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mercredi 22 avril 2020

Hommage à Christophe (Daniel Bevilacqua)

Hommage à Christophe (Daniel Bevilacqua)
par Dominique Blumenstihl-Roth


« Sur de nouvelles voies 
Définitivement je suis vivant… »
I. Hommage à un grand Artiste

La récente disparition de Christophe a ému des millions de personnes. Depuis son hospitalisation pour cause d'emphysème pulmonaire jusqu'à son décès, des milliers de « fans » ont retenu leur souffle — j'avoue que j'en suis.

J'ai toujours aimé cet Artiste, (de son vrai nom Daniel Bevilacqua, qui nous invite clairement à boire une eau fraiche). J'ai aimé sa sincérité, sa poésie, aussi bien pour ses chansons dites « à l'eau de rose » de ses débuts que pour ses créations sophistiquées conçues pendant la seconde époque de sa carrière.
J'ai aimé, dans ses œuvres récentes, ses subtiles compositions créées à la manière d'un arrangement floral. Une technique maîtrisée, au service — n'ayons pas peur du mot — d'une transcendance. 

On peut aisément discerner deux grandes étapes dans sa longue carrière (un mot qu'il n'aimait pas, ne faisant pas la distinction entre sa vie et son métier, les deux formant l'unité de son être). D'abord, ses débuts de jeune chanteur en herbe sur les plages du Sud et dans les cabarets aboutissant à une première apparition à la télé où il présente « Sophie » — un flop total qui cependant a valeur de « première instance », ce que Dominique Aubier appellerait un « Bip » : En première instance, les choses n'aboutissent pas au résultat. « Mais une fois lancées en Bip, les forces qui habitent une matrice évolutive terminent irrésistiblement leur projet. Ce qui est introduit lors de la première instance d'un cycle ne peut que se déployer lors de la seconde instance qui en finalise le dessein. » 

Cette seconde instance se présente à notre Artiste dès l'année suivante, en 1965, quand il présente cette fois Aline. Continuité sur thématique de prénom, en BOP, seconde phase, le succès est phénoménal. « La seconde phase en tout cycle évolutif correspond au passage résolutoire du phénomène. Ici se réalise ce qui fut instillé en Bip. L'énergie monte et l'influx évolutif circulant dans le cycle réintroduit les informations initialement données. Avec concrétisation, substantielle et observable. »

Commence alors une époustouflante épopée, les « tubes » s'enchainent, des millions de disques sont vendus dans toute l'Europe.
D'origine italienne, Christophe est célèbre également dans le pays de ses parents. Les Marionnettes (1965), J'ai entendu la mer (1966) ou Excusez-moi Monsieur le Professeur… S'il remporte un immense succès auprès du public populaire, il passe, à cette époque, aux yeux de la critique bien-pensante pour un aimable chanteur de supermarchés.
Et soudain, il se fait plus rare. Passé de mode ? Pas exactement, car si la génération se renouvelle avec des goûts nettement anglicisés, elle ne continue pas moins de danser le slow avec Aline. Mais Christophe disparaît des radars… c'est la fin de sa première époque.

Dans le secret, l'Artiste travaille à la recherche de nouveautés, il s'inspire des musiques du monde, s'intéresse au flamenco, à la musique orientale. Réside à Tanger, voyage au Liban…  Deux événements vont marquer son renouveau : l'utilisation du synthétiseur dont il découvre tout le potentiel. Et sa rencontre avec Jean-Michel Jarre qui écrit pour lui le texte des Mots bleus.

Adolescent déjà, je voulais être un peintre des sons, dit l'Artiste. C'est exactement ce qui va se produire.

Ouverture de la seconde phase.
— Rappel pour comprendre l'archétype du Redoublement (Voir La Face cachée du Cerveau, vol. I, chap. IV)
* Redoublement : toute structure évolutive est construite en deux étapes (appelées Bip et BOP).
* La même donnée informationnelle subit successivement deux traitements, le second ayant l'avantage de s'incarner profondément dans l'étoffe matérielle.
* La première instance (Bip) recueille les données informationnelles. Le BOP hérite de son travail et en projette les résultats sur l'expérience du réel qui correspond à sa durée.
* Aussi l'étape BOP (la seconde) est décisive, car résolutive des informations qu'elle reçoit du Bip.
* Tous les acquis de la première étape se reversent dans la seconde et se déploient une nouvelle fois, augmentés d'un apport qualitatif puissant.
* Le Bip pense le BOP : autrement dit, il connaît et dessine l'avenir. Le BOP est l'instance concrétisante et on peut la connaître dès lors que l'on a identifié les éléments acquis dans les couches I, II et III de la première instance.
Compliqué ?

L'épopée de Christophe est à ce titre exemplaire et illustre pleinement la dynamique de l'archétype « Redoublement » avec ses deux phases bien dessinées, chacune des deux instances étant elles-mêmes construites sur deux instances intégrées.
Le gamin chanteur des plages du Sud échoue à sa première télé, mais en second temps, il réussit une flamboyante percée avec Aline. (Bip-BOP composant un grand Bip de première instance.)

— Après un passage à vide, ouverture, réitération (BOP).
La collaboration avec J.M. Jarre accentue le lyrisme et libère une tonalité jusque là enfouie. Une métamorphose s'opère, aussi bien physique qu'artistique. Quelle renaissance ! Un compositeur-interprète hors-pair se dégage de la chrysalide, et gagne sa pleine liberté. Ne reniant rien de son passé, n'occultant aucune de ses chansons à succès de sa jeunesse, il consolide sa trame musicale, élargit sa palette, réinvente ses anciens succès, leur donnant un timbre épuré. Un son nouveau, une voix différente, une fragilité percent au travers de son chant : naissent des albums en constante progression où l'on entend le dialogue d'un homme avec lui-même.

Et les choses les plus belles, au fond
Restent toujours en suspension
Et dans ce tourbillon fragile
Je redeviens le tourne-cœur
Prometteur d'avenir…
 

Le public aussi se renouvelle, enchanté par ce cœur à cœur dans une tournée (2003) qu'il appellera Intim' Tour. Un nouveau public est gagné qui le suit dans son Océan d'Amour.
Sans se soucier des médias ou de la critique, il conçoit des concerts étonnants, dont une mémorable nuit à Juvisy-sur-Orge, sa ville de naissance. De nouvelles modulations se réinventent à chaque interprétation. Il est très intéressant d'écouter par exemple les nombreuses versions qu'il a données des Paradis perdus. Chacune recèle sincérité, renouveau.
Pierre angulaire de son projet : l'accord de la forme et de la couleur sonore. Quelle transformation en lui s'est opérée ! Le voilà à la recherche de la pulsation du vrai, qui entre dans les harmoniques asymétriques, qui cherche une vision intérieure dans un face à face avec le silence. Il en naît une musicalité inimitable, qui étreint le cœur, une musicalité du non-moi tant l'Artiste a réussi à faire Un avec le Tout.
L'album Comme si la terre penchait (en 2001) est une œuvre-maîtresse. On y entend l'écho d'une voix mystérieuse que le compositeur a lui-même entendue et qu'il restitue. Le texte quasi-prophétique avance une perception intime de sa propre disparition encore lointaine, dissolution dans l'Absolu — plus de porte à ouvrir —  privilège des Artistes qu'accéder à de telles communications avec l'Invisible ? 

Le jour ne vient pas, ça me fait peur
Pourtant je ressens du bonheur
Plus jamais ouvrir de porte
Verser une larme
Vers… l'intérieur
Comm' si la terre penchait…
 

Son dernier album Les Vestiges du Chaos s'ouvre un titre prometteur : Définitivement.

Je vous propose
D'ouvrir des choses
Des choses avec moi
Sur de nouvelles voies 

Définitivement je suis vivant
J'ai le désir
De réunir
Votre plus belle âme
Et ma plus grande flamme
J'suis le plus pur
Je vous rassure
Le plus embrasé
Que la terre ait porté.


Paroles d'inspiration très rimbaldienne, puissant espoir !

Le 16 avril dernier, Christophe nous a quittés en laissant une œuvre harmonieuse, vivante. Son rythme est celui de la vie et de sa mélodie secrète. Il nous a invités à mieux écouter la musique de l'Invisible accord nous liant au mystère du monde. Je tenais à l'en remercier.

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II. La mort de Christophe m'a vraiment touché.
Nous le savons tous, sous l'euphémisme de l'emphysème pulmonaire a été diagnostiquée l'infection au Coronavirus19. Hospitalisé d'urgence, l'Artiste a été rapidement évacué à Brest. Les médecins, procédure classique, ont mis en place une « assistance pulmonaire ». Un terme assez euphémique car cela consiste à intuber les poumons du patient afin de suppléer à l'insuffisance respiratoire. C'est une technique d'une extraordinaire violence pour l'organisme qui la subit, au point qu'il est indispensable de plonger le patient dans un coma artificiel profond par de puissants sédatifs et d'administrer des antibiotiques.
N'étant pas médecin, je ne me prononce pas sur l'opportunité de l'intervention, mais il me sera tout de même permis de m'interroger quant à sa brutalité et le danger considérable que représente la sédation profonde à longue durée quand on sait qu'elle inhibe quantité de processus naturels de défense. Bien entendu, je salue et admire le dévouement des équipes soignantes ! Je m'interroge cependant sur la technique intrusive de la ventilation pulmonaire. Elle repose sur un principe d'intervention agressive, par un appareillage mécanique violant l'intégrité physique sans que le corps ni l'esprit du malade y soit préparés. C'est une médecine fondée en science dont la logique est linéaire : respiration défaillante / intervention /  intubation / douleur / donc sédation / durée… et l'on ignore si le réveil se fera jamais.
L'itinéraire thérapeutique est bien balisé s'agissant de compenser la dette d'oxygène.

Est-il permis de rêver ?
Est-il permis d'espérer que la médecine progresse par des moyens moins extrêmes tout en restant efficace, qu'elle accepte des formes de thérapies moins cruelles et traumatisantes ? La doctrine interventionniste directe s'impose comme l'immédiat recours, n'existe-t-il pas d'autres thérapies, préventives, axées sur le contrôle et la régulation de l'énergie traversant le corps et l'esprit ? La médecine, extrêmement technologisée n'a-t-elle pas d'autre proposition que l'intrusion mécanique ? Face au virus Covid19, fermement résolue à lutter, la médecine fait de son mieux. Mais elle est aussi sérieusement tenue en échec. L'occasion pour nos médecins praticiens de réfléchir à leur art, de se remettre en cause, d'écouter peut-être d'autres voix ?
Quant au patient, plongé dans ce sommeil artificiel pendant des jours, dans la nuit profonde de l'esprit… On ne sait rien de ce qui se passe dans l'esprit pendant ce voyage. Rêve-t-il ? Sans doute. Des rêves de quel ordre ? Récapitulation d'une vie ? Vers quel horizon inaccessible vogue-t-on quand on est sous l'emprise du curare médical ? Univers lointains dont notre Artiste, grand oiseau de nuit nous a laissé entendre…

moi, moi, je viendrai, je viendrai seul
Je viendrai là-bas
Ouh... moi, moi, je viendrai, je viendrai seul
Je viendrai vers toi…


Je me suis également demandé : meurt-on de la sédation ?
Combien de personnes (même hors Covid) sont envoyées dans ce voyage sans retour ?
Meurt-on de l'infection, de l'inflammation, ou du coma prolongé quand l'esprit, aspiré par le néant, ne retrouve plus de point d'accrochage au monde pour revenir ?

Coma de longue durée, coupure du jour, séparation d'autrui, c'est là une plongée dans la caverne la plus profonde de l'être, et ceux qui en reviennent ne se souviennent de rien.
Expérience métaphysique extraordinaire que ces descentes dans les abysses de la nuit artificielle, quelle musique s'y fait entendre, que Christophe nous en aurait rapportée s'il était revenu ? Il en garde à jamais le secret, chacun étant prié, au jour du grand départ, d'entendre le chant de sa propre mort, somptueuse mélodie que ce passage au Noir — à moins que ce ne soit un sublime passage vers la Lumière et le silence immobile de la Rencontre


— Retrouver l'Artiste Christophe. Interview.
Comprendre le Redoublement, archétype de la Connaissance et de la Vie.
La Face cachée du Cerveau, Dominique Aubier.

lundi 20 avril 2020

Après Covid19. De quoi sera fait notre futur ?

Après Covid19. De quoi sera fait notre futur ?

Covid19. Je reprends ici un extrait d'un blog publié en aout 2019 où j'avais averti.

« Parmi les phénomènes auxquels on assiste déjà, selon les processus évolutifs connus des initiés, se trouvent les opérations de fin de cycle.

« En fin de cycle — de tout cycle, dans toute aventure — il intervient un resserrement des possibles, puis un « stop » brutal tombe quand la fibre atteint sa pleine constitution. Phénomène observé lors de la construction de la fibre polypeptidique de l'ARN. Un « stop » évolutif tombe, unité de signification. Rien ne se rajoute à la protéine constituée.  L'énergie opère alors un transfert, sur un cycle nouveau. Dans la nature, les transferts se produisent normalement. Dans nos sociétés humaines, nous nous acharnons à sur-ajouter sur les structures saturées, causant des désastres en raison de la non-conformité au processus archétypal. 
La bonne attitude ? La stratégie du changement ne s'improvise pas. Elle est connue des initiés. La première règle est de savoir que l'on ne peut sortir du Chaos qu'après avoir procédé à l'arrêt des causes fomentant le désastres : l'Amérindien Juan Matus, le sorcier yaqui dont parle l'ethnologue Carlos Castaneda, invitait à « stopper le monde », arrêter de « faire »… Donc marquer l'arrêt sur l'entropie.

« Contrairement à ce qu'affirme le prix Nobel M. Prigogine, l'ordre ne naît pas du chaos. L'ordre survient après que la phase de chaos (l'entropie maximale) ait été délaissée, après que l'on ait opéré la traversée menant à la transmutation. L'ordre est de « l'autre côté », sur la branche collatérale opposite à la dissipation.

« Il convient donc de bien connaître les processus de la rénovation : d'un point de vue politique, cela impliquerait d'assécher le secteur pollueur, de ne plus les soutenir, de capter l'énergie et investir massivement sur toutes les possibilités alternatives afin de susciter une accélération du progrès en secteur dit « épineurien ». Cela suppose une réforme de la pensée et un affinement des critères présidant au fonctionnement de nos sociétés. Autrement dit : prendre connaissance… des lois de la Connaissance. Connaître l'organisation des cycles porteurs, maîtriser les différentes phases évolutives à l'intérieur des cycles.

« Dans l'immédiat, il s'impose de voir, en cette crise que l'énergie est arrivée en Couche V-c du cycle, et de prévoir les phases successives inévitables auxquelles se préparer pour les négocier au mieux. Une gestion modélisée selon les archétypes serait efficace : arrêt de l'entropie maximale / Stop obligatoire / transfert. Et affirmation, communication de ces règles évolutives à tous, afin de susciter une adhésion populaire.

« Ces lois archétypales, bien identifiées par les initiés, restent « en dehors du débat ». Cette mise à l'écart, cette négation confine à la démence : une démence dont nous voyons les effets, étant gouvernés par des personnes qui, tout en ayant plein de bonne volonté, ignorent l'existence du Code initiatique. Les décideurs sont souvent des intelligences brillantes, même sympathiques,  mais leur grille de lecture, fondée sur la linéarité, n'embrasse pas la logique systémique du vivant. Il leur manque ce que les kabbalistes appellent la « Daat ». La grille des archétype du réel.

« La science prospective ignore la notion de l'assèchement du secteur quantitatif, pourtant fort visible sur l'arbre évolutif des espèces ; enfin, elle écarte les lois archétypales de transfert d'énergie et de relance sur le secteur qualitatif. La prédiction-prévision scientifique n'est qu'une vague projection du passé comme une ombre qui prétendrait éclairer l'avenir alors que l'avenir tire de l'avant et projette sur notre présent ses propres velléités. Ce n'est pas notre passé qui nous pousse et qui fait notre avenir, mais notre avenir qui nous tire vers lui. Le futur tend la corde montant vers lui. Ce futur est essentiellement qualitatif, non prolifique. Il est déjà en cours de construction.

« Mes prévisions
non pas calculées mais pensées sur les critères présentés dans la Face cachée du Cerveau sont tout à l'opposé des « prédictions » des futurologues (on ne leur demande jamais dans quel grimoire ou boule de cristal ils lisent leurs oracles.)
Je pars du principe qu' « il n'y a de souvenir qu'en direction du monde qui vient » (Rabbi Nahman) et je m'appuie sur les lois archétypales (l'Alphabet hébreu les retrace avec minutie). Et puis il ne faut pas écarter la possibilité de « réenchanter le monde » au moyen d'une diplomatie inspirée et guidée par tout autre chose que l'intérêt immédiat et matériel. Un peu d'inspiration quichottienne pourrait retourner la situation en un clin d'œil.

« La règle initiatique sait que l'entropie maximale est atteinte en Tzadé final. Un arrêt se matérialise à cet endroit et c'est la cessation de toute prolifération quantitative : écrasement des formes gigantesques et des dispersions prolifiques. Quoi que l'on s'acharne à vouloir prospérer au-delà du Tzadé final, l'énergie ne soutient aucune réalité outre cette limite. Toute initiative franchissant ce seuil est vouée à l'échec. L'arrêt en phase s'impose.
« L'arrêt du sur-productif est déjà en cours. Dieu veuille que cela se passe dans la douceur et qu'il ne s'agira pas de « frappes », à l'image des désastres qui s'abattirent sur l'Egypte de Pharaon… »

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J'ai écrit ces lignes il y a un an. Les choses se sont précipitées. Covid19 nous est tombé dessus. Mais qu'on ne me dise pas nous ne savions pas, ou que c'était imprévisible.
Cherchons maintenant à étudier les stratégies de sortie de cette épidémie. Comment inventer le renouvellement du monde ? En réalité, il n'y a rien à inventer : les stratégies sont connues des  initiés, elles ont été éprouvées, codifiées.

Un prochain Blog sera consacré à « Et après Covid19, le déconfinement, une affaire de mal entendu ».


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**Le Code de ces Lois a été publié. Il est à la portée de toute intelligence normale désirant l'apprendre.

dimanche 12 avril 2020

Covid19 : passer le gué, faire le saut… Le secret de Schiboleth.

Covid19. La stratégie biblique. 
1. Le secret de Schiboleth.
par Dominique Blumenstihl-Roth

Suivi par le texte d'une conférence donnée par Dominique Aubier :
2. Le secret de Siboleth / Schiboleth
par Dominique Aubier

1. Du Covid19 au secret de Schiboleth.
Le Président de la République l'a dit : nous devons faire confiance en la science. « Il faut écouter ceux qui savent ».
Je suis d'accord avec le Président. Ecouter ceux qui savent. Dès lors, pourquoi n'écoute-t-il pas les Maîtres de la Connaissance qui « savent » ? Il n'écoute que les experts d'un seul côté. Que savent les scientifiques — que je ne confonds pas avec les soignants — à propos du virus ? Je constate leur désarroi. Mais j'ai confiance, comme tout le monde, avec toutefois à l'esprit que la science, en tous domaines, exige toujours de rester seul maître à bord. Y compris quand elle échoue. Lignes prophétiques du poète Arthur Rimbaud : Oh ! La science. La science est trop lente. Science et patience, le supplice est sûr. Et c'est vrai. A son régime, on souffrira longtemps avant de posséder le trésor de la vérité.

Les virus sont étranges. Nous ne savons pas pourquoi ces « créatures » s'activent. Ce sont des « sacs » d'informations qui recherchent la structure porteuse qui leur permette de vivre…

Un regard du côté de la Connaissance initiatique (je ne dis pas religieuse) — absente lors des réunions des décideurs — permet d'y voir plus clair. Les virus sont des entités chargées d'informations en quête de protéine (donc de qui Fait). Ce sont donc des éléments intervenant soit en début de cycle (ADN) soit vers la fin du cycle (ARN). Le Covid 19 est un virus à ARN. Il tend vers la fin de son cycle informateur, après qu'il ait déjà passé par le stade de l'ADN. Sa nature nous indique celle de notre cycle civilisateur. Nous en sommes, nous aussi, en fin de cycle. Un moment de passage. Non pas des virages à prendre, mais des sauts quantiques à effectuer. Sauter d'une falaise à l'autre, comme les bouquetins, en franchissant le précipice. Quitter la rive contaminée, invivable, et gagner la rive d'en face.
Les initiés, de toute tradition, connaissent les procédures à suivre. Ici, un passage de la Torah indique comment réaliser ce passage. Elle en donne la méthode et la clé. Le mot de passe.
 
C'est au chapitre des Juges. Dans la Bible. La bataille entre Galaad et Ephraïm…
Les hommes de Galaad ont posté des gardes sur le Jourdain, ils filtrent les entrées et demandent à tous les passants de prononcer le mot « Chibboleth ». S'ils le prononcent mal, ils sont cuits…
Or les gens d'Ephraïm disent « Sibboleth » au lieu de Chibboleth. 
Dominique Aubier a fait une conférence sur le sujet. C'était à New York, à la demande de M. Elie Wiesel. Voici le compte rendu. J'en redonne le texte in extenso ©.
 
2. Le secret de Siboleth / Schiboleth

« Un jour on me demanda : pourquoi au chapitre des Juges, chapitre 12, versets 5 et 6, ceux qui prononçaient Chibboleth étaient admis à franchir les gués du Jourdain, alors qu'était tué sur place tout homme qui n'articulait pas correctement le mot, disant Sibboleth : sur quoi, on le saisissait et on le tuait près des gués du Jourdain. Il périt en cette occurrence, quarante-deux mille hommes d'Ephraïm.

« J'ignorais qu'il y eût, dans la Bible, un tel épisode. Je dus me faire raconter l'événement. Curieux massacre qui tenait en quelque sorte à un défaut de langue, un accent collectif : les Ephraïmites prononçaient la chuintante ch comme une sifflante s. C'était évidemment un signe permettant aux hommes de Galaad de savoir si l'homme mentait ou disait la vérité lorsqu'il niait être d'Ephraïm. Sous l'angle de l'astuce guerrière, l'idée permettait de vérifier l'identité des soldats, au sein d'une mêlée où ceux qui battaient en retraite avaient intérêt à feindre d'appartenir à l'armée ennemie, quitte à reprendre la lutte, après avoir franchi, sain et sauf, la frontière naturelle formée par les gués du Jourdain. Qu'en était-il sous l'angle où la lettre ch était en cause, au travers, bien sûr, du glyphe Schin qui est le seul à admettre cette prononciation ? Pourquoi ceux qui prononçaient Chibboleth passaient-ils le Jourdain, là où étaient condamnés à mourir sur place ceux qui avait un cheveu sur la langue?

« Un simple problème de langage ? C'est qu'il recouvrait une situation pleine de sens. Mais pour l'apercevoir, ce sens, il fallait cadrer l'événement sur le schéma de la structure porteuse, sur le plan évolutif fourni par le modèle absolu. Replacer les faits sur les lignes de force du système cortical, puisque telle est la nature du principe d'Unité. La référence à Rosch expliquait déjà que le critère de discrimination soit d'essence verbale. Il suffisait de joindre le critère en question à l'édifice alphabétique pour obtenir un complément d'information, selon ce que dirait la séquence des lettres au sujet du ch ou du s. C'était à l'alphabet de répondre.

« La prononciation Chibboleth faisait valoir la présence pleine et entière du son chuinté, lequel ne peut qu'être associé au Schin, vingt-et-unième sur l'échelle des glyphes. En revanche, la sifflante s évoquait la lettre Samekh qui apparaît plus bas, en quinzième position. La technique consistait à comparer le Schin et le Samekh, en fonction de leur emplacement. Il est aisé de mesurer la différence : le Schin vaut 300 là où la valeur arithmologique du Samekh n'est que 60. Quant au référent topologique, il est d'un plus grand poids encore. Le Samekh fait valoir que la couche VI du modèle Rosch est énergétisée ou en situation de l'être. Le Schin, lui, se déploie en pleine couche VI, garantissant la parfaite exécution du programme fonctionnel qui gère de façon spécifique cette fameuse couche. Quelle différence ? 

« Pour la voir, il faut évoquer les substrats évolutifs impliqués par ces deux lettres. La guerre entre les hommes de Galaad et ceux d'Ephraïm est en soi un indicatif évolutif. Deux attitudes opposées sont en train de s'affronter, ce qui, en termes de lecture matricielle, se traduit en gauche et droite. Dans la structure évolutive où l'événement prend sa place historique, il y a, comme dans tout cortex, c'est la loi cérébrale, deux hémisphères. L'un et l'autre possèdent anatomiquement la couche VI puisque c'est le propre du modèle Rosch que d'être formé d'un feuilletage de six couches. Mais au niveau de la dernière épaisseur qui comporte deux strates, l'énergie évolutive ne se comporte pas de la même manière dans les deux hémisphères. Elle déserte le côté gauche et n'irrigue plus que le côté droit. Je dis gauche et droit attribuant à la droite la faculté d'être la moitié qui intègre l'énergie du Verbe (ou hémisphère qui Sait, chez une personne, vue de l'extérieur), la gauche étant alors la moitié existentiatrice ou qui Fait.

« Cette particularité est relevée par l'édifice alphabétique des vingt-deux lettres plus cinq. Gauche et droite s'y sont dessinées : la droite apparaît dans la montée sereine des lettres s'échelonnant de dix en dix à partir du Yod : la gauche découvre sa puissance quantitative par le truchement des cinq lettres finales qui s'adjugent des valeurs de l'ordre des centaines, de 500 à 900. Croissance qui s'arrête pile au niveau 900, balisé par le Tzadé final, au dix-huitième étage. C'est l'endroit de l'entropie maximale, pour le dire en termes de chaleur et de thermodynamique. Du point de vue des repères corticaux, ce site, que j'appelle familièrement celui du Stop, s'épingle aisément : on peut lui accorder, en guise de signalisation routière, un petit drapeau planté sur la dernière cellule de la couche Vc. Après quoi, fini l'expansion évolutive côté qui Fait. L'énergie s'est déportée côté qui Sait où elle amorce une rapide montée, surévolution qui passe par trois degrés dont les lettres hébraïques Qof, Reisch et Schin interprètent chacune l'esprit, plus une dernière, le Tav, qui symbolise la charge énergétique pouvant passer au cycle suivant.

« Ce sont évidemment des choses qu'il faut savoir si l'on veut comprendre pourquoi, au chapitre des Juges, les hommes de Jephté ont eu le réflexe orthophonique de compter sur la mauvaise prononciation de leurs ennemis pour identifier ceux qui espéraient passer inaperçus au moment de battre en retraite. L'astuce a consisté à voir un effet évolutif dans leur manière de parler. Pour se fier à pareil critère, il fallait, bien évidemment, connaître le système de l'Ecriture, manière unique mais irréfutable de s'affirmer locataire de l'hémisphère qui Sait. Par leur capacité de chuinter le son Schin, les hommes de Galaad ont prouvé à la fois leur appartenance au côté qui Sait en même temps que leur légitimité à passer les gués du Jourdain. L'on voit alors ce fleuve prendre, en l'occurrence, en la faculté de symboliser le tunnel ou labyrinthe dans quoi l'énergie a couru en passant de la pointe la plus écartée de la couche Vc, côté gauche, vers la première cellule de la strate VIa, côté droit. La situation conflictuelle étant arrivée à terme dans les parages du Jourdain, ce fleuve a pris, de ce fait, l'importance d'une signalisation symbolique : il est devenu le symbole de l'arrangement structural voulant qu'il y ait un pont, entre la gauche et la droite, pour assurer le transfert de l'énergie.
On pourrait ici accentuer la portée de ce signe en faisant valoir que les Ephraïmites battaient en retraite cherchant à profiter du mouvement de retrait effectué par l'énergie, dans le soubassement structural. Retraite et retrait se font écho en français, façon de récupérer l'échange de résonance entre les formulations Chibboleth et Sibboleth, si éloquentes en elles-mêmes.

« Pour en montrer la perfection, il n'était d'autre solution que considérer la dialectique apparue entre leurs premières syllabes. Dans Chibboleth, le Schin induit le droit de passer le Jourdain, par là où cette lettre se place emblématiquement de l'autre côté du fleuve-frontière. Sibboleth, pourvu d'un Samekh à l'initiale, laisse entendre que les Ephraïmites n'appartenaient pas au même cadre évolutif, puisque le Samekh apparaît en quinzième position, dans la partie de la structure alphabétique où l'éventail droite-gauche s'ouvre clairement, entre le dixième et le dix-huitième étages. On en peut déduire — et certainement les gens de Galaad ne s'en seront pas privés, pas plus que l'écrivain-prophète ayant transcrit l'histoire de leur bataille, aux rives du Jourdain — que la bande des Ephraïmites appartenait au corps évolutif du cycle en jeu, y occupant la zone centrale, celle où l'expansion s'inscrit dans les couches Va , Vb et Vc.

« Quant à situer leur présence à droite ou à gauche de la structure: le conflit suffit à déterminer topologiquement leur appartenance au monde de l'hostilité et de l'opposition qui est toujours celui de l'hémisphère qui Fait. L'inimité avec les hommes de Jephté fait apparaître cette implantation. Du reste, il est aisé d'en obtenir confirmation : les gens d'Ephraïm relèvent de l'empire Qui Fait de la structure, ce sont eux qui cherchent querelle et reprochent au chef d'Israël de ne pas les avoir appelés à marcher avec lui, alors qu'ils avaient refusé leur aide quand Jephté la leur avait demandée. Ils inversent et accusent. Ces traits de comportement typiques signent le style que j'appelle hyponeurien par métaphore, allusion à la branche zoologique où les animaux se construisent en donnant à la verticale la priorité aux organes de nutrition sur le système nerveux. De la même manière quoique dans une toute autre substance cyclique, les hommes du Qui Fait (gauche matricielle) accordent toujours leur préférence au calcul, à l'intérêt, à l'économie, jugeant secondaires les principes issus de la connaissance du réel et de l'être.

« Les paramètres scripturaires sont à mon sens décisifs, outre que responsables des effets secondaires observables dans les attitudes psychologiques des combattants. Les gens d'Ephraïm se placent sans équivoque dans la bande évolutive de la couche Vc et là, en bons citoyens de cette région lorsqu'elle relève du qui Fait, ils ne tiennent pas compte du programme cyclique leur infligeant de marquer le Stop. Au lieu de s'abstenir de toute action, comme le suggère la loi systémique du Assez fait !, ils insistent.

« N'ayant pas la moindre idée de ce qu'étaient les événements concrets soutenant l'alternance Chibboleth-Sibboleth, je me suis fiée au fait que le Samekh ait été l'initiale du mot mal prononcé. La présence de ce glyphe signifiait que les gens d'Ephraïm, loin de considérer leur histoire évolutive comme terminée, dans le cycle dont ils occupaient la couche Vc, s'adjugeaient le droit d'occuper l'espace de la couche VI. C'est tout juste ce qu'indiquait la lettre Samekh à l'initiale du mot de passe. En effet, Samekh vaut 60, valeur arythmologique qui associe le 6 et le 10, c'est-à-dire la notion du feuilletage à six couches et celle de l'énergétisation symbolisée par l'ordre des dizaines, dans la seconde instance de la matrice alphabétique. Autrement dit, en énonçant Sibboleth, les gens d'Ephraïm manifestaient leur volonté d'envahir la couche VI du cycle en jeu, de s'en approprier l'espace, indûment au regard du système régissant le fonctionnement de la structure absolue. Pour l'Ecriture, il suffisait de mettre un Samekh en tête du mot de passe qui normalement exigeait le Schin pour que soit exprimée l'inconduite typique des gens du Qui Fait, en l'occurrence ceux d'Ephraïm. En cela consiste l'essence de leur comportement : ne sachant rien ni du modèle Rosch ni de ses lois, ils s'entêtent à faire ce qu'il ne faut plus faire. La présence d'un Samekh en tête de Sibboleth était donc d'une éloquence infinie puisqu'à partir de ce seul élément on pouvait dérouler toutes les données ontologiques ayant déterminé un événement considéré comme exemplaire, son récit ayant mérité d'être consigné dans la Bible.

« Où se trouve l'exemplarité dans cette histoire qui se trame, de toute évidence, sur le schéma structural de l'alphabet ? Elle est décelable dans la qualité même de ce schéma : parce qu'il est le relevé des seuils fonctionnels d'une matrice à valeur de modèle absolu. Rosch est présent, derrière l'arbre aux glyphes. Si l'on enlève ce référentiel, tout s'écroule. Mais il suffit de le placer, fantôme fonctionnel mouvant un cortex invisible, pour que l'ordre se redresse. Alors, chaque lettre de l'alphabet redevient le graphe expressif d'une situation dont les coordonnées structurales et systémiques sont lisibles. Elles sont lisibles parce que le motif unique est connu et que les phases fonctionnelles qui se dessinent en lui sont identifiées.

« Le Samekh rappelle qu'il existe six couches à énergétiser dans la matrice bien fermée sur elle-même. Il en évoque la programmation en un moment étonnant de l'aventure évolutive : en quinzième position ! La seconde instance du cycle bat son plein. L'énergétisation est en cours, sans qu'il y ait rien à redire : la valeur 60 exprime assez que cette activité se réalise en accord total avec les forces en présence : le 10 (autrement dit le Yod, l'énergie) est en train de travailler les six couches. Mais l'on ne se trouve pas encore dans la sixième couche. Toutefois, un palier se marque clairement en ce lieu de la montée. On le voit se marquer sans ambiguïté dans l'Arbre à lettres.

« Deux lettres s'y précipitent l'une après l'autre pour en occuper l'espace dans le secteur qui Sait tandis que rien n'apparaît côté qui Fait. Le Samekh valeur 60 et le Ayin valeur 70 s'inscrivent l'un après l'autre sur la branche droite dans un effet remarquable puisqu'il ne s'accompagne d'aucune contrepartie somatique comme ce serait la règle, dans une unité fonctionnelle où droite et gauche se développent en synergie. Pour quelle raison ces lettres font-elles exception ? Elles ne donnent passage aucune forme quantitative, ainsi que le veut imperturbablement le principe de l'Echange Latéral, l'énergie ne pouvant s'arrêter de circuler d'un hémisphère à l'autre. Il reste que, chaque fois qu'un sous-cycle s'achève à l'intérieur de la matrice porteuse, et nous le savons, l'énergie se déporte sur le seul côté qui Sait où elle favorise une prise de conscience, laquelle se traduit par l'apparition d'une lettre à valeur de concept. Ainsi le Lamed est-il apparu, introduisant l'idée de la prise de conscience nécessaire, dès que l'énergie s'est installée dans la couche IV où elle a écrit le Caf avec ses deux bornes, l'une à droite, l'autre à gauche.

« De la même manière, après que les Echanges Latéraux aient fait apparaître les phases Noun et Mem déployées de droite à gauche, l'énergie se replie côté qui Sait pour rappeler l'existence du feuilletage à six couches, rappel qui a la force d'un avertissement, dans la situation de montée en plénitude en train de s'effectuer. Cette lettre intervient avant que la couche six soit atteinte. Pourquoi ? C'est qu'il faut voir ce qui se passe, au niveau de la couche six. Conseil que donne fort opportunément la lettre Ayin, qui désigne la vue, la vision intellectuelle. Voir, s'il vous plaît, ce qui doit se passer dans les parages de la couche six, le voir à l'avance, de manière à ne pas se tromper ! Après tout, c'est réaction normale pour le qui Sait de proclamer ce qui va se passer, ne pouvant l'ignorer dès lors qu'il est toute information. Un grand avertissement traverse l'alphabet, exprimé par les lettres Samekh et Ayin : voir de loin la difficulté concernant la couche six. L'énergétisation y fera problème.

« Impossible de ne pas percevoir cet avis : il est silencieusement hurlé par le Samekh, par le repli de sa courbe se refermant avec insistance, sa forme évoquant comme en style dramatique la clôture qui doit s'effectuer sur un seul côté. La valeur numérique, elle, désigne le principe de l'énergétisation par là où elle ajoute le dix de l'énergie Yod au radical six. Quant à la lettre Ayin, avec ses deux yeux, elle invite à regarder au-dessus d'elle ce qui va se passer lorsque les deux branches de la structure porteuse se trouveront à proximité de la couche six, zone sensible où le problème de la clôture se posera dans toute son acuité. On ne peut suivre l'échelonnement intelligent des lettres dans leur arbre à deux branches sans percevoir la vibration incessante et de plus en plus accentuée de la prémonition, à l'égard de la conduite à tenir pour que la couche six soit traitée selon que le veut le système. Dès que l'on a pris note du contenu de cette prévision, l'on comprend ce que signifie le Samekh de Sibboleth. Il ne devrait pas être écrit sur la trame évolutive où les Ephraïmites sont acteurs. Agents de la gauche structurale, ces gens ne peuvent pas s'approprier le Schin. L'instruction liée à cette lettre ne les concerne pas. La gestion de la couche six n'est pas de leur ressort. Plus encore, il s'agit là d'une zone évolutive qu'ils ne doivent pas investir. Ils ne devraient pas même penser à aller y vivre. Le système leur en refuse l'accès. Ne le savent-ils pas? Eh non! Le côté qui Fait ne sait pas. En l'occurrence, c'est le côté qui Sait qui doit prendre les rênes. C'est à lui de conduire l'action puisqu'il s'agit d'une action relevant de ses pouvoirs. Action d'essence intellectuelle...

« Toutes ces choses, l'homme de Dieu les connaît. Jephté est inspiré par l'Eternel en cela qu'il prend ses directives sur le modèle utilisé par le Créateur, motif unique conduisant toutes les opérations du réel. Jephté, donc, sait qu'en couche six, les activités de la gauche structurale doivent s'arrêter au profit de la prise de conscience favorisée par l'intelligence du système, telle qu'elle se propage dans le secteur qui Sait. Plus rien ne doit s'écrire à gauche après que le Tzadé final ait été marqué, Stop décisif. En revanche, côté droit, la lettre Schin doit être visée. Et c'est ce qu'exprime le mot Schibboleth : la cible est ici la bonne. La structure ne se trompe pas sur son avenir. Elle sait que le Tav est à nourrir de tous les acquis dont le Schin fera l'assimilation rituelle, sous la conduite du système d'unité.

« On ne le peut nier : un immense sous-entendu alimente l'alphabet hébraïque en données ontologiques. Connaître ces données permet de se déplacer dans l'arbre à lettres. Ignorer ce sous-entendu revient à ne pas voir ce qui se propose dans l'édifice subtil des vingt deux lettres plus cinq terminales. Aveuglement qui occulte le texte biblique, lequel n'est pas lu sur son encre. Le regard n'est pas focalisé sur l'essence du sens. Il erre dans les limbes d'une compréhension relative, faisant que l'interprétation qui en découle, fondée sur la morale et l'éthique ne soit pas aboutie. Problème dont souffre la culture hébraïque moderne, qui ne réverbère pas (plus) le sous-entendu qui hante et anime les textes auxquels elle se fie pour affirmer sa maintenance.

« Ce qui intéresse dans la dialectique Sibboleth / Schibboleth, c'est la référence systémique dont ces deux termes sont les indicateurs. La retrouver est une nécessité si l'on veut apprécier la portée exemplaire de l'épisode racontée au chapitre 12 des Juges. Si l'on rapporte cet indicatif sur le modèle cortical tel qu'il soutient toute matrice évolutive, l'on voit aussitôt quel souci hantait la situation existentielle à l'époque où les hommes de Jephté combattaient les gens d'Ephraïm. Un cycle était en train de s'achever. Le problème se posait de le conduire à bonne fin. D'aller jusqu'au Tav, dernière lettre de l'alphabet.

« Cette préoccupation était-elle partagée par les belligérants ? Apparemment chaque camp voulait vaincre et trouver ainsi le salut et la survie. Toutefois, différence notable, la méthode des Ephraïmites n'était pas la même que celle des hommes de Galaad. Les premiers tenaient à exploiter la couche six dans la perspective où ils avaient toujours développé leur croissance. Ils entendaient aller de l'avant comme ils l'avaient toujours fait, sans se douter qu'appartenant à la gauche du cycle en jeu, ils étaient dans la situation de stopper leur activité en un point précis. Les hommes de Jephté, sur les directives de leur chef, inspiré par l'Eternel, tenaient compte de la loi évolutive imposant l'arrêt au côté qui Fait sachant que l'énergie viendrait dans leur camp.

« Pour comprendre qu'il y eût raison de tergiverser à propos des méthodes, il fallait savoir ce que Jephté savait : que la structure évolutive conduisant tout cycle (évoquée par le Beit, la maison) était régie par un système voulant que la fin soit réalisée en strict accord avec son programme. Il fallait être au courant de la nature ontologique de la structure porteuse, se souvenir qu'elle était d'essence corticale et, qu'à ce titre, elle comportait deux hémisphères, la gauche et la droite, mais que cette dualité s'effaçait au moment des travaux de terminaison. Il y a là une phénoménologie avec laquelle se familiariser. En connaître la stratégie est une obligation. Rien n'est plus dangereux qu'en ignorer l'implacable dispositif. »
Dominique Aubier
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Note de DBR :
C'est dans cette ignorance que nous subissons le Covid 19…


Lecture :
La Face cachée du Cerveau (Le Code des codes)
La Synthèse des sciences ou l'hébreu en gloire
Le Principe du langage ou l'Alphabet hébraïque

Films :
— Série des films CinéCode. 20 films initiatiques sur les secrets de l'Alphabet hébreu. Sur clé USB.
Le secret des Séfiroth (3 films sur clé USB)
 

Le texte de ce blog est protégé par le ©.
Ceux ou celles qui s'en inspirent dans leurs leçons, conférences et enseignements voudront bien en citer la source, car ces éclaircissements ne figurent pas dans les leçons rabbiniques classiques, s'agissant d'un hidouch authentique du Maître.

mercredi 8 avril 2020

Covid19. Pour ou contre le prof. Raoult ? Suite 2.

Pour ou contre le Prof. Didier Raoult ?
Par Dominique Blumenstihl-Roth
(2ième partie) La première partie

Préambule :
Face à la science, il y a la Connaissance et c'est elle qu'il faut soutenir. Je ne me mêle donc pas de la dispute intra-scientifique entre D. Raoult et ses collègues, c'est une querelle entre divergences hyponeuriennes à laquelle la Connaissance ne participe pas. Leur querelle occupe tous les médias tandis que la vraie Connaissance par les voies du Sacré est occultée. La vraie lumière se situe non pas dans tel remède ou prétendu vaccin recherché, mais dans le changement total de paradigme de nos critères de pensée devant donner priorité à la Connaissance.

II Néantisation de l'existant,
disais-je dans mon article précédent, citant le Maharal de Prague, immense initié de la kabbale (dont le vrai nom était Rabbi Liwa, 1512-1609). Un initié rare, contemporain de Cervantès. Il a étudié de près la phénoménologie des fins cycliques, dont il savait qu'elles participent à des plans d'ensemble. La néantisation qui nous effraie tellement, qui terrorise l'économie du « faire », n'est en réalité qu'une étape vers la réalisation d'un achèvement plus parfait, la nécessité d'un perfectionnement progressif de l'univers, comme le dit Benjamin Gross (in le messianisme juif, éd. Klinksiek, 1969 p. 225. Rééd. Chez Albin Michel, 1994).

Serions-nous à la fin des Temps ? Certainement avons-nous atteint une limite, l'ordre de cessation, depuis longtemps est donné — Urgence du Sabbat ! — et le réel finit par opérer l'arrêt que nous n'avons pas été capable d'organiser : nous ignorons cette notion d'arrêt, fascinés que nous sommes par les illusions de croissance continue, alors que dans la Nature, rien ne croît à l'infini. Erreur intellectuelle de la pensée linéaire dominante qui s'imagine la poursuite perpétuelle, dans le futur, de ce qui fut dans le passé. Nos prétendues élites, formées dans les hautes écoles, ont-ils la moindre idée des ruptures cycliques ? Savent-ils (elles) comment redémarrer un cycle nouveau ?

Le célèbre verset « Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère » (Genèse XXIII-1) en dispense la leçon. Le nouveau cycle (chevreau) ne peut en aucun cas être préparé avec les ingrédients — la pensée — du cycle antérieur (la mère). 
Le Talmud en développe la méthode et l'enseigne par une histoire plaisante, absurde en apparence. Il enseigne en effet qu'au soir, il faut se déchausser en commençant par le pied gauche. Et qu'au matin, il faut se chausser en commençant par le pied droit. De quoi le Talmud se mêle-t-il, dans ma vie, pour me dire comment mettre mes chaussures ? Anecdote gratuite ? Certainement pas. Haute leçon spirituelle. Et à vrai dire, je n'ai pas rencontré de rabbin qui m'en ait donné l'explication systémique.
Alors je vais la donner, telle que mon Maître me l'a expliquée. Et que ceux qui répètent et enseignent l'explication n'oublient pas de mentionner la source de l'explication et ne l'attribuent pas à un mystérieux Rabbi de leur invention.
« En fin de cycle évolutif, historique, événementiel, l'énergie parvient en Tzadé final 900. Elle ne va pas au-delà de ce stade quantitatif. Elle est frappée par l'ordre de l'arrêt, le cycle se ferme, chabbat, cessation du « faire ». On ferme la voie évolutive de gauche. C'est pourquoi le Talmud enseigne qu'en fin de journée (fin cyclique) on enlève ce sur quoi on s'est déplacé en commençant par la gauche (la chaussure gauche), relative à tout ce qui est matériel. Le nouveau cycle commence par la droite. L'énergie retourne en Tzadé 90 puis monte en Qof 100. Elle passe de gauche à droite, le long d'un labyrinthe, qui, dans le cerveau, correspond au 'corps calleux'. Dans le récit talmudique, cela correspond à la nuit entre les deux épisodes. Car entre l'enlèvement des chaussures du soir, et le nouveau chaussement du lendemain, il se déroule nécessairement un temps. Il n'est pas évoqué dans l'anecdote, mais le lecteur attentif y songera. Ce passage, c'est l'épreuve : sortie d'Egypte. MisRaim, à gauche, est déserté, traversée du désert. Avant l'arrivée du lendemain où il faudra se chausser, non pas en recommençant avec les critères du passé (gauche) mais en ouvrant le nouveau cycle par les données dispensées par la droite. C'est-à-dire par les lumières de l'explication portées sur le phénomène vécu. Le chabbat connaît ce processus, par le retournement, par l'apport de lumières (par les femmes), et le pain de la Connaissance posé sur le pain de la veille. Aussi convient-il de se chausser en commençant la nouvelle journée du pied droit, c'est-à-dire par l'enseignement de la Connaissance actualisée au temps réel du cycle nouveau. »

L'ouverture du nouveau cycle par la chaussure droite — pied droit, implique l'abandon des systèmes de pensée fallacieux, la restauration de l'esprit, cela est conforme à l'enseignement de Genèse : la lumière vient après les ténèbres et les déchire. La lumière ne procède pas des ténèbres, elle n'en est pas un reflet et n'en émane pas (désolé pour la thèse de l'artiste M. Soulages). La lumière procède exclusivement du Verbe (Genèse I-2) et anéantit la ténèbre. Le mot hébreu « Tov » (bon) s'applique à Lumière après l'intervention du Verbe. Il ne s'applique pas au goudron noir du néant. La fascination de l'œil est optiquement aisée sous l'effet des brillances du noir, mais la négation du Verbe y est telle qu'il est impossible de se laisser séduire. Le culte que l'on voue à cette œuvre qui prétend que la lumière sortirait du noir est une négation de Genèse. Certes respectable du fait même qu'elle existe, cette œuvre ne peut être la référence artistique des temps nouveaux. Elle appartient, à mon sens, au musée de la chaussure gauche dont elle est l'emblème.
Espérons l'émergence des Temps nouveaux, de pleine lumière où la Connaissance aura sa juste place.

Le coronavirus fait émerger ce qui, jusque-là, n'osait se dire.
Seraient-ce là les perturbations pré-messianiques ? Ou peut-être même, déjà, les manifestations de l'entrée dans la période messianique. L'éclosion serait-elle déjà en cours ?
« Rien ne sera plus comme avant » disent certains experts. Ils ont raison. Mais il faudra qu'ils s'appliquent à eux-mêmes cette sentence, et qu'ils pensent le nouveau, s'ils en sont capables, avec des critères débarrassés des scories de l'antériorité. Ils ne pourront prétendre parler dans le cycle nouveau, en affirmant la validité de ce qui a généré l'erreur. STOP au « péché d'Eve ». Le cycle nouveau ne veut pas de la croyance aux seules forces du « manifeste ». Nous ne recuirons pas le chevreau dans le lait (l'enseignement, la production) du cycle antérieur.

Le Maharal Rabbi Liwa, en visionnaire, a annoncé « l'éclosion brutale et déchirante d'un bourgeon qui projette enfin à la lumière les forces actives jusque là invisibles, accumulées durant la longue période de la germination ».
Ce temps nouveau sera aussi celui d'une acceptation des critères initiatiques : la science, isolée dans son île, ne sera plus la seule décisionnaire. Les politiques s'appuieront certes sur les indications objectives de l'observation, mais considéreront que le véritable laboratoire c'est l'esprit, qui dévoile les lois de la vérité cachée derrière les apparences (Paramahansa Yogananda). Il sera clair et admis de tous que ce monde n'est que le rêve objective du Créateur. Les négations pathétiques auront disparu. Et si elles survivent, nous saurons en rire.

Pour l'instant, nous constatons (encore) l'opposition exacerbée de la Science à l'égard de tout ce qui ne procède pas de sa propre méthodologie. C'est que la Science souffre d'une maladie congénitale : elle ne se prosterne devant rien. C'est pourquoi elle ne peut supporter son propre poids. (réf. Dostoïevski, Les Possédés, cité par Yogananda).
Fascisme inquiétant dont on voit les effets, les contradictions, la science en vient à condamner la part d'elle-même qui accepterait une certaine souplesse procédurale, comme si l'orthodoxie de la méthode était le but poursuivi et non la recherche. Aussi le bûcher (idéologique) dressé au prof. Raoult est tout prêt d'être allumé.

Cet homme est bardé de diplômes. Ses détracteurs le sont également, à compétence égale, les diplômes des uns valant ceux des autres.
Mon regard sur le personnage aurait tendance à tenir compte de sa biographie car les travaux d'une personne ne peuvent être séparés de son être. Il est pour le moins atypique. Certains, à la vue de son « look » ont fait une analogie comique, mais sensée : ils ont reconnu en lui l'image caricaturée du célèbre druide Panoramix qui confectionne la « potion magique » de l'invincibilité dans la série Astérix. Or, pendant cette semaine de polémique — pour ou contre le prof. Raoult — l'auteur d'Astérix, M. Uderzo est décédé. Hasard ? Tout initié attentif remarquera que l'analogie entre le druide et le chercheur est survenue au moment de la disparition du père d'Astérix. L'un fait penser à l'autre par un automatisme de l'esprit. Concomitance, plan de cohérence temporel, synchronicité. La Vie veut-elle nous faire comprendre quelque chose ? Le prof. Raoult serait-il en possession de la « formule magique » ? Je l'espère, cela dût-il obliger les « experts » à manger leur chapeau et les labos à revoir leurs rêves de Royalties.

S'est-il trompé, dévoré par le désir, bien légitime, de trouver à tout prix ? Par la volonté de guérir ? L'espoir qu'il soulève vaut à lui seul remède, là où les tristes nouvelles des décès quotidiens plombent le moral. L'espérance qu'il suscite, peut-être infondée, est préférable aux lamentables dissimulations et cachotteries (Ehpad, masques, tests etc…) qui nous consternent.

En fidèle lecteur de Don Quichotte, toujours ouvert sur ma table de travail (à côté du volume de l'encyclopédie Bordas consacré aux virus), je n'ai pu m'empêcher, dans cette affaire de lutte pour la vérité, de regarder du côté de celui qui se dit précisément « Chevalier de la vérité ». Don Quichotte a pour ennemi mortel un tricheur qui se dit mandaté pour le ramener à la raison. C'est Samson Carasco. Grimé, déguisé (histoire de masque !), le doctissime diplômé invente quantité de subterfuges pour porter l'estocade au Quichotte. Il le défie en combat singulier, se faisant passer pour son égal, en se prétendant chevalier. Noblesse qu'il ne possède point, se recommandant d'une certaine dame de Vandalie qu'il espère imposer en lieu et place de Dulcinée. Bannissant la charmante dame de cœur du Quichotte, il entend introniser une forme de vandalisme intellectuel : rien ne vaut, selon lui, la raison raisonnante qui seule doit légiférer. Samson Carasco en bon scientifique, exerce son autorité en toute chose, sauf à réfléchir sur lui-même. Qui est la science pour imposer sa puissance ? La science, qui cherche en tous domaines, cherche-t-elle à connaître… son être ? Elle serait bien surprise, au regard de la Connaissance, d'apprendre qu'elle se situe sur la voie gauchère de l'évolution du savoir, et que ce n'est pas pas la meilleure, ne procédant que par l'inspection rationaliste linéaire, ignorant tout des cycles porteurs, du Temps, des lois archétypales, de l'énergie : sa définition même du vivant échoue face au défi que pose le virus. Mais n'allez pas le dire aux expertissimes de la science : ils ignorent qu'il existe un lieu meilleur que le leur, une connaissance qui dépasse la science, fondée sur une autre lecture du réel : la vision du monde que propose Don Quichotte découle de cette autre vision.
— Ouverture : qui est le virus ?
Lecture initiatique du virus
La solution systémique
— Le postillon contaminateur
— Covid19, pour aller au bout du sens

Je vais appliquer maintenant une procédure irrévérencieuse à l'orthodoxie du purisme scientifique. Je me range aux paroles d'Abraham Abulafia : « sans la kabbale, nous serions dans une situation pire que celle des Nations. » Qui sait si ma lecture n'agit pas dans le monde, s'agissant d'une prière adressée au Ciel ?

Il s'agit, en toute affaire de procéder au dénouement des sceaux noués, tout en restant soi-même et ne pas se laisser emporter. Voir de quoi le monde est fait et comment il se maintient : par la puissance du Verbe. Car tout "étant" se maintient et se manifeste par l'énergie des lettres divines scellées en lui. J'ai appliqué cette méthode pour identifier le Coronavirus : j'y ai décelé la Couronne, image du Modèle Absolu, la Tête. Kéther : la première séfirah désirant se faire Voir de tous.
Les lettres écrivent le flux continu du Verbe divin. Elles écrivent nos destins, nos noms. Dominique Aubier précise : « Pour un initié, un événement se coagule toujours sur une donnée verbale. » (cf son livre Don Quichotte, la révélation messianique). J'ai appliqué ces méthodes de décryptage initiatiques ainsi que celle du Tzérouf, au nom du chercheur. Car « pratiquer le Tzérouf, c'est recourir au Code du système Alef et en appliquer les constantes pour atteindre, dans un vocable, le fond sémantique qui le raccorde au Verbe vibrant de la Création » (D. Aubier) Précision : « les noms propres n'ont de sens que par rapport à l'événement. En dehors du plateau où ils servent de "petits drapeaux" piqués sur certains détails, ils n'ont aucun pouvoir informationnels. Ils sont alors neutres et n'ont aucune raison d'être sondé, n'état pas magnifiés par la mise en acte… » 
Ici, justement, le nom du chercheur est au cœur de l'événement. Il est donc chargé de sens :
Je lis ainsi le nom en Droite et Gauche en pratiquant une césure. Je lis en langue française ce que dit le nom, et recomposant l'ordre des lettres, je cherche le sens en hébreu. Langue du sens immédiat, dévoilant la vérité de l'être. (cf : Le Principe du langage ou l'Alphabet hébraïque). 
RAO / ULT : j'entends le mot RAO - ULT. En hébreu ORA, c'est la lumière. Et ULT semble appeler en français ULT-IME.
Ultime espoir de lumière ?
ULT écrit : TU - LU. C'est-à-dire : Tu (as) lu ?
Tu as lu quoi ? La lumière AOR.
J'espère de tout cœur, et qui osera me le reprocher, que cet homme a été traversé par l'inspiration divine et que son intuition soit juste, vérifiable honnêtement par les confrères contrariés. Mais il ne faut pas être dupe. Il appartient lui aussi à l'entité scientifique et la Science n'est pas Connaissance.
Son nom cependant évoque la lumière. Je ne parle pas de la sienne, mais du signal que contient le nom de sa personne en vue médiatiquement qui, par son nom invite à voir et se souvenir que… dans la Torah, le mot AOR se trouve, la première fois, au verset de Genèse I-3. Après les Ténèbres. Dieu dit « Que la lumière soit ». Et la lumière fut. Yehi Or.
יהי אור
Lumière s'écrit : Alef, Vav, Resch.
Le système divin (Alef) ouvre le cycle (Vav) de la Tête (Modèle d'Absolu).
Valeur : 207. Même valeur que le mot désignant le Secret.
Le secret de la formule est bien là, dans la lumière, 23ième mot de la Torah. Ce qui renvoie à la 23ième lettre de l'Alphabet, lettre secrète de synthèse unifiant tout l'Alphabet.
Le vrai remède se trouverait-il là, dans la formule de la Lumière ? Dans un puissant retour vers les valeurs de la Connaissance ?
Et je le dis deux fois, comme l'indique son prénom Di-Di-er. Dis et redis.


PS : Je me demande si la lumière n'aurait pas un effet sur le virus…(Genèse I-3). Une thérapie par la lumière (mélatonine) ?
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Sciences ET Connaissance, union des Contraires :

Connaître l'Alphabet hébreu et ses secrets :
Série de films sur l'Alphabet hébreu :
Le Logiciel kabbalistique
Le secret des Séphiroth

mercredi 1 avril 2020

Covid19 : pour ou contre le prof. DIDIER RAOULT ?

Pour ou contre le prof. RAOULT ?
Par Dominique Blumenstihl-Roth
(première partie)
La deuxième partie de cet article se trouve ici.

La dispute a éclaté dans le monde des chercheurs. On est « pour ou contre » le prof. Didier Raoult.
Ce chercheur préconise une thérapie contre le Covid19 à base de chloroquine accompagnée d'un antibiotique. L'orthodoxie scientifique s'y oppose férocement, avançant des arguments de méthodologie. Science contre science, voilà la dispute du siècle sur décors de pandémie. Un bon sujet pour une pièce de théâtre. Pendant que l'humanité est en proie au virus, la petite communauté des scientifiques, investie du pouvoir suprême de nous sauver, se chamaille dans d'infinis débats, finissant par être elle-même touchée par le virus et disparaître…
L'indignation des chercheurs face aux rêves-prétentions-espoirs-illusions-erreurs (ou vérité) du prof. Raoult est déconcertante, mais normale. La science n'avance que par théories successives, vérifiées ou non, d'erreurs en erreurs, qu'elle se pardonne toujours elle-même, n'ayant au-dessus d'elle aucune autre entité qui serait à même de la diriger ou la juger.
C'est donc en toute légitimité que le corps des chercheurs s'offusque des travaux de M. Raoult qui, en tant que scientifique, bénéficie d'un crédit intellectuel au moins égal à celui de ses détracteurs. Et à égalité avec eux, il participe de la même entité : la science qui veut à tout prix être seule à détenir la vérité. 

A-t-il tort ou raison ?
Je ne suis pas un scientifique et grand bien m'en fasse, car ce n'est pas un titre de noblesse garantissant l'immunité face à l'erreur. N'étant pas un chercheur de laboratoire, que vaut mon opinion ? Je n'ai pas d'opinion, je suis un chercheur de vérité. Comme nous le sommes tous. Mais ma démarche est différente des scientifiques qui, de leur propre aveu, affirment qu'ils ne savent pas et qu'ils cherchent.
« La science ne cherche plus la vérité, elle cherche la sienne », écrit le prof. François Jacob, dans son livre La Logique du Vivant. C'est exactement cela qui s'oppose au prof. Raoult. Qui lui-même est exactement dans la même situation.
A noter que la science n'est rien qu'une analyse sélective de la réalité, qu'elle n'embrasse pas la compréhension du Tout : elle est incertaine par essence. Elle est un processus culturel dont les résultats ne sont admis qu'après débat, négociation, critique… et souvent compromis.
« Quelles conditions doivent être remplies pour qu'une explication soit considérée comme satisfaisante ? » s'interroge la sociologue Dorothy Nakin (Université de New York, La mystique de l'ADN, éd. Belin). « Un chercheur n'acceptera pas une explication différente si elle ne correspond pas à ses attentes… » Et justement, quelles sont les attentes des chercheurs ? Trouver la vérité ? Trouver leur vérité ? Outre les attentes personnelles où les égos sont dramatiquement de la partie : cela s'est vu, sur les médias, où quantité de « spécialistes » ont défilé, somptueuse autorité, assurance péremptoire des sommités affirmant que Covid19 n'était qu'une petite grippe, peu contagieuse…

En tant qu'initié, passablement kabbaliste, (Yavné), je considère que le monde entier, la terre, est un laboratoire où la Vie expérimente ses essais. Et nous sommes dans les éprouvettes du grand laborantin qui nous met face à ce satané virus, dont on ne sait, justement, si c'est du vivant ou non. Il se pourrait que l'Homme soit lui-même responsable de l'éveil de ce virus, jusque-là sagement endormi depuis l'origine des temps. Il est formé d'ARN, comme nous l'avons dit : donc un concentré d'informations en quête de protéinisation. Notre corps semble lui convenir. Nous est-il réservé ?
Tout initié sérieux, quelle que soit sa tradition, sait que la réalité des choses se cache sous le masque des apparences. Et voilà que nous sommes en pénuries de masques protecteurs ! Indispensable que les soignants et autres professions exposées disposent de masques. Le sujet s'impose en réalité observable devant être lue et interprétée : symbole d'un message sur le thème « vivre sans masque ». Nous sommes priés d'avancer dans la vie à visage découvert. Bas les masques, autrement dit, cette absence de protection face à la pandémie est un signe évident. Par delà l'événement crucial imposé, nous sommes dans l'obligation de renoncer à nos mascarades sociales, politiques, nos révérencieux ego : vivre désormais en nous exposant au réel de manière transparente. Fin des simagrées. Fin des occultations, la vérité veut être vue. La vérité de nos misères, des mesquineries politiques, des petits calculs, les dissimulations doivent cesser.
« Ouverture générale des vannes » est un autre thème qui soudain monte en surface. Vannes financières, bien sûr. Mais également déversement de la vérité sur toute chose.

L'initié, devant toute énigme,
recherche l'information initiale. J'ai consacré un article à ce sujet, parlant du « Coronavirus » comme étant l'interprète inversé du thème de la « Couronne ». Citant le Zohar : « La Couronne, c'est la tête ». C'est là, l'information initiale, subissant une inversion. Le Zohar, livre de synthèse de la kabbale hébraïque du XIIè siècle, consacre ce thème de la Keliha, ou couronne = beauté, joyau, désir ardent. Et puisque nous en sommes aux références hébraïques (celles du bouddhisme et des cultures amérindiennes sont tout autant respectables), il existe une prophétie au sujet de la Couronne, figurant dans la Mishna des Maximes des Pères, I-13, Hillel dit : « Celui qui fait usage de la Couronne et de la Torah à mauvais escient quittera le monde.* » J'en ai déduit que le virus étant une inversion de la Couronne, imposteur ayant ravi le pouvoir, quittera le monde. A jamais. A condition que quelqu'un lui oppose l'argument du sacré. C'est ce que je fais ici. Voici la formule : "Ude-ishtamesh wedishtamash be-Taza halef". *
Que les ricaneurs s'en amusent, c'est leur droit, en tant qu'ils résident dans le domaine de l'Inversion, leur moquerie garantit la valeur de ce qu'ils dénient.
La couronne est un sujet qui est également traité dans le film The Foutain de Daren Aronofsky : le personnage de Liz, traversant les temporalités de l'Histoire, apparaît comme Reine d'Espagne portant la Couronne (Kéther), puis, se retrouvant au temps présent, est hospitalisée dans la chambre 620, valeur numérologique de ce mot hébreu. Toujours et encore la Couronne dont la thématique hante subliminalement tout le film. J'ai écrit une série d'articles sur ce film.

L'information première est dans le nom.
Le nom de qui ? Du virus qui se trahit. Autour de lui, la tempête sociale. Dans ce malheur qui tue des milliers de personnes, surgissent les dysfonctionnements, les mensonges, les désespoirs aussi. Tout remonte en surface, tout est mis en lumière. Quelle image saisissante du pape, à Rome, consterné, prononçant son grand discours Urbi et Orbi, devant une place totalement vide. Osera-t-on faire une lecture du symbole évoqué ? Le prêche dans le vide ? L'humanité absente ? Pendant ce temps, au Pakistan, les mosquées sont pleines à craquer, en lieu et place du confinement, les foules se pressent, les gens s'agglutinent pour la prière collective, dans l'espérance que leur dévotion sera entendue… Et sans doute l'est-elle. Oserais-je dire que Satan est de la partie, qu'il exploite le sentiment religieux des braves gens à son bénéfice pour s'insinuer ? Que penser des juifs de la secte ultra-orthodoxe qui se rassemblent avec ferveur et se communiquent allègrement le virus au point qu'ils forment près de la moitié des malades en souffrance dans les hôpitaux d'Israël ? Ils espèrent une prompte intervention messianique — et qui leur donnerait tort sur ce point ? — si ce n'est que le diable, qui ne dort jamais, auquel ils croient avec raison mais qu'ils sont bien incapables d'identifier quand il est à leur porte, leur tend un piège terrible en faisant d'eux les propagateurs de ce dont ils prient le messie de les débarrasser.
Et que dire du mouvement évangéliste ? Réunis en toute dévotion d'empathie à Mulhouse, fêtant l'Evangile, chacun des 2000 participants à cette euphorie est devenu porteur de l'inversion de la « Bonne nouvelle », sans le savoir, en toute bonne foi et inconscience.
Le réel du virus prononce là un Stop puissant, un arrêt à ces formes pathétiques d'extases collectives : l'heure est à la pleine conscience personnelle, à la réflexion, à l'intelligence du Code de la Vie.

Le Virus fait éclater les scandales.
Je pense aux EHPAD dont les malheureux pensionnaires décédés par centaines ne sont pas comptés dans les rapports fastidieux du Ministre de la santé, sous prétexte qu'il n'existerait pas de "méthode de calcul"… Et qu'il faut "attendre que les chiffres remontent". Comme le dit le Maharal, Rabbi Liwa, le mensonge est un aspect de la vérité… L'anonymisation des décès, leur dissimulation… astuce connue qui rappelle de tristes méthodes d'un autre temps. Il faut à tout cela plus de compassion. Une immense pitié devrait étreindre le corps politique, qui a du mal à sortir de son confinement intellectuel de manipulateurs fascinés par la volonté de « pouvoir ».

L'hécatombe dans les Ehpad est telle qu'elle n'est pas dicible, aussi pour en amoindrir le choc, préfère-t-on donner un pourcentage global de mortalité, sans chiffre exact. Il sortira, progressivement, peu à peu, pour nous préparer… Pendant ce temps, les spécialistes de la communication nous noient sous des avalanches de news, l'entropie devant dissoudre la vérité. Les "communiquants", relayés pas les médias, créent une narration épique de la crise, et par le biais d'histoires répétées des multiples sauvetages, composent un récit, une sorte "d'hégémonie idéologique" (cf. la sociologue Dorothy Nakin) : d'où la métaphore présidentielle « nous sommes en guerre ». C'est là un cliché appuyé sur des images de navires et d'hélicoptères, visant à susciter le sentiment de l'unité nationale, effacer le erreurs, aller de l'avant, au combat… les mains nues.
Rien cependant ne résistera à l'émergence du Vrai. Parce que la vérité n'est ni une théorie, ni un système philosophique spéculatif, ni une vision intellectuelle. La vérité est le visage même de la réalité écrit Yogananda Paramahansa. (Autobiographie d'un Yogi, éd. J'ai Lu, 2007, p. 589). Cette vérité sautera toutes griffes dehors, en plein visage des dissimulateurs, déconsidérés à jamais.

Comment découvrir la vérité derrière le chaos du verbiage humain ?
Il se peut que nous soyons à la veille d'une immense rupture — déjà en cours. Ce virus meurtrier nous oblige à penser le monde tout autrement, mais avec quels critères ? Ceux du passé qui nous ont jeté dans l'obscurité ? Déjà se préparent les grandes mutations — les révoltes — dans un processus historique de bouleversements. Oserais-je parler d'une rupture messianique ? Le Maharal de Prague écrit qu'avant cette révélation, nous assisterons à la néantisation de ce qui existe… car tout existant nouveau signifie la disparition de l'existant précédant… Serions-nous à l'aube d'une néantisation de la pensée obsolète qui jusque là s'est imposée à notre culture ? L'échec des philosophies est flagrant. L'échec des sciences économiques est consternant : mais ses experts continuent de pérorer alors même qu'ils n'ont aucunement prévu la catastrophe dont ils prétendent nous tirer. Ils ignorent la notion d'arrêt. Leur excuse, d'une platitude désolante : « nul ne pouvait prévoir ». Or les initiés ont de longtemps averti, car à la différence des « experts » à la mode, ils disposent d'une grille de lecture et d'une modélisation qui leur permet de voir clair. « Car je ne suis pas sans modèle en ce que je fais » s'écrie Don Quichotte, chapitre 10, vol. I. Une carte initiatique mise en œuvre dans ce livre qui a annoncé le désastre que nous vivons.
Quant aux politiques, il leur sera beaucoup pardonné s'ils font repentance et ma compassion m'interdit d'en dire davantage.
Trêve de critiques, pénitence de silence pendant 24 heures. Je reprendrai la suite de cet article prochainement.

Suite ici. Deuxième partie.

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*La formule est mentionnée par Gershom Scholem, dans un cours qu'il a donné à Jérusalem le 2 décembre 1964. Texte publié dans La cabale du livre de l'image et d'Abraham Aboulafia, éd. de l'Eclat, p. 44.


PS : Il semblerait que le virus revienne à la charge en Chine. Aurait-il pratiqué un « repli » sur une position antérieure d'ARN, pour reprendre l'assaut quand on se croit tiré d'affaire ? J'en ai parlé dans le blog.
A moins qu'il n'agisse en Redoublement : il me semble que ce virus exploite cet archétype (incubation / déclenchement. Attaque faible / attaque forte.) L'archétype Redoublement est bien connu des initiés — et fort ignoré des sciences qui pourraient s'en instruire (explication de l'archétype dans la Face cachée du Cerveau). Toute chose se construit en deux temps. Aussi le virus ne manque pas d'agir selon cette loi du réel. Il faut donc PREVOIR dès maintenant la possible RECIDIVE et ne pas s'illusionner lorsque l'épidémie semblera s'arrêter. Après une pause momentanée (fin de la phase Bip) le virus peut revenir à la charge, encore plus fort, en phase BOP. Et attention, mon Maître l'a précisé : « La reprise en BOP  second temps — se distingue de la première en ce qu'elle comporte de nouveaux éléments de fabrication. » Autrement dit : mutation possible. Entre les deux phases, un certain temps peut s'écouler, favorisant notre assoupissement. Et il n'est pas certain du tout que les primo-infectés et malades guéris soient immunisés. On se souviendra que dans la Bible/Torah — récit des expériences humaines — le peuple qui se croyait tiré d'affaire après la traversée de la Mer Rouge subit soudain la féroce attaque d'Amaleq. Et Amaleq ne renonce jamais.