'Arizona, se répartissent en diverses sociétés ésotériques. L'une d'elle s'appelle les Unicornes. Existe aussi la confrérie des Deux-Cornes. Le groupe « unicorne » illustre la position Stop-Serpent et se charge d'en interpréter les caractéristiques. La Société des Deux-Cornes est la plus importante car « elle est la seule à avoir la connaissance du concept originel de la Création. » (Frank Waters, Le Livre du Hopi, Payot, Paris 1978, p. 154.) En effet, pour savoir que « deux cornes s'effilent en pointe » lorsqu'un cycle subit l'énergétisation totale de sa couche V, il faut être au courant du dispositif duel qui caractérise le modèle absolu et connaître les mécanismes fonctionnels qui s'originent en chaque couche.

L'image des cornes est typique, universellement utilisée pour caractériser le moment stratégique où l'énergie évolutive ayant étiré jusqu'à sa pointe fine la fibre porteuse des événements constructifs, côté Indirect, change de direction et regarde l'autre face de la structure. Le phonème « cornes » a un curieux destin sémantique. Qeren en hébreu désigne les cornes, dont on se souvient que Moïse les portait au front, symbole de sa maîtrise initiatique des deux faces de la structure. La même alliance sonique se retrouve dans le grec cheraton qui désigne et nomme l'autel de cornes. A l'endroit des icônes majeures, la Voix de la vérité qui se parle toute seule dans les langues force en quelque sorte sur son timbre. C'est que la vérité elle-même passe sur une situation qui la touche de près. Les « Cornes » démarquent un moment stratégique capital. Elles s'élèvent à la fin de la couche V et marquent l'entrée en couche VI. 


Une raison corticale rend intelligible la pression soudaine des perspectives d'avenir qui se dégagent alors. On en trouve la référence dans l'admirable description de l'anatomie corticale fournie par John Farqhar Fulton : «  est digne de remarquer que les pyramidales courtes situées dans la couche Vc et dans la strate supérieure de la couche VIa constituent une des sources principales des faisceaux calleux». Les fibres du corps calleux associent un hémisphère à l'autre. Elles constituent le pont où, en permanence, circulent les influx et les messages incitatifs des Echanges latéraux. Jusque-là, les liaisons droite-gauche, en tant que phénomènes évolutifs, étaient assurées par les réseaux associatifs. Les stries externe et interne de Baillarger offraient leurs voies de communication propices à des phases d'union comme supplémentaires, surajoutées au trafic incessant s'opérant par le corps calleux. Voici qu'à présent les deux systèmes se confondent. Les liaisons droite-gauche prennent donc une importance particulière à l'endroit frontalier des couches Vc et VIa. L'union entre les deux hémisphères sera dirigée sans négociation possible par une distribution de fibres qui, à la fois, conduisent les influx issus des cellules, et à la fois s'étendent en passerelle pardessus la séparation. C'est là une situation absolument nouvelle, qui change totalement la stratégie évolutive. Jusque-là, le rythme de l'Echange latéral, utilisant la symétrie et le corps calleux, en soutenait la dynamique. A partir de la frontière entre les strates Vc et VIa, la tactique se durcit. L'Echange latéral n'est plus prioritaire. Les voies qu'il emprunte ne sont plus seulement pour lui. Une servitude supérieure se surimpose. L'association entre gauche et droite prime. Association fondamentale, elle s'enracine sur l'existence du pont lui-même. Tandis que les Echanges latéraux profitaient de l'existence du corps calleux, voici que les relations gauche-droite entendent maintenant faire prévaloir leurs droits de propriété sur le pont. Elles s'octroient la priorité de l'utiliser, liée au fait qu'elles en sont les supports et les constructeurs.


Le labyrinthe s'ouvre à l'endroit où les « Cornes » s'élèvent. Toutes les initiations du monde sont unanimes sur ce point. Certes, ces façons de dire sont symboliques. Elles n'en sont pas moins significatives d'une stratégie nouvelle à l'intérieur de la structure cyclique. Cette stratégie fait l'objet de toute l'expressivité des rituels, au point que l'on peut dire que la Connaissance tout entière consiste à la maîtriser. Remarquable unanimité des enseignements traditionnels. Ils accordent tous leurs soins à faire prévaloir, à rendre sensible la manœuvre extraordinaire qui entre en action à partir du moment où l'équilibre droite-gauche est atteint, à la fin de la couche V. La stase « Grand écart » en a été le prélude. La phase Serpent lui a succédé tout aussitôt. Et voici que la prise de conscience prend un tour plus aigu. 

Maintenant, ce ne sont plus les opposites tels qu'en la position « Grand écart » qui se font remarquer : c'est leur présence acérée dans la position où ils sont exhibés par la même puissance unitaire. Car les cornes sont implantées sur le frontal d'une bête et appartiennent à sa tête. L'enracinement commun dans l'unité est visible. Par ailleurs, le fonctionnement a extériorisé tous les effets inscrits dans les potentialités des cinq premières couches. Il en ressort (au sens où les cornes sortent de la tête) deux états évolutifs parallèles, également stabilisés dans leur plénitude. Cette situation est relevée par les Naturalistes lorsqu'ils observent qu'en fin du phylum animalier, seuls restent vivants les deux grands clades des Arthropodes et des Vertébrés. 

Tout près du symbole reptilien, l'imagination initiatique des peuples a souvent placé les cornes et le labyrinthe, de manière à composer un rébus significatif de la situation-carrefour. Le Serpent figure l'animation de la séquence événementielle terminée.

Les « Cornes » évoquent la dualité structurale vue dans un même regard. Le Labyrinthe indique le site vers lequel courir : pénétrer dans la caverne, s'enfoncer dans le chemin obscur en emportant le fil soigneusement roulé en pelote de la doctrine conductrice et salvatrice. »


Références :

La Face cachée du Cerveau

— Le réel au Pouvoir

Le secret des secrets

 

samedi 6 septembre 2025

Reconnaissance de l'Etat de Palestine ?

 Reconnaissance de l'Etat de Palestine ?

par D. Blumenstihl-Roth

 

Le Président Macron propose la reconnaissance de l'Etat de Palestine, afin, selon lui, « d'engager une dynamique de paix » pour la « solution à deux Etats ». Cet Etat, quelle est sa Constitution, quel est son texte fondateur ? Quel est son projet ?


Le désastre actuel résulte de l'ignorance.

La France, de son côté, bonne donneuse de leçons, ignore sa propre vocation. Il serait donc nécessaire que la France commence par reconnaître sa propre mission, sa propre responsabilité spirituelle. Ce que, de toute évidence, elle ne fait pas.

 Elle a une mission à remplir, à l'égard du monde entier. Cette mission est intimement liée à celle d'Israël. La France a pour mission de parler le sens, donc de produire la pensée ouvrant les symboles, de dire le vrai par le vrai. Elle est chargée de produire la grande exégèse ouvrant la vérité des choses, et tout initié sérieux sait que ce pays est au déversoir du message qu'Israël lui envoie.

 Voici quelques pistes de réflexion :

 

Qui est Israël ?

Quel est le projet palestinien ?

Quelle est la vocation de Jérusalem ?

Pourquoi le conflit ?

 

Autant de questions auxquelles le Président Macron devrait réfléchir. Il pourrait réfléchir à la vocation de la France et sa mission spirituelle.

 

 

jeudi 28 août 2025

Appel à la fin des impostures, appel à la délivrance, par D. Blumenstihl-Roth


Appel à la fin des impostures
Appel à la délivrance du Code
(par D. Blumenstihl-Roth)


Ils sont pénibles, tous ces auteurs approximatifs dont la pensée nébuleuse baigne dans les formes narratives séduisantes, mais en retard sur les travaux d'actualisation de la Connaissance. Ils contentent un lectorat qui croit sincèrement en leur compétence alors qu'ils ne servent qu'un badigeon apprêté. Le cœur de l'enseignement n'y est jamais, remplacé par une approche sentimentale. Leurs ouvrages inondent les librairies.


1. Appel à la fin des impostures 
Il est bien sympathique, cet écrivain connu pour ses contes philosophiques, largement inspirés par les Talmud (qu'il ne cite pas). Son Alchimiste a fait le tour du monde, petit ouvrage flattant le public sensible à la parabole, habile étalage d'un demi-savoir faisant obstacle à la Connaissance par l'ennuagement philosophique n'engageant l'esprit à rien. D'autres écrivains ont emboîté le pas, prétendant enseigner ou instruire, chacun y allant de sa métaphore pédagogique, imitant le célèbre Diwân de Djalal al-Din Rumi (1207-1273), mais tandis que le Soufi persan du XIIIe siècle construisait ses narrations sur la base des critères initiatiques issus de sa tradition, les contemporains en singent le style, sans rien savoir du Code archétypal soutenant les écrits du grand initié. 
 
Tel auteur produit un roman, à grand renfort de publicité, s'égare jusqu'à chiper le titre de son livre à Maïmonide. Tel autre claironne dans les médias qu'il a conçu rien moins que «L'Âme de la vie», opuscule prospérant sur l'attente spirituelle de lectrices et de lecteurs qu'il séduit par une approche pittoresque du sacré mais dont il est dans l'incapacité d'élucider le moindre symbole. L'imposture serait amusante si elle n'avait l'effet pervers d'occuper le terrain et par conséquent d'occulter les ouvrages de fond qui permettent au Lecteur de vraiment progresser.

Quand j'ai vu ce fascicule — taisons le nom de son auteur dont la lanterne n'éclaire personne — j'ai immédiatement pensé à l'original, autrement plus sérieux, dont il « emprunte » le titre. L'Âme de la vie est en effet une œuvre magistrale de Rabbi Hayyim de Volozhyn (1759-1821), immense kabbaliste lithuanien, extraordinaire commentateur de Genèse, expert de Louriah. Un monument de la pensée juive. Comment admettre que le titre, traduit de son sublime « Nefesch Hahayyim », soit repris par un obscur pigiste en mal de succès ? Si Rabbi Volozhyn a ouvertement expliqué son titre, puisé de Genèse 2, au verset 7, le repreneur moderne, quant à lui, se gausse de ce merveilleux intitulé pour en couvrir son livret d'illusionniste. Je me laisserais volontiers prendre au tour de magie, si l'opportunisme commercial n'en était évident. Le filon a été identifié par les éditeurs, celui de la quête de sens et de vérité, et l'on édite autant de bouquins pour en entretenir l'appétence, pourvu que l'exposé, en toute clarté des critères de la Connaissance n'y soit jamais. La gentillesse du propos, l'aménité du style, tout est là pour plaire — être consommé. Les agents de sapidité sont connus, ils « savent faire », selon des recettes éprouvées, intelligences artificielles aux aguets, plaire et faire vendre. Ces livres accusent cependant un demi-siècle de retard, sur les travaux de Louis Massignon, Henry Corbin, ou Raymond Abellio. Ces auteurs ont marqué un niveau en-deça duquel il est interdit de régresser. On ne peut, pour l'avancée initiatique, réinventer le récit allégorique alors que l'énergie évolutive exige la montée vers le sens. Un kabbaliste connaissant la formule PaRDèS dira qu'il s'impose de monter vers le Sod, et de délaisser les étapes antérieures dans lesquelles on aurait tendance à s'attarder. Cette montée en Sod, est chose faite dans La Face cachée du cerveau. Confirmé dans l'Ordre cosmique.

2. Appel à la délivrance du Code 
Il existe une sorte d'école de penseurs qui feignent d'ignorer ces œuvres faute de ne pouvoir en assumer les avancées. Aussi préfèrent-ils entretenir les plate-bandes du déjà cultivé, selon des méthodes intellectuelles obsolètes. La Connaissance, pour eux, est priée de rester dans son cachot, à l'image de Don Quichotte, encagé par ses amis qui, la main sur le cœur, le reconduisent au bercail de la pensée ordinaire — la leur. Retour en arrière, au domicile d'une maison dont ils ont expurgé les livres, emmuré la bibliothèque. La « sortie » de Don Quichotte subit un sérieux revers que lui imposent ses meilleurs « amis » quand ils prétendent le ramener à ce qu'ils appellent « la raison ». Exit la démarche prophétique du Caballero, elle ne serait que folie ! Quant à sa dimension messianique, l'enfermement qu'ils imposent à Don Quichotte en illustre la réplique des médiocres. Il faut à tout prix, selon la caste de la doctrine matérialiste, que nous demeurions sous la sujétion des endorphines de l'attardement. L'anesthésiant est puissant. Nous ne ressentons pas la douleur que subit l'esprit d'être recuit, à l'infini, dans le même bouillon de culture.
 
La jeunesse, force vive des générations montantes, s'insurge-t-elle face à l'indigence culturelle ? Et comment le ferait-elle, si elle ignore précisément ce qui lui manque ? Le « système » ne sait rien ses propres constructions mentales et n'imagine pas qu'il puisse exister d'autres modalités réflexives que les siennes. Comment saurait-il qu'il est sous l'emprise de la doctrine du secteur hyponeurien dont l'idéologie produit des concepts analogiquement proches de la termitière ? Il propose des solutions, tendant à assurer sa survie : d'où la floraison de tous ces coaches mentaux s'autoconférant la compétence d'enseigner « le sain rapport aux autres », « l'équilibre interpersonnel », « le bonheur d'être soi » autrement dit, l'art de survivre, sans garantie de résultat, à l'intérieur du centre de rétention alors qu'il s'agit d'en ouvrir le portail et d'éclairer le chemin vers la liberté. D'autres, se rêvant un destin politique, s'imaginent rénovateurs ou même révolutionnaires : ils appellent à l'insurrection, préconisent des confrontations afin de remplacer le « système » par une alternance des modes de gestion : autant de variantes illusoires de l'identique, elles aussi fomentées sur la modélisation hyponeurienne.
En réalité, aucun changement ne peut se réaliser sans que l'on ait intégré la connaissance du Code exposant les lois fondamentales du réel, seules capables d'instruire pour créer la Civilisation de l'Universel.


Références :
— Le Code des Codes