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dimanche 9 mars 2025

Pluie de lumière sur les JO. Décryptage initiatique de la Cérémonie d’ouverture des JO.

Le film Pluie de lumière sur le JO s'adresse à tous les lecteurs de Dominique Aubier et amis de la connaissance :

Cérémonie d'ouverture de la 23e lettre de l'alphabet hébreu
Un film d'Olivier Verger 
Lecture initiatique en mode kabbalistique d'un événement mondial.
 
 

 

La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, Paris, du 26 juillet 2024, a eu un retentissement mondial. Une multitude de symboles ont été mis en scène, à la fois éblouissants, parfois controversés, qui attendaient que la lumière soit faite sur leur sens. Un journaliste de BFM soulignait, lors d'un entretien avec son organisateur, Thomas Jolly : « Il y a forcément plusieurs niveaux de lecture, il faudrait regarder plusieurs fois pour comprendre le sens de cet événement ».

C'est précisément ce qu'a fait le réalisateur Olivier, qui a passé le film de la cérémonie au crible d'une attention aiguisée, au travers d'une grille de lecture efficace ouvrant sur le sens du signifié. Il en résulte ce film : Pluie de lumière sur le JO où le cinéaste décrypte un à un les lumineux symboles qui ont inspiré l'artiste concepteur de l'événement.

Il apparaît que cette cérémonie d'ouverture des JO met en scène le Code d'universalité. On y voit apparaître — la surprise est de taille — le Code, tel qu'il s'écrit au travers de l'Alphabet hébreu, dans le flamboiement des symboles dont chacun raconte un épisode du processus révélatoire. « Tout se raccorde à la cohérence du principe d'unité du Code d'universalité fondé sur la puissance de l'Alphabet », précise la réalisateur. Ajoutant : « Toute l'histoire de la 23e lettre de l'Alphabet hébreu, lettre de synthèse, se déroule là, dans cette cérémonie, sous nos yeux, dans son parcours messianique. Elle demandait à être vue et comprise.» 

Le pari est tenu, dans ce film captivant, rythmé et méticuleusement construit. Il délivre un enseignement précieux qui confirme le rôle de la France au service de l'esprit.

 

 

 

 

Olivier Verger a été pendant 14 ans l'élève de Dominique Aubier. Il a collaboré à sa filmographie (20 films de la Série CinéCode) dévoilant l'identité du Modèle d'Absolu et son Code.

 

Pluie de lumière sur le JO

Réalisation : Olivier Verger

réalisateur des films de Dominique Aubier (série CinéCode) :

— Les secrets de l'Alphabet hébreu

— Les secrets des Séphiroth

etc.


lundi 3 mars 2025

Comment négocier avec Donald Trump ? Une méthode initiatique efficace

Comment négocier avec Donald Trump ?
Une méthode initiatique efficace
Par D. Blumenstihl-Roth


1 Analogie Trump / Esaü
Dans un blog précédent, j'ai établi l'analogie entre le nouveau président des Etats-Unis d'Amérique avec un personnage biblique bien connu. Je vois en lui une typologie ontologique qui, dans la Torah, se nomme ESAÜ (ESAV). Il suffit de relire les chapitres de Genèse où ce personnage apparaît pour reconnaître en lui un portrait ressemblant aux dispositions de M. Trump (Cf. Genèse, chapitre XXV).

Susceptible, violent et querelleur. Ce n'est pas insulter M. Trump que noter chez lui ces traits de caractère. Expert en diplomatie contondante, avec un sens aigu de l'intérêt immédiat (et personnel), appuyé sur la doctrine matérialiste : l'idolâtrie du « faire » et son corollaire inévitable de l'argent pour l'argent. Il a offusqué les dirigeants occidentaux qui, la main sur le cœur, s'imaginaient qu'une paisible linéarité de l'Histoire s'était installée. Voilà que M Trump « renverse la table ».
Esaü non plus n'est pas commode. Son frère, Jacob, en sait quelque chose. Négocier avec Esaü ? On n'obtient de lui rien qui n'aille, prioritairement, dans le sens de sa propre satisfaction, qui n'est pas exempte, par instants, de générosité — à condition que sa vanité en tire profit.

2 Notre-Dame et M. Trump
Le Président Macron s'est récemment rendu à Washington pour « discuter » avec le Président américain. Il y eut des accolades amicales, évocations de bons souvenirs, et notamment celui de la visite de M. Trump à Paris pour l'inauguration de la cathédrale Notre-Dame. Le sacré cependant n'a guère été retenu comme sujet de leur conversation, relégué à une dimension anecdotique. Alors qu'à mon sens, le Président Macron, en messager de la France, aurait dû insister sur la signification de la restauration de la cathédrale, inviter son homologue à considérer la dimension sacrée que pouvait revêtir leur rencontre : inventer une diplomatie sous la gouverne de « Notre-Dame », j'allais dire, en termes hébraïques, concevoir une diplomatie initiée sous la grâce de la Chékinah.
Argument qui aurait surpris M. Trump qui, ne buvant que du Coca-Light, ne se serait pas attendu à ce que le président français lui serve une coupe de sacré. Quitte à « renverser la table », pourquoi pas la sienne ?
La diplomatie européenne tente de convaincre M. Trump avec des discours rationnels qu'ils croient efficaces. C'est entrer dans le domaine de pensée de Trump-Esaü qui ne fonctionne qu'à la pensée hyponeurienne dont il a fait son credo. Nous oublions qu'Esaü est né pour prendre. Nous ne pouvons lui reprocher de vivre sa nature. Il faut la connaître, ne pas s'y soumettre, n'en pas devenir la proie. Opter pour la pensée épineurienne.

3 La diplomatie efficace de Jacob face à Esaü
Le président Poutine, de son côté, a cerné le personnage. Il lui parle son langage. Intérêt pour intérêt, les crocodiles ne se dévorent pas entre eux mais trouvent un terrain d'entente pour piéger leurs proies. L'Europe (le Président Macron rêve d'entrer dans l'Histoire comme un grand serviteur de la cause universelle de la Paix) pourrait s'inspirer de Jacob (le frère d'Esaü). Il est en constante dialectique avec ce frère inquiétant. Comment lui échapper, comment ne pas subir ses prédations ? Jacob évite les affrontements directs, il esquive, il surveille ce qui intéresse Esaü dont l'appétit est insatiable. La succession spirituelle ne l'intéresse pas bien que son droit d'aînesse la lui réserve. Aussi Jacob lui propose un contrat de vente de ce droit, en échange du fameux « plat de lentilles » qu'il lui prépare. Qu'Esaü engloutit. « Laisse-moi avaler de ce rouge » dit Esaü à son frère (Genèse XXV, 30). Qui lui répond « Vends-moi, aujourd'hui, ton droit d'aînesse. » Marché de dupe ? Esaü obtient ce qu'il désire : un bon repas. En toute connaissance de cause, il s'est débarrassé de ce qu'il ne voulait pas, ce droit d'aînesse qui lui pesait et qui le mettait dans l'obligation d'observer l'alliance abrahamique à laquelle il ne croyait pas. Il s'est déchargé d'une lourde responsabilité, Jacob l'a acquise loyalement et légalement.
Certains ont estimé que Jacob avait fraudé en vue de déposséder Esaü : un misérable plat de lentilles en échange d'une succession ! C'est oublier combien cette succession a entraîné de sacrifices au peuple de Jacob, qui, à travers les siècles, a maintenu sans faille la transmission de la Connaissance. Esaü n'a pas désiré assumer ce portage et ne peut, a postériori, sans avoir rien pris en charge, s'estimer spolié de ce qu'il n'a jamais voulu. Il a préféré la dévoration immédiate du « rouge », conformément à son idolâtrie du sanguinaire.

4 Revenons à M. Trump et M. Zelinsky
Le président ukrainien, M. Zelinsky, pense-t-il aux Textes ?  Il a raison de négocier avec M. Trump sur la base d'intérêts matériels, les seuls à qui soient à la portée de l'esprit de M. Trump. Cependant, pour aborder M. Trump, une pincée de spiritualité serait utile. Lui parler du sacré. La mémoire abrahamique du président Zelinsky devrait l'y aider.
Se rappeler que l'on a affaire à un émule d'Esaü. Il faut observer le « rituel ». Il faut l'honorer. Relire le chapitre XXXII de Genèse. Jacob doit rencontrer Esaü. Il installe une stratégie pour « complaire » à son frère. Envoi d'émissaires, propositions de cadeaux : « J'apaiserai son visage par le présent qui me devance… » dit Jacob (Genèse XXXII, 21). Choix judicieux des paroles dont aucune ne permet à l'irascible de s'en saisir.
Jacob craint Esaü et lui témoigne une soumission formelle. Esaü est sensible aux cadeaux de Jacob mais, magnanimité orgueilleuse du surpuissant, il les écarte avec dédain : « j'en ai amplement ; mon frère, garde ce qui est à toi. »  A quoi Jacob, toujours prudent, répond « Oh non ! Si toutefois j'ai trouvé grâce à tes yeux, tu accepteras cet hommage de ma main ; puisque aussi bien j'ai vu ton visage comme on regarde la face d'un ange, et que tu m'as été favorable. » Paroles que le Président Trump rêve d'entendre !
Jacob remercie Esaü. « Tu m'as été favorable ». Il lui offre des présents. Qu'Esaü finit par accepter. Esaü a besoin de « reconnaissance », de la soumission déclarée des autres, besoin viscéral d'être admiré et prouver qu'il existe.
Servons-lui des plats de « rouge » qu'il aime tellement, donnons-lui le prix Nobel de la Paix et, s'il le veut, celui de la littérature ! Disons-lui notre « admiration », déroulons-lui le « tapis (rouge) ». Et laissons le, sans l'affronter jamais, comme Esaü, prendre le « chemin de Séir » tandis que nous irons, en toute indépendance, et fermement résolus, notre propre chemin vers « Souccoth », vers l'esprit.

5 M. Trump est sous la domination de son « Allié »
Le Président Trump s'est rapproché de M. Poutine, en qui il voit un puissant dont il apprécie de recevoir la considération. De son côté, le président russe, en expert du KGB, l'a bien compris : il a certainement servi à M. Trump une diplomatie de révérence, lui exprimant son admiration, sur le ton d'une ineffable courtoisie. Il se sera non seulement très modestement fait passer pour la victime, inversant la réalité, mais il aura réussi à inoculer subliminalement ses éléments narratifs dans l'esprit de M. Trump qui en reprend textuellement les termes : M. Poutine a tout simplement « entrepris » le président américain par la porte de « l'Allié ».

 

L'allié est une notion initiatique. Tout être humain en a un. Il trempe dans toutes les affaires du monde. C'est la puissance qui manœuvre notre esprit, dans le sens de l'action, du comportement et du défaut. À quoi le reconnaît-on ? Réponse de Dominique Aubier (cf. son livre Inédits 1.) : « À la constance avec laquelle il intervient dans vos faits. C'est la disposition d'esprit qui s'oppose, en vous, à la réussite de votre sort. C'est le contraire de votre vocation. L'ennemi intérieur, le mauvais ange. C'est la puissance qui désire vous entraîner dans la faute, dans l'erreur. C'est l'élément concret qui accompagne votre force de vie pour la faire chavirer. Il interprète — en mal — à l'envers, le mot qui, au moment de votre conception, a frappé la cellule que vous alliez être, dans le cerveau de la Vie. Sa fonction est de favoriser vos vices. Chacun doit trouver son propre Allié. Chacun doit connaître le sien, l'apprivoiser, le dompter. A défaut, c'est lui qui fait de vous son esclave, tout en vous donnant l'illusion de la liberté ou du pouvoir. »

 

L'Allié de M. Trump se manifeste par l'irascibilité et la colère. Pour l'identifier, il faut trouver ce qui cause chez lui ces réactions : son Allié, c'est la volonté d'être reconnu et admiré. Son Allié hausse le ton dès qu'il perçoit le moindre frémissement de non-vénération. Son Allié le submerge, prend le pouvoir et dirige son être. Sa vocation est de réaliser la paix dans le monde, son Allié commence par le soutenir positivement, et soudain, il lui inspire la méthode inversée. 
« L'Allié sait où est la limite. Il faut la lui faire dire. C'est alors l'occasion de le maîtriser, alors qu'il est encore l'Hostile. Cette occasion nous est offerte dans des conditions fixées. Don Juan (cf. Carlos Castaneda) connaît cette obligation : " il faut vaincre le Gardien. Il faut chasser le diable de l'Allié." » M. Trump n'a pas réussi, jusqu'alors, dans sa vie, à maîtriser cet allié qui a désormais les pleins pouvoir sur lui. Tant que l'allié n'est pas maîtrisé, il demeure « l'Hostile », le pire adversaire de la vraie vocation. M. Trump en subit la domination. Il est arrivé au pouvoir, une seconde fois, soutenu par son Allié-hostile. Ce dernier ne manquera pas de lui présenter la facture de cet achèvement : l' « Allié inversé », en lui, l'enfoncera dans la déchéance au regard de l'Histoire, entraînant la déconsidération planétaire de son pays, s'il ne parvient, par un sursaut spirituel et un acte de conscience suprême à vaincre son « hostile » intérieur.

6 L'Ukraine quant à elle
ne disparaîtra pas. Elle entre dans une phase nouvelle de son existence, promise à une alliance inévitable avec l'Europe.
Jacob, devenant Israël, a recouvré sa terre, de même je crois que l'Ukraine regagnera son territoire. Cela se fera avec l'accord et le soutien des Etats-Unis : j'ose croire au retournement de situation, (tout dépend de la qualité de la révérence !), comme au chapitre XXXIII de Genèse où Esaü, d'ordinaire férocement courroucé contré Jacob, finit par le serrer dans ses bras lors du retour en Canaan. Jacob cependant prend vite un chemin différent (vers Souccoth), sachant qu'à tout instant Esaü pourrait à nouveau changer d'avis.

Le nom d'Esaü s'écrit Ayin, Schin, Vav
Il est sensible au verbe (Schin) mais ce verbe est exclusivement conditionné par l'apparence immédiate des choses qu'il regarde (Ayin). Cette perception exclusive du réel par son aspect littéral et matériel préempte sa pensée. Il adhère au narratif simpliste fait d'images bloquées et de poncifs. Cela conditionne toutes ses initiatives, dont chacune ouvre un cycle (Vav) faussé par cette vision cloisonnée.
Le succès pour lui peut en a résulté jusqu'alors, (Triumph), car il s'appuie sur la puissance du MA, puissance des forces matérielles du « faire » dans un univers qui est, lui aussi, un « faire ». Mais il y aussi danger pour lui de se « Trumper »  et le Mi informationnel, à tout moment, peut lui retirer son énergie.

 

 

Lire à ce sujet :
— La notion d'Allié, dans le livre Inédits 1.
— L'archétype de l'inversion, d'Esaü : dans le livre La Face cachée du Cerveau.


Suite de cet article dans un prochain Blog

dimanche 23 février 2025

Réponse à "Reltih". Une étude sur la mission spirituelle du judaïsme

M. D. Blumenstihl-Roth
éditeur de Dominique Aubier
publiée aux éditions MLL, Dervy, Ivréa-Gallimard


Madame, monsieur,

J'ai l'honneur de vous présenter cette œuvre de Dominique Aubier
C'est un livre à diffusion confidentielle.

Réponse à "Reltih"
(La mission juive)

Une remarquable étude de la mission spirituelle du judaïsme en réponse
à l'antisémitisme.

Merci de votre confiance,
D. Blumenstihl-Roth, éditeur

dimanche 19 janvier 2025

Donald Trump, Israël et Esaü. Lecture initiatique d'une investiture

Donald Trump, Israël et Esaü.
Lecture initiatique d'une investiture 
(par D. Blumenstihl-Roth)


Exemple typique de Redoublement : un accord est intervenu entre le Hamas et le gouvernement israélien qui a abouti à une première libération d'otages. Cet accord avait déjà été formalisé en mai 2024, par l'administration du Président Biden. C'est cependant au Président Trump, en janvier 2025, à un jour de son investiture officielle, que l'on attribue la réussite de l'opération. Le regard initiatique reconnaît dans ce processus un effet typique de l'archétype du Redoublement, où la première instance informe et prépare le terrain et cependant ne parvient pas à la concrétisation réaliste. La seconde instance reprend les éléments de la première et les met en action. Les deux présidents ont agi de concert, chacun dans le cadre de l'instance qui lui était réservée. La réussite est unitaire, déployée en deux mouvements temporels.
L'archétype Redoublement est explicité dans le livre La Face cachée du Cerveau.


1 Donald Trump est au pouvoir aux Etats-Unis d'Amérique
Etant démocratiquement élu, nous ne saurions contester sa légitimité.
Il a son style. Qui semble étonner tout le monde. Un style qui n'a en réalité rien d'original. M. Trump développe une manière d'être et d'agir extrêmement banale qui consiste à affirmer son autorité sur une féroce volonté d'être la puissance dirigeante du monde et de la pensée humaine.

On pourrait dresser la liste des domaines d'intervention que le Président Trump se réserve, il ne manquera pas d'y poser sa marque. Imposition de taxes d'importation, expulsion des immigrés, annexion du Groenland, mise au pas de l'Union européenne, soumission des Etats de la C.E.E., M. Trump se mêlera de tout, dès lors que cela lui fournit l'occasion d'affirmer ce qui lui est le plus cher au monde, c'est-à-dire son « Moi », qui se coule, selon lui, dans celui de sa Nation. Cette disposition a sa valeur. Il se pourrait que cette inspiration singulière — la volonté de puissance chère à Nietzsche — réponde à une volonté « qui vient de plus loin ».
La posture (la politique) trumpienne suscitera de puissantes réactions ; on verra (on voit déjà) se manifester des allégeances passionnelles et des soumissions opportunistes. On observe également des crispations qui se transformeront sans doute en oppositions ou résistances.

2 Imprévisible mais persistant
Les psychologues et autres praticiens se sont penchés sur la personnalité de M. Trump ; les diagnostics évoquent toutes sortes d'éventuelles pathologies du « Moi » hypertrophié. Mais quel chef d'Etat n'en est pas atteint ? Ces études ne permettent aucune prévision ou lecture de sa politique. Que fera-t-il demain ? Aucun expert ne saurait le prévoir, M. Trump est imprévisible à tous, étant imprévisible à lui-même.
Imprévisible, M. Trump l'est en de nombreux domaines. Mais une chose est remarquable chez lui, c'est la persistance de sa relation avec Israël. Sa sensibilité à cet endroit est symptomatique. Il s'est pleinement engagé dans les négociations entre Israël et le Hamas pour aboutir à un cessez-le-feu. Il développe de toute évidence un lien particulier avec Israël, il l'a déjà prouvé lors de son premier mandat lorsqu'il a décidé de transférer l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, marquant par ce geste symbolique réaliste la dimension officielle d'une Jérusalem unifiée et insécable en tant que capitale d'Israël. C'est également sous son impulsion qu'a été engagée une politique très active visant à restaurer les relations entre Israël et les pays arabes si bien que l'Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats, le Soudan, le Maroc ont accepté le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël. Ce plan international, dénommé « Abraham » allait aboutir pleinement quand est survenue l'attaque des barbares du Hamas.

3 Le plan Abraham et Israël
Je pense que l'agression sauvage de ce mouvement terroriste a eu pour objectif principal de faire échouer le plan Abraham qui allait régulariser et relancer la diplomatie entre Islam et Israël. Il visait à faire échouer ce qui allait réconcilier et unir. D'où l'attaque du 7 octobre tout en sachant que la réplique serait terrible.

Le plan Abraham sera relancé et il aboutira, quand bien même les négateurs d'Israël chercheront à le faire échouer. Ce plan est une nécessité historique qui répond aux impératifs du Temps. Dès lors, il est temps que le peuple palestinien se choisisse des dirigeants dignes, qui inscrivent dans leur charte ou Constitution un projet d'avenir positif, et ne posent pas en préalable idéologique et donc politique l'extermination d'Israël. Ils doivent présenter un projet de conciliation positif. Israël, de son côté, étant une démocratie, saura se renouveler politiquement, mais quel que soit le parti au pouvoir, ce pays ne renoncera jamais à lui-même, sa vocation étant inscrite dans son nom. Ceux qui imaginent qu'Israël serait une utopie (un sans-lieu) se trompent, Israël est une réalité indispensable à la marche du monde.

Israël est un lieu spécifique — le Maqom — où se déverse en direct le flux divin. Il est indiqué en Exode 33-21 : « Voici un lieu près de Moi ».

Israël s'écrit :

י  שׂ ר א ל

Il a pour mission de capter les normes du système de vérité et de les préparer pour qu'elles puissent être enseignées universellement. C'est là une importance fonctionnelle qui ne plaît pas à tout le monde. Une mission spirituelle, civilisatrice. Pour qu'elle se réalise et continue de se réaliser, Israël ne peut et doit pas se dissoudre.

4 Donald Trump et Esaü
Donald Trump n'a pas, globalement, de stratégie diplomatique précise, mais il a une perception intuitive puissante : il sait, il sent les choses concernant le sort d'Israël, étant placé sous les émanations d'une sur-pensée ne lui appartenant pas. Il répond à mon sens d'une typologie que le texte biblique a parfaitement cernée.
Je reconnais en lui les dispositions d'un personnage biblique bien connu : Esaü. Le frère de Jacob est à la fois adversaire mais également — et paradoxalement — son protecteur. Cherchant à nuire à Jacob, il oblige son frère à quitter son pays et se réfugier chez son oncle Laban. De cette contrainte naîtront les tribus d'Israël en ce que Jacob épousera les filles de Laban. L'adversité d'Esaü se transforme en un bienfait dont il n'aurait pas voulu.
Esaü est le célèbre mangeur du fameux plat de lentilles, un repas ingurgité d'un coup, qu'il a préféré à la succession de l'Alliance qui engageait spirituellement pour l'avenir. Esaü s'adonne à la satisfaction immédiate des désirs. Il s'impose à tous avec force. Sa nature profonde est de « prendre ». S'emparer du disponible ici et maintenant, afin de combler un vide intérieur, un complexe d'infériorité diront les psychologues. Du point de vue de la Connaissance, il s'agit d'une carence fonctionnelle ontologique due au fait qu'Esaü relève du secteur « Qui Fait » ; sa pensée, sa sensibilité, tout en lui est polarisé selon les directives de cet hémisphère « preneur » constamment en quête d'une information qu'il croit pouvoir obtenir par la possession des choses alors qu'elle se trouve dans l'Hémisphère « Qui Sait ». Esaü, porté sur la violence, semble singulièrement dépourvu de la ductilité verbale — sauf pour accuser, réclamer, exiger ou insulter — et peut se dénommer hémisphère « Qui Fait ».
Le Président Trump lance en l'air des idées qui le traversent. Selon les réactions qu'elles suscitent, il en fait ou non une obsession d'exigence qui ne cesse (provisoirement) qu'à l'instant de la satisfaction obtenue. Il avance ainsi, dans une sorte de vide spirituel qu'il comble d'une perpétuelle faim (de grandeur) : le signal d'arrêt ne lui parvient pas. Et pour cause : le « Qui Fait » ne disposant pas de l'information, ignore forcément celle qui lui intimerait la cessation de son « faire ». Il ne peut que perpétuer son besoin d'expansion. D'où son besoin impérieux et impérial de prendre le Groenland et de conquérir la planète Mars.

5 La prophétie d'une protection
Esaü cependant reste dans le domaine de la normalité du « Qui fait ». Il vit sa vocation. Il est possible de lui parler. Jacob, son frère, en a fait l'expérience, notamment lors de son retour en Canaan : l'épisode du rapprochement Esaü/Jacob lors du retour de Jacob, devenu Israël, est significatif en Genèse 33. Esaü, quoi qu'on en dise, favorise le retour de son frère et le protège de la colère de Laban.
Ce passage a force de prophétie, l'entité Esaü / Edom, que la tradition identifie comme l'Occident, adversaire mortel de Jacob, se retourne pour devenir protecteur d'Israël après son retour en Terre sainte. L'ennemi devient protecteur. Esaü, — qui ne saurait se confondre à Amaleq — étendra sur Israël un bras protecteur.
C'est exactement ce qui se produit en ce moment : M. Trump défend farouchement Israël. Par analogie avec Esaü, dont il est pratiquement une caricature, il ne peut faire autrement que défendre « le frère ». C'est que le lien ontologique dépasse l'adversité systémique et produit des effets évolutifs dans l'histoire humaine, d'où le plan « Abraham » par quoi Esaü, lié à Jacob, agit dans le « faire » : c'est Esaü qui fait en sorte que ce plan s'impose. Le « faire » ontologique d'Esaü soutient — et c'est un paradoxe au regard de la pensée linéaire — l'hémisphère « Qui sait » propre à Jacob. Esaü, à y regarder de près, s'affirme souvent comme l'adversaire de Jacob, mais jamais il n'attente directement à sa vie. En Genèse 32 - 33, sa seule présence dissuade Laban de s'attaquer à la famille de Jacob.
De même aujourd'hui, il se pourrait que la seule présence de M. Trump dissuade pas mal d'adversaires de commettre des forfaits dont nous n'avons aucune idée.
Cela n'empêche pas Jacob, devenu entre temps Israël, de garder ses distances avec son frère versatile, dont il se rapproche mais dont il ne suivra pas le chemin. A chacun sa destinée, et celle d'Esaü ne se confond pas avec celle de Jacob.
L'Histoire, en tant que production d'événements soumis à la puissance des cycles, remet régulièrement en phase des situations analogues : il est bon alors — et nos diplomates devraient s'en instruire — de se rappeler quelles sont les ontologies en cause, selon quel modèle structurel et systémique l'événementialité se déroule. Il s'impose de connaître le Code des archétypes du réel, et quand Israël est en cause, se rappeler que ce territoire est sous la protection particulière, non pas de M. Trump, mais de l'Invisible puissance qui tient sous sa férule la zone du langage de notre monde. L'impérative nécessité d'Israël est d'exister, faire exister et perpétuer la vocation du Verbe, qu'aucune puissance négatrice ne peut éradiquer.


 
— Le film La Révélation, série CinéCode explore la relation Jacob/Esaü.
Réponse à Hitler (la mission d'Israël)


 

Rappel :

Israël est le nom d'un peuple, d'un pays, d'une communauté vivante ayant un lieu de présence sur terre qui porte ce nom. Il fut donné à Jacob, à deux reprises — redoublement —, une fois par l'ange qu'il affronta au gué de Yabok et une fois par Dieu lui-même.

Israël s'écrit :

י  שׂ ר א ל

Yod en initiale désigne l'énergie cosmique convoyée par le premier échange latéral depuis l'invisible. C'est la lettre de transmission. Le message parti depuis l'invisible à l'instant zéro de la Création…

Schin (pointé à gauche) se prononce Sin et indique que l'énergie du Yod cosmique doit avoir circulé de tête recevante en tête recevante pour que le nom d'Israël soit mérité. Il faut que le système du Verbe ait été capté tout au long d'un cycle dûment mesuré par les 3 niveaux d'organisation (PaRD) que signalent les 3 pointes du Schin. Quand cette lettre est pointée à Droite, cela veut dire que l'énergie va courir sur les 3 périodes porteuses. Pointée à Gauche, l'énergie représentée par le point indique que le programme est entièrement réalisé. Cette réussite est inscrite dans le nom d'Israël. « Les 3 niveaux d'organisation repérables à l'œil nu dans le Schin / Sin renvoient à une norme du système de vérité. Rien ne se construit en ce monde sans que, dans une unité matricielle d'essence corticale, la métabolisation n'ait rempli les 3 plans d'organisation s'inscrivant dans les 5 couches du corpus cérébral matérialisantes. »

 Le Sin inscrit dans Israël présente ces 3 niveaux d'organisation comme ayant été vécus — ou devant l'être impérativement.

Le Resch, c'est « Roch », structure induite par le Schin. Israël ainsi nommé s'insère dans une unité corticale, comme entité prédestinée à vivre tout un cycle de soumission à cette haute vocation. La Communauté ne sera pas libre d'échapper aux pressions directives de l'énergie cosmique.

L'Alef confirme la finalité formulée par le Sin. C'est dans cette structure cérébrale, celle de la Communauté nommée Israël, qu'à terme apparaîtra l'Alef du système. Ses éléments en seront si bien captés, décrits, catalogués, qu'ils deviendront objets d'enseignement.

Lamed confirme et nomme cet enseignement.

Israël, dès lors, a pour mission de capter les normes du système de vérité et de les préparer pour qu'elles puissent être enseignées universellement.

mercredi 8 janvier 2025

La 23e lettre de l'Alphabet hébreu. Un livre de Dominique Aubier

 La 23e lettre de l'Alphabet hébreu

Un livre
de Dominique Aubier


Quelle est l'origine des violences qui embrasent la planète ? Comment remédier à l'état de barbarie qui marque notre époque ? La tragédie, commencée par la mauvaise sortie du Jardin d'Eden, a conditionné l'évolution. Peut-on redresser ce départ ?

Abraham, Isaac, Jacob et toute la généalogie des prophètes d'Israel — dont Moïse — ont travaillé à cette correction, avec pour outils, leur propre vie et la connaissance de l'alphabet hébreu dont les 22 lettres écrivent les algorithmes de l'universel. Cependant, cet alphabet a subi une altération. Il lui manque une lettre dont la descente sur terre a été blessée. La 23° lettre de l'alphabet hébreu ! Consigné dans la Bible, ce glyphe unique surgit au cœur d'événements dramatiques. Deux experts de la Kabbale en ont parlé : le kabbaliste anonyme catalan du 12° siècle, auteur du Sefer Ha Temouna qui en effleure le thème et Cervantès qui la désigne, dans Don Quichotte, à couvert d'une calligraphie dont il fait réaliser le moulage. Quel est le sens de cette lettre ?

Appliquant la méthode kabbalistique du Qorban — le Rapprochement — Dominique Aubier consulte les sciences et localise les fonctions cérébrales dédiées au Verbe. Elle salue les efforts des chercheurs (Damasio, Edelman, Changeux, Sacks) qui ont abouti à la thèse selon laquelle il doit exister un langage de l'Universel. Un locuteur général qui justifierait l'existence de nos facultés communicatives. Notre cerveau, dès la naissance, adhère à une langue maternelle de l'Univers, une langue du Système, dont les glyphes écrivent les lois universelles. Est-ce l'Hébreu, cette langue naturelle distributrice du sens qui nous est donnée sans conditions ? La langue de Moïse et des grands prophètes nous est offerte. Un don absolu se déverse en nous : si toutes les langues du monde conservent leur royauté correspondant au génie des territoires spécifiques dont elles sont les inductrices, une seule cependant est donneuse du sens ultime, l'hébreu et ses 23 lettres libérant la sémiologie du Réel.

Cette 23e lettre de l'alphabet hébreu est enfin libérée. Elle est toute intelligence du système alphabétique. Émettrice de vérité, de raison, de normes, elle est la charte fonctionnelle du cerveau. Elle restaure l'humanité dans son ontologie.

En rétablissant l'intégrité de l'Alphabet hébreu sur ses 23 lettres d'origine, cet ouvrage ouvre des temps nouveaux. La donnée d'origine est restituée, mettant fin aux temps barbares : une chance de libération, de rachat des douloureuses emprises du passé. Ce livre exceptionnel, véritable porte-bonheur, s'adresse à tout esprit sensible à la parole, au langage, au sens, à tout lecteur impatient de connaître le secret de l'alphabet hébreu. La 23° Lettre de l'alphabet hébreu est le premier des trois tomes de La Haute Kabbale de l'Éternité.

D. Blumenstihl-Roth
18 x 24 cm, dos carré, 482 pages.

mardi 31 décembre 2024

Meilleurs vœux pour 2025 sous le signe de l'Universalité

 Cher ami(e) lectrice et lecteur,

Une loi est entrée en vigueur qui impose aux fabricants de téléphones portables, appareils photos numériques, liseuses etc. de se conformer à la directive européenne selon quoi ces instruments informatiques doivent tous être désormais pourvus du « chargeur universel USBC », adaptable à toutes les marques. 
Il n'y a plus de chargeur spécifique réservé à chaque type d'appareil, mais un « connecteur universel » capable d'alimenter tous les appareils sans distinction.
Les réticences et blocages ont fini par céder sous la pression des autorités européennes.
C'est une bonne nouvelle pour les usagers, seul le « chargeur universel » alimentera la diversité de nos outils informatiques, et un grand ménage s'opère dès maintenant chez tous les revendeurs tenus de se conformer à l'obligation unitaire.
Le « principe unitaire » l'emporte, c'est là une réalité économique, un signe majeur dont tirer un enseignement :
La diversité des outils interprétatifs se trouve connectée à une source de chargement énergétique unitaire ; la dispersion des modalités de chargement et réceptions de l'énergie se dissout au bénéfice du « connecteur unique ».

Ce recours à l'universalité, au travers d'une décision politique salutaire, m'a fait penser, par analogie, au livre « La Face cachée du Cerveau » qui démontre que la diversité des rites, croyances et traditions du monde, par-delà leur diversité, sont toutes « connectées » à un « adaptateur universel ». Toutes les spécificités locales des croyances sont liées à un système unitaire commun à tous.
Ce livre expose ce principe d'unité, sans exclusions, et dans le respect de la dignité de chacun. Il indique les règles de fonctionnement, selon les modalités archétypales clairement identifiées et soutenues par l'étude des seuils de fonctionnement cérébraux. Un livre essentiel pour l'avancée civilisationnelle.

L'année 2025 commence donc sous le signe magnifique de l'unité, de la cohésion.
Sous la gouverne du « Principe d'unité », donc du cœur, dans le respect de la diversité de chacune et chacun.

Je vous présente tous mes vœux de bonheur à toutes et à tous.
Chaleureusement,

Dominique Blumenstihl-Roth, éditeur
 
— Compte-rendu de lecture de ce livre ici.

lundi 16 décembre 2024

La Face cachée du Cerveau. Compte-rendu de lecture

La Face cachée du Cerveau
Compte-rendu de lecture, par Dominique Blumenstihl-Roth
La Face cachée du Cerveau. En deux volumes.
 
1. Identifier le principe d'unité des traditions du monde
Chaque tradition dispose d'un lexique permettant de prendre langue avec l'invisible. Ce vocabulaire dépend de la région du monde où cette tradition est logée. Il est lié à la langue parlée de cette province de l'esprit. Il subit l'inflexion de ce filtre. D'où l'extrême diversité des rites, croyances, religions qui toutes célèbrent le même principe d'unité.
Ce principe, quel est-il ?
La Connaissance, l'Humanité la possède déjà. Dans la latence de la pensée imagée. Maintenant, face à la barbarie du monde moderne, il faut la redonner sous une forme indiscutable et universelle. Et identifier le Principe d'unité.
Dominique Aubier s'est appliquée à rendre intelligible chaque unité de signification de la Connaissance.
Chaque article de loi y est traité isolément, entouré d'une double haie de renseignements. Une ronde d'affirmations empruntées à diverses traditions forment le premier encerclement. Le second se compose de descriptions scientifiques visant le même point de vue. Le parallélisme entre les deux séries d'arguments est d'un effet singulier.

2. Les deux lectures du réel
Il apparaît que, point par point, la Connaissance traditionnelle et la Science ont découvert l'existence des mêmes faits, bien qu'elles ne les aient pas regardés du même observatoire ni dans la même perspective. Les références ne se superposent pas exactement, elles se complètent. La dualité des repères composent un jeu d'optique comparable à celui des lunettes dont un verre est rouge et l'autre vert et qui, en se combinant, mettent en relief une image à deux dimensions. Impossible de ne pas constater l'effet produit.
La documentation est riche. L'auteure a parcouru tous les sentiers traditionnels de la terre, elle a marché dans tous les chemins du savoir et de l'expérience. L'érudition dépasse en ampleur tout ce que je pensais qu'un être humain puisse accumuler. Et cette formidable masse de savoir a ici… la gentillesse de se discipliner, de se ranger au service d'une explication franche et directe. On ne peut guère résister à la cohérence des arguments. Cette technique d'enveloppement se maintient d'un principe sur l'autre. C'est vrai pour chaque article de loi, cette cohérence science-tradition. L'édifice logique est impressionnant. Pas une rupture. Pas une exception. Si la convergence des deux points de vue ne se manifestait qu'une fois, voire même plusieurs fois, sans s'étendre obstinément à tous les faits considérés, on aurait pu douter de la valeur de la thèse. Mais du haut en bas de l'échelle, tous les principes énumérés se laissent recouvrir par la même théorie. Déconcertante, cette nomenclature de règles dont chacune et toutes sans exception acceptent d'être incorruptiblement attestées par les deux lectures du réel. La constance du procédé explicatif n'a d'égale que la permanence de l'effet de conviction résultant de son emploi.

Il me semble que jamais personne n'a réalisé une synthèse de cette envergure, dans un langage aussi direct. C'est un véritable dictionnaire des principes jadis ésotériques de la Connaissance. Cette imperturbable logique garantit la réalité du modèle porteur : il semble — non : il est certain — qu'il existe une structure absolue (pressentie par Raymond Abellio, mais il ne l'a pas identifiée) guidant les opérations constructives, aussi bien dans le domaine de la matière que dans celui de la pensée et de la vie culturelle. « Structure absente » comme se plaisait à l'affirmer Umberto Eco, sous prétexte qu'il ne l'aurait pas observée ? Bien au contraire : structure hyper-présente affirme Dominique Aubier. Structure et lois systémiques identifiées et mises au clair dans cette Face cachée du Cerveau.

3. La recherche (et la découverte) du paradis perdu
J'ai trouvé dans ce livre ce que mon esprit, depuis longtemps, appelait intuitivement quand il partait à la recherche du paradis perdu, dans la forêt des traditions. Cela se trouve là, dans cet ouvrage exprimé dans le langage le plus précis que ma conscience puisse souhaiter. Ce livre — en deux volumes inséparables — dont c'est la quatrième édition donne à comprendre ce qui jusque-là constituait de vastes énigmes : les archétypes identifiés deviennent clairs, ces unités de signification sont cloués sur leur sens, et deviennent des figures de la vie vivante. Les informations scientifiques collectées suffisent à démontrer le bien fondé des découvertes, les références traditionnelles recueillies prouvent qu'en effet les critères de la pensée symbolique actifs dans la pensée d'un initié s'intègrent à sa pensée quotidienne et lui permettent d'agir.
Un livre éblouissant.
Dominique Blumenstihl-Roth



La Face cachée du Cerveau
Tome 1. Le Moteur Immobile
Tome 2. Le Bienfaiteur sublime
(en librairie) ou ici directement par Internet.
Ce livre existe également dans sa traduction allemande et anglaise.