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vendredi 29 novembre 2019

Qui est Yiska dans la Torah ?

Qui est YiSKA ? (dans la Torah au chapitre de Genèse)

Une énigme pour les kabbalistes et autres lecteurs de la Torah.
par Dominique Blumenstihl-Roth
 
Au chapitre de Genèse, à partir du verset 11-10, se situant juste après l'épisode de la Tour de Babel, le Texte déroule la génération de Sem, dont Abram est un descendant. Au verset 11-27, nous apprenons qu'Abram, Nacor et Harân sont frères. Harân décède et les deux autres frères, Abram et Nacor se marient. Au verset 11-29, nous apprenons que « la femme d'Abram avait pour nom Saraï, et celle de Nacor, Milka, fille de Harân, le père de Milka et de Yiska ».
Qui est cette mystérieuse Yiska, fille de Harân dont la Torah ne parlera plus jamais ? Pourquoi ce nom est-il mentionné ?

La réponse est donnée dans le commentaire de Rachi, l'expert de la Torah.
Les rabbins, normalement, savent la réponse (encore qu'il existe des controverses à ce sujet). Ce qui m'intéresse, c'est moins la réponse que le processus intellectuel conduisant au résultat. Rachi, le grand talmudiste, fort espiègle comme à son habitude, dit les choses mais ne présente pas le mécanisme de sa pensée qui l'amène à sa conclusion.
La déduction n'est pas linéaire, et une fois de plus, pour résoudre l'énigme, il convient, comme le dit Saadia Gaon, de « ne pas régler la Connaissance sur ses propres croyances, comme la mesure des choses ». Le Texte dit sans dire, laissant au Lecteur le soin d'identifier par lui-même cette personne dont le nom n'est cité qu'une seule fois dans la Torah.

Alors : qui est Yiska (Jescha) ?
De la racine sachah (סכה) qui veut dire "voir". Précédé du Yod, cela indique l'énergie de voir.
Serait-elle doté de la puissance de voir ? Voir l'avenir ?
Yiska, en hébreu, s'écrit : yod, samekh, caf, hé.
De la racine
סכך

Je publierai vos réponses sur le Blog et donnerai prochainement la solution et surtout le déroulé du raisonnement kabbalistique…
A vous de jouer…

La réponse est ici. Mais n'y allez pas tout de suite. Essayez de trouver par vous-même ! 

lundi 25 novembre 2019

Les Séphiroth. Quiz.

Les Séphiroth.

Dans un article précédent, je vous parlais des Séphiroth.

Vous les connaissez maintenant : Kether, Bina, Hochma, Gebourah, Hesed, Tipheret, Hod, Netzah, Yesod, Malkhouth.
Bien entendu, je n'y intègre pas la Daat qui n'est pas une Séphirah, car il n'y en a que 10.
Je m'en tiens à l'enseignement du Séfer Yetsirah et j'ai expliqué cela ici.

Mais avez-vous remarqué que dans aucun des noms des séphiroth, pas de Zaïn, pas de Tet, pas de Ayïn, pas de Qof.
Lettres absentes des séphiroth : Zaïn (7), Tet (9), Ayïn (70), Qof (100), Schin (300)*.
Donc 486.
C'est la valeur numérique du mot
רוח בער






qui désigne l'esprit destructeur, mais aussi :
עוית

qui désigne "les ruines", nom d'une ville en Edom.





 Je vous propose un petit quiz :

— Que peut-on en déduire ?
— Quels mots peut on écrire avec ces 5 lettres absentes ?
A vos plumes pour répondre à l'énigme !

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* Aucun kabbaliste actuel ne l'a remarqué si ce n'est Dominique Aubier, dans ses films sur les Séphiroth, qui a noté l'absence de la lettre Ayïn. Mettant les pas dans la trouvaille du Maître, j'ai complété. Si des chercheurs modernes vous en parlent, c'est qu'ils viennent de le lire ici. J'espère qu'ils diront qui le leur a dit, comme le veut la Tradition et qu'ils ne feindront pas l'avoir toujours su dans le secret de leur vaste érudition.
Mais restons modeste, peut-être cela est ultra connu et que je sois en retard d'un commentaire ? Il y a tellement de livres dans la bibliothèque hébraïque qu'une vie d'homme ne suffirait pas à les lire tous. Gershom Scholem, le plus grand des savants historiens de la kabbale n'en dit rien, et le Maharal n'en a jamais parlé. Je n'ai rien lu à ce sujet dans Cordovero. Si quelqu'un m'indique l'existence de cette observation dans un livre, je le mentionnerai tout de suite.

vendredi 15 novembre 2019

Christian Morgenstern, poète et initié. Enfin traduit en Français…

Madame, monsieur,
Chers amis,

J'ai l'honneur de vous présenter la nouvelle édition des recueils:
Toi et Moi,
suivi de :
Nous Trouvâmes un Sentier,

du grand poète allemand

Christian Morgenstern (1871-1914)

traduits pour la première fois en français par
Dominique Blumenstihl-Roth
Prix de la Poésie de la Ville de Dijon
Prix des Ecrivains d'Alsace et de Lorraine
Prix radiophonique Süddeutscher Rundfunk, Karlsruhe, Allemagne


" Christian Morgenstern (1871-1914) est un poète célèbre en Allemagne. Il se distingue par son humour, sa jeunesse, sa volonté de vivre, son extraordinaire perception du réel, sa
sensibilité en adéquation avec une conception métaphysique de l'existence. Toute son œuvre signe et rejoint la définition même de la littérature dont la fonction civilisatrice, selon Hölderlin, est d’être le vecteur d’un savoir véritable… "

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Christian Morgenstern
Poète initié.
« Ne faire qu’un avec Tout, telle est la vie de la divinité, tel est le ciel de l’homme ! »
 

Toi et Moi
(Ich und Du)
suivi de
Nous trouvâmes un Sentier
(Wir fanden einen Pfad)

15 x 21 cm, ouvrage relié, 120 pages, aux Editions Peleman (Delarosa),
ISBN -EAN : 9782952226110
Distribué en France, Belgique, Suisse, Canada
par DBR-diffusion
BP 16
F. 27 240 DAMVILLE
e-mail : d-b-r(+)bbox.fr
28 euros
Expédition incluse à l'ordre de DBR.

http://www.dbr-radio.com/christian-morgenstern.html




Christian Morgenstern

Nous voulons nous donner la main
Nun wollen wir uns still die Hände geben


Nous voulons nous donner la main, marcher, avancer, silencieusement, sans détours
Oser cette grande aventure :
Vivre ensemble deux existences enlacées.
Infatigables, nous voulons tisser nos jours Désormais nouveaux et chaque soir, chaque matin Nous demander si nous formons bien
Un seul anneau une seule tension un seul don insatiable Une seule soif qui nous soit propre
A la mesure de nos corps
Rapprochant l’un de l’autre l’esprit de nos royaumes Un seul tir scellant la hampe de la flèche
Au cœur de la cible
De notre plus haute Naissance !



vendredi 1 novembre 2019

La Porte de France. Dominique Aubier. Tome 3 de la série Haute kabbale de l'Eternité.

La Porte de France
Tome 3 de la série Haute kabbale de l'Eternité
 Dominique Aubier.

Présentation du livre par Dominique Blumenstihl-Roth
 

A la faveur d'un heureux hasard, à moins que le hasard ne soit la volonté de Dieu, j'ai trouvé un texte inédit de Dominique Aubier. Il s'agit de la suite de La Porte de l'Inde. L'ouvrage semblait mis en réserve dans la mémoire de l'ordinateur de l'Auteure où il s'était caché dans le repli d'un fichier non identifié. Dominique Aubier avait-elle renoncé à son édition ? Sa publication était-elle permise ?
Il n'était que lire le texte pour y trouver les instructions laissées par l'Écrivain. Sa publication non seulement était désirée, mais nécessaire. Reportée et non exclue : une phrase explicite y figure qui en prévoit l'édition après sa mort. Le temps aura par lui-même choisi le moment.

La Porte de l'Inde (tome 2 de la série la Haute kabbale de l'Éternité) était un livre singulier : Dominique Aubier s'en explique. « Ce livre raconte comment j’ai découvert, dans le répertoire cinématographique indien, l’existence d’une sélection de films récents ayant la propriété de rendre intelligible la symbolique de l’alphabet hébreu. L’étonnement m’a donné le courage d’éprouver la véracité de cette perception et les cinq premières lettres de la séquence ont été regardées au travers des films qui transportent en toute responsabilité l’enseignement de ce qu’elles sont, savent et signifient. Les lettres Alef, Beit, Guimel, Dalet et Hé ont été radiographiées, dans l’ordre où elles ont accroché mon attention… La fonction révélatoire, prouvée, en a été consolidée par la mise en évidence d’une pensée pédagogique prenant soin de guider le spectateur et l’exégète… »

Troisième volume de la série, le livre retrouvé s'intitule La Porte de France. Faisant suite à La 23ème Lettre de l'Alphabet hébreu (tome I) et à La Porte de l'Inde (tome 2), il offre une remarquable étude de plusieurs films initiatiques issus du cinéma indien qui ont ceci de particulier qu'ils déploient, au travers de leurs scénarii, un subtil exposé non seulement des archétypes actifs dans le réel, mais également… du code de l'Alphabet hébreu. La surprise est de taille. L'Alphabet désirant apparaître comme véritable maître d'œuvre invisible de ces créations artistiques s'affirme en puissance subliminale ayant guidé l'inspiration des cinéastes et des comédiens. Une dizaine de réalisateurs à l'imaginaire flamboyant, conscients ou non du phénomène, ont l'esprit assez libre pour recevoir cette induction céleste. Ils ont mis au point un projet cinématographique étonnant dont l'objet consiste à « faire voir » les Lettres dans leur puissance d'action. S'agirait-il d'une reprise de la thématique du Sinaï où les Lettres divines, données, apparaissent et se font entendre ? Serait-ce une réitération à portée mondiale, sur grand écran, donnant à voir, à entendre l'Alphabet et sa grande portée métaphysique ? Apothéose du 7è Art devenant vecteur de Révélation ?


Encore fallait-il que le regard d'une initiée compétente, expérimentée, parfaitement informée de la leçon initiatique, réalise le décryptage de ces œuvres qui, autrement, méprisées par la critique occidentale, passaient inaperçues.
Le décryptage des Lettres, exposées visuellement par le cinéma Indien, se réalise en langue française. Vocation de la France que d'être l'agent libérateur d'universalité. Cela est conforme à la prophétie Obadia, verset 20, selon laquelle la France (Tzarfat) serait, avec l'Espagne (Séfarad) — celle de Don Quichotte —, l'un des deux lieux qui abriteraient la sortie au grand jour du dévoilement. Dominique Aubier, dont on n'oubliera pas sa puissante étude de référence Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque, explore ici, au travers d'une sélection de films, plus précisément les lettres Alef, Guimel, Vav, Zaïn, Resch, Schin. Sans oublier le Tzadé dont elle rappelle qu'il est à l'initiale du mot Tzarfat qui désigne, en hébreu, la France.


« Va pour La Porte de France » écrit Dominique Aubier. Et de poursuivre : « J’ai mis la majuscule à Porte parce que c’est celle ouvrant à la parole absolue. Je continue à égrener les glyphes en scrutant les fastes des scénarii qui les exposent. J’irai jusqu’au bout même si mon comportement exaspère. »
Et d'ajouter : « L’opération a besoin d’être soutenue. Le cordon de fidélité qui m’entoure est déjà électrifié par la conviction de vivre le plus extraordinaire des événements. L’avis s’adresse à toute personne qui pourrait me reprocher de n’avoir pas prévu et inclus sa participation. Trop heureuse si elles sont plus nombreuses que le cœur ne s’y attend. C’est bien le cœur qui appelle et par-delà le mien, le nôtre et le vôtre, celui de l’amour qui fait la force de la vérité… »



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La Porte de France
348 pages au format 16,5 x 24.
Vient de paraître
57 euros (expédition 8 euros incluse).

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La Haute kabbale de l'Eternité :

— Tome 1. La 23ème Lettre de l'Alphabet hébreu
— Tome 2. La Porte de L'Inde
— Tome 3. La Porte de France. Vient de paraître.