Rechercher dans ce blog

Translate

mercredi 20 mars 2019

Appel aux forces du cœur. Contre la violence.

Appel aux forces du Cœur
Ou : « la bonté est de retour ».
par Dominique Blumenstihl-Roth



« Le cœur est à prendre comme modèle pour convevoir la culture capable d'assurer le triomphe de l'humanité sur terre… » (Dominique Aubier, La porte de l'Inde)

Il y a quelques jours, je me promenais autour des étangs en bordure de mon village. C'est un espace de loisir bien aménagé où les cygnes et les bernaches viennent s'ébattre, où les enfants viennent jouer, où les ados se retrouvent en bandes bien sympathiques.
Sur le terrain de basket, trois jeunes — quinze - seize ans — se passaient le ballon sous l'œil admiratif d'un gamin qui devait avoir une dizaine d'années. Je connais ces jeunes du village. Un peu plus loin, dans l'herbe, traînait une trottinette dont le guidon manquait. N'y prêtant guère attention — toutefois surpris de remarquer l'absence du guidon — j'ai continué ma promenade en longeant l'étang.
Soudain, j'ai entendu un cri. Je me retourne et j'aperçois l'un des trois ados qui gifle le petit. Suivant la scène de loin, il m'était difficile d'estimer de quoi il retournait. Etait-ce une tape amicale ou un vraie baffe ? M'écartant du chemin, j'ai fait en sorte d'être hors de leur champ de vision et j'ai observé ce qui se déroulait. Les trois ados ont repris leur partie de basket tandis que le petit restait à distance. Une nouvelle fois, l'un des trois jeunes, mais pas le même, se dirige vers le gamin et à son tour lui allonge une gifle — peut-être même était-ce un coup de poing — et l'air de rien, rejoint ses amis avec qui il échange force éclats de rire.  Avais-je bien vu ? A quel spectacle assistais-je ? Bah, me dis-je, quand j'avais dix ans, j'ai ramassé plus d'une torgnole que m'ont expédiée des plus grands que moi… Et qu'irais-je me mêler d'une histoire qui ne me regarde pas ? Qu'ils s'arrangent entre eux.
C'est alors que le plus grand des trois à son tour se dresse devant le gamin, le jette à terre. Et lui expédie des coups de pied.
Cette fois, c'en était trop.

Je vais droit vers les jeunes et les interpelle.
« Oh les gars, il faut que je vous dise quelque chose. J'ai tout vu. Vous avez tabassé ce gamin. Vous ne pouvez pas faire cela. A trois contre un, et contre un petit… vraiment, ce n'est pas très brillant de votre part. Comment pouvez-vous faire cela ? » Le plus grand des trois gaillards, assez baraqué pour son âge, se dresse aussitôt devant moi. Indigné de mon intervention, il me décharge une argumentation des plus étonnantes, sur un ton de violence inouïe : « il a eu ce qu'il méritait ».
Je ne puis ici répéter les insultes dont il gratifia le gamin, insultes homophobes les plus abjectes. J'ai fait de mon mieux pour garder mon calme, leur répétant : « mais qu'est-ce qui vous arrive, vous vous rendez compte de ce que vous faites ? Une agression en groupe sur un enfant ? Etes-vous devenus fous ? »
— Allez donc faire votre promenade, et mêlez-vous de ce qui vous regarde, me lance l'un des gars, reprenant son ballon, reprenant le jeu comme si de rien n'était…

Rentrant chez moi, je me suis demandé :
— Qu'aurais-dû faire ? Qu'aurais-je dû dire ? Peut-être aurais-je mieux fait de me taire ? Peut-être a-t-il raison : mêle-toi de ce qui te regarde…
Mais non, me dis-je : quand j'étais petit, moi aussi, j'ai eu affaire à un petit groupe d'énergumènes qui tentaient de faire de moi leur souffre-douleur. Mais quelqu'un était intervenu et c'était mon frère aîné accompagné de son inséparable ami J.M. M'avaient-ils observé, suivi ? En tout cas, ils avaient soudain surgi alors qu'une nouvelle fois j'allais être malmené. Prenant ma défense et sur un ton extrêmement ferme, J.M. avait mis les choses au clair avec mes bourreaux : « Le premier d'entre vous qui osera le toucher, avait-il dit, aura de sacrés problèmes… Et je vous tiens à l'œil », avait-il ajouté.
Le résultat en fut immédiat : plus jamais, je ne fus ennuyé par personne. Les tortionnaires furent bloqués. J'allais dire qu'ils eurent la chance que quelqu'un les empêcha de devenir des monstres. Et moi-même, je me sentis fort de l'appui de mes deux fantastiques alliés. 
J'ignore si ma propre intervention sera utile. Sans doute n'ai-je guère l'autorité nécessaire pour affronter une bande. Physiquement je ne fais pas le poids et je n'ai pas la voix assez forte pour en imposer. Restent les mots, leur propre pouvoir…
Je suis prêt à réitérer, s'il le faut, mon intervention, à m'adresser aux mêmes jeunes gens, mais avec d'autres paroles. Non plus à leur groupe, mais en les prenant un par un afin que la dynamique du groupe soit rompue. Leur faire comprendre, un à un, la gravité de leur exaction afin que chacun d'eux se voie à titre personnel face à ses actes. Il se pourrait que cela suscite chez eux, au moins chez l'un d'eux, un éveil ? Il faut qu'ils se souviennent de leur énorme erreur. Il faut les empêcher de devenir des monstres.

Mais de quoi je me mêle ! Que chacun vive sa vie… De quel droit je m'occupe de la vie des autres ? Il vaut mieux que je retourne à mes textes, mes recherches… C'est là que se passent les choses…
Et justement : n'ai-je pas rappelé dans mon dernier blog que « Le monde réalise l'Ecriture » ? Et le jour même où je suis intervenu, je travaillais sur un texte intitulé « l'obscur objet de la haine ». Si le monde réalise l'Ecriture, cela me concerne, car ce monde, j'en suis. La réalisation de l'Ecriture me met en cause, en tant qu'humain responsable. Comment y déroger ?
Qu'est-ce qui motive la violence ? Ce recours à la force, à la pulsion d'agressivité ? Ce n'était, chez ces jeunes, non pas l'expression d'une colère, car ils étaient d'humeur assez joviale quand ils tabassaient le petit : mais bien plus la satisfaction jouissive d'exercer la brutalité qui devait leur procurer une stimulante ardeur.
Laisser faire ? Ou agir ici et maintenant ?
Dans un blog précédant, j'ai eu l'audace de terminer mon article en affirmant que la bonté serait de retour… C'était à propos du Sinaï, valeur 130 que j'associais au thème de l'échelle (Soulam valeur 130) et les Yeux (130). Ce qui donne 390 et qui écrit cette phrase insensée de témérité : 

יושב חסר
Yod vav schin bet /  het samekh dalet 
Qui signifie en effet : « la bonté est de retour ».

Ha ! le naïf que j'étais ! La Vie m'aura rapidement dessillé le regard, me priant de voir la réalité. A quelques centaines de mètres de chez moi, la barbarie trouvait son exutoire tandis que bien naïvement j'écrivais mes incantations pacifiques sur le Blog. La bonté, je n'en doute pas, est bien de retour : à condition que je l'accompagne de ma décision de ne pas laisser son opposite s'imposer en système. A condition que de ma propre force je me range au côté de la bonté et qu'en son nom, j'ai le courage de n'être pas « bon » dans l'indifférence, dans la sottise d'un monde « bisounours », mais d'être juste et efficace par l'engagement. Le règne de la violence inaugurée par Caïn doit cesser.
La Connaissance, ce n'est pas une vue de l'esprit. Elle exige l'engagement social, culturel, dans la vie. Intervenir, agir, transformer le monde, il me semble que c'est une obligation pour toute personne, à fortiori quand la Connaissance est en jeu.
S'agit-il de jouer les Don Quichotte ?
D'abord, ce n'est pas un jeu et Don Quichotte donne une belle leçon : il intervient lorsqu'il rencontre un laboureur en train de fouetter son garçon de ferme attaché à un arbre (Chap. IV, vol. I) Il met fin à la torture… qui cependant recommence dès qu'il a le dos tourné. C'est pourquoi je sais, comme le disait J.M. qu'il me faudra les tenir à l'œil, ces petites crapules… ne jamais baisser la garde, quitte à prévoir une gradation dans l'exercice de la « bonté » : elle imposera sa loi par sa propre méthode en faisant appel à la justice. L'impulsion de la justice, du Droit, doit venir du monde, ici-bas, car « nul mouvement ne se produit au ciel sans l'impulsion préalable venue d'en bas » dit le Zohar.

Moi qui prétends écrire une étude sur le Sinaï, qui croyais n'être pas concerné par ce qui arrive là, juste devant moi… Comment serais-je capable de produire un commentaire sur Moïse sans le rejoindre dans sa détermination à affronter le tortionnaire ?
Impossible de n'être pas impliqué, impossible de démissionner. Précisément parce que « le Monde réalise l'Ecriture ».
S'investir dans la Connaissance, c'est donc agir, ici et maintenant. C'est protéger la liberté, celle de ce gamin qui a le droit de n'être pas la victime de cette violence s'imaginant imposer sa loi. Ce gamin, c'était moi. C'était vous. C'était nous.
Je lance donc un appel aux forces du cœur. Parce que… le cœur aussi a sa loi, et ne s'en laisse pas conter. La vie nous donne l'occasion de défendre les valeurs du cœur… quand elle estime que nous en sommes capables.

La suite de cet article : retrouver le chemin qui a du cœur :
1. pour comprendre les origines de la violence. (le secret de Qaïn)
2. le chemin qui a du cœur. Lecture initiatique de l'épisode Qaïn/Abel.
3. le chemin qui a du cœur. La voie de l'Espérance. Seth, le 3ième fils d'Adam.

+ Le Secret du Cœur. Au Cœur du secret. Tous les articles du blog


-------
Je remercie les personnes qui s'inspirent de mes textes de bien vouloir leur source…
 « Kol haomer davar bechem omro mévi géoula laolam » : « Quiconque rapporte une chose au nom de son auteur amène la délivrance pour le monde » (Rabbi Eliézer).

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle scène ! Effectivement ! vous voyez d'abord l'oeil admiratif de celui qui va morfler d'une triple torgnole tout en suivant la scène de loin . Epatante votre façon de voir .
Au delà de l'anecdote somme toute ordinaire dans la vie des jeunes gens,vous relevez une scansion de trois niveaux d'organisation de la raclée jusqu'à votre intervention qui risque de ressembler à celle que vous décrivez à propos de l'Hidalgo . En effet , le dernier intervenant vous demande de tourner le dos à la scène .
Et le petit , d'une dizaine d'années dites vous , qu'a t-il fait ?
Après la première baffe ,il est resté pour le bon déroulement de la suite ? Il ne s'est pas enfui ? Qui détient la dynamique du groupe , les trois ou les quatre enfants ? Vous vous êtes proposé en victime expiatoire pour le petit ? le niveau quatre c'est vous , Mme Aubier le souligne en conclusion et relaiement pour retour à l'origine et stratégie de synthèse .

François-Marie Michaut a dit…

Vous avez bien repéré, Dominique, la similitude entre ce que vous avez vécu enfant et ce que vous avez vu faire dans votre promenade. La connaissance médicale a quelque chose à dire là dessus.
Il se trouve que j'ai eu, comme médecin, à travailler, et intervenir, dans ce genre de drame. Certains sujets dans toutes les sociétés et de tous les temps, sont des pervers narcissiques, et cela commence dès les premières années et dure toute la vie quoi qu'on fasse. Des sujets trouvent leur seul plaisir dans le fait de faire souffrir les autres.
Cela va à l'encontre du roman à l'eau de rose psychologique des troubles psychiatriques qui ne seraient que le résultat de chocs subis dans l'enfance ou l'adolescence. Solubles dans les bons médicaments et les psychothérapies libérant par la seule parole.
Pour en savoir un peu plus et comprendre comment ne pas - ne plus- en être victime, voici quelques documents sérieux que j'ai collectés il y a quelques années :
http://www.exmed.org/exmed/har.html
Est-il justifié d'évoquer des descendants d'Amaleq ? Ailleurs on y voyait la possession diabolique pouvant conduire jusqu'au bucher ...

THOMAS Frédéric a dit…

L'absence du guidon de la trottinette trahit peut-être une absence de la guidance des noms, leur gommage laissant place à l'obscur objet la haine. Il y a des "jeunes", un "gamin" violenté, comme il y a des "gilets jaunes" regroupés autour du "soldat inconnu" dont la Neshama a fusionné avec celle de la France... Et ils nous prient de retrouver le guidon, retrouver partout les noms, fils conducteurs entre l'écriture et le monde, pour éclairer et dissiper l'obscur objet de la haine, Ha Shem les éclairant tous.

Paul.G a dit…

Le manque de cœur manifeste chez ces trois jeunes m’a poussé à aller voir comment il se formait dans l’embryon.
Je savais déjà qu’il était le premier organe à devenir fonctionnel alors que l’embryon mesure trois millimètre.
Les recherches récentes m’ont appris ceci :
Dans l’embryon formé alors de trois disques empilés, apparaissent deux « bourgeons » de cœur,
C’est le terme employé par la science. Ils ont d’abord répartis de chaque côté de l’axe duquel naitra le système neuronal.
Et ces deux bourgeons voyagent à l’intérieur de l’empilement pour fusionner en ce qui devient alors un seul cœur à deux puis quatre cavités.
Commençant à battre il irrigue l’ensemble et permet la formation du cerveau qui lui se partitionnera plus tard en deux hémisphères.
Donc côté cœur deux donnent un et côté cerveau un donne deux.
Donc aussi : Pas de cœur, pas de cortex, sans parler des bras et du chocolat qui arrivent beaucoup plus tard.
Cette découverte me permet de trottinetter un peu mieux, je me sens mois unijambiste.
Paul

Anonyme a dit…

eh oui , ce qui manque à la scène pour qu'elle soit entière et non fragmentée , donc exempte de violence , c'est bien le guidon , qui devait permettre au petit d'une dizaine d'années (10marquedix) de piloter l'engin , et c'est l'objet essentiel qui lui manque , il semblerait qu'on lui aie subtilisé l'objet . Qui veut qu'un enfant de 10 ans ne puisse plus diriger son propre déplacement ? qui lui retire cette liberté ?
guidon & trottinette , trottinette sans tête pour la conduire , trouver la tête de l'engin et la rendre au pleurnicheur qui s'est fait voler par un trio d'insultes .

THOMAS Frédéric a dit…

Merci Paul G pour ce compte rendu très instructif sur l'embryogenèse du cœur ! Dans cet épisode, Les 3 ados seraient les 3 disques, la trottinette et le gamin la gauche et la droite du cœur de l'événement qui nous émeut et domino, dernier arrivé, le cortex en formation dont nous occupons l'hémisphère qui fait, qui réagit.

François-Marie Michaut a dit…

Oui, la question de la trottinette est capitale ( = qui a à voir avec la tête).
C'est Rossinante ce machin. L'engin qui permet au petit d'aller où il veut, et quand il veut. Le cheval de la connaissance, ce n'est pas un détail
Piquer le système de direction, cela veut dire de la part de l'auteur ( un vrai Amalek ) : tu ne peux aller que là où je décide moi, ton libre-arbitre n'existe pas. Tu es nul de chez nul, petit = tu dois me faire allégeance pour exister dans mon ombre. Exactement ce que font les "copains-complices" du pervers - car son cerveau est fabriqué sur ce modèle- qui dirige tout. Les forces du mimétisme, cf casseurs, pilleurs et gilets jaunes.
Sympa ces riches échanges des commentateurs.

Paul.G a dit…

Bon, je rebondis en ballon, juste un instant, sur le commentaire d'effet MEM pour signaler que j'affiche moi même mon gilet jaune.
Mais à l'inverse du président "que c'est le notre" paraît il,laissons tomber les balles qu'elles soient flash ou peut-être bientôt réelles.
Dans le texte de Dominique, j'avais repéré le manque de guidon, j'ai saisi ce manque comme une baguette de coudrier pour chercher les sources du cœur.
Le fait que dans le plus petitement observable par la science le cœur se forme à partir de deux bourgeons indépendants qui viennent s'allier pour battre de concert m'a frappé. Il y a là symboliquement un face à face qui s'unit pour permettre la vie.
Bien sur l'image reproduit l'union des parents en amour,et l'on pourrait retomber dans les délires psy, sauf que là, pas de trace de sexe.
Juste un mouvement absolu vers la vie.
Ca se traduit en Hébreux ça?
Parce que les deux roues de la trottinette ont envie de rouler avec un gosse heureux dessus.
Paul

MaMishAl a dit…

Faut-il dire que Catalina a ouvert trop précocement les sceaux de la vérité , et que depuis ,l'accélération des stades hyponeuriens n'a eu de cesse de ravager cet Eden ?
J'en sais quelque chose car avec une obstination de taupe rageuse, j'essaie depuis un demi-siècle de remuer la glaise culturelle. Trois livres au moins ont eu le souci d'alerter les politiques, de les rendre sensibles à la problématique cyclique. Le premier, paru en 1982, Catalina ou la Bonaventure dite aux Français, a été dédié à François Mitterrand. Il l'a lu. Je le sais car au cours d'une émission télévisée, sans me nommer ni mentionner mon livre, il a déclaré, avec sa superbe de prince s'estimant éclairé, que la crise n'était pas, comme quelqu'un essayait de le lui dire, d'origine évolutive ou cyclique. Elle était capitaliste et rien d'autre. Le vocabulaire prouvait que c'était bien ma thèse qu'il récusait. Il n'y en avait d'ailleurs pas d'autre sur la place qui fasse état de la systémique évolutive comme cause première des désastres sociaux, chômage et paupérisation. Inutile d'attirer "l'inattention" des princes sur une phénoménologie magistralement ignorée. Aucune idéologie politique moderne n'en a la moindre idée. Avec Le réel au pouvoir, j'ai récidivé en 1993, en espérant que le premier ministre, à qui l'ouvrage a été remis en mains propres, tiendrait compte de l'analyse qui reclassait le chômage et l'exclusion dans une perspective d'erreur alors encore assez facile à corriger.

Anonyme a dit…

Le commentaire de Anonyme MaMishAl me trouble beaucoup. Qui est qui et qui dit quoi ?
Est-ce une citation de Dominique Aubier ( tous les je l'indiquent) qui n'a pas été dite par M... comme telle ?

MaMishAl a dit…

Le début de la phrase de Dominique Aubier commence par "J'en sais qquechose ..." jusqu'au dernier mot . c'est un extrait d'une interview dont voilà l'adresse :
http://dominique-aubier.com/crbst_69.html .
bonne soirée


François-Marie Michaut a dit…

Consacrer sa vie à la politique, c'est se faire le serviteur exclusif du Qui-Fait. Donc ne tenir aucun compte du Qui-Sait.
De là à en nier l'existence, et même la possiblité, il n'y a qu'un pas dont chacun peut mesurer. Ainsi M. Macron convoquant une poignée d'intellectuels bien dans le Qui-Fait et personne dans le Qui-Sait pour alimenter son Grand Débat...
Ce qui ne veut pas dire que le Réel ne lui réserve pas un cheminement dont il ne peut pas encore avoir l'idée.

Paul.G a dit…

Bonjour,

En fait, après avoir observé les lettres de l'Alephbeth, je n'en vois qu'une qui me parle du cœur, c'est l'aleph.
Et c'est logique.
Cordialement
Paul